Pour ma part, je remarque la célérité avec laquelle les Windsor quittent les lignages qui confèrent leur sens aux monarchies, alors que paradoxalement les royautés doivent tant – voire tout- à leurs ancêtres.
Qu’on le veuille ou non, il y aura, après le règne de la reine Elisabeth, une réduction du sens, une dilution de la symbolique, un affaiblissement de l’incarnation régalienne.
J’abonde dans votre sens. C’est le défaut des monarques qui restent trop longtemps sur le trône. Les transitions de pouvoir deviennent plus difficiles. J’imagine de moins en moins l’arrivée d’un Charles III ou d’un Guillaume V sur le trône issu d’un couronnement tel que vécu en 1952. Par contre, je trouve que la reine a fait preuve de beaucoup de résilience sous son règne.
Vous avez tout à fait raison, Damien, mais vous remarquerez qu’elle n’est elle-même que demi-royale de naissance. Dans la quasi totalité des autres familles souveraines, à l’époque, le mariage de ses parents aurait été considéré comme morganatique et privant la descendance de droits au trône. Par sa mère, elle a, il y 150/200 ans, pas mal d’ancêtres de condition modeste.
C’est exact Lionel, les quartiers Bowes se perdent dans un brouillard nobiliaire surtout dans les méandres cognatiques.
Mais je reste surpris de voir à quel point William et Harry sont devenus des « people sympa » tellement passe-partout.
Vous avez raison Damien B. mais le monde ancien s’en va (moi avec, heureusement) et je crois qu’il serait illusoire et vain de s’arc bouter sur des valeurs d’un autre âge.
Antoine, je ne regrette pas le temps passé, loin de là, mais je constate que la monarchie britannique évolue, comme d’autres, mais tout particulièrement dans son cas vers une érosion du sens de la royauté.
Célérité ? Eh bien, c’est pourtant la troisième génération qui quitte ces fameux « lignages » que vous évoquez: Margaret et Tony, Anne et ses deux époux, Andrew, Edward avec leurs épouses respectives…
Quant à votre dernière phrase, elle fleure bon les préoccupations d’un autre temps et ne correspond absolument plus aux attentes du peuple: heureusement que la reine, elle, l’a parfaitement compris tout en restant parfaitement consciente de ses droits et de ses devoirs.
Que la future génération réussisse à préserver cet équilibre désormais fragile, est une autre histoire qui n’a rien à voir avec des unions dites « égales »…
Gatienne, vous m’avez probablement mal lu, mal compris aussi. Le nombre d’unions dites égales régresse à une vitesse considérable au fil des générations pour tendre vers zéro.
Par exemple, dans la même génération, pour une Bowes-Lyon, vous aviez une princesse de Grèce.
Je ne circonscris pas mon propos aux dernières décennies, mais au-delà.
L’arrivée de Mary de Teck a déjà initié un phénomène qui s’est accentué avec le temps (hormis la reine qui a épousé un Oldenbourg).
Quant aux « attentes du peuple » elles sont si contradictoires et influencées par des riens qu’il serait téméraire d’y répondre définitivement.
Damien B
Soit, mais je pense avoir compris que vous gardez une certaine nostalgie de l’époque où ces unions dites « égales » étaient les garantes de la protection d’une lignée. Certains iront même jusqu’à dire sa « pureté »….
Enfin « pureté » toute relative quand on considère la lignée des Romanov, par exemple!
Personnellement, j’y vois un glissement idéologique dangereux si l’on pousse ce raisonnement à l’extrême…
Quant aux regrets, il faut bien se rendre à l’évidence que « la nostalgie n’est plus ce qu’elle était » selon la jolie formule de Simone Signoret et qu’il faut savoir vivre avec son temps même si l’on n’en apprécie pas tous les aspects.
Et c’est ce que la reine a été amenée à comprendre en donnant son accord à ces unions.
Gatienne, je n’éprouve aucun regret et aime beaucoup mon époque, mais cela ne m’empêche pas de constater que les royautés perdent de leur sens vu que tout leur système est construit depuis des siècles sur les lignages et les ancêtres.
Quant au glissement idéologique, vraiment je ne vois pas le rapport avec mon propos. C’est de l’extrapolation conforme à la bien-pensance la plus convenue.
Gatienne
21 janvier 2018 @
11:23
Une extrapolation que je me permets tout comme vous vous autorisez à parler de bien-pensance par rapport à mon propos.
Ici chacun peut exprimer un avis: nul besoin d’en déduire qu’un parfait inconnu puisse être « comme ceci ou comme cela. »
Vous remarquerez que j’ai pris soin, pour ma part, de dire: « certains iront même jusqu’à dire… » sans vous inclure dans mon propos, ce qui me semble être la moindre des corrections vis à vis de quelqu’un avec lequel je n’échange pas directement.
Cordialement.
JAusten
20 janvier 2018 @
12:23
Damien B et Gérard St-Louis, j’abonde dans votre sens. Certaines valeurs sont de plus en plus difficiles à vendre ou défendre ou les deux en regard de l’évolution (en mode rouleau compresseur) des droits des individus, des mentalités, des technologies, etc qui s’est très accélérée ces 2 dernières décennies. Bien ou pas bien, en attendant ça avance, et nous verrons comment Charles et William se comporteront et s’adapteront à tous ces changements sociétales.
Il est évident que l,après Elisabeth2 sera très très différent
Ne serait ce que par les entourages des prochains souverains
Leurs âges leurs générations etc
La Reine appartient au monde d’avant
Ce monde aura disparu très rapidement dans les années qui viennent
Personnellement cela me laisse assez navré
Car après….
Avec Elisabeth2 disparaîtra définitivement un monde
Et imaginons un peu ce que sera l’image de la Reine
Déjà depuis longtemps elle est une légende vivante
Alors apres son depart ce sera exponentiel car il y aura
la charge de legende actuelle plus le vide
Plus la totale nouveauté de ce qui adviendra après
La Reine a une personnalité exceptionnelle
Personne apres elle n’a ce tempérament
La Monarchie britannique sera à l’image du reste du monde
C’est tout
On ne peut lutter contre les montagnes
J’ai un doute sur le fait que la reine réinvente ou réviloutionne quoi que ce soit.
Elle accompagne sans doute certaines évolutions, elle les permet, mais c’est généralement parce qu’on lui fait sentir que ce serait largement souhaitable.
La reine n’est pas ce qu’on apelle une précurseuse, mais plutôt une suiveuse. Il lui faut être bien convaincue que l’immobilisme serait néfaste pour qu’elle consente à des changements.
C’est vrai que par elle-même elle n’était pas synonyme de progrès et dans le bon sens. Elle a été la cause de quelques malheur sentimentaux. Je trouve que parfois elle a mal réagit.
Si vous faites allusion, Claude Patricia, à Margaret, et ce n’est pas la série « The Crown » que j’évoque ici, Margaret aurait parfaitement pu épouser le Group Captain Townsend, mais pour cela il fallait qu’elle renonce à ses prérogatives d’Altesse Royale, ce qu’elle n’a pas voulu faire.
Dans d’autres Cours Européennes, cela s’est produit, Raghnild et Astrid de Norvège, plus récemment Martha Louise toujours de Norvège ont renoncé à leurs statuts pour épouser l’homme de leur choix elles n’ont pas été bannies pour autant mais ont vécu leur vie de femme auprès de l’homme de leur choix tout en continuant à participer à la vie de Cour quand l’occasion s’en présentait.
Alors, si « le coeur a ses raisons, que la raison ne connait pas » il semble que la Princesse ait préféré la raison. A tort ou à raison.
La Reine par la suite a laissé la Princesse Anne épouser Mark Philips, avec là aussi le résultat que l’on connaît, puis le Prince Andrew épouser Sarah Ferguson, idem, encore que…et enfin Edward là apparemment cela fonctionne.
Pour ses petits-enfants, c’est la liberté totale : ils apprennent à se connaître et ensuite convolent.
Personnellement, je pense qu’elle a tout de même drôlement évolué !
Encore un article de plus ! Que peut-on dire de nouveau sur la reine Elizabeth ? Réinventé la monarchie ? Juste un titre aguicheur car le principe même de la reine est de ne rien changer.
Elle aurait pu le faire en s’investissant plus dans son rôle politique car, contrairement à ce que l’on dit, rien ne le lui interdit.
Elle aurait pu exprimer son opinion sur des sujets de sociétés, voire sur le Brexit. A ce sujet, son opinion aurait changé la balance dans un sens ou dans l’autre. Le remain aurait pu l’emporter ou le leave être voté avec une majorité plus grande et sans contestation possible.
Elle aurait pu décider d’abdiquer afin de permettre à son héritier de ne pas être couronné en chaise roulante.
Mais non, la reine n’a rien fait, rien décidé, rien changé. Elle s’est contentée d’être un symbole, une icône, une belle poupée que l’on sort de sa boite à l’occasion.
Malgré le prestige de la monarchie britannique je préfère, et de loin, la reine de Danemark qui exprime son opinion et prend position. Malgré ses vieilles fourrures, elle est une femme plus moderne. Et surtout, elle est intelligente et cultivée, elle.
Succéder à quelqu’un de « grand », un chef/patron, une reine/roi, un aïeul (e) est toujours très difficile. De même que quitter un endroit magnifique où l’on a vécu des moments forts ; la maison qui suit a forcément tous les défauts.
Charles et Camilla que j’aime vraiment beaucoup, quoiqu’ils fassent ne seront jamais à la hauteur de sa Majesté. Dans le cœur de leurs sujets, ils ne le peuvent pas. Pourtant ce sont des personnes cultivées, intelligentes, dévouées à la Couronne. The Queen est si adulée qu’ils ne peuvent être qu’une pâle réplique. L’Histoire leur rendra justice plus tard. William et Kate viendront ensuite. Charles aura essuyé toutes les offenses et ouvert la route à son fils.
Effectivement le prince Charles aura souffert d’un manque de reconnaissance. Mais il a « tracé » sa propre route et accompli des tâches très importantes en tant que Prince de Galles, dont et surtout sa fondation.
Mais aussi, le temps fera que ses successeurs auront la lumière des médias sur eux, donc nous tous devrons un jour nous habituer, avec tristesse, à ce qu’elle ne soit plus là avec toutes ses splendeurs passées. Et puis notre siècle sera moins indulgent avec une certaine forme d’ostentation, car les inégalités sont moins bien vues, quitte à devenir des people. S’adapter aux temps nouveaux.
Elle est, plus que jamais, dans le Monde entier La Reine ! peut on imaginer l’Angleterre sans sa Souveraine . William et Kate pourront peut-être un jour représenter la Couronne avec dignité, mais il faudra attendre le régne de Charles avec des risques…..
En réfléchissant dans le sens de certains d’entre vous on constate que le roi Philippe de Belgique et le prince héritier du Luxembourg sont les seuls à avoir épouse des aristocrates.
Mais oui!! C’est comme cela, ils ont fait des mariages d’amour parfois venu des antipodes.
Mais je note qu’elles ont prit exemple sur deux reines du nord qui les ont précédées. C’est très bien.
Quand on dit « la Reine » on ne pense qu’à elle !
Son exceptionnelle longévité fait que beaucoup d’entre nous et ailleurs n’ont connu qu’elle.
Elle est le dernier monarque européen sacré, elle a lors de son discours à l’occasion de ses 21 ans dit consacrer sa vie qu’elle soit longue ou brève à son pays.
C’est chose faite
Le prochain monarque dans l’ordre logique, qu’on le veuille ou non sera Charles.
Son règne par la force des choses sera plus bref, même s’il devient centenaire.
Le titre du Figaro Magazine : Révolution au palais, ne me semble pas très adequat.
Evolution, certes, préparation à la transition de toute évidence.
Les 60 années qui viennent de s’écouler ont vu elles, une révolution incontestable, technologique, sociologique, géopolitique plus que les deux siècles précédents.
Rien ne peut plus être pareil.
Les mariages « arrangés » ont fait leur temps, le dernier en date à la Cour d’Angleterre a donné le résultat que l’on connait.
Partout ailleurs, les monarques en place on fait parler leur coeur : Suède, Norvège, Danemark (bon là…la Reine a certainement fait parler son coeur), Pays Bas, Espagne,Luxembourg, Monaco.
Les héritiers en ont fait de même, Belgique et Luxembourg ont épousé des aristocrates belges, mais c’est leur coeur qui a parlé pas les obligations. Suède, Danemark, Norvège des « roturièr(e)s » mais qui dans l’ensemble ne s’en sortent pas mal !
William de Cambridge a épousé une jeune femme de la middle class avec qui il forme un couple qui semble harmonieux et solide.
C’est certain, une forme de magie s’estompe mais si les monarchies veulent se maintenir il leur faut faire un exercice d’équilibriste entre maintien d’un certain decorum et proximité avec leur peuple, les monarchies scandinaves s’en sortent assez bien dans ce domaine.
Isa C
20 janvier 2018 @ 09:07
Ce n’est pas sa plus belle photo !! Elle a l’air dur…
Damien B.
20 janvier 2018 @ 09:36
Pour ma part, je remarque la célérité avec laquelle les Windsor quittent les lignages qui confèrent leur sens aux monarchies, alors que paradoxalement les royautés doivent tant – voire tout- à leurs ancêtres.
Qu’on le veuille ou non, il y aura, après le règne de la reine Elisabeth, une réduction du sens, une dilution de la symbolique, un affaiblissement de l’incarnation régalienne.
Gérard St-Louis
20 janvier 2018 @ 10:01
J’abonde dans votre sens. C’est le défaut des monarques qui restent trop longtemps sur le trône. Les transitions de pouvoir deviennent plus difficiles. J’imagine de moins en moins l’arrivée d’un Charles III ou d’un Guillaume V sur le trône issu d’un couronnement tel que vécu en 1952. Par contre, je trouve que la reine a fait preuve de beaucoup de résilience sous son règne.
Lionel
20 janvier 2018 @ 10:02
Vous avez tout à fait raison, Damien, mais vous remarquerez qu’elle n’est elle-même que demi-royale de naissance. Dans la quasi totalité des autres familles souveraines, à l’époque, le mariage de ses parents aurait été considéré comme morganatique et privant la descendance de droits au trône. Par sa mère, elle a, il y 150/200 ans, pas mal d’ancêtres de condition modeste.
Damien B.
20 janvier 2018 @ 12:11
C’est exact Lionel, les quartiers Bowes se perdent dans un brouillard nobiliaire surtout dans les méandres cognatiques.
Mais je reste surpris de voir à quel point William et Harry sont devenus des « people sympa » tellement passe-partout.
Antoine
20 janvier 2018 @ 10:56
Vous avez raison Damien B. mais le monde ancien s’en va (moi avec, heureusement) et je crois qu’il serait illusoire et vain de s’arc bouter sur des valeurs d’un autre âge.
Damien B.
20 janvier 2018 @ 12:06
Antoine, je ne regrette pas le temps passé, loin de là, mais je constate que la monarchie britannique évolue, comme d’autres, mais tout particulièrement dans son cas vers une érosion du sens de la royauté.
Gatienne
20 janvier 2018 @ 11:01
Célérité ? Eh bien, c’est pourtant la troisième génération qui quitte ces fameux « lignages » que vous évoquez: Margaret et Tony, Anne et ses deux époux, Andrew, Edward avec leurs épouses respectives…
Quant à votre dernière phrase, elle fleure bon les préoccupations d’un autre temps et ne correspond absolument plus aux attentes du peuple: heureusement que la reine, elle, l’a parfaitement compris tout en restant parfaitement consciente de ses droits et de ses devoirs.
Que la future génération réussisse à préserver cet équilibre désormais fragile, est une autre histoire qui n’a rien à voir avec des unions dites « égales »…
Damien B.
20 janvier 2018 @ 12:02
Gatienne, vous m’avez probablement mal lu, mal compris aussi. Le nombre d’unions dites égales régresse à une vitesse considérable au fil des générations pour tendre vers zéro.
Par exemple, dans la même génération, pour une Bowes-Lyon, vous aviez une princesse de Grèce.
Je ne circonscris pas mon propos aux dernières décennies, mais au-delà.
L’arrivée de Mary de Teck a déjà initié un phénomène qui s’est accentué avec le temps (hormis la reine qui a épousé un Oldenbourg).
Quant aux « attentes du peuple » elles sont si contradictoires et influencées par des riens qu’il serait téméraire d’y répondre définitivement.
Gatienne
20 janvier 2018 @ 16:49
Damien B
Soit, mais je pense avoir compris que vous gardez une certaine nostalgie de l’époque où ces unions dites « égales » étaient les garantes de la protection d’une lignée. Certains iront même jusqu’à dire sa « pureté »….
Enfin « pureté » toute relative quand on considère la lignée des Romanov, par exemple!
Personnellement, j’y vois un glissement idéologique dangereux si l’on pousse ce raisonnement à l’extrême…
Quant aux regrets, il faut bien se rendre à l’évidence que « la nostalgie n’est plus ce qu’elle était » selon la jolie formule de Simone Signoret et qu’il faut savoir vivre avec son temps même si l’on n’en apprécie pas tous les aspects.
Et c’est ce que la reine a été amenée à comprendre en donnant son accord à ces unions.
Damien B.
21 janvier 2018 @ 10:31
Gatienne, je n’éprouve aucun regret et aime beaucoup mon époque, mais cela ne m’empêche pas de constater que les royautés perdent de leur sens vu que tout leur système est construit depuis des siècles sur les lignages et les ancêtres.
Quant au glissement idéologique, vraiment je ne vois pas le rapport avec mon propos. C’est de l’extrapolation conforme à la bien-pensance la plus convenue.
Gatienne
21 janvier 2018 @ 11:23
Une extrapolation que je me permets tout comme vous vous autorisez à parler de bien-pensance par rapport à mon propos.
Ici chacun peut exprimer un avis: nul besoin d’en déduire qu’un parfait inconnu puisse être « comme ceci ou comme cela. »
Vous remarquerez que j’ai pris soin, pour ma part, de dire: « certains iront même jusqu’à dire… » sans vous inclure dans mon propos, ce qui me semble être la moindre des corrections vis à vis de quelqu’un avec lequel je n’échange pas directement.
Cordialement.
JAusten
20 janvier 2018 @ 12:23
Damien B et Gérard St-Louis, j’abonde dans votre sens. Certaines valeurs sont de plus en plus difficiles à vendre ou défendre ou les deux en regard de l’évolution (en mode rouleau compresseur) des droits des individus, des mentalités, des technologies, etc qui s’est très accélérée ces 2 dernières décennies. Bien ou pas bien, en attendant ça avance, et nous verrons comment Charles et William se comporteront et s’adapteront à tous ces changements sociétales.
Leonor
20 janvier 2018 @ 13:48
» “Se vogliamo che tutto rimanga com’è, bisogna che tutto cambi.” (V.O.)
= » Il faut que tout change pour que rien ne change. »
Il Gattopardo ( Le Guépard)
Giuseppe Tomasi de Lampedusa, duc de Palma de Montechiaro, prince de Lampedusa..
Claude-Patricia
20 janvier 2018 @ 17:59
Exact!! J’ai revu le film, magnifique, et il a raison. De toute façon, c’est s’adapter ou disparaître.
Francois
20 janvier 2018 @ 14:27
Il est évident que l,après Elisabeth2 sera très très différent
Ne serait ce que par les entourages des prochains souverains
Leurs âges leurs générations etc
La Reine appartient au monde d’avant
Ce monde aura disparu très rapidement dans les années qui viennent
Personnellement cela me laisse assez navré
Car après….
Avec Elisabeth2 disparaîtra définitivement un monde
Et imaginons un peu ce que sera l’image de la Reine
Déjà depuis longtemps elle est une légende vivante
Alors apres son depart ce sera exponentiel car il y aura
la charge de legende actuelle plus le vide
Plus la totale nouveauté de ce qui adviendra après
La Reine a une personnalité exceptionnelle
Personne apres elle n’a ce tempérament
La Monarchie britannique sera à l’image du reste du monde
C’est tout
On ne peut lutter contre les montagnes
bianca
20 janvier 2018 @ 10:00
Je crains, comme vous Damien B, que la suite sera bien ordinaire dans les années qui suivront… Quelle grande Reine !
Damien B.
20 janvier 2018 @ 12:13
C’est bien cela Bianca : on verra de l’ordinaire grimé en royauté.
bianca
20 janvier 2018 @ 16:40
Excellent Damien B ! Bon dimanche !!!
Pierre-Yves
20 janvier 2018 @ 10:07
J’ai un doute sur le fait que la reine réinvente ou réviloutionne quoi que ce soit.
Elle accompagne sans doute certaines évolutions, elle les permet, mais c’est généralement parce qu’on lui fait sentir que ce serait largement souhaitable.
La reine n’est pas ce qu’on apelle une précurseuse, mais plutôt une suiveuse. Il lui faut être bien convaincue que l’immobilisme serait néfaste pour qu’elle consente à des changements.
Claude-Patricia
20 janvier 2018 @ 18:01
C’est vrai que par elle-même elle n’était pas synonyme de progrès et dans le bon sens. Elle a été la cause de quelques malheur sentimentaux. Je trouve que parfois elle a mal réagit.
AnneLise
21 janvier 2018 @ 22:56
Si vous faites allusion, Claude Patricia, à Margaret, et ce n’est pas la série « The Crown » que j’évoque ici, Margaret aurait parfaitement pu épouser le Group Captain Townsend, mais pour cela il fallait qu’elle renonce à ses prérogatives d’Altesse Royale, ce qu’elle n’a pas voulu faire.
Dans d’autres Cours Européennes, cela s’est produit, Raghnild et Astrid de Norvège, plus récemment Martha Louise toujours de Norvège ont renoncé à leurs statuts pour épouser l’homme de leur choix elles n’ont pas été bannies pour autant mais ont vécu leur vie de femme auprès de l’homme de leur choix tout en continuant à participer à la vie de Cour quand l’occasion s’en présentait.
Alors, si « le coeur a ses raisons, que la raison ne connait pas » il semble que la Princesse ait préféré la raison. A tort ou à raison.
La Reine par la suite a laissé la Princesse Anne épouser Mark Philips, avec là aussi le résultat que l’on connaît, puis le Prince Andrew épouser Sarah Ferguson, idem, encore que…et enfin Edward là apparemment cela fonctionne.
Pour ses petits-enfants, c’est la liberté totale : ils apprennent à se connaître et ensuite convolent.
Personnellement, je pense qu’elle a tout de même drôlement évolué !
Cosmo
20 janvier 2018 @ 11:59
Encore un article de plus ! Que peut-on dire de nouveau sur la reine Elizabeth ? Réinventé la monarchie ? Juste un titre aguicheur car le principe même de la reine est de ne rien changer.
Elle aurait pu le faire en s’investissant plus dans son rôle politique car, contrairement à ce que l’on dit, rien ne le lui interdit.
Elle aurait pu exprimer son opinion sur des sujets de sociétés, voire sur le Brexit. A ce sujet, son opinion aurait changé la balance dans un sens ou dans l’autre. Le remain aurait pu l’emporter ou le leave être voté avec une majorité plus grande et sans contestation possible.
Elle aurait pu décider d’abdiquer afin de permettre à son héritier de ne pas être couronné en chaise roulante.
Mais non, la reine n’a rien fait, rien décidé, rien changé. Elle s’est contentée d’être un symbole, une icône, une belle poupée que l’on sort de sa boite à l’occasion.
Malgré le prestige de la monarchie britannique je préfère, et de loin, la reine de Danemark qui exprime son opinion et prend position. Malgré ses vieilles fourrures, elle est une femme plus moderne. Et surtout, elle est intelligente et cultivée, elle.
Robespierre
22 janvier 2018 @ 19:27
Bien d’accord avec vous, Cosmo.
Missannie
20 janvier 2018 @ 14:03
Succéder à quelqu’un de « grand », un chef/patron, une reine/roi, un aïeul (e) est toujours très difficile. De même que quitter un endroit magnifique où l’on a vécu des moments forts ; la maison qui suit a forcément tous les défauts.
Charles et Camilla que j’aime vraiment beaucoup, quoiqu’ils fassent ne seront jamais à la hauteur de sa Majesté. Dans le cœur de leurs sujets, ils ne le peuvent pas. Pourtant ce sont des personnes cultivées, intelligentes, dévouées à la Couronne. The Queen est si adulée qu’ils ne peuvent être qu’une pâle réplique. L’Histoire leur rendra justice plus tard. William et Kate viendront ensuite. Charles aura essuyé toutes les offenses et ouvert la route à son fils.
Claude-Patricia
20 janvier 2018 @ 18:03
Effectivement le prince Charles aura souffert d’un manque de reconnaissance. Mais il a « tracé » sa propre route et accompli des tâches très importantes en tant que Prince de Galles, dont et surtout sa fondation.
Claude-Patricia
20 janvier 2018 @ 18:05
Elle est une femme dont peut jouer de tout l’apparat mis à sa disposition…cela sera plus difficile avec des reines-consort.
Claude-Patricia
20 janvier 2018 @ 18:08
Mais aussi, le temps fera que ses successeurs auront la lumière des médias sur eux, donc nous tous devrons un jour nous habituer, avec tristesse, à ce qu’elle ne soit plus là avec toutes ses splendeurs passées. Et puis notre siècle sera moins indulgent avec une certaine forme d’ostentation, car les inégalités sont moins bien vues, quitte à devenir des people. S’adapter aux temps nouveaux.
MARC
20 janvier 2018 @ 19:07
Elle est, plus que jamais, dans le Monde entier La Reine ! peut on imaginer l’Angleterre sans sa Souveraine . William et Kate pourront peut-être un jour représenter la Couronne avec dignité, mais il faudra attendre le régne de Charles avec des risques…..
Michèle Lobre
20 janvier 2018 @ 23:42
En réfléchissant dans le sens de certains d’entre vous on constate que le roi Philippe de Belgique et le prince héritier du Luxembourg sont les seuls à avoir épouse des aristocrates.
Claude-Patricia
21 janvier 2018 @ 14:57
Mais oui!! C’est comme cela, ils ont fait des mariages d’amour parfois venu des antipodes.
Mais je note qu’elles ont prit exemple sur deux reines du nord qui les ont précédées. C’est très bien.
AnneLise
21 janvier 2018 @ 22:32
Quand on dit « la Reine » on ne pense qu’à elle !
Son exceptionnelle longévité fait que beaucoup d’entre nous et ailleurs n’ont connu qu’elle.
Elle est le dernier monarque européen sacré, elle a lors de son discours à l’occasion de ses 21 ans dit consacrer sa vie qu’elle soit longue ou brève à son pays.
C’est chose faite
Le prochain monarque dans l’ordre logique, qu’on le veuille ou non sera Charles.
Son règne par la force des choses sera plus bref, même s’il devient centenaire.
Le titre du Figaro Magazine : Révolution au palais, ne me semble pas très adequat.
Evolution, certes, préparation à la transition de toute évidence.
Les 60 années qui viennent de s’écouler ont vu elles, une révolution incontestable, technologique, sociologique, géopolitique plus que les deux siècles précédents.
Rien ne peut plus être pareil.
Les mariages « arrangés » ont fait leur temps, le dernier en date à la Cour d’Angleterre a donné le résultat que l’on connait.
Partout ailleurs, les monarques en place on fait parler leur coeur : Suède, Norvège, Danemark (bon là…la Reine a certainement fait parler son coeur), Pays Bas, Espagne,Luxembourg, Monaco.
Les héritiers en ont fait de même, Belgique et Luxembourg ont épousé des aristocrates belges, mais c’est leur coeur qui a parlé pas les obligations. Suède, Danemark, Norvège des « roturièr(e)s » mais qui dans l’ensemble ne s’en sortent pas mal !
William de Cambridge a épousé une jeune femme de la middle class avec qui il forme un couple qui semble harmonieux et solide.
C’est certain, une forme de magie s’estompe mais si les monarchies veulent se maintenir il leur faut faire un exercice d’équilibriste entre maintien d’un certain decorum et proximité avec leur peuple, les monarchies scandinaves s’en sortent assez bien dans ce domaine.
AnneLise
21 janvier 2018 @ 22:59
Bon, pardon, pour la Belgique, ce n’est plus l’héritier mais le Roi, mais à l’époque il n’était qu’héritier !