Une jeune fille gâtée par son grand-père
Après le mariage, Elisabeth-Marie ne revit pratiquement plus sa mère à laquelle elle reprochait d’avoir été responsable de la mort de son père, comme n’ayant pas su comprendre sa personnalité.
Une jeune fille séduisant
Elle reprit sa vie mondaine. Le 8 avril l’empereur donnait un dîner et le grand-duc héritier de Bade, toujours à la recherche d’une fiancée, était là. Plus tard dans la saison, l’empereur évoqua d’autres partis possible pour elle, le prince Albert de Belgique, futur monarque, qui épousera quelques mois plus tard, la cousine d’Erzsi, Elisabeth, duchesse en Bavière
Albert, roi des Belges
Il la convoqua et lui dit : “Aujourd’hui, nous allons parler sérieusement. Tu es ma petite fille et en tant que telle, tu es une princesse de notre Maison; maintenant que tu parviens à l’âge adulte, tu dois accepter la place importante qui t’es donnée, avec les devoirs, les sacrifices et les responsabilités qu’elle comporte. Malgré ton rang, tu dois rester humble et obéir. Tout au long de la vie, l’obéissance est une vertu. D’autre part, tu es douée, mais sois modeste, n’en laisse rien paraître.” Elle lui jeta un regard où l’humilité n’avait aucune place, car Erszi ignorait ce mot et sa signification. L’empereur décontenancé par ce regard, continua “Sois bonne, sois courageuse. Tu dois comprendre que tu as une mission à remplir. Tu dois te marier, Erszi, et tu épouseras celui que je choisirai.” Horrifiée, elle cria : “ Je préfère être abbesse que de me marier sans aimer.” “ La vie t’enseignera que le devoir donne plus de bonheur que l’amour, cette maladie passagère qui conduit aux plus profondes tristesses. Tu as encore beaucoup à apprendre”, répliqua François-Joseph.
Prince Max de Bade
En juin, elle assista à un concours hippique auquel participaient les meilleurs cavaliers de l’Europe. Elle était vêtue d’une robe couleur sable, serrée à la taille par une large ceinture brune semée de pépites d’or. Elle portait un large chapeau de paille.
Le prince Otto Windisch-Graetz
Le lieutenant, prince Otto Windisch-Graetz, qui montait un superbe alezan gagna la grande épreuve, le “Grand Prix International de sauts d’obstacles”, et reçut la coupe des mains mêmes de l’empereur, sous les yeux éblouis d’Elisabeth-Marie.
Tout au long de l’été 1900, à Laxenburg, ce ne furent que parties de tennis et soirées dansantes, auxquelles participa le bel Otto. Il était en effet très beau, d’une grande virilité et d’une distinction parfaite. Erszi en tomba amoureuse.
Le 2 septembre, l’empereur François-Joseph organisa une réunion de famille pour fêter les dix-huit ans de sa petite-fille. Et l’été finit comme il avait commencé, le bel Otto toujours présent, apprécié de tous pour ses qualités sportives, son élégance et sa courtoisie, aimé par Erszi.
Stéphanie et son mari
Le 10 octobre, elle rencontra sa mère au Semmering pour passer deux semaines. Pour la première fois, les deux femmes purent s’ouvrir l’une à l’autre. Devant le bonheur avoué de sa mère, elle ne résista pas à lui confier son secret. Elle était amoureuse. Stéphanie comprit que rien ne résisterait à la volonté de sa fille. Elle lui donna son consentement, malgré tout ce qui séparait les deux jeunes gens. Le premier obstacle, outre l’inégalité de naissance, car si les Windisch-Graetz sont de grande et noble maison, ils sont loin de la famille impériale et même d’autres maisons princières beaucoup plus illustres et fortunées, même s’ils font partie des maison médiatisées avec lesquelles un mariage est considéré comme égal pour les maisons souveraines, quoique cette branche étant la cadette de la famille, le premier obstacle est l’amour lui-même. Elisabeth-Marie aime et est sûre d’être aimée en retour tant est grand son orgueil. Elle ne conçoit pas que celui sur lequel elle a jeté son dévolu et avec lui l’apport de son sang royal, sa beauté, sa richesse, puisse ne pas l’aimer.
Elisabeth-Marie parée pour le bal
Elle devait maintenant convaincre l’empereur de donner son autorisation, dont elle ne doutait absolument pas. Elle alla le voir et lui révéla la vérité. Elle aimait et voulait épouser Otto Windisch-Graetz. L’empereur lui demanda simplement d’attendre ses dix-huit ans.
Le 10 janvier 1901, elle assista à son deuxième Bal de la Cour : même cérémonial, l’empereur avec l’archiduchesse Marie-Josèphe, mère de l’héritier en second, Charles, l’archiduc François-Ferdinand avec l’archiduchesse Marie-Valérie et l’archiduc Ferdinand-Charles avec l’archiduchesse Elisabeth-Marie. L’épouse morganatique de François-Ferdinand, Sophie, venait en dernier, après tous les autres membres de la famille impériale, dont elle n’était pas membre.
L’hiver fut une suite de bals et de dîners organisés par le grand-père pour sa petite-fille et par les grandes familles de l’empire dans leurs palais viennois. Puis ce fut le printemps avec le même cortège de réceptions et de voyages à Trieste, à Salzbourg. Tout n’était que fêtes autour de la jeune princesse qui partout brillait par son allure et sa beauté. Les plus beaux partis d’Europe et de l’Empire se pressaient autour d’elle. Otto Windisch-Graetz était parfois invité à certaines d’entre elles.
L’intelligence d’Elisabeth-Marie était aussi remarquée comme étant exceptionnelle. Seul son caractère, dont se plaignait son entourage, était une ombre au tableau.
Elle avait donc jusqu’au 2 septembre 1901 avant de parler de son amour à nouveau et de demander à nouveau l’autorisation du vieil empereur.
Erszi sentait bien un peu de résistance chez son amoureux, résistance qu’elle mettait sur le fait que le jeune homme, amoureux d’elle, sentait toutefois la différence qui existait entre une altesse sérénissime et une altesse impériale et royale de l’illustre Maison d’Autriche, et que ce de fait, il montrait une certaine retenue.
Elle demanda un entretien à son grand-père, quelques jours avant le 2 septembre, jour de ses dix-huit ans. Elle lui déclara d’emblée que sa décision n’avait pas changé et qu’elle souhaiter épouser le prince Otto. L’empereur donna son consentement immédiatement et s’engagea à voir le jeune homme afin de lui parler des sentiments de sa petite-fille. François-Joseph n’était pas satisfait mais il n’y avait rien à dire sur la famille et sur le jeune homme lui-même.
Prince Otto Windisch-Graetz par Josias Kopay Arpad (1901)
Otto Windisch-Graetz fut appelé chez l’empereur. Ce dernier lui expliqua la situation. Sa petite-fille était amoureuse de lui. Il lui avait demandé d’attendre un an, ce délai était passé, elle persistait dans son amour. Le prince écouta, sans sourciller, dans une attitude toute militaire, et quand il eut la permission de parler, il déclara que jamais il n’avait pensé que l’archiduchesse puisse avoir un sentiment pour lui, qu’il était indigne d’un tel amour de par la différence existant entre eux, et que de toutes façons, il était déjà engagé depuis plusieurs mois auprès d’une autre jeune fille qu’il aimait. Rien ne pouvait faire plus plaisir à François-Joseph. Il fut soulagé, le jeune homme étant fiancé par ailleurs, il ne restait à sa petite-fille qu’à se choisir un autre prétendant.
Mais c’était mal la connaître. A peine lui eût-il donné la réponse du prince que François-Joseph vit devant lui une jeune fille, déçue, en colère, qui n’hésita pas à lui déclarer dans le chantage le plus odieux que l’on ait pu faire au vieil homme : “ Mon père a préféré la mort à l’amour impossible, je ne la crains pas non plus, je lui offrirai ma jeunesse. Elle seule libère de la douleur”.
L’empereur effondré s’engagea à transmettre à nouveau la demande. Le second entretien entre les deux hommes fut entre le chef de l’armée impériale et royale et son subordonné. Le jeune officier insista dans son refus, arguant qu’il ne pouvait ni ne voulait reprendre sa parole. Après une hésitation, François-Joseph lui dit : “ Comme votre empereur et votre général d’armée, je vous dis d’épouser ma petite-fille l’archiduchesse Elisabeth-Marie de Habsbourg-Lorraine.” Le jeune homme claqua les talons et répondit : “Oui, Majesté !” Le destin d’Otto Windisch-Graetz était scellé par l’ordre d’Elisabeth-Marie auquel sa fidélité à l’empereur l’obligeait à obéir.
Elisabeth-Marie, au moment de ses fiançailles
Ce fut un homme hébété, désespéré, qui sortit du cabinet impérial. Après une nuit passée en compagnie de son meilleur ami, le baron Max Wenninger, un officier comme lui, auquel il alla se confier, il finit par accepter son destin par devoir envers la dynastie. Bien des années après, François-Joseph mort et l’empire disparu, le baron Menninger raconta le désespoir du prince Otto cette nuit-là.
Les Windisch-Graetz se turent aussi et Otto, lui aussi bien des années plus tard, révéla à son fils aîné le secret de son mariage.
Celui-ci fut annoncé officiellement dans la presse le 15 octobre 1901. On décrivit le fiancé ainsi : “ Le prince Otto Wériand Hugo Ernest de Windisch-Graetz, né le 7 octobre 1873, est le plus jeune fils du Conseiller d’Etat, le colonel prince Ernest Windisch-Graetz et de la princesse Camille Oettingen-Spielberg. Elevé dans la maison familiale sous la surveillance de son père, homme de grande culture, historien et numismate, qui choisit pour son fils les meilleurs précepteurs. Plus tard il entra à l’école des cadets de Marisch-Weisskirche et ensuite au régiment de Uhlans Archiduc Otto, à Chrzanow, Olmütz et Vienne où il servit comme officier d’active. Pendant deux ans, il suivit l’enseignement de l’école militaire et passa ses examens avec succès.”
Les fêtes précédant le mariage commencèrent. Et il ne fut plus jamais question de la jeune femme délaissée par Otto pour la belle et impérieuse archiduchesse. On ne sut jamais qui elle était.
Résigné et sans amour, mais impressionné par sa fiancée, le jeune prince ne pouvait que parader au bras d’une des plus belles princesses d’Europe, un des plus beaux partis aussi. Le couple était splendide. Elisabeth-Marie avait gagné.
Elisabeth-Marie et Otto à la veille de leur mariage
Le 23 janvier 1902, un jeudi, le mariage fut célébré dans la “Josephi Kapelle” de la Hofburg, dans la plus stricte intimité. Seuls étaient présents son grand-père, sa mère, des membres de la famille impériale, de la famille Windisch-Graetz et quelques ministres et hauts fonctionnaires. Elisabeth-Marie était habillée de satin blanc, avec un voile en dentelle de Bruxelles, un diadème en diamants formé par des feuilles de trèfles. Elle portait aussi deux énormes diamants comme boucles d’oreilles et avait une rivière de diamants autour du cou.
Exposition de la robe de mariage avec le trousseau, avant le mariage
Le mariage, célébré à 10 heures du matin, fut suivi d’un déjeuner rapide et à 12h 55, le jeune couple montait à bord de son train spécial.
A l’intérieur du train impérial
Mais avant d’en arriver à ce jour, il avait fallu régler un certain nombre de problèmes matériels et dynastiques. Parmi les problèmes matériels, il y eut tout d’abord la constitution du trousseau, probablement un des plus beaux qui ait été constitué dans l’histoire de la famille impériale. Il fut exposé les 19 et 20 janvier 1902, des milliers de personnes se pressèrent pour admirer les dentelles de Bruges, les manteaux en chinchilla, zibeline, astrakan, vison, loutre de Sibérie, et hermine, les robes, les blouses, les chaussures, les sacs, les parapluies etc…tous faits dans les matières les plus précieuses. Le linge de maison comprenait cent quarante quatre parures de lit, deux cents nappes en damas, mille quatre cents serviettes, le tout aux armes des Habsbourg et des Windisch-Graetz. Il y eut les parures de diamants merveilles de l’orfèvrerie “Art Nouveau”. L’argenterie était considérable, remplissant plusieurs caisses.
Les bijoux d’Elisabeth-Marie exposés avant le mariage
Il fallut aussi signer le contrat de mariage. Le prince Otto n’avait aucune fortune, Elisabeth-Marie était fabuleusement riche. Son grand-père l’augmenta de quatre cent vingt mille couronnes, dont le revenu devait assurer le train de vie du jeune couple. Erszi en conservait la propriété mais elle devait être gérée par le mari qui s’engageait à verser à sa femme trente six mille couronnes par an, pour ses dépenses personnelles.
L’empereur conféra le titre de “Fürst” – prince – au futur mari. Il lui conféré aussi la Toison d’Or. Elisabeth-Marie gardait son titre d’Altesse Impériale et Royale, avec tous les honneurs qui allaient avec : ouverture des deux battants des portes, présence aux cérémonies familiales, salut militaire etc…
Le jeune couple
Il restait toutefois une dernière cérémonie à accomplir : l’acte de renonciation. De par la Pragmatique Sanction de 1713, Erszi était héritière des trônes d’Autriche-Hongrie, à défaut de descendant mâle. En raison de son mariage inégal, l’empereur lui avait demander de renoncer à ses droits dynastiques. Et c’est ce qu’elle fit le 22 janvier 1902. La cérémonie se déroula sous la présidence de l’empereur, assis sur son trône, dans la salle d’audience de la Hofburg. Etaient présents, les principaux archiducs, dont l’héritier du trône, François-Ferdinand, le premier grand-maître de la cour, le prince Liechtenstein, le grand-maître de la cour de l’archiduchesse, le comte Bellegarde, la comtesse Coudenhove, la grande-maîtresse, le cardinal-archevêque de Vienne, la comtesse Montenuovo et quelques officiers autrichiens et hongrois. Après la lecture de l’acte de renonciation, par le ministre de la Maison Impériale, le comte Goluchowski, Elisabeth-Marie s’approcha, et la main sur l’Evangile, lut à son tour le texte de la renonciation et le signa. Elle portait ce jour-là une robe de satin bleu clair brodée de fils d’argent avec une traîne de deux mètres cinquante, recouverte d’une cape en soie blanche lamée argent bordée de chinchilla.
Elle avait renoncé à sa position dynastique par amour et il n’a pas semblé que cette renonciation lui ait beaucoup pesé. Elle aimait et c’était le principal. Il faut dire que ses chances de monter sur le trône n’étaient pas grandes, vu le nombre d’archiducs avant elle, et qu’elle gardait sa position sociale ainsi que que sa fortune. Elle conservait aussi l’amour de son grand-père et celui plus distant de sa mère.
En montant dans le train, Elisabeth-Marie princesse Otto Windisch-Graetz, était heureuse car elle avait ce qu’elle voulait, l’homme qu’elle aimait à ses côtés, sans se poser jamais la question de savoir s’il l’aimait, tant il était évident pour elle qu’il ne pouvait en être autrement.
La première destination de ce voyage de noces fut le château de Seebach in Obrerkrain, sur les bords du lac de Veldes ( Bled aujourd’hui) en Slovénie, une des terres les plus fidèles aux Habsbourg. La vieille demeure des Windisch-Graetz avait été modernisée pour accueillir le couple et une suite de cinq pièces entièrement refaites à neuf fut mise à leur disposition, ainsi que sept domestiques pour assurer leur confort. Il faisait très froid mais le jeune couple, Elisabeth-Marie la première, fut enchantée de ce séjour d’une semaine, durant lequel, ils durent toutefois consentir à assister à quelques réceptions données en leur honneur. Le bonheur semblait s’installer.
Château de Seebach in Obrerkrain, propriété des Windisch-Graetz
Puis ce furent les étapes obligées d’un voyage de noces quasi impérial. Florence, Rome, Naples, Palerme où les diverses membres de la famille d’Erszi avait été chez eux au cours des siècles. Puis ce furent Malte et enfin l’Egypte où ils débarquèrent à Alexandrie le 10 février 1902. Le 10 mars, ils étaient à Assouan. Le Caire les accueillit à nouveau après une croisière de treize jours sur le Nil, où ils admirèrent toutes les merveilles de la civilisation égyptienne. Jérusalem où ils assistèrent aux offices de la Semaine Sainte, Athènes où le roi Georges Ier les reçut en cousins, Constantinople constituèrent les dernières étapes du voyage. Puis début mai, ce fut le retour à Vienne après trois mois et demie de voyage. Otto y reçut de l’empereur son affectation à l’état-major de la 9ème division d’infanterie, basée à Prague. Pour Elisabeth-Marie, c’était la première fois qu’elle allait résider hors de Vienne, où le jeune couple disposait malgré tout de la moitié du Palais Windisch-Graetz, mis à leur disposition par le père d’Otto, 21 Strohgasse, dans le IIIème arrondissement de Vienne.
Palais Windisch-Graetz à Vienne 21 Strohgasse
Tout au long de ce voyage extraordinaire, rien n’avait été refusé à la petite-fille de l’empereur d’Autriche. Le luxe du train spécial tout d’abord, avec ses salons tendus de soie damassée, des fleurs partout et des vivats tout au long du voyage, tout ne fut que fête autour d’eux. Et Erszi se plia volontiers à tout le cérémonial qui lui semblait naturel. Elle ne réalisait pas encore qu’elle n’était plus archiduchesse d’Autriche mais une simple princesse. Otto, de son côté, que son mariage avait mis d’emblée au plus haut de la société et lui avait apporté un luxe que son manque de fortune personnelle ne lui aurait jamais permis, était un grand seigneur et sa nouvelle vie lui semblait naturelle. Le couple était heureux, chacun avait ce qu’il voulait.
Armes des princes Windisch-Graetz
A suivre… Merci à Patrick Germain pour cette deuxième partie.
l'Alsacienne
6 septembre 2016 @ 05:21
A suivre…. vivement demain.
Merci pour ce reportage sur la vie d’Elisabeth-Marie d’Autriche.
Une lectrice assidue.
Elisabeth
6 septembre 2016 @ 06:04
J’attends la suite avec impatiente…
Elisabeth
Marina Pareschi
6 septembre 2016 @ 20:05
moi aussi!!! Bonne soirée à tous!!!
Annick
6 septembre 2016 @ 06:39
Passionnant ! Merci beaucoup !
Robespierre
6 septembre 2016 @ 07:27
J’ignorais que le fiancé fût rétif et engagé ailleurs. Le mariage commença donc sous de mauvais auspices. D’après ce que j’ai vu, ça ne porte jamais chance de prendre l’homme d’une autre. Je trouve que le bel Otto a été très correct en refusant la main de l’archiduchesse et c’est minable de l’avoir obligé comme soldat à obéir à son supérieur hierarchique pour se marier. Je sais qu’il y eu séparation entre les deux époux par la suite, après 4 enfants, mais Patrick Germain nous expliquera comment on en est arrivé là. Décidément cette femme a été antipathique du début à la fin de sa vie. Et reprocher à sa mère Mayerling, faut vraiment être méchante. Mais il fallait charger Stephanie pour blanchir un débauché.
Sila
6 septembre 2016 @ 12:59
Et que dire du chantage affectif exercé auprès de son grand-père ! Décidément, quand on voit la vie des enfants et petits enfants de Léopold II (sauf Clémentine) c’est un grand grand fiasco.
LPJ
7 septembre 2016 @ 18:43
Clémentine eut la chance d’être née sur le tard, de n’avoir pas été contrainte au mariage très jeune et surtout que son père lui laisse une indépendance qui peut surprendre quand on connait la personnalité du roi Léopold II. Elle a certainement su tirer profit des « écarts » de ses sœurs pour se forger une personnalité plus conventionnelle. Et ses enfants furent élevés de meilleure façon.
Patrick Germain
8 septembre 2016 @ 17:52
LPJ,
Léopold II n’envisageait pas le mariage de sa fille Clémentine car il voulait la garder auprès de lui. Elle souhaitait épouser le prince Napoléon et son père le lui a interdit. A la mort de sa mère, Clémentine est devenue la première dame de Belgique, ce qui laissait supposer un peu de liberté individuelle. Mais il lui a fallu attendre la mort de son père pour épouser le prince Napoléon. Il est étonnant de voir que cette princesse était la belle-mère de l’actuelle princesse Napoléon.
Il est difficile de parler d’écarts pour ses soeurs. Mariées malgré elles à des hommes qui ne les respectaient pas. Elles ont cherché le bonheur ailleurs. Stéphanie eut plus de chance que Louise.
Cordialement
Patrick Germain
Jacqueline
6 septembre 2016 @ 14:04
Absolument d’accord avec vous Robespierre, notamment la dernière phrase.
Elisabeth
7 septembre 2016 @ 06:11
Elle a un raisonnement de petite fille à qui toujours tout a été cédé et qui ne sait pas réfléchir à sa propre remise en cause. Je trouve qu’elle a les traits fin de son papa Rodolphe et donc peut être l’empereur y voyait il un peu sa chère épouse quo au final a été obligé de l’épouser. Je trouve cela choquant aujourd’hui alors qu’à l’époque ça ne l’était pas. Si les hommes obligeaient je pense que beaucoup de femmes ont a leur tour obligé certainement en quantité moindre, certainement.
Elisabeth
DEB
6 septembre 2016 @ 07:31
Opulence et outrecuidance !
grannydc
6 septembre 2016 @ 07:48
Très, très intéressant ! Merci !!!
Sila
6 septembre 2016 @ 08:00
Petite Peste !
Muscate
6 septembre 2016 @ 15:38
C’est tout à fait ça, Sila…mais on notera aussi la faiblesse complice et l’affection obséquieuse du grand-père qui a accepté de jouer de son influence hiérarchique pour faire le malheur d’un homme et satisfaire à la prétention de sa rejetonne…
Une enfant idolatrée est forcément mal éduquée. Ce n’est pas être justement aimée.
D’ailleurs, je pense que par cette attitude dominée, il a sûrement fait son malheur.
Severina
6 septembre 2016 @ 08:08
Merci Patrck Germain, le recit est très bien écrit et passionnant, même si la demoiselle n’est pas sympathique. Dommage, on ne voit pas les photos 6, 7,9,12, 13 e 15, est que l’on peut fair quelque chose? Je regrette surtout ne pas voir les bijoux.
Laurent F
6 septembre 2016 @ 15:26
voilà la photo des bijoux en grand format
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/5/52/Wedding_gift_Archduchess_Elisabeth_and_Prince_Otto_zu_Windisch-Graetz.jpg
Severina
7 septembre 2016 @ 12:14
Merci
Ghislaine
6 septembre 2016 @ 08:35
Un grand merci Patrick Germain , c’est un vrai régal .
Chatran
6 septembre 2016 @ 08:36
Merci pour ce reportage tres interessant. Malheureusement elle a herite des genes de son père et de sa gd mere…. Quels degats.
Sila
6 septembre 2016 @ 13:00
Et de son grand-père …maternel
Elisabeth
7 septembre 2016 @ 06:13
Les gênes n’ont pas tout fait non plus, elle n’a jamais essuyé de refus, toutes ses désirs lui étaient cédés pour son plus grand malheur.
Elisabeth
Pierre-Yves
6 septembre 2016 @ 08:36
Cette archiduchesse était presque l’antithèse de Robert d’Orléans, qui la suit dans l’ordre des sujets du jour.
La comparaison est hasardeuse, j’en conviens, mais le contraste est saisissant: elle était aussi foncièrement antipathique que le prince Robert semble avenant et chaleureux.
On a envie qu’elle se prenne des claques, ce qui va pobablement arriver dans l’épisode suivant.
clement
6 septembre 2016 @ 08:48
Malgré un regard mélancolique ,elle devait avoir un caractère bien trempé !
pit
6 septembre 2016 @ 08:56
Passionnant ! Merci
beji
6 septembre 2016 @ 09:14
Patrick Germain,je me régale avec vos articles,j’attends la suite avec impatience.
Après avoir lu deux biographies de l’archiduchesse, dont celle de sa belle-fille Ghislaine de Windisch Graetz,le personnage m’est antipathique,originale, « avec un grain ».Toute sa vie elle sera imbue de sa personne même lorsqu’elle sera devenue socialiste,il faudra la traîter en petite-fille de l’empereur.Pour une fois ce n’est pas une jeune fille qu’on force à se marier mais un homme.
Lorenz
6 septembre 2016 @ 09:34
Un grand merci à Patrick pour ce travail.
Très intéressantes les photos et j’adore les petits détails que vous donnez: le déroulement des bals donnés à la cour (lus hier), la situation patrimonielle des individus, leur résidences, le trousseau ..
plume
6 septembre 2016 @ 09:59
J’attends avec impatience la suite qui ne sera pas très joyeuse semble-t-il.
Guyard
6 septembre 2016 @ 10:07
Merci à Patrick Germain pour cette deuxième partie.
petillante
6 septembre 2016 @ 10:26
c’est le sosie de patricia kaas;
c’etait une fille gatee pourrie qui voulait son mari alors qu’il en aimait une autre. c’est normal qu’i l’ait trompee rapidement ;c’est humain
1,85m elle devait depasser tous les hommes de 40cm
Muscate
6 septembre 2016 @ 15:17
Tout à fait, Pétillante!…une ressemblance frappante avec Patricia Kaas!Bravo,bien vu! ;-))
HéléneA
6 septembre 2016 @ 10:31
Dans la biographie de Irmgard Schel » Stéphanie princesse héritière dans l ‘ombre de Mayerling » que je recommande, le comte de Lonyay raconte que ce n’est que beaucoup plus qu »Elisabeth-Marie comprendra ce qu’elle avait signé lors de l’abdication et fera d’amers reproches à sa mère. »Elle n’a jamais pardonné à mon épouse de n’avoir rien fait pour lui expliquer ce qu’elle avait le droit de revendiquer.Mais comment ma pauvre femme eût-elle pu faire cela? Elle n’aurait trouvé personne pour la seconder et s’opposer avec elle à la volonté de l’empereur »
Robespierre
6 septembre 2016 @ 13:03
Cette horrible jeune femme rendait sa mère responsable de tout, c’était son souffre-douleur, car lui reprocher Mayerling, ça montre sa mechanceté et sa mauvaise foi. J’ignorais ce détail que vous rapportez, mais il est en accord avec ce que nous savons d’Elisabeth-Marie.
Patrick Germain
7 septembre 2016 @ 06:58
Elisabeth-Marie savait très bien ce qu’elle faisait en signant l’acte de renonciation. Il est tout-à-fait possible que la princesse Stéphanie ait, malgré les dires de sa fille, exposé les conséquences de sa renonciation, en privé. Elisabeth-Marie était capable de dire n’importe quoi pour accuser qui lui déplaisait et l’enfoncer. Comme vous le faites justement remarquer, par les paroles de son mari, la princesse Stéphanie n’avait aucun pouvoir ni aucun rôle à la cour de Vienne. Sa parole ne comptait pas. Rien ne devait résister à l’orgueilleuse archiduchesse.
Patrick Germain
grossmann
6 septembre 2016 @ 10:33
c’est quand même incroyable ! elle dit qu’elle refuse un mariage de convenance mais elle l’impose à un autre !
Véronick
6 septembre 2016 @ 10:52
Merci, Patrick Germain,
Vous avez l’art et la manière de narrer l’histoire de Erszi, petite fille chérie de son grand-père l’Empereur François Joseph, héritière de l’Empire Austro-hongrois et qui a renoncé au trône par amour …….!
Connaissant son histoire c’est avec plaisir que j’ai lu ce que vous avez écris…….. j’attends donc la suite…..!
Les illustrations sont bien choisis.
À bientôt de vous relire.
Bien cordialement.
Véronick
AnneLise
6 septembre 2016 @ 14:42
Elle a renoncé à ses droits fort hypothétiques au trône, en sachant qu’elle ne pourrait jamais y accéder !
Si elle y avait quelque droit, elle aurait du être l’héritière après son père !
Donc amour sûrement, encore que, devrais je dire, désir de petite fille gâtée, mais pas de renonciation au trône par amour
corentine
6 septembre 2016 @ 11:17
Excellent, passionnant, merci Monsieur Germain
quel fichu caractère cette archiduchesse !
Incroyable d’avoir ainsi forcé le mariage
COLETTE C.
6 septembre 2016 @ 11:34
De plus en plus passionnant ! Des photos que je n’avais jamais vues !
Francky
6 septembre 2016 @ 12:16
Toujours un régal de vous lire, cher Patrick !
Je relève une citation:
“ La vie t’enseignera que le devoir donne plus de bonheur que l’amour, cette maladie passagère qui conduit aux plus profondes tristesses…”; François-Joseph parlait en connaissance de cause, lui, éternel amoureux d’une femme fantomatique…
Mais il est vrai que les mariages de raison ne sont que rarement une réussite…
AnneLise
6 septembre 2016 @ 14:50
Oui, dans le cas de l’Empereur, ce fut un mariage d’amour ! et je pense que jusqu’à la fin de sa vie, quels qu’aient pu être ses écarts, il fut éternellement amoureux de son épouse, elle aussi d’une certaine façon n’a jamais cessé sinon d’éprouver un amour fou d’avoir beaucoup de tendresse pour François Joseph, en témoigne leur correspondance
Et il est vrai que certains mariages de raison ne furent pas que des catastrophes, je pense notamment à celui de Jean de Luxembourg et Joséphine Charlotte de Belgique, d’une certaine façon également Georges V et la Reine Mary
Robespierre
7 septembre 2016 @ 11:17
François Joseph, bien placé pour le dire, énonçait une réflexion de George Simenon avant l’heure (cf « la passion est une maladie »)
Jean Pierre
6 septembre 2016 @ 12:17
Ce pauvre Franz, il dût se farcir une drôle de famille.
La petite était rouée.
Muscate
6 septembre 2016 @ 12:37
Oui,ça s’appelle une garce,ou une peste,au choix.
La dureté de ses yeux froids trahissait son âme sans lumière.
Trianon
6 septembre 2016 @ 18:43
un peu comme Cristina qui fit rompre Inaki
Marie de Bourgogne
7 septembre 2016 @ 16:32
Sincèrement Trianon, je doute qu’Inaki ait été obligé de rompre sa relation comme a du le faire l’époux d’Elisabeth-Marie. Je ne pense pas que le roi Juan-Carlos l’ait convoqué pour le sommer d’épouser sa fille.
Il a du tout simplement préférer être l’époux d’une infante que d’une inconnue.
Tout comme Daniel Ducruet s’est empresser de larguer sa compagne (enceinte de lui) quand Séphanie de Monaco lui a témoigné de l’intérêt.
Les messieurs peuvent être très vénaux.
Trianon
9 septembre 2016 @ 19:52
Vous avez raison, Marie, Iñaki a fait son choix seul
Philippe
6 septembre 2016 @ 12:19
Quel travail, bravo !
J’avoue cependant n’avoir aucune sympathie, mais alors aucune !, pour Elisabeth-Marie qui, il faut se rendre à l’évidence, était aussi frappadingue et égocentrique que ses deux parents.
Une vraie tête à claques. Et le mot est faible …
Muscate
6 septembre 2016 @ 12:36
Toujours aussi passionnant. ..
Je suis rétrospectivement heureuse que Stéphanie sa mère n’est jamais cédé à la tyrannie de cette gamine pourrie-gâtée, qui n’est pas sympathique et n’a guère de coeur que pour elle-même et les vanités les plus matérielles de son-bas-monde…
C’est une anti-héroïne. ..je ne connais rien d’elle et j’attends la suite que vous m’enseignez,cher Patrick,dans un suspense tendu…car j’espère que le Destin lui a bien rendu toute sa monnaie, au sou près. ..
Sila
6 septembre 2016 @ 13:06
Et ce n’est pas fini….. vous verrez ! la fin est tout aussi « pénible » (je parle du personnage).
LISA
6 septembre 2016 @ 17:13
Plus que rendu !!! elle est morte dans la solitude, mais est ce que seulement cela rendue malheureuse ? J’en doute. Cette femme avait un cœur de pierre
Robespierre
6 septembre 2016 @ 13:05
Quel manque de dignité d’exiger d’épouser un homme qui n’est pas amoureux de vous.
June
6 septembre 2016 @ 13:21
Si l’égocentrisme a un prénom c’est… ;) !
Mayg
6 septembre 2016 @ 13:22
Un régale ce reportage, un grand merci à Cosmo.
Ceci étant dit, mais quelle capricieuse, quelle égoïste cette Elisabeth-marie ! Elle ne pense qu’à sa petite personne au détriment des autres !
Et l’empereur qui voulait lui refuser un mariage d’amour, il oublie que lui même en a fait un !
Mayg
6 septembre 2016 @ 13:27
» régal »
Actarus
6 septembre 2016 @ 13:31
Qu’est-ce que c’est que cette histoire d’acte de renonciation ? Erszi n’était pas l’héritière de la double monarchie puisque, à la mort de son père, cette qualité fut conférée de droit à l’archiduc Charles-Louis, père de François-Ferdinand (lequel ne devint l’héritier présomptif qu’à la mort de Charles-Louis en 1896).
Quant à Othon « DE » Windisch-Graetz, avec une particule que je mets volontairement en majuscules pour souligner qu’elle ne doit pas être absente de son patronyme, il est né prince, mais il s’agissait du titre nobiliaire de « Prinz ». L’empereur ne l’a donc pas fait prince, mais il l’a subtilement élevé à la dignité de prince souverain, donc de « Fürst », pour qu’il ait une égalité de naissance avec sa future épouse qui, nous l’avons appris hier, était obsédée par l’Almanach de Gotha. ;-)
Patrick Germain
7 septembre 2016 @ 12:57
Actarus,
La double monarchie connaissait la loi semi-salique. Les femmes pouvaient hériter du trône impérial et royal, mais étaient primées par les mâles. Les droits d’Elisabeth-Marie étaient réels mais avaient peu de chance d’être exercés.
Quant à la particule, il n’y a pas de règle précise en Autriche. Vous avez le choix entre le von, le zu, le von und zu et souvent rien du tout. Il semble que pour les Windisch-Graetz, ce soit le zu…
Merci aux germanophones du site de nous éclairer !
Amicalement
Patrick Germain
HéléneA
7 septembre 2016 @ 13:07
Elisabeth Marie , aurait pu devenir impératrice, en vertu de la Pragmatique sanction de l’Empereur Charles VI, en cas d’absence totale d’héritier mâle, la femme la plus proche du dernier souverain régnant,était bien Elisabeth-Marie. L’ acte officiel a été établi devant l’empereur et tous les archiducs mâles majeurs le 22 janvier 1902. De plus elle faisait un mariage dit morganatique.
Actarus
8 septembre 2016 @ 13:34
C’est bien ce que je disais. Il fallait pour cela que tous les messieurs disparaissent ou fassent des mariages « Morgan de toi », mais l’article tel que rédigé ne le précise pas et laisse entendre que les droits de la future Mme Rouge primaient ceux de son grand-oncle. ;-)
La loi semi-salique est une solution intéressante, à l’image d’un repas sucré-salé.
Fabienne
6 septembre 2016 @ 13:32
Merci infiniment pour ce passionnant reportage !
olivier Kell
6 septembre 2016 @ 13:43
Personnage au parcours peu banal mais très antipathique ,imbue de sa personne ;
Ce qui est assez comique c est son opposition au second mariage de sa mère par rapport au milieu de son beau-père quand on voit par la suite sa trajectoire …..
Lady Chatturlante
6 septembre 2016 @ 14:28
Quelle belle robe de mariée.
Leonor
6 septembre 2016 @ 15:00
Pourrie-gâtée, en effet, comme le dit Muscate, » je veux-tout » « parce que je le vaux bien ( pub Lesieur).
C’était déjà comme ça en ce temps-là, chez » ces gens-là », comme chanterait J.Brel.
Le problème, c’est que maintenant, c’est comme ça chez beaucoup de gens.
Parlez-en aux enseignants, en ces temps de rentrée …
LISA
6 septembre 2016 @ 15:08
Quand vous allez savoir comment elle a fini sa vie, et son attitude avec ses enfants adultes, vous serez encore plus outrés !
Marina Minelli
6 septembre 2016 @ 16:10
magnifique et passionant. merci
Jeanne
6 septembre 2016 @ 16:29
Les photos d’Elisabeth-Marie, si fine, m’évoquent Marie-Christine d’Autriche, épouse Limburg-Stirum. J’ai toujours été frappée par la finesse de son cou, ses bras, …
Moi qui ne suit pas douée au jeu des ressemblances, je trouve que là c’est assez évident.
Corsica
6 septembre 2016 @ 16:35
Cosmo-Patrick,
Finalement ce mariage se résume à l’histoire d’une enfant gâtée qui fait un énorme caprice pour avoir le jouet qui était promis à une autre et le grand-père qui cède en demandant au jouet d’obéir à un ordre ! On croit rêver… J’avoue que je suis très contente d’étre en république, même si elle est imparfaite, mais au moins on n’a pas à subir des abus de pouvoir et d’autorité de ce genre et, s’ils existent, on peut au moins s’adresser à la justice !
Cosmo, quand vous dîtes qu’elle était d’une intelligence exceptionnelle, je veux bien vous croire mais il lui manquait certainement l’intelligence du cœur, celle qui lui aurait permis de respecter les inclinations de celui qu’elle prétendait aimer. L’empereur ne sort pas grandi de cette histoire mais on peut en déduire une chose, il ne faisait pas le poids face à des jeunes femmes (son épouse et sa petite fille) impérieuses, capricieuses et terriblement égoïstes. Pour une fois, l’homme aurait été bien inspiré d’oublier qu’il était empereur.
Merci encore pour cette belle histoire et pour vos talents de conteur.
Cordialement
Corsica
Corsica
6 septembre 2016 @ 16:37
Désolée il fallait lire : l’histoire d’une enfant gâtée …. et d’UN grand-père.
Patrick Germain
7 septembre 2016 @ 13:01
Chère Corsica,
Je partage totalement vos points de vue.
Il est probable que l’intelligence d’Elisabeth-Marie a paru exceptionnelle dans un monde où elle n’était pas partagée par tous…Quant au coeur, le reste de sa vie montre combien elle en était dépourvue.
La faiblesse de François-Joseph face aux femmes de sa vie fut insigne. N’oubliez pas sa mère…
Amicalement
Patrick Germain
*Gustave de Montréal
6 septembre 2016 @ 16:59
Elle désirait le corps de Otto, elle l’a eu. Résultat: 4 enfants, 3 garçons 1 fille en 5 ans. Elle ne s’est pas ennuyée.
Robespierre
7 septembre 2016 @ 12:01
Qu’en savez-vous ? Il faut très peu de temps pour mettre la petite graine, et comme l’indique le topo ci-dessus, la dame ne pensait nullement à la procréation mais à la récréation. Elle voulait un étalon et elle a eu un pantouflard de l’alcôve qui faisait son devoir conjugal, sans plus. C’est ce que j’ai cru comprendre des propos de notre ami Patrick Germain.
Patrick Germain
8 septembre 2016 @ 13:39
Très bien vu, Robespierre ! Merci pour vos compliments.
Patrick Germain
Corsica
8 septembre 2016 @ 14:12
J’adore votre phrase : « elle voulait un étalon, elle a eu un pantouflard de l’alcôve ». Lapidaire mais clair, très clair !
Lil
6 septembre 2016 @ 17:47
Merci Monsieur Germain pour cette histoire fort intéressante! Comme beaucoup d’autres j’attends la suite avec grande impatience
Vassili
6 septembre 2016 @ 17:47
C’est passionant. Merci Patrick Germain.
Neoclassique
6 septembre 2016 @ 17:48
Éblouissante contribution!
Sans doute une des plus passionnantes que j ai lues sur ce site .
Que de recherches, que de précision et surtout quel remarquable sens du récit.
Tout cela se lit comme un roman alors que tout est d une rigoureuse rigueur scientifique.
Je vous salue chapeau bas Monsieur!
Patrick Germain
7 septembre 2016 @ 13:03
Neoclassique,
Je vous remercie pour votre compliment que j’apprécie énormément.
Cordialement
Patrick Germain
Lady Chatturlante
6 septembre 2016 @ 18:10
Je connais mal l’histoire de cette princesse pivoine. A-t-elle fini par épouser le baron Rouge pour être comparée à un coquelicot ?
JACKES
6 septembre 2016 @ 18:30
Je vous remercie pour cet article.
Trianon
6 septembre 2016 @ 18:44
merci pour ce passionnant récit, j’attends la suite avec impatience!
Frédéric GENSE
6 septembre 2016 @ 19:29
Passionnant !
griseldis
6 septembre 2016 @ 19:48
J’ai déjà lu quelques ouvrages autour d’Elizabeth-Marie et vous me faites découvrir bien des choses encore. Mille merci. J’ai vu, avec un bonheur anticipatif, que vous aviez écrit quelques livres que je vais me procurer.
Pascal
6 septembre 2016 @ 19:55
Parmi les écrins de sa dot il semble qu’il s’en trouve un qui renferme ce qui ressemble aux fameuses étoiles de diamants de l’impératrice Elizabeth dont je crois qu’il existait deux jeux ?
Le confort du wagon impérial m’impressionne !
Erato
6 septembre 2016 @ 20:18
Merci pour ce récit passionnant qui captive et intéresse sur une personnalité qui, sans votre talent de conteur, Monsieur Girard, eut été d’une absolue « transparence » historique.
Dominique Charenton
6 septembre 2016 @ 20:52
La dame d’honneur de l’archiduchesse , Sidonie Chotek est la sœur de la duchesse de Hohenberg.
Quelques éléments sur son entour familial et ses ascendants (étude de 1997) :
voici un essai sur les quartiers de la duchesse de Hohenberg commis en 1997 pour une réponse à une question d’une revue
1a Sophie comtesse Chotek von Chotkowa und Wognin
née le 01 03 1868 à Stuttgart
assassinée le 28 06 1914 à Sarajevo
créée le 01 07 1900 princesse ( Fürstin ) von Hohenberg
créée le 08 06 1905 Altesse Sérénissisme ( Durchlaucht )
créée le 04 10 1909 duchesse von Hohenberg ( Herzogin )
créée le 04 10 1909 Altesse ( Hoheit )
grand croix de l’ordre d’Elisabeth
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
épouse le 01 07 1900 à Reichstadt
Franz Ferdinand, archiduc d’Autriche Este
né le 18 12 1863 à Graz
assassiné le 28 06 1914 à Sarajevo
d’où Postérité
1b Wolfgang
né le 15 08 1860 à Berlin paroisse Ste Hedwige
décédé le 10 12 1926 à Linz
chambellan impérial et royal
chevalier de l’ordre de Léopold
commandeur de l’ordre de Franz Joseph
épouse le 24 11 1896
Anna Elisabeth von Künell auf Nedamov
née le 12 04 1871 à Lienz (Tirol)
décédée le 26 12 1922 à Linz
d’où postérité adoptive
ils adoptent le 24 02 1919 à Linz, leur nièce
Emilie Anna Elisabeth von Künell auf Nedamov
née le 15 08 1902 à …Sarajevo, carmélite sous le
nom de sœur Maria Elia au carmel de Linz
1c Sidonie (= Zdenka)
née le 10 12 1861 à Berlin paroisse Ste Hedwige
décédée le 15 03 1946 à Riedenburg
dame d’honneur de la princesse héritière Stéphanie, puis de
l’archiduchesse Elisabeth-Marie
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
dame de l’ordre d’Elisabeth de 1 ère classe
religieuse au Sacré Coeur de Jésus à Riedenburg
1d Maria Pia ( dite Rieschel )
née le 11 07 1863 à Berlin paroisse Ste Hedwige
décédée le 21 06 1935 à Eulau
dame du palais
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
épouse le 06 06 1887 à Prague église St Kajetan
Jaroslav
prince von Thun und Hohenstein
né le 23 05 1864 à Tetschen
décédé le 05 03 1929 à Tetschen
d’où Postérité
1e Caroline
née le 19 11 1865 à Berlin paroisse Ste Hedwige
décédée le 29 11 1919 à Perglas
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
dame de l’ordre d’Elisabeth de 1 ère classe
épouse le 02 10 1886 à Prague
Léopold
comte von Nostiz Rieneck
né le 08 07 1865 à Stirim
décédé le 05 10 1945 à Perglas
[remarié à sa belle soeur Marie Henriette
son neveu Friedrich von Nostitz Rieneck (1893-1973)
épousera Sophie de Hohenberg la fille de l’archiduc héritier
François Ferdinand et de Sophie Chotek. ]
d’où Postérité
1f Thérèse
née le 22 05 1871 à St Pétersbourg
décédée le 19 09 1871 à Grosspriesen
1g Oktavie
née le 05 05 1873 à Bruxelles
décédée le 29 11 1946 à Waldsee
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
épouse le 01 10 1898 à Prague
S.A.Ill Joachim
comte et seigneur von Schönburg
né le 20 07 1873 à Wechselburg
décédé le 03 07 1943 à Leipzig
d’où Postérité
ce sont les quartiers 8 et 9 de Maria Gloria von Schönburg Glauchau
veuve de Johann Baptist Fürst von Thurn und Taxis
1h Marie Antonia
née le 12 05 1874 à Adlerkosteletz
décédée le 13 06 1930 à Hohenthurm
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
épouse le 27 09 1893 à Grosspriesen
Karl Adam
comte von Wuthenau Hohenthurm
né le 26 06 1863 à Dresde
décédé le 13 11 1946 à Halle
d’où Postérité
1i Marie Henriette
née le 09 07 1880 à Adlerkosteletz
décédée le 19 03 1964 à Gutenberg bei Weiz (Styrie)
épouse le 01 03 1921 à Maria Kulm
son beau frère Léopold comte von Nostitz Rieneck
d’où Postérité
***
2 Bohuslaw
comte Chotek von Chotkowa und Wognin
seigneur auf Civic
chambellan impérial et royal
conseiller intime impérial et royal
ambassadeur
membre à vie de la Chambre des Seigneurs d’Autriche
grand maître des écuries
grand croix de l’ordre de Léopold
grand croix de l’ordre de François Joseph
ordre de la Couronne de fer de 1ère classe
né le 03 07 1829 à Prague paroisse St Veit
décédé le 11 10 1896 à Görlitz (Prusse)
inhumé à Waltkirche
épouse le 30 10 1859 à Adlerkosteletz
3 Wilhelmine
comtesse Kinsky Wchinitz und Tettau
dame du palais impérial et royal
dame de l’ordre de la Crois étoilée
née le 19 07 1838 à Adlerkosteletz
décédée le 05 03 1886 à Grosspriesen
inhumée à Waltkirche
4 Karl
comte Chotek von Chotkowa und Wognin
chambellan impérial et royal
conseiller intime
grand burgrave de Bohême
chevalier de l’ordre de la Toison d’Or
né le 23 07 1783 à Vienne-Josephstadt
décédé le 18 12 1868 à Vienne paroisse St Johann Nepomucen
épouse le 09 06 1817 à Vienne église St Peter
5 Marie
comtesse von Berchtold
baronne von und zu Ungerschitz, Fratting und Pullitz
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
née le 21 01 1794 à Vienne paroisse de la Hofburg
décédée le 18 02 1878 à Vienne paroisse St Johann Nepomucen
6 Josef
comte Kinsky von Wchinitz und Tettau
chambellan impérial et royal
né le 25 10 1806 à Vienne paroisse des Ecossais
décédé le 17 07 1862 à Adlerkosteletz
épouse le 10 11 1828 à Vienne église St Michael
7 Marie
comtesse Czernin von und zu Chudenitz
dame du palais impérial et royal
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
née le 13 08 1806 à Prague paroisse St Thomas
décédée le 20 12 1872 à Adlerkosteletz
****
8 Johann Nepomucen Rudolf
comte Chotek von Chotkowa und Wognin
chambellan impérial et royal
conseiller intime impérial et royal
Hofkammerprésident ( = Président de la Chambre aulique des finances
et du commerce )
chevalier de l’ordre de la Toison d’Or
né le 18 05 1748 à. Vienne paroisse des Ecossais
décédée le 26 08 1824 à Vienne
épouse le 18 05 1772 à Vienne église St Stephan
9 Maria Sidonia
comtesse von Clary und Aldringen
dame du palais impérial et royal
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
née le 10 11 1748 à Prague paroisse St Niklas
décédée le 16 02 1824 à Vienne
10 Anton
comte von Berchtold
baron von und zu Ungerschitz, Fratting und Pullitz
chambellan impérial et royal
né le 12 07 1754 à Thyrnau paroisse St Niklas
décédé le 25 03 1819 à Vienne paroisse St Peter
épouse le 28 11 1792 à Nagy Surany
11 Marie Anna Franziska Huszar de Barath
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
née le 10 03 1771 à Barati paroisse de Kemencze
décédée le 10 11 1847 à Vienne paroisse St Michael
12 Ferdinand Johann Nepomucen
prince Kinsky von Wchinitz und Tettau
chambellan impérial et royal
colonel
né le 05 12 1781 à Vienne paroisse St Stefan
décédé d’une chute de cheval le 03 11 1812 à Weltrus
épouse le 08 06 1801 à Prague (Teyn)
= quartier 104 de Hans Adam actuel prince de Liechtenstein
13 Maria Charlotte Caroline
baronne von Kerpen
dame du palais impérial et royal
grande maîtresse de la cour de l’archiduchesse Sophie
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
née le 04 03 1782 à Coblence
décédée le 11 02 1841 à Vienne
= quartier 105 de Hans Adam actuel prince de Liechtenstein
14 Wolfgang Maria
comte Czernin von und zu Chudenitz
chambellan impérial et royal
colonel
né le 02 02 1766 à Prague paroisse St Veit
décédé le 21 12 1813 à Prague paroisse St Thomas
épouse le 11 10 1795 à Gstütthof
15 Maria Antonia
comtesse de Salm Neuburg
dame du palais impérial et royal
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
née le 16 04 1776 à Brünn paroisse St Jakob
décédée le 31 03 1840 à Vienne paroisse St Michael
****
16 Johann Karl
comte Chotek von Chotkowa und Wognin
chambellan impérial et royal
conseiller intime impérial et royal
chancelier de la cour
généralfeldzeugmestre
né le 29 10 1704 à Prague
décédé le 08 11 1787 à Vienne paroisse des Ecossais
épouse le 25 05 1740 à Vienne église St Michael
17 Maria Theresia
comtesse Kottulinsky von Kottulin
baronne von Kottulin und Krzischowitz
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
née le 17 06 1711 à Vienne paroisse St Stephan
décédée le 26 03 1798 à Vienne paroisse St Michael
18 Franz Wenzel Philip Joseph
prince von Clary und Aldringen
créé le 27 01 1767 à Vienne prince Bohêmien
créé le 02 02 1767 à Vienne prince du St Empire
chambellan impérial et royal
conseiller intime impérial et royal
grand maître des chasses de Bohême
né le 08 03 1706 à Teplitz
décédé le 21 06 1788 à Vienne paroisse St Michael
épouse le 14 02 1747 à Vienne en la chapelle de la Hofburg
19 Maria Franziska Josepha
comtesse von Hohenzollern Hechingen
dame du palais impérial et royal
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
née le 20 01 1728 à Freiburg in Brisgau
décédée le 03 12 1801 à Vienne
soeur du quartier 49
20 Anton
comte von Berchtold
baron von und zu Ungerschitz, Fratting und Pullitz
indigénat hongrois le 01 10 1751 à Vienne
colonel lieutenant du régiment de cuirassiers « comte Palffy »
né le 15 06 1728 à Nagyszombat
décédé le 17 06 1795
épouse en 1 ères noces le 09 02 1752 à Galantha
21 Maria Anna Reviczky von Revisnye
née le 1736
décédée le 02 08 1755 à Thyrnau paroisse St Niklas
22 Josef Huszar de Szent Kereszt
chambellan impérial et royal
né le 22 11 1739 à Garam Szent Kereszt
décédé le 13 10 1816 à Budapest
épouse le 03 06 1770 à Zavar
23 Marie Elisabeth Mailath de Szekhely
née le 03 11 1745 à Zavar
décédée le 09 02 1813 à Barathi paroisse Kemencze
24 Joseph Ernst
prince Kinsky von Wchinitz und Tettau
chambellan impérial et royal
conseiller intime impérial et royal
né le 12 01 1751 à Vienne paroisse St Michael
décédé le 11 08 1798 à Prague
épouse le 23 04 1777 à Vienne église des Ecossais
= quartier 76 de Hans Adam actuel prince de Liechtenstein
25 Maria Rosa Aloysia Katharina
comtesse von Harrach zu Rohrau und Tannhausen
dame du palais impérial et royal
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
née le 25 11 1758 à. Vienne
décédée le 31 03 1814 à Vienne paroisse St Stephan
= quartier 77 de l’actuel prince de Liechtenstein
26 Franz Georg
baron von Kerpen
conseiller intime et chambellan de l’Electeur de Trèves
conseiller intime et chambellan de l’Electeur Palatin
directeur du collège d’Empire de la noblesse du Basse Rhénanie
né le 08 03 1738 à Luxembourg
décédé le 08 11 1808 à Prague
épouse le 16 02 1773 à Göffingen
27 Maria Antonia Caroline
baronne von Hornstein zu Göffingen
née le 10 01 1757 à Göffingen
décédée le 21 05 1828 à Prague
28 Prokop Adalbert Franz de Paula Joachim Joseph
comte Czernin von und zu Chudenitz
chambellan impérial et royal
grand échanson héréditaire du royaume de Bohême
né le 23 02 1726 à Prague paroisse St Veit
décédé le 26 01 1777 à Prague paroisse St Veit
épouse en 2 èmes noces le 26 07 1759 à Unter Lukawitz
29 Marie Theresia
baronne Reisky von Dubnic
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
née le 18 05 1733 à Syracus
décédée le 30 07 1779 à Prague paroisse de la Ste Trinité
30 Karl Otto Vincent
comte von Salm Neuburg am Inn
chambellan impérial et royal
conseiller intime impérial et royal
baptisé le 09 05 1744 à Olmütz église St Moritz
décédé le 12 05 1784 à Olmütz
épouse le 23 07 1770 à Ladendorf en Basse Autriche
31 Maria Anna
comtesse von Khevenhuller Metsch
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
née le 03 04 1746 à Vienne paroisse des Ecossais
décédée le 20 06 1777 à Vienne paroisse des Ecossais
****
32 Wenzel Anton
comte Chotek von Chotkowa und Wognin
Statthalter de Bohême
né posthume le 28 02 1674 à Bieloschitz
décédé le 02 05 1754 à Prague
épouse le 28 10 1698 à Prague
33 Maria Theresia Ludmilla
baronne Scheidler von Schleidern
née le 07 03 1684 à Prague
décédée le 06 04 1709 à Weltrus
34 Franz Karl
comte Kottulinsky von Kottulin
créé le 26 02 1706 à Vienne comte en Bohême
baron von Kottulin und Krzischkowitz
seigneur de Velehradek, Weiss und Rot Polican, Rohoznic,
Mladejovic, Tremesnic, Cechovic, Lonic, Tost.
chambellan impérial et royal
conseiller intime impérial et royal
né le 28 03 1674
décédé le 03 10 1748 à Prague
épouse le 28 02 1706 à Vienne paroisse de la Hofburg tome DD folio 332
= le quartier 96 de la mère de feue Madame la Comtesse de Paris
35 Maria Antonia Sidonia Johanna
comtesse von Rottal
dame du palais impérial et royal
dame de l’ordre de la Croix Etoilée le 14 09 1705
née le 25 05 1689 à Graz
décédée d’une inflammation des poumons le 05 01 1761 à Vienne
paroisse St Stephan, demeurant alors au palais Brasican, au Herrengasse
= le quartier 97 de la mère de feue Madame la Comtesse de Paris
36 Franz Karl
comte von Clary und Aldringen
chambellan impérial et royal
conseiller intime impérial et royal
grand maître des chasses du royaume de Bohême
né le 29 01 1675 à Teplitz ( Bohême )
décédé le 20 01 1751 à Teplitz
épouse le 13 02 1697 à Vienne
37 Maria Theresia
comtesse Kunigl von Ehrenburg und Warth
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
née le 27 05 1672 à Innsbrück
décédée le 18 02 1745 à Teplitz
38 Hermann Friedrich
comte von Hohenzollern Hechingen
chanoine de Cologne et de Strasbourg, il se démet de son état
ecclésiastique
chambellan impérial et royal
feldmaréchal
gouverneur de Freiburg in Brisgau
né le 11 01 1665 au château d’Hechingen
décédé le 23 01 1733 à Freiburg in Brisgau
épouse en 2 èmes noces le 28 05 1714 à Oettingen
39 Maria Josepha Rosalia
comtesse von Oettingen Spielberg
née le 19 09 1694 à Oettingen
décédée le 21 08 1738 à Oettingen
40 Anton
comte Berchtold
colonel au régiment de cuirassiers Palffy
né le 15 03 1693 à Merklin
décédé au combat le 22 07 1739 à Grocka (Serbie)
épouse le 1724 à
41 Sophia Eyerl von Eyersberg
née le 22 01 1704 à Pozsony paroisse St Martin
décédée le 18 05 1759 à Tyrnau paroisse St Nikolaus
42 Janos Ferenc Reviczky von Revisnye
né le
décédé le
épouse le
43 Anna Maria Barthodeiszky
née le
décédée le
44 Marton Huszar de Szent Kereszt
né le — — 1684
décédé le — — 1756
épouse le
45 Maria Jeszensky
née le
décédée le
46 Miklos II Mailath de Szekhely
né le — — 1701
décédé le — — 1749
épouse le
47 Barbara Letovanecz
née le — — 1725
décédée le — — 1804
48 Franz Ulrich
prince Kinsky von Wchinitz und Tettau
chambellan impérial et royal
conseiller intime impérial et royal
feldmaréchal
chevalier de l’ordre de la Toison d’Or
né le 23 04 1726 à Zlonitz
décédé le 18 12 1792 à Prague
épouse le 14 04 1749 à Vienne en la chapelle de la Hofburg
49 Maria Sidonia
comtesse von Hohenzollern Hechingen
dame du palais impérial et royal
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
née le 24 02 1729 à Freiburg in Brisgau
décédée le 28 04 1815 à Vienne paroisse des Ecossais
soeur du quartier 19
50 Ferdinand Bonaventure
comte von Harrach zu Rohrau und Tannhausen
chambellan impérial et royal
conseiller intime impérial et royal
ambassadeur
ministre d’Etat et ministre de Conférence
chevalier de l’ordre de la Toison d’Or
né le 11 04 1708 à Vienne
décédé le 28 01 1778 à Vienne
épouse le 18 10 1740 .à Prugg
51 Rosa comtesse von Harrach zu Rohrau und Tannhausen
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
née le 20 08 1721 à Salzburg
décédée le 19 08 1785 à Vienne
52 Lothar Franz
baron von Kerpen
né le 20 11 1706
décédé le 28 12 1788
épouse le 20 05 1737 à Betzdorf
53 Maria Charlotte Mohr von Waldt
née le 03 04 1709
décédée le 05 11 1789
54 Marquart Eustache Philipp
baron von Hornstein zu Göffingen
conseiller intime de l’Electeur de Trèves
né le 16 03 1722 à Göffingen
décédé le 29 09 1806 à Neuburg
épouse le 28 11 1752
55 Maria Anna Schertel von Burtenbach
née le 03 08 1736
décédée le 09 06 1773 à Göffingen
56 Franz Joseph
comte Czernin von und zu Chudenitz
chambellan impérial et royal
conseiller intime impérial et royal
obersthoflehnrichter en Bohême
né le 06 03 1697 à Vienne paroisse des Ecossais
décédé le 04 03 1733 à Vienne
inhumé à Prague
épouse le 11 05 1717 à Bruxelles église St Lambert
57 Isabelle Marie
comtesse de Merode Westerloo
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
née le 14 10 1703 à Bruxelles paroisse St Michel et Ste Judith
décédée le 01 04 1780 à Neuhaus
58 Franz Wenzel
baron Reisky von Dubnic
chambellan impérial et royal
général feldwachtmestre
né le
décédé à la bataille de Gross Glogau le 1741
épouse le 04 09 1729 à Bratonic
59 Maria Aloysia
comtesse Lazansky von Bukowa
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
née le 16 11 1705 à Prague paroisse St Niklas
décédée le 22 01 1778 à Prague
60 Carl Otto
comte von Salm Neuburg am Inn
chambellan impérial et royal
conseiller intime impérial et royal
oberstldrichter et kommerzpräsident en Moravie
grand maître de la cour de l’archiduchesse Marie Josèphe
né le 14 05 1709
décédé le 08 12 1766 à Vienne paroisse des Ecossais
épouse le 1737
61 Antonia
comtesse Wengersky
baronne von Ungerschütz
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
née le
décédée le 18 07 1744 à Olmutz
62 Johann Joseph
prince von Khevenhüller Metsch
ajout du nom « Metsch » et modification des armoiries en
conséquence par diplômes datés de Vienne les 11 03 et 24 04 1751
indigénat hongrois le 28 03 1762 à Vienne
créé le 20 12 1763 à Vienne prince Bohêmien
créé le 30 12 1763 à Regensburg prince du St Empire
grand maître héréditaire de la cour en Autriche
conseiller intime impérial et royal
ministre d’Etat
ministre de Conférence
chevalier de l’ordre de la Toison d’Or
né le 03 07 1706 à Klagenfurt
décédé le 18 04 1776 à Vienne
épouse le 22 11 1728 à Vienne
63 Caroline Marie Auguste
comtesse von Metsch
dame du palais impérial et royal
dame de l’ordre de la Croix Etoilée
née le 26 01 1709 à Vienne
décédée le 17 04 1784 à Vienne
Sources principales utilisées:
Iaroslav prince Thun und Hohenstein
– Beitragen zu unserer Familiengeschichte 1926
stammtafeln de Bohuslav comte Chotek von Chotkowa und Wognin
Ausgewählte Ahnentafeln der EDDA ( Eisernes Buch Deustchen Adels Deutscher Art ) 1929
– tome 2 tafel 139 = 16 quartiers du quartier 1
– tome 3 tafel 21 = 8 quartiers du quartier 1
W.von Blaschek
– Die Kottulinsky 1941
– Ahnentafel de Joseph comte Kottulinsky 1967
Genealogisches Handbuch des Adels
– Fürstliche Häuser Band IV 1956
4 quartiers des quartiers 8 et 9 page 544 et suivantes
8 quartiers des quartiers 6 et 7 page 543 et suivantes
– Fürstliche Häuser Band XIV 1991
article Thun p 551 et suivantes
– Gräflicher Häuser A Band II 1955
article Kottulinsky page 212 et suivantes
– Gräflicher Häuser A Band III 1958
article Chotek pages 113 et suivantes
F.comte Wilczek / F.J.von Häussler / H.von Halem
– Wilczek, wappen und ahnentafeln 1983
128 quartiers des quartiers 12 et 13 page 69 et suivantes
16 quartiers du quartier 56 page 93
16 quartiers du quartier 57 page 94
32 quartiers du quartier 62 pages 112 et 113
32 quartiers du quartier 63 pages 114 et 115
J.J.Gudenus
– A magyarorszagi fonemess‚g XX szazadi genealogiaja
tome 1 : A/J 1990 = article Berchtold page 148 et suivantes
R.baron von Prochazka
– Genealogisches Handbuch erloschener böhmischer Herrenstandfamilien
volume I 1973 , article Chotek page 54 et suivantes
32 quartiers du quartier 4 in Les descendants du Prince Charles de Clary et Aldringen 1963 par le Prince Clary
Patrick Germain
7 septembre 2016 @ 13:06
Merci pour ces précisions généalogiques qui montrent bien l’illustration des Chotek.
Patrick Germain
Dominique Charenton
6 septembre 2016 @ 20:59
Le mari de « l’archiduchesse rouge » appartient à la même ligne que le prince Mariano Hugo (1955) , gentilhomme de Sa Sainteté qui accompagnait la reine Sophie d’Espagne lors de la canonisation de Mère Teresa
Ils descendent de Weriand (1790-1867), créé Fürst zu Windisch-Graetz le 18 05 1822 dans l’empire d’Autriche . Weriand eut Hugo (1823-1904) et Ernest (1827-1918)
Hugo (1823-1904) est le père d’Hugo (1854-1920), père d’Hugo (1887-1959), père de Maximilian (1914-1976), père de Mariano Hugo(1955) père d’Alexis (1991-2010)
Ernest (1827-1918) est le père d’Otto (1873-1952) époux de l’archiduchesse Elisabeth (1883-1963)
Ce mariage n’était pas conforme au statut de la maison d’Autriche, le prince Otto, n’appartenant pas à la ligne médiatisée de sa maison issue d’un frère aîné de Weriand (1790-1867) : Alfred (1787-1862) , créé ReichsFürst (prince du St Empire) le 24 05 1804 à Wien, et en vertu de la décision de la Diète Germanique du 18 08 1825 concernant les familles princières médiatisées, il lui fut reconnu le prédicat de « Durchlaucht » ( = Altesse Sérénéssisme) ainsi que le droit d’égalité de naissance avec les maisons souveraines. La ligne aînée fut également faite prince autrichien le 18 05 1822 et fut membre héréditaire de la Chambre des Seigneurs d’Autriche à sa création en 1861.
L’archiduchesse reconnu ce fait en écrivant le 16 01 1902 à son grand-père : « ..bei Eingehung dieser Ehe jenen Bedingungen nicht entsprochen wird, welche das Familienstatut…für die Schliessung einer ebenbürtigen und successionberechtigen Ehe aufstellet…“ = ( …puisque lors de la conclusion de ce mariage les conditions ne sont pas conformes selon les exigences du statut de famille pour la conclusion d’un mariage égal selon les droits d’égalité de naissance donnant droit à succéder…)
L’empereur pour « embellir » la situation du fiancé accorda à sa ligne le prédicat de « Durchlaucht » le 12 01 1902 et nomma le chef de cette ligne
également membre héréditaire de la Chambre des Seigneurs d’Autriche le 26 02 1912
Dominique Charenton
6 septembre 2016 @ 21:25
Le statut officiel de la Maison d’Autriche date de 1839,et a été modifié en 1900 . Il s’applique aussi au chef de famille .. Il est très précis au sujet des unions des membres de l’archimaison. Entre autres que pour être dynaste une union ne peut se conclure que soit avec un membre d’une famille régnante ou d’une famille européenne chrétienne qui a régné – par droit héréditaire – depuis 1815; soit – avec un membre d’une famille princière de l’empire allemand, reconnue par le « Bundesakt » du 08 06 1815 comme étant de même rang ( pour ces dernières ce sont ce qu’on appelle communément les familles des princes médiatisés et uniquement eux, pas les familles comtales médiatisées) et soit aussi avec une personne dont chacun des parents des quartiers 16 et 24 prouvent 300 ans de noblesse et dont les quartiers 17 à 23 et 25 à 31 appartiennent à des familles de la chevalerie ( Ritterbürtigkeit)
L’empereur ou le chef de maison n’a pas la possibilité de le changer sauf unanimité de tous les agnats ( mit Beirath und Zustimmung aller Agnaten des Erzhauses )
Et pour la Hongrie c’est même encore plus officiel, puisque ce statut a été incorporé dans la loi 1900/24 prise à l’occasion de l’union de François Ferdinand avec la comtesse Chotek et donc seul une loi peut le modifier.
ciboulette
6 septembre 2016 @ 22:04
Quelle personne antipathique ! Les ravages de l’argent , de l’orgueil et d’une éducation trop permissive …
Le récit est passionnant , et j’attends la suite avec impatience !
Petillante
7 septembre 2016 @ 19:38
Aux lecteurs de n et r
Qu Auriez vous fait à la place d Otto si l empereur vous avait littéralement achete?
Je crois que j aurai refuse et me serait exilé et vous?