L’infante Elena, convalescente d’une chute de cheval, était présente aux arènes de Valladolid avec sa fille Victoria de Marichalar pour rendre hommage au toréro Victor Barrio décédé en juillet dernier. (Copyright photo : Hola)
Je n’ose imaginer les commentaires répétitifs sur l’Infante Eléna et les corridas . Variez un peu de grâce ,un chouïa de vacances pour tous , pas à négliger.
Oui varions donc,puisqu’en effet,il y a du nouveau,Limaya: un poignet cassé,et peut-être même broché, pour ce prix Nobel de Beauté. ..après tout…sur l’arène, on embroche bien à vif les taureaux…
Joie de voir à quel point sa fille lui ressemble. ..c’est important pour une ado d’être belle!
Je suis cruelle?…pas grave,car elles le sont aussi,ces deux ternes perles. ..
Les internautes de « Noblesse & royautés » sont heureux de retrouver l’infante et lui souhaitent de se rétablir rapidement de sa chute de cheval.
La circonstance est triste puisqu’il s’agit de la feria de Nuestra Señora de San Lorenzo de Valladolid, une corrida organisée en hommage au matador Víctor Barrio Hernanz mort dans l’arène de Teruel à l’âge de 29 ans, le 9 juillet 2016.
J’ai visité les magnifiques arènes de Madrid à l’occasion d’un séjour en août dernier.
Pour nous Français, il est quasiment impossible de comperndre le sens profond de la course de taureau qui obéit à des règles extrêmement nombreuses, compliquées et mystérieuses.
La visite se termine par un regard sur l’intérieur de la petite chapelle où les matadores se recueillent avant le combat.
Le petit musée consacre une partie au grand Manolete (1917-1947) dont la mort dans l’arène de Linarès plongea l’Espagne dans un désespoir immense.
Il n’est pas oublié.
Une pensée aussi pour le grand Paquirri mort dans les arènes de Pozoblanco une fin d’été des années quatre vingt, il enchanta mon adolescence quand je me passionnais pour les corridas.
Et dire qu’on a le courage de dire Jean-Pierre que le combat est inégal et que l’homme ne peut que gagner toujours!
Paquirri était un merveilleux torero ; plein de virtuosité et de panache.Il affronta un véritable monstre , je me souviens toujours de son nom: »Avispado ».
Sa mort fut un drame affreux ; aussi douloureux que celui de Manolete.
» Le sens profond de la course de taureau » n’est qu’un alibi
Le vrai sens profond de la course de taureau, c’est que, sauf exception, le toro est d’avance condamné à mort , après torture, et après que des aficionados délirants ont hurlé de plaisir à le voir, pauvre animal, tenter de défendre chèrement sa vie. Quoique sans espoir.
A défendre la corrida en vertu d’une tradition antique, autant défendre les combats de gladiateurs ou les pendaisons publiques.
Zeugma, veuillez lire ma réponse sur ce type de sujet, sous l’article plus récent sur la duchesse de Cornouailles ( Camilla)) visitant un refuge d’animaux.
Pour être encore plus claire – car votre question fait l’impasse sur bien des points :
Je mange bien de la viande, et l’assume , au point d’avoir appris à mettre à mort des animaux de ferme. Ce par honnêteté délibérée et voulue, pour ne jamais oublier que le rayon boucherie sous plastique du supermarché sort de l’abattoir.
Ceci dit, j’en mange le moins possible. Vous aussi, je,suppose, Zeugma ?
MAIS je ne crie pas de joie, je ne hurle pas d’enthousiasme , quand la mort est » donnée » ( ce mot !) .
MAIS je ne torture pas l’animal auparavant , en lui plantant des banderilles, en le défiant, en l’affaiblissant, en l’épuisant.
MAIS je ne me mets pas en valeur à ses dépens, dans un « costume de lumière « , et en prenant des poses.
MAIS je ne joue pas à de sinistres jeux du cirque.
MAIS je ne recherche pas les applaudissements d’une foule avide de sang .
MAIS ce n’est pas pour jouer, et surtout pas pour mon plaisir , à part celui de manger plus tard, on vous l’accorde
ET j’ai vu , participé, et ai apprécié, le travail net du tueur de cochons, chez mon ami éleveur.
Tueur d’abattoir, formé et professionnel.
Le cochon, élevé avec soin toute l’année, n’a eu le temps de réaliser que durant ‘un quart de seconde – suffisant, on vous l’accorde, pour voir la panique dans son oeil – , mais un quart de seconde seulement, avant d’être abattu par un pistolet spécial appliqué avec un professionnalisme sans faille à l’endroit exactement idoine de son crâne.
Le professionnel en question a commenté : » Tu n’auras pas eu le temps d’avoir mal, brave bête. »
J’ai un tout autre respect à l’égard de cet homme, qu’à l’égard des toreros et autres infantes qui imposent des souffrances inutiles, pour leur seul plaisir .
C’est bien autre chose que le sadisme qui consiste à jouir du plaisir de voir une bête souffrir , et de se délecter à voir une bête combattre pour sa vie, alors qu’on la sait et la veut condamnée d’avance.
IL n’en reste pas moins que la bête meurt.
Mais il s’agit de savoir si c’est pour notre besoin – et jusqu’où notre besoin – , ou pour notre plaisir .
Soutien à votre commentaire de ce jour MAIS moi, je ne mange plus de viande depuis 35 ans ! bébé, enfant je recrachais mais j’étais obligée de manger ma « pitance » parce qu’il « fallait » manger de la viande pour être en bonne santé !
Christine
6 septembre 2016 @
17:03
Comme le disait très justement Lorca qui savait de quoi il parlait : l’Espagne est le seul pays où la mort soit un spectacle national (je cite de mémoire)…
Oui il est difficile de comprendre la tauraumachie, ses règles, ses croyances. Mais en Espagne nombreux sont ceux qui suivent les corridas qui correspondent aux fêtes locales. Cela fait partie de la vie, des traditions. Victor Barrio est mort très jeune, il était prometteur. Il fait maintenant partie de la longue liste des toreros mort au combat. J ai le souvenir de la mort de Paquiri qui fut très pleuré en Espagne aussi. Elena est une vraie espagnole et fière de l’être. Beaucoup la soutiennent
Merci zeugma,votre intervention nous informe , et nous interesse laissant loin derriere persiflages,sottises et etroitesse d esprit de ces jours derniers…
Madrid reste une capitale assez meconnue des francais en general et pourtant quels tresors a decouvrir..quel plaisir a se promener sans crainte dans ces avenues ou petites rues..en dehors des 3 grands musees connus et reconnus …Madrid reste aussi interessante dans son architecture aussi diverse que variee….et j en resterai la..j aime..juste beaucoup mes sejours a Madrid….
On ne peut comprendre qu’un pays qui se veut et se dit civilisé permette qu’on continue à y martyriser toutes sortes d’animaux, en toute légalité : les ânes, les chiens, des oiseaux, etc.
Oui aujourd’hui ces barbaries nous paraissent un peu innocentes quand on constate tout ce qu’on constate un peu partout dans le monde. Je ne parle pas des sévices subis par les ânes ou les lévriers, mais de celles que subissent les taureaux qui ont eu du moins client une belle vie bien plus agréable que celle de l’immense majorité des animaux d’élevage.
Aucune barbarie n’est innocente, Gérard. Car l’une entraîne l’autre .
Laissez un enfant s’amuser à arracher les pattes d’une mouche, et vous l’autorisez de facto à tout.
Mais je suis bien d’accord avec vous en ce qui concerne les animaux d’élevage, dans les conditions générales actuelles de l’élevage.
Et on ne parle pas des poissons, qu’ils soient libres ou d’élevage.
Je pense que les Espagnols, de plus en plus nombreux, qui sont contre la barbarie qu’est la corrida, ont le droit, eux aussi, d’être appelés « de vrais Espagnols ».
Il est tout à fait normal de vouloir mettre fin à des traditions barbares, ou alors il n’est plus de progrès humain possible.
La mort de ce torero montre au moins une chose, c’est que le combat reste égal au départ. S’il meurt plus de bêtes que d’hommes, c’est par la supériorité de l’intelligence et l’habileté sur la force au final. Mais pas toujours !
Je ne me réjouis pas de la mort de l’animal et je pleure un homme qui meurt.
Oui et non, ami Cosmo.
Le combat n’est pas égal au départ, car on sait qui est, généralement, condamné d’avance. Même si telle mort de torero est l’exception qui justifie la règle.
Mais tout à fait d’accord sur vos deux derniers alinéas.
Amicalement à vous, comme d’habitude.
L’infante est une personne qui ne joue pas de sa beauté comme certaines royautés . Elle a le sens du devoir puis de la classe . Si certains , jugent Elena laide, je la trouve à la hauteur. Cela vaut tout. Certaines royautés visent les grands couturiers , d autres visent la noblesse de cœur et la dignité. Digne fille des bourbons…..
Les femmes belles et/ou bien habillées peuvent aussi avoir le sens du devoir, de la classe, de la noblesse de coeur et de la dignité …c’est injuste mais c’est ainsi ;-)
La chasse à courre se pratique presque partout en France et comme la corrida a ses défenseurs pratiquant ( j’en ai dans mon entourage) et ses opposants.
La pratique semble barbare mais une chose est certaine, pour le maintien de l’équilibre des forêts, il faut tuer un certain nombre de bêtes tous les ans. Un quota est d’ailleurs attribué que ce soit pour la chasse à courre ou la chasse au fusil.
Oui, Cosmo, pour la chasse de régulation.
J’ai moi-même dû faire appel, es fonctions, à des lieutenants de louvèterie.
Mais pour ce qui est de la chasse à courre, c’est une chasse cruelle plus que nécessaire. Elle table sur l’épuisement de l’animal .
Qui a déjà vu un cerf acculé , et faire front encore, malgré tout , devant la meute ?
C’est ignoble à voir. Ig-Noble. Pas noble.
Et ce n’est pas nécessaire.
Je partage ici l’interpellation Bernadette.
Car c’est la même mascarade , de cruauté salement déguisée en beauté.
Là je dois dire Léonore que j’ai moi-même pleuré avec et pour le cerf.Rien à voir avec la taureaumachie car les toros sont des fauves très dangereux que le torero affronte à mains nues en respectant des règles de progression dans le danger…mais à quoi bon insister!
Ces débats ne m’intéressent pas : A chacun sa croisade!
Hommage à ce matador tombé
Egalement prompt rétablissement à cette Infante d’Espagne qui est très aimé des gitans , du monde de la tauromachie , aristocratie espagnole qui s’est unie parfois avec des grands d’Espagne .
Zeugma…j’ai beaucoup aimé (il y a deux jours) le musée des arénes de las Ventas….et aussi les ecrits de Ortega y Gasset et Garcia Lorca concernant la corrida (a ne pas lire bien sur par les anti)….magnifique collection de vétements de matador, de peintures et gravures, emouvant témoignage a Manolete etc…souvenirs d’Orson Welles, Hemingway, Ava..
Limaya
6 septembre 2016 @ 04:56
Je n’ose imaginer les commentaires répétitifs sur l’Infante Eléna et les corridas . Variez un peu de grâce ,un chouïa de vacances pour tous , pas à négliger.
Muscate
6 septembre 2016 @ 13:03
Oui varions donc,puisqu’en effet,il y a du nouveau,Limaya: un poignet cassé,et peut-être même broché, pour ce prix Nobel de Beauté. ..après tout…sur l’arène, on embroche bien à vif les taureaux…
Joie de voir à quel point sa fille lui ressemble. ..c’est important pour une ado d’être belle!
Je suis cruelle?…pas grave,car elles le sont aussi,ces deux ternes perles. ..
ML
7 septembre 2016 @ 19:10
Ressemblance ?
Leonor
6 septembre 2016 @ 14:12
Ben non.
On va le dire et le redire.
La corrida est une tuerie .
La corrida est une barbarie.
Zeugma
6 septembre 2016 @ 07:42
Les internautes de « Noblesse & royautés » sont heureux de retrouver l’infante et lui souhaitent de se rétablir rapidement de sa chute de cheval.
La circonstance est triste puisqu’il s’agit de la feria de Nuestra Señora de San Lorenzo de Valladolid, une corrida organisée en hommage au matador Víctor Barrio Hernanz mort dans l’arène de Teruel à l’âge de 29 ans, le 9 juillet 2016.
J’ai visité les magnifiques arènes de Madrid à l’occasion d’un séjour en août dernier.
Pour nous Français, il est quasiment impossible de comperndre le sens profond de la course de taureau qui obéit à des règles extrêmement nombreuses, compliquées et mystérieuses.
La visite se termine par un regard sur l’intérieur de la petite chapelle où les matadores se recueillent avant le combat.
Le petit musée consacre une partie au grand Manolete (1917-1947) dont la mort dans l’arène de Linarès plongea l’Espagne dans un désespoir immense.
Il n’est pas oublié.
Jean Pierre
6 septembre 2016 @ 13:59
Une pensée aussi pour le grand Paquirri mort dans les arènes de Pozoblanco une fin d’été des années quatre vingt, il enchanta mon adolescence quand je me passionnais pour les corridas.
Kalistéa
14 septembre 2016 @ 00:00
Et dire qu’on a le courage de dire Jean-Pierre que le combat est inégal et que l’homme ne peut que gagner toujours!
Paquirri était un merveilleux torero ; plein de virtuosité et de panache.Il affronta un véritable monstre , je me souviens toujours de son nom: »Avispado ».
Sa mort fut un drame affreux ; aussi douloureux que celui de Manolete.
Leonor
6 septembre 2016 @ 14:16
» Le sens profond de la course de taureau » n’est qu’un alibi
Le vrai sens profond de la course de taureau, c’est que, sauf exception, le toro est d’avance condamné à mort , après torture, et après que des aficionados délirants ont hurlé de plaisir à le voir, pauvre animal, tenter de défendre chèrement sa vie. Quoique sans espoir.
A défendre la corrida en vertu d’une tradition antique, autant défendre les combats de gladiateurs ou les pendaisons publiques.
Zeugma
7 septembre 2016 @ 12:03
Mangez-vous de la viande ?
Muscate
8 septembre 2016 @ 15:53
Et vous,cher Zeugma,vous arrive-t-il de brouter du foin,pour avoir l’esprit aussi fin?
Leonor
10 septembre 2016 @ 13:55
Zeugma, veuillez lire ma réponse sur ce type de sujet, sous l’article plus récent sur la duchesse de Cornouailles ( Camilla)) visitant un refuge d’animaux.
Pour être encore plus claire – car votre question fait l’impasse sur bien des points :
Je mange bien de la viande, et l’assume , au point d’avoir appris à mettre à mort des animaux de ferme. Ce par honnêteté délibérée et voulue, pour ne jamais oublier que le rayon boucherie sous plastique du supermarché sort de l’abattoir.
Ceci dit, j’en mange le moins possible. Vous aussi, je,suppose, Zeugma ?
MAIS je ne crie pas de joie, je ne hurle pas d’enthousiasme , quand la mort est » donnée » ( ce mot !) .
MAIS je ne torture pas l’animal auparavant , en lui plantant des banderilles, en le défiant, en l’affaiblissant, en l’épuisant.
MAIS je ne me mets pas en valeur à ses dépens, dans un « costume de lumière « , et en prenant des poses.
MAIS je ne joue pas à de sinistres jeux du cirque.
MAIS je ne recherche pas les applaudissements d’une foule avide de sang .
MAIS ce n’est pas pour jouer, et surtout pas pour mon plaisir , à part celui de manger plus tard, on vous l’accorde
ET j’ai vu , participé, et ai apprécié, le travail net du tueur de cochons, chez mon ami éleveur.
Tueur d’abattoir, formé et professionnel.
Le cochon, élevé avec soin toute l’année, n’a eu le temps de réaliser que durant ‘un quart de seconde – suffisant, on vous l’accorde, pour voir la panique dans son oeil – , mais un quart de seconde seulement, avant d’être abattu par un pistolet spécial appliqué avec un professionnalisme sans faille à l’endroit exactement idoine de son crâne.
Le professionnel en question a commenté : » Tu n’auras pas eu le temps d’avoir mal, brave bête. »
J’ai un tout autre respect à l’égard de cet homme, qu’à l’égard des toreros et autres infantes qui imposent des souffrances inutiles, pour leur seul plaisir .
C’est bien autre chose que le sadisme qui consiste à jouir du plaisir de voir une bête souffrir , et de se délecter à voir une bête combattre pour sa vie, alors qu’on la sait et la veut condamnée d’avance.
IL n’en reste pas moins que la bête meurt.
Mais il s’agit de savoir si c’est pour notre besoin – et jusqu’où notre besoin – , ou pour notre plaisir .
Muscate
7 septembre 2016 @ 12:41
C’est exactement ça. Pas mieux,voire pire…puisque nous sommes en 2016,et sensés avoir évolué.
Je vous soutiens fort et vous remercie,Leonor ma Mie.
Leonor
10 septembre 2016 @ 13:55
C’est que nous en sommes d’accord, amie Muscate.
Claire
10 septembre 2016 @ 23:27
Soutien à votre commentaire de ce jour MAIS moi, je ne mange plus de viande depuis 35 ans ! bébé, enfant je recrachais mais j’étais obligée de manger ma « pitance » parce qu’il « fallait » manger de la viande pour être en bonne santé !
Christine
6 septembre 2016 @ 17:03
Comme le disait très justement Lorca qui savait de quoi il parlait : l’Espagne est le seul pays où la mort soit un spectacle national (je cite de mémoire)…
Sylvia2
6 septembre 2016 @ 20:29
Oui il est difficile de comprendre la tauraumachie, ses règles, ses croyances. Mais en Espagne nombreux sont ceux qui suivent les corridas qui correspondent aux fêtes locales. Cela fait partie de la vie, des traditions. Victor Barrio est mort très jeune, il était prometteur. Il fait maintenant partie de la longue liste des toreros mort au combat. J ai le souvenir de la mort de Paquiri qui fut très pleuré en Espagne aussi. Elena est une vraie espagnole et fière de l’être. Beaucoup la soutiennent
Claire
10 septembre 2016 @ 23:29
En revanche, ce n’est pas le cas de…Christina ! qui a imposé à tout le monde son repas demariage végétarien !
Annmaule
6 septembre 2016 @ 20:59
Merci zeugma,votre intervention nous informe , et nous interesse laissant loin derriere persiflages,sottises et etroitesse d esprit de ces jours derniers…
Madrid reste une capitale assez meconnue des francais en general et pourtant quels tresors a decouvrir..quel plaisir a se promener sans crainte dans ces avenues ou petites rues..en dehors des 3 grands musees connus et reconnus …Madrid reste aussi interessante dans son architecture aussi diverse que variee….et j en resterai la..j aime..juste beaucoup mes sejours a Madrid….
Charles
6 septembre 2016 @ 10:14
J’aime cette Infante d’Espagne, fidèle à ses convictions et aux traditions espagnoles.
Leonor
6 septembre 2016 @ 14:19
Ces traditions-là sont des barbaries.
On ne peut comprendre qu’un pays qui se veut et se dit civilisé permette qu’on continue à y martyriser toutes sortes d’animaux, en toute légalité : les ânes, les chiens, des oiseaux, etc.
Voir cet édifiant article de El Pais, paru ensuite dans Courrier international :
http://www.courrierinternational.com/article/2008/10/30/l-espagne-et-ses-traditions-barbares.
En cela, l’Espagne me révulse, et l’Infante avec.
Actarus
7 septembre 2016 @ 13:20
Heureusement qu’avec l’arrivée du burkini sur nos côtes, de nouvelles traditions se mettent en place !
Kalistéa
14 septembre 2016 @ 00:18
Qu’il aille se faire voir en Corse , le burkini ! (Alors on verra aussi la corrida).
Gérard
8 septembre 2016 @ 20:55
Oui aujourd’hui ces barbaries nous paraissent un peu innocentes quand on constate tout ce qu’on constate un peu partout dans le monde. Je ne parle pas des sévices subis par les ânes ou les lévriers, mais de celles que subissent les taureaux qui ont eu du moins client une belle vie bien plus agréable que celle de l’immense majorité des animaux d’élevage.
Muscate
9 septembre 2016 @ 14:42
La barbarie a existé de tous temps…et ce n’est pas demain la fin,malheureusement. Raison de plus pour limiter TOUTES les souffrances.
Leonor
10 septembre 2016 @ 14:00
Aucune barbarie n’est innocente, Gérard. Car l’une entraîne l’autre .
Laissez un enfant s’amuser à arracher les pattes d’une mouche, et vous l’autorisez de facto à tout.
Mais je suis bien d’accord avec vous en ce qui concerne les animaux d’élevage, dans les conditions générales actuelles de l’élevage.
Et on ne parle pas des poissons, qu’ils soient libres ou d’élevage.
Anne-Cécile
6 septembre 2016 @ 19:19
J’espère que vous soulignerez aussi ce même genre de conduite chez les princes d’autre tradition que la nôtre.
Muscate
7 septembre 2016 @ 12:42
Ça ne m’étonne pas qu’elle vous plaise,Charles.
emy
7 septembre 2016 @ 15:46
Je pense que les Espagnols, de plus en plus nombreux, qui sont contre la barbarie qu’est la corrida, ont le droit, eux aussi, d’être appelés « de vrais Espagnols ».
Il est tout à fait normal de vouloir mettre fin à des traditions barbares, ou alors il n’est plus de progrès humain possible.
j21
6 septembre 2016 @ 13:32
L’Infante Elena a salué et s’est entretenue en privé avec l’épouse et la famille du jeune torero décédé.
LISA
6 septembre 2016 @ 19:31
Quand les toreros meurent encornés par un taureau, je ne pleure pas. Qui est cruel, meurt cruellement
Muscate
7 septembre 2016 @ 12:43
Olé et viva,Lisa !!
Baia
7 septembre 2016 @ 13:08
Quel horrible commentaire !
Zeugma
8 septembre 2016 @ 12:13
On lit de tout sur « internet » ……..
Cosmo
8 septembre 2016 @ 18:29
Commentaire surprenant !
La mort de ce torero montre au moins une chose, c’est que le combat reste égal au départ. S’il meurt plus de bêtes que d’hommes, c’est par la supériorité de l’intelligence et l’habileté sur la force au final. Mais pas toujours !
Je ne me réjouis pas de la mort de l’animal et je pleure un homme qui meurt.
Et je n’assiste pas aux corridas.
Leonor
10 septembre 2016 @ 14:03
Oui et non, ami Cosmo.
Le combat n’est pas égal au départ, car on sait qui est, généralement, condamné d’avance. Même si telle mort de torero est l’exception qui justifie la règle.
Mais tout à fait d’accord sur vos deux derniers alinéas.
Amicalement à vous, comme d’habitude.
scneider
6 septembre 2016 @ 20:02
L’infante est une personne qui ne joue pas de sa beauté comme certaines royautés . Elle a le sens du devoir puis de la classe . Si certains , jugent Elena laide, je la trouve à la hauteur. Cela vaut tout. Certaines royautés visent les grands couturiers , d autres visent la noblesse de cœur et la dignité. Digne fille des bourbons…..
Sarita
7 septembre 2016 @ 20:43
Les femmes belles et/ou bien habillées peuvent aussi avoir le sens du devoir, de la classe, de la noblesse de coeur et de la dignité …c’est injuste mais c’est ainsi ;-)
Danielle
6 septembre 2016 @ 20:29
Prompt rétablissement à Elena qui a eu la délicatesse de rendre hommage à ce toréro.
Muscate
7 septembre 2016 @ 12:44
Oui,chère Danielle…moi aussi…je lui souhaite le rétablissement qu’elle mérite.
Anne-Cécile
7 septembre 2016 @ 12:06
« La corrida se sont les abattoirs de la Villette dans les costumes du Châtelet ».
Je note que les amimaux meurent malgré leur puissance plus que les hommes à ce jeu là, ce qui est heureux, mais révèlent une absence d’équité.
Aucun honneur particulier donc.
Limaya
9 septembre 2016 @ 17:59
Bravo Anne-Cécile pour la corrida ,la Villette le Chatelet…Qu’en termes choisis cette chose là est dite. A retenir et à reservir
Claire
10 septembre 2016 @ 23:33
Sans oublier la magnifique chanson de Francis Cabrel… »Andalousie, tu te souviens…! »
Leonor
10 septembre 2016 @ 14:04
Bien dit, Anne-Cécile. Permettez-moi de m’associer.
Bernadette
7 septembre 2016 @ 13:40
J’osé espérer qu’en France il n’y a plus de chasse à courre !
Cosmo
8 septembre 2016 @ 18:22
La chasse à courre se pratique presque partout en France et comme la corrida a ses défenseurs pratiquant ( j’en ai dans mon entourage) et ses opposants.
La pratique semble barbare mais une chose est certaine, pour le maintien de l’équilibre des forêts, il faut tuer un certain nombre de bêtes tous les ans. Un quota est d’ailleurs attribué que ce soit pour la chasse à courre ou la chasse au fusil.
Leonor
10 septembre 2016 @ 14:09
Oui, Cosmo, pour la chasse de régulation.
J’ai moi-même dû faire appel, es fonctions, à des lieutenants de louvèterie.
Mais pour ce qui est de la chasse à courre, c’est une chasse cruelle plus que nécessaire. Elle table sur l’épuisement de l’animal .
Qui a déjà vu un cerf acculé , et faire front encore, malgré tout , devant la meute ?
C’est ignoble à voir. Ig-Noble. Pas noble.
Et ce n’est pas nécessaire.
Je partage ici l’interpellation Bernadette.
Car c’est la même mascarade , de cruauté salement déguisée en beauté.
Kalistéa
14 septembre 2016 @ 00:16
Là je dois dire Léonore que j’ai moi-même pleuré avec et pour le cerf.Rien à voir avec la taureaumachie car les toros sont des fauves très dangereux que le torero affronte à mains nues en respectant des règles de progression dans le danger…mais à quoi bon insister!
Ces débats ne m’intéressent pas : A chacun sa croisade!
Ghislaine
7 septembre 2016 @ 14:47
Hommage à ce matador tombé
Egalement prompt rétablissement à cette Infante d’Espagne qui est très aimé des gitans , du monde de la tauromachie , aristocratie espagnole qui s’est unie parfois avec des grands d’Espagne .
jo de st vic
10 septembre 2016 @ 20:28
Zeugma…j’ai beaucoup aimé (il y a deux jours) le musée des arénes de las Ventas….et aussi les ecrits de Ortega y Gasset et Garcia Lorca concernant la corrida (a ne pas lire bien sur par les anti)….magnifique collection de vétements de matador, de peintures et gravures, emouvant témoignage a Manolete etc…souvenirs d’Orson Welles, Hemingway, Ava..