C’est en compagnie du prince de Galles, de la duchesse de Cornouailles, de Peter et Autumn Philips que la reine Elizabeth a assisté aux jeux de Braemer. (merci à Severina – Copyright photos : The Royale Family)
C’est en compagnie du prince de Galles, de la duchesse de Cornouailles, de Peter et Autumn Philips que la reine Elizabeth a assisté aux jeux de Braemer. (merci à Severina – Copyright photos : The Royale Family)
jocelyne D
9 septembre 2019 @ 08:27
Charles est rouge ou bronzé?
Francois
9 septembre 2019 @ 08:40
Immuable
Aucun signe sur le chapeau poir donner au Brexit
un sens ou pas
Zeugma
9 septembre 2019 @ 09:12
La souveraine ne change rien à son agenda.
Personne – pas même la reine d’Ecosse (chaudement habillée) – ne sait ce qui va se passer.
Le pays retrouvera-t-il son indépendance perdue en 1707 ?
kalistéa
9 septembre 2019 @ 09:19
La reine est ravissante : Long live your majesty !
Muscate-Valeska de Lisabé
10 septembre 2019 @ 14:57
Elle ne change plus.J’en viens à penser qu’à partir d’un certain âge,on ne s’abîme plus,comme fossilisés .
Philibert
13 septembre 2019 @ 09:40
C’est vrai, jusqu’au jour où on se met à beaucoup changer. A partir de ce moment-là, le cercueil est proche…
marianne
9 septembre 2019 @ 09:20
La meilleure période de l’ année pour la reine et beaucoup d’ autres personnes !
Les jeunes danseuses ne sont pas chaudement habillées mais leurs danses très sportives les ont sans doute réchauffées !
kalistéa
9 septembre 2019 @ 09:22
passé du premier coup! ..(.et si cela vous agace de le lire , croyez bien que cela m’indiffère !)
Nico
9 septembre 2019 @ 13:21
Et votre indifférence nous indiffère , comme quoi nous sommes fait pour nous entendre !
Leïla
9 septembre 2019 @ 09:33
Avec ce mauvais vent soufflant ici suite à cette décision abusive de B. Johnson, Elizabeth II baisse encore dans mon estime et sa monarchie avec. Elle et son premier ministre jouant aux « trumpistes » me saoulent.
Nivolet
9 septembre 2019 @ 16:08
Mais Leïla vous savez bien qu’elle ne peut rien laisser paraître et qu’elle n’a aucun pouvoir, comment pouvez-vous dire qu’elle vous saoule, je ne comprends pas?
Leïla
10 septembre 2019 @ 21:42
Bonsoir Nivolet,
« Elle ne peut rien laisser paraître » ? Peut-être quand ça l’arrange.
Là, elle laisse pourtant tout paraître…et ça vire au fiasco avec dommages collatéraux…
Cette femme ne va pas donner son accord officiellement si elle pressent que ça va la desservir…Mauvais calcul à mon avis. Le jeu de tentation n’a pas marché. Le risque n’était pas grand mais gros.
Je pense que le statut isolationniste à bien des critères des USA est ce dont elle et son B.J envient, seulement ce qui réussit à autrui ne nous réussit pas ipso facto et ce B.J qui joue au clown de Trump ça ne passe pas…cette petite cour de séduction qui se déroule depuis un certain temps avec Trump on est pas dupe ici.
Bref selon moi, Elizabeth 2 était/est d’accord avec les lubies de B.J mais raison ou tort, la manière de faire est très mauvaise et brutale. Elle a essayé de se rattraper en donnant son accord pour un report du Brexit mais le mal est fait dans les esprits…Du coup beaucoup ici se demandent si ce Brexit et cette suspension du parlement n’ont pas permis de savoir si on recule ou on avance démocratiquement ? Jusqu’où peuvent aller des dirigeants dans un pays moderne où le peuple se veut dorénavant concrètement plus souverain que la souveraine et ses sbires gouvernementaux ?
J’espère que vous me comprendrez mieux. Bonne nuit à vous.
Sarita
12 septembre 2019 @ 09:56
Leila, je suis assez d’accord avec vous. Au moment du dépôt de la demande B. Johnson, les leaders de l’opposition ont demandé à être reçus par la Reine. Cette demande est restée lettre morte. Nivolet a raison, elle n’avait aucun pouvoir, mais elle avait celui de les recevoir avant de signer et de marquer ainsi sa préoccupation.
Il est de bon ton ici de s’extasier sur la Reine car elle est âgée, pimpante et qu’elle fait partie des meubles, mais force est de constater qu’en période de crise, que ce soit pour la mort de Diana ou le Brexit, lorsque le people britannique est divisée, elle montre à quel point elle est déconnectée.
Cosmo
12 septembre 2019 @ 11:48
Sarita,
Je partage tout à fait votre opinion. Un peu moins de précipitation eut été bienvenue. Si elle n’est pas capable de gérer les crises constitutionnelles, à quoi sert-elle ? Et si elle est trop âgée, qu’elle passe la main. Il serait incroyable qu’Elisabeth I ait tout fait pour être reine d’Ecosse et qu’Elisabeth II fasse tout pour ne plus l’être.
La situation empire chaque jour au Royaume-Uni au point qu’au-dela des problèmes logistiques, on craint qu’il y ait des troubles dans les rues, l’extreme droite montrant ses poings.
Triste fin de règne ! Mais après des décennies d’immobilisme extatique, à quoi peut-on s’attendre ?
Amicalement
Cosmo
Liline
9 septembre 2019 @ 20:51
Eh bien il ne vous reste plus qu’a prendre une bonne tisane et aller vous coucher.
marianne
10 septembre 2019 @ 14:45
Leïla, calmez-vous ! La reine n’ a aucun pouvoir, puisqu’ il semble que vous habitiez au R.U. vous devriez le savoir .
Marie 2
11 septembre 2019 @ 09:27
Comme je vous comprends Leila. Les cons ça osent tout et malheureusement M. Jonhson entraîne la monarchie avec ses conneries. Je pense qu’elle aurait mieux fait de rien dire.
pit
9 septembre 2019 @ 09:35
La reine est pimpante et pétillante, la duchesse est charmante
Cosmo
9 septembre 2019 @ 09:40
Tout va très bien, Votre Majesté, tout va très bien! Mais à part ça, il faut que l’on vous dise qu’on déplore un tout petit rien, un incident, une bêtise….
Menthe
9 septembre 2019 @ 11:51
… la mort de sa jument grise la toucherait peut-être davantage… 😏😏
Leonor
9 septembre 2019 @ 14:02
Bien trouvé, cher Cosmo. Bien trouvé.,
Philibert
9 septembre 2019 @ 14:47
Ah bon ?
La reine aurait-elle perdu sa jument grise ?
Charlotte
10 septembre 2019 @ 13:10
Croyez vous vraiment qu’elle ait le choix ?
Ses prérogatives sont assez limitées, non ?
« Etre informée, être consultée, conseiller »
Informée, elle l’est, comment pourrait il en être autrement, nous le sommes bien ! alors elle a j’espère des informations que nous n’avons pas, encore que…
Consultée ? ça ne mange pas de pain, on lui demande son avis, certes, mais qu’en fait-on en réalité ?
Conseiller ! ah là il y a peut-être bien du grain à moudre, enfin tout dépend qui est le meunier en face de soi, parce que BoJo, je doute qu’il soit en capacité de prendre quelque conseil que ce soit, s’il écoute « poliment » ce sera déjà pas mal, mais le dos tourné, après avoir marché à reculons, devant la reine… reprendra sa marche en avant.
Il y a quelque temps, on a ici, opposé à l’attitude de la reine celles du roi des Belges et du roi d’Espagne.
Soit, mais bien qu’étant la plus ancienne monarchie constitutionnelle européenne, la Grande Bretagne n’a pas de Constitution au sens où nous l’entendons, enfin, je pense.
Car depuis la « Magna Carta », des ajouts : le Bill of Rights, l’Habeas Corpus, le Parliament Act …qui sont plus coutumiers que réellement juridiques.
Le roi Baudoin en son temps a été mis « en incapacité de régner » durant quelques heures, au moment de l’adoption de la loi sur l’avortement, et il a eu raison de suivre ses convictions profondes, le roi Felipe a « outrepassé » ses droits au moment de la crise catalane et on ne peut que l’en féliciter.
Mais la reine peut elle s’opposer frontalement à son Premier Ministre ? je pose la question, je ne prends pas sa défense.
Peut-être peut elle seulement se servir de leviers plus subtilement en l’amenant à une crise ouverte. Et là je rejoins Baboula sur un autre sujet, elle joue peut-être une partie de poker, qu’elle n’est pas sûre de gagner, si élections anticipées il y a , car Johnson peut obtenir une majorité en jouant la carte populiste.
Mais je pense qu’elle ne souhaite pas que son règne en tant qu’Elizabeth II s’achève par le contraire de ce que fut la fin du règne d’Elizabeth Ière.
Enfin, pour ce qui est de sa participation aux Jeux de Braemer, pense t on vraiment que rester cloîtrée à Balmoral eut été la meilleure solution ?
Sarita
12 septembre 2019 @ 09:58
Coucou Charlotte ! Sans s’opposer à Johnson, elle avait des moyens détournés de montrer sa préoccupation, notamment en acceptant de recevoir les leaders de l’opposition. En Angleterre, on a été surpris de la rapidité avec laquelle elle a tout signer. Beaucoup s’attendaient à un peu plus de résistance passive.
Charlotte
12 septembre 2019 @ 12:27
Oui, Sarita, vous avez raison, j’ignorais cette demande des leaders de l’opposition.
Je ne sais pas non plus si elle peut l’accepter, mais en l’occurrence si elle ne peut le faire, de l’audace n’aurait pas été inutile.
Amitiés.
Cosmo
12 septembre 2019 @ 11:59
Charlotte
Vos interrogations sont légitimes. Mais quand on dîne avec le diable il faut une longue cuillère. La reine aurait dû avoir plus de prudence et considérer que Bojo est un menteur professionnel déjà fichu à la porte du Times et condamné pour cette raison.
Après tout, la reine n’est pas obligée d’avaler toutes les couleuvres et si la semaine prochaine la Cour Suprême du Royaume invalide la suspension, elle aura l’air d’une idiote. Tant pis pour elle ! Elle a perdu une belle occasion de donner son sens à la monarchie.
Cosmo
Charlotte
13 septembre 2019 @ 12:18
Vous avez raison, Cosmo, mais en fait j’essayais seulement de tenter de comprendre son attitude tant sur le plan constitutionnel que personnel.
Je me suis peut-être trop fait l’avocat du diable en essayant d’interpréter son attitude.
J’ai toujours trop tendance à essayer de comprendre, pardon !
Mais la lecture de tous les avis si elle ne change pas grand chose au déroulé des évènements, permet de sortir de sa vision première et c’est ce qui est important dans nos échanges.
Sur ce je retourne à Platon…
Belle journée
Sarita
13 septembre 2019 @ 22:46
Tout à fait Cosmo. Certains ont beau jeu de dire, pour l’excuser, que B. Johnson aurait de façon déloyale trompé la Reine, on a du mal à croire que quelqu’un l’ait un jour pris pour un enfant de cœur. Elle a été très imprudente et on peut, à la faveur de cette crise, se demander si elle a encore la capacité intellectuelle de dialoguer avec un homme aussi rusé et dénué de scrupules que B. Johnson. Le temps est aux crapules, elle n’a pas été habituée à cela. J’aime à penser qu’avec Charles cela aurait été une autre paire de manches, mais on ne le saura jamais.
Cordialement, Sarita.
particule
9 septembre 2019 @ 09:51
Très belle image d’une Mère et de son fils …. fussent ils des royaux …
Elisabeth a un sourire renversant . C’est franchement magnifique de vieillir ainsi.
Leonor
9 septembre 2019 @ 10:05
Brexit ou pas Brexit, Braemar reste Braemar. Et la Reine ne se laissera pas priver de ce plaisir .
Mais que décidera-t-elle? Si toutefois elle peut décider quelque chose ? Elle ne peut guère que renvoyer Johnson et le Parlement dos et dos , je pense. Wait and see.
Le problème, c’est que ça fait longtemps qu’on wait, mais on ne see toujours pas.
Les Britanniques se sont tiré une fameuse balle dans le pied, et ne s’en relèvent toujours pas.
Leonor
9 septembre 2019 @ 18:10
Lundi 9 sept. 19h10 heure continentale.
Ben voilà. La Reine a bien oui à la loi votée par les parlementaires. En toute logique, il n’était guère possible qu’elle fasse autrement, sauf à prendre parti, ce qu’elle ne peut ni ne doit.
Eh bé, Messieurs les Anglais … à force de vouloir vous tirer … Quel b…. !
Qui tranchera ce noeud gordien ?
Philibert
13 septembre 2019 @ 09:44
« La Reine a bien oui à la loi » : moi pas comprendre !
Sophie
9 septembre 2019 @ 10:10
Que j’aime le look de Camilla, c’est piquant et frais, je la trouve anglaisement charmante.
Vitabel
9 septembre 2019 @ 10:12
On sait que le Prince Charles souffre d’une maladie dermatologique, donc, inutile de le trouver …rouge ! Camilla est sympa sur cette photo.
JE
9 septembre 2019 @ 14:41
Porphyrie? Ou réactions-allergies aux rayons du soleil?
mimipinson
9 septembre 2019 @ 10:12
Magnifique Reine.
Pierre-Yves
9 septembre 2019 @ 10:25
Comment échapper aux soucis qui vous assaillent ? En allant assister aux inénarrables jeux de Braemar. Mieux qu’un Xanax, on peut s’y bidonner sans retenue, la reine la première. Elle n’a jamais boudé son plaisir et cette année moins que jamais, parce qu’entre l’affreux bazar du Brexit, les élections anticipées, le royaume totalement désuni, Andrew en pleine tempête salace, les Sussex qui mènent grand train, et Harry et William qui ne se parlent plus (enfin, je crois …), les pensées de la reine ne sont pas toujours roses.
Leonor
9 septembre 2019 @ 14:06
Sans doute a-t-elle une forme de sagesse innée, ou venue avec l’âge.
Elle doit se dire que tout cela, tout ce que vous citez, Pierre-Yves, certes, c’est bien embêtant. Mais, étant donné tout ce qu’elle a déjà traversé dans sa longue vie, et surmonté, ce ne sont que des péripéties qui, forcément, passeront. Et que ça n’a pas empêché la terre de tourner.
On aimerait le croire aussi. Mais …
Larissa
10 septembre 2019 @ 11:06
Les Sussex ne mènent pas grand train. La publication de prince Charles montre une dépense de 89 000 milles livres pour l’année 2018/2019.
Alors que les Cambridge sont à plus de 4 500 millions de livres.
LOLA 1
10 septembre 2019 @ 11:49
89 000 >4 500 non ?
Christine
10 septembre 2019 @ 12:16
Peine perdue.
Baia
10 septembre 2019 @ 15:18
4.500 millions de livres ? 😂😂😂
Giséle
11 septembre 2019 @ 12:09
Les Sussex se sont mariés en 2018. Charles entretenait sa future belle fille depuis janvier ? Rapportez vos chiffres en année pleine
Beneditte D
11 septembre 2019 @ 13:44
Tous les ans, il est aux anges de l’avoir là, auprès de lui, pour juger des courses d’attelage du Windsor Horse Show. Elle, l’élégantissime Penny Romsey, lady Brabourne, désormais comtesse Mountbatten depuis la mort de sa belle-mère, en juin 2017.
Voilà plus de deux décennies que le duc d’Édimbourg enseigne à cette blonde d’une allure et d’un charme irrésistibles, de trente-deux ans sa cadette, l’art et les subtilités de la course d’attelage. Et jusqu’à une date récente, les couloirs du palais bruissaient encore de murmures autour de la « Penny Romsey situation ». Tout au long de sa vie d’homme marié, le prince Philip aura eu à affronter des rumeurs récurrentes autour de ses maîtresses prétendument innombrables. Au milieu des années 1940, le premier à mettre en garde George VI, le père d’Élisabeth, est son secrétaire privé, sir Alan Lascelles. Selon lui, Philip était « dur, mal élevé et ne s’avérerait probablement pas fidèle ».
Une prévention partagée par nombre des conseillers de la cour à la veille des fiançailles officielles et même du mariage, célébré le 20 novembre 1947.
Il est l’étranger, le neveu de cet intrigant de comte Mountbatten, l’officier héroïque, beau comme une vedette de cinéma, que toutes les jolies femmes regardent avec une lueur gourmande dans les yeux et qui contemple toutes les jolies femmes avec un intérêt certain.
Le premier choc qui ébranle l’harmonie du couple est la mort de George VI, en 1952
Pourtant, n’en déplaise aux esprits chagrins, les premières années sont idylliques. Le couple manifestement très épris. La princesse joue les jeunes épouses d’officier de marine à Malte et se soumet avec bonheur aux quatre volontés d’un conjoint qui ne manque pas de caractère.
Les vilaines rumeurs s’évanouissent, elles touchaient souvent à une époque où Philip, pas encore fiancé, était basé en Australie, en 1945. Et même là, son ami, compagnon d’armes et plus tard écuyer, Mike Parker, démentira. « Philip était en réalité assez réservé… Nous étions jeunes, nous nous amusions, nous prenions quelques verres, nous avons pu aller danser, mais ce n’est jamais allé plus loin. »
Un mariage de sept décennies ne saurait être un long fleuve tranquille. Dès le début des années 1950, des rumeurs d’infidélité du duc d’Édimbourg ont blessé les époux royaux sans les éloigner l’un de l’autre. Il était une fois un prince qui aimait les femmes. Mais n’a jamais trahi la sienne.
Le prince Philip et son amie Penny Romsey, en 2009, au Windsor Horse Show. Mark Cuthbert/UK Press via Getty Images
Tout au long de sa vie d’homme marié, le prince Philip aura eu à affronter des rumeurs récurrentes autour de ses maîtresses prétendument innombrables. Au milieu des années 1940, le premier à mettre en garde George VI, le père d’Élisabeth, est son secrétaire privé, sir Alan Lascelles. Selon lui, Philip était « dur, mal élevé et ne s’avérerait probablement pas fidèle ».
Une prévention partagée par nombre des conseillers de la cour à la veille des fiançailles officielles et même du mariage, célébré le 20 novembre 1947. Il est l’étranger, le neveu de cet intrigant de comte Mountbatten, l’officier héroïque, beau comme une vedette de cinéma, que toutes les jolies femmes regardent avec une lueur gourmande dans les yeux et qui contemple toutes les jolies femmes avec un intérêt certain.
Pourtant, n’en déplaise aux esprits chagrins, les premières années sont idylliques. Le couple manifestement très épris. La princesse joue les jeunes épouses d’officier de marine à Malte et se soumet avec bonheur aux quatre volontés d’un conjoint qui ne manque pas de caractère.
Les vilaines rumeurs s’évanouissent, elles touchaient souvent à une époque où Philip, pas encore fiancé, était basé en Australie, en 1945. Et même là, son ami, compagnon d’armes et plus tard écuyer, Mike Parker, démentira. « Philip était en réalité assez réservé… Nous étions jeunes, nous nous amusions, nous prenions quelques verres, nous avons pu aller danser, mais ce n’est jamais allé plus loin. »
Le véritable choc qui ébranle l’harmonie du couple est la mort de George VI, le 6 février 1952. D’un coup, les équilibres sont rompus. En tant qu’épouse, Élisabeth avait juré obéissance à son mari. En tant que monarque, elle devient sa suzeraine. Philip voit aussi sa carrière dans la marine tourner court, quand il pouvait espérer atteindre des sommets.
Nouvelle déconvenue lorsqu’il demande à la reine de donner à leurs enfants le nom de Mountbatten-Windsor. Le Premier ministre Winston Churchill refuse. Et Élisabeth II fond en larmes de chagrin devant la réaction de son mari: « Je suis le seul homme de ce pays qui ne puisse transmettre son nom à ses enfants, lui lance-t-il. Je ne suis qu’une foutue amibe. »
Le Thursday Club dont Philip est membre est l’objet de tous les fantasmes…
Homme des grands espaces, intellectuel curieux de tout, pétri d’audace et de projets, passionné de progrès et de modernité, le duc d’Édimbourg se sent piégé, nié, rejeté par le gouvernement et la vieille garde de la cour. Dans ce contexte, la grande tournée de plusieurs mois des pays du Commonwealth avec la reine, au lendemain du couronnement, tombe à pic.
Peu après, cependant, le Tout-Londres infuse de fables à propos de ce Thursday Club dont Philip est membre depuis 1946. Il y est question de déjeuners arrosés, de concours de blagues vulgaires, organisés chaque jeudi et en présence de personnes du beau sexe, au premier étage du restaurant le Wheeler, sur Compton Street.
La réalité, après enquête, en 1996, du très sérieux journal The Independent, semble nettement moins décadente, voir même parfois « ennuyeuse » au dire de certains participants de l’époque. Autour du duc d’Édimbourg, de son oncle, le comte Mountbatten, de son cousin le sulfureux David de Milford-Haven, se réunissent des célébrités comme Arthur Koestler, Peter Ustinov ou Cecil Beaton. Quant aux tentatrices, elles appartiennent à la plus haute aristocratie du royaume.
Si les uns et les autres ne boudent pas la dive bouteille, le principal plaisir de ces réunions est celui de la conversation, de l’échange d’idées, comme dans les salons du XVIIIe siècle. Fausse piste? N’importe. Les rumeurs ont la vie dure.
Face aux rumeurs persistantes de liaisons extra-conjugales, Élisabeth autorise la publication d’un démenti officiel
En 1956, lorsque le prince embarque seul sur le yacht royal Britannia pour un périple de quatre mois, ouvrir les jeux Olympiques à Melbourne et multiplier les contacts diplomatiques, la presse et l’opinion ne tardent pas à faire des gorges chaudes. Les titres parlent de vacances au long cours, de la reine abandonnée, de possible désaccord conjugal.
Jusqu’au séisme provoqué par l’article du Baltimore Sun, dont le correspondant à Londres fait état à la une d’une supposée idylle entre le duc d’Édimbourg et une femme mystérieuse qu’il retrouverait dans l’appartement d’un photographe mondain.
Selon son écuyer, Michael Parker, « le prince était ivre de rage. Et profondément blessé ». Tout comme la reine. D’autant que l’affaire donne lieu à une question à la Chambre des communes. En plein désarroi, et contre ses principes, Élisabeth II autorise la publication d’un démenti officiel: « Il est tout à fait inexact qu’il y ait quelque désaccord que ce soit entre la reine et le duc d’Édimbourg. » Rien n’y fait, les spéculations les plus folles se multiplient.
Alors, en février 1957, Sa Gracieuse Majesté s’envole pour Setubal, au Portugal, où le Britannia relâche sur le trajet du retour. Elle va au-devant de Philip, retrouver l’homme qu’elle aime. Les dernières photos le montrant barbu, elle s’affuble d’un postiche pour lui faire une blague. Se retourne d’un coup quand il entre dans la pièce et le découvre rasé de près. Double surprise pour un même fou rire.
Alors que les tabloïds évoquent une rupture, la reine et le duc d’Édimbourg sont plus amoureux que jamais
Malgré tout, les tabloïds continuent de s’étonner des longues périodes qu’Élisabeth et Philip passent loin l’un de l’autre. En oubliant le nombre considérable d’engagements officiels qu’ils doivent remplir en solo. La valse recommence des conquêtes prêtées au duc d’Édimbourg. Comme les actrices Pat Kirkwood, Katie Boyle ou la chanteuse Hélène Cordet, entre beaucoup d’autres.
En 1959, une partie de la presse fait état d’une rupture possible. Au cours du voyage qu’effectue le couple souverain au Canada, certains articles évoquent même une dépression de la reine, obligée d’annuler un engagement et de s’octroyer un jour de repos au milieu d’un emploi du temps surchargé. La vérité est tout autre. Élisabeth II est enceinte de son troisième enfant.
Alors les spéculations se portent sur elle. Andrew, né le 19 février 1960, serait le fils de Henry Porchester, alias Porchey, 7e comte de Carnarvon, directeur de l’écurie de course et proche ami de la reine. L’absurdité d’une telle hypothèse n’a pas besoin d’être soulignée. Il n’empêche, « je crois honnêtement que cela doit l’avoir terriblement heurtée, particulièrement parce qu’elle est la femme d’un seul homme et n’a jamais regardé personne d’autre [que Philip] », confiera Margaret Rhodes, la cousine germaine d’Élisabeth II et l’une de ses plus proches confidentes.Ironie suprême, au début des années 1960, au moment même où cette crise conjugale imaginaire est censée battre son plein: jamais la reine et le duc d’Édimbourg n’ont été plus amoureux et complices. En témoignait l’an dernier encore William Evans, ancien responsable du personnel de maison à Broadlands, le domaine du comte Mountbatten où le couple royal venait alors souvent passer des week-ends ou de courts séjours, loin des rigueurs du protocole.
Il se souvient des protestations faussement indignées d’Élisabeth II alors que Philip la poursuivait dans les escaliers jusqu’à la chambre. « Ils étaient comme deux adolescents. La reine avait un air de panique sur son visage qui n’était pas du tout de la panique, si vous voyez ce que je veux dire –elle adorait ça et Philip le savait. Il s’amusait et n’aurait arrêté pour rien au monde de lui pincer les fesses tout au long du chemin vers le dernier étage. Et il y a beaucoup d’escaliers. »
Vers la fin des années 1960, pourtant, une autre femme, Sacha, épouse du duc d’Abercorn, devient singulièrement proche du duc d’Édimbourg. Cette fois, les observateurs et le Tout-Londres en sont sûrs, ce n’est plus une passade, c’est une passion. Ils ont raison. Et tort. « Ce qui nous a rapprochés, c’est [le philosophe] Jung, répondra Sacha à Gyles Brandreth, journaliste, biographe et ami du prince Philip. Oui, Jung. Je me suis toujours intéressée à Jung, son travail, ses idées. Et Philip s’intéresse à Jung. Le prince Philip est toujours en train de questionner, d’explorer, de chercher du sens, de tester des idées. Nous avons eu des conversations fascinantes sur Jung. C’est là que notre amitié s’est nouée. »
Une amitié passionnée, pas plus, pas moins, affirme la duchesse d’Abercorn. L’attrait pour la philosophie, la psychanalyse, la spiritualité n’empêche en rien le duc d’Édimbourg d’aimer s’entourer de longues lianes élégantes, pleines de caractère et pétillantes d’intelligence.
Gyles Brandreth le sait si bien qu’en l’honneur des 70 ans de Philip, en 1991, il a organisé un déjeuner au Savoy dont les convives, hors le héros du jour, appartenaient toutes au beau sexe. « La salle était pleine de jolies femmes. L’actrice Jane Asher avait fait le gâteau d’anniversaire. J’avais placé une autre actrice, Joanna Lumley, et ma ravissante épouse, Michèle Brown, à la droite et à la gauche de son altesse royale. D’après ce qui m’a été rapporté, tout le monde a été enchanté. »
À n’en pas douter, le duc d’Édimbourg est un charmeur et les femmes l’adorent. « Le prince Philip est juste la personne la plus agréable du monde avec qui partager un dîner », avoue d’ailleurs Joanna Lumley. De quoi alimenter la légende de l’homme couvert de femmes. Vaste malentendu.
La défunte comtesse Mountbatten, cousine germaine de Philip et belle-mère de Penny Romsey, est celle qui aura peut-être le mieux résumé la situation. « Il a toujours eu quelqu’un auprès de lui, partageant l’un ou l’autre de ses centres d’intérêt. Il a des amies très chères, comme Penny. Mais je suis vraiment sûre –vraiment sûre, absolument certaine– qu’il n’a jamais été infidèle à la reine. » L’amour seul qui unit Elisabeth à Philip est indestructible. Il est leur histoire. Il est dans l’Histoire.
Article 22/01/2018 par :POINT DE VUE
Alors Pierre-Yves, la reine a vu pire et connait les tabloÎds de son pays…Ils aboient mais, ne mordent pas…
La tempête passera comme tout le reste
Bonne journée
CatherineA
12 septembre 2019 @ 15:16
Pardonnez moi,mais quel rapport avec la crise actuelle ??
Pas besoin de recopier un interminable article de PDV pour nous assurer que la tempête se situe dans un verre d’eau pour la Reine .
Les galanteries réelles où supposées de Philip ne souffrent d’aucune comparaison avec les événements actuels .
Mon avis ,à moi , c’est que la période que nous sommes en train de vivre (, qui divise déjà les anglais,parfois au sein d’une même famille ) laissera des traces négatives sur la famille royale ,bien davantage que nous l’imaginons .
Bien plus que les pseudos flirts du duc , dont , objectivement tout le monde se fout .
Rappellez vous de l’incompréhension du peuple britannique qui ne comprenait pas son mutisme après la mort de Diana .
Même si , bien sûr c’était un événement privé et qu’elle n’avait nullement besoin de s’epancher En public .
Le peuple a grondé, la couronne a tangué, et elle a fini par céder .
Je dirai qu’elle avait senti le danger , aidée en cela par Tony Blair !
Aujourd’hui, l’âge étant là, un manque de discernement et de jugeote lui font-ils défaut ?
Que ferait Charles s’il était régent ?
Ce serait intéressant de savoir .
Sarita
13 septembre 2019 @ 22:55
Tout comme vous Catherine, comparer l’état de Royaume Uni et les histoires de coucheries de Philippe pour nous démontrer que tout ça bien se passe, c’est délirant.
Je vous ai longuement répondu sous un autre article (Catherine au festival de la nature je crois) concernant le sentiment qui domine ici. Personnellement, je crois qu’elle n’a jamais eu beaucoup de jugeote et l’âge n’arrange rien. Elle fait illusion quand tout va bien, mais en période de crise elle se révèle toujours à côté de la plaque.
CatherineA
14 septembre 2019 @ 14:34
Hello Sarita , merci pour votre réponse , que je m’empresse d’aller lire .
Bon week-end à vous 😘
Menthe
14 septembre 2019 @ 16:51
Sarita, je pense vraiment que votre dernier paragraphe est on ne peut plus juste.
Dona
9 septembre 2019 @ 10:36
La Reine est rayonnante à coté de son petit-fils,avec un sourire qui fait oublier un moment les déboires de son fils
Andrew !
septentrion
9 septembre 2019 @ 11:00
La Reine bien entourée et bien au chaud m semble aux anges.
Magnifique bruyère blanche qui met en valeur le bordeaux et le ton framboise choisis par Camilla.
Claudia
9 septembre 2019 @ 12:10
Une des rares occasions où l’on peut voir Sa Majesté rire aux éclats.
Claude Patricia
9 septembre 2019 @ 12:15
Bonjour à tous
Quelque chose d intemporel dans ce tableau où l on aime à se retrouver en famille.
Que font Peter et son épouse en ce moment? Seront-ils titrés par leur cousin pour servir la couronne?
Je regarde la série maîtres et valets sur chérie 25, avec Claire Foy . Mais on dirait qu il y a eu un problème, un décalage de deux ans on ne sait pas comment est morte la mère de m Holland…
On est en pleine seconde guerre mondiale et le destin du monde bascule. Apparition des Kennedy, diplomatie, les Kent, tout un monde disparu.
Baboula
11 septembre 2019 @ 12:30
Je suis d’accord,Claude Patricia ,cette série n’est qu’un résumé de l’originale des années 70 qui comptait 5 saisons et 68 épisodes .
Benoite
9 septembre 2019 @ 12:38
La bru de la reine, recycle avec plaisir son ensemble. Elle l’a porté en avril 2005, lors de son court séjour « post mariage », en Ecosse. Ressorti ici pour Braemar, dans son look total écossais. Berêt emplumé faisan, et couleurs écossaises, la tenue locale. Elle est aimable, la duchesse, elle regarde la petite qui lui offre le traditionnel bouquet fleuri.
J’aime que la reine accueille ici Peter et Autumn, les petites étaient elles là aussi ? C’est l’esprit BALMORAL FAMILIAL, que la reine aime à renouveller chaque année..
Rozo
9 septembre 2019 @ 12:45
David Cameron a fait une c….rie invraissemblable . Mais confiance , le Royaume-Uni s’en sortira , nous le verrons rester Européen , sûr .
Menthe
10 septembre 2019 @ 13:06
Rozo, vous devez être la seule personne à avoir des certitudes sur l’issue de la crise britannique !!!
Juliette d
9 septembre 2019 @ 14:16
Enfin! Voici enfin venus les jeux qui amusent tant la reine et son fils, et le duc d’Edimbourg en d’autres temps.
Danielle
9 septembre 2019 @ 19:10
Une sortie divertissante que la reine et son fils ne manquent jamais, il y a quelques années ils étaient même hilares !!
Les danseuses sont bien réchauffées par rapport à l’assistance…
framboiz 07
9 septembre 2019 @ 19:22
Suite à la réflexion de Leïla , Elizabeth joue la tradition , elle doit quand même conseiller Bojo en coulisses …
Je me demande si Charles n’aurait pas davantage pris parti,en refusant de signer les décrets, ce qui fut fait par la reine Anne ?
apolline
10 septembre 2019 @ 07:35
sophie ,vous lisez dans mes pensées!!!tout cela est bien dit.
kalistéa
10 septembre 2019 @ 09:24
Cette affaire de brexit n’en finit plus; personne n’y comprend plus rien et tout cela finira en eau de boudin !!
kalistéa
10 septembre 2019 @ 09:27
Les Anglais se sont tirés de napoléon , de l’affaire Margaret , de la terrible crise Diana … ils se supportent Camilletta belle tchi- tchi , ils se tireront avec panache aussi du brexit , vous verrez ;;; et de la rougeur de charles !
Cosmo
10 septembre 2019 @ 15:54
Difficile de se tirer avec panache de la mouise dans laquelle ils se sont mis, dear K ! En limitant les dégâts peut-être et encore…
Baboula
10 septembre 2019 @ 11:36
On change le plaid pour la reine tous les ans . A mon avis elle a le béguin pour un participant pour revenir tous les ans alors qu’il y a des jeux partout dans les Highlands .
HRC
11 septembre 2019 @ 12:16
Charlotte,
le Roi d’Espagne n’a pas outrepassé ses droits. Après Franco, la régionalisation s’est accompagnée de la précision que le Roi est garant de l’unité de l’Espagne. Et les indépendantistes n’ont jamais eu la majorité, Puigdemont n’ayant accédé à la présidence régionale qu’avec l’apport de 4 voix d’un groupuscule qui depuis a changé d’avis.
Charlotte
12 septembre 2019 @ 12:05
J’ai noté « outrepassé » entre guillemets car j’avais lu cette réflexion dans je ne sais plus quel journal à l’époque, et j’avais trouvé au contraire qu’il avait eu l’attitude qu’il fallait.
L’expression n’est pas de moi !
Cordialement
HRC
13 septembre 2019 @ 15:46
Charlotte, j’avais vu les guillemets, et je souhaitais préciser le contexte. La régionalisation heurtait les franquistes, les devoirs du Roi furent précisés pour rassurer ceux qui craignaient, alors, que l’Espagne n’explose.
Dans son autre discours, le Roi a précisé qu’il était (aussi) le garant de la démocratie.
Cosmo a bien raison d’écrire que la Reine a perdu une bonne occasion.!
Cordialement
kalistéa
11 septembre 2019 @ 12:58
Il doit s’appeler « celestin » !
kalistéa
12 septembre 2019 @ 09:45
baboula : il doit s’appeler « célestin » !
Baboula
13 septembre 2019 @ 12:22
Pour moi Célestin est un petit, mignon et protecteur fantôme.
kalistéa
15 septembre 2019 @ 16:41
Avec un S , c’est aussi une eau qui fait: » pschiiitt ! «