C’est au château de Balmoral que la reine Elizabeth a reçu en audience la future gouverneure générale du Canada Julie Payette. (Merci à Anne – Copyright photos : Getty images)
Notre compatriote Julie Payette deviendra la 29e gouverneur général du Canada, la 12e de nationalité canadienne, la 4e femme et la première astronaute à représenter la reine. Depuis les années ’50, il y a une alternance francophone et anglophone. Pour l’instant, nous n’avons jamais eu de GG originaire des premières nations. Mme Payette est une scientifique et musicienne accomplie. En la nommant, le premier ministre Justin Trudeau a sans doute voulu faire un pied de nez à son prédécesseur Stephen Harper qui avait nommé un créationniste comme ministre des Sciences, ne croyait pas au réchauffement climatique, avait aboli le questionnaire long du recensement, avait muselé les scientifiques du gouvernement et réouvert la centrale nucléaire de Chalk River contre l’avis des experts. Oui, le Canada est de retour…
Américaine, votre ex-ministre des sciences aurait put être engagée par Trump!
Mon neveu, professeur dans une HEC à Montréal et parallèlement chercheur au MIT, fait partie d’une équipe internationale d’économistes spécialisés dans l’étude des retombées des changements climatiques sur l’économie mondiale.
Il me raconte comment le discrédit jeté sur les scientifiques par l’actuelle administration américaine agit négativement sur leur travail. Scientifique moi aussi, je m’indigne.
Bravo au gouvernement Trudeau pour son choix. La reine a de la chance de d’être représentée par une telle personne, une tête bien faite …
Ici en Suisse nous avons aussi le souci de maintenir un équilibre politique, linguistique et ethnique dans la formation de notre gouvernement, le Conseil Fédéral, composé en tout et pour tout de sept Conseillers chacun à la tête d’un département (ministère), confirmés ou non (c’est rare), chaque année par une élection devant les deux Chambres. Trouver ce que nous appelons la « formule magique » qui tient compte de tous ces facteurs n’est pas toujours facile.
Hier a été élu, après 18 ans d’absence, un représentant de la minorité italophone. Ce n’est peut-être pas le candidat le plus brillant, mais le consensus sur l’alternance a encore une fois prévalu. Et la Suisse est assez bien gérée … c’est en définitive ce que nous attendons d’eux. Et puis, grâce aux référendum et aux initiatives, c’est le peuple souverain qui a finalement le dernier mot sur les questions importantes.
Merci Esquiline de ces intéressantes informations. Je suis assez au courant de ce qui se passe chez vous. J’écoute les nouvelles suisses tous les jours sur TV5. La « Concorde » est le principe premier des fédérations et confédérations.
Merci Esquiline pour cette mise au point. Espérons que pour la démocratie et le bon déroulement de la découverte sciencifique, le peuple souverain ne faillira jamais dans son choix
Constitutionnellement c’est le peuple qui décide, même si parfois l’on peut douter de son bon sens.
Heureusement il y a des garde-fous à une initiative ou à un référendum approuvés par les électeurs motivés qui ont pris la peine de se rendre aux urnes. Malheureusement le parti majoritaire est souvent celui des abstentionnistes, par indifférence ou à cause de la complexité des sujets proposés.
C’est accepté, inclinons-nous, mais discutons âprement sur les modalités d’application de la loi.
Et puis en dernier recours les avocats sont là pour exploiter les failles! « Fatta la legge, trovato l’inganno », proverbe italien.
Bertrand de Rimouski ( Canada )
21 septembre 2017 @
13:46
Notre Premier Ministre comme son père aime bien faire différent sur plusieurs aspects : légaliser le canabis, ne plus s’occuper du déficit budgétaire, prendre de longue vacances payées par les citoyens, donner un revenu aux immégrés illégaux du double de celui des retraités qui ont payé de l’impôt toute leur vie , spécialiste des selfies et nomme une ancienne astronaute Gouverneure Générale au passé familiale douteux !
Apparemment elle a été mariée deux fois et elle a divorcé deux fois mais aujourd’hui je ne pense pas que cela constitue véritablement un passé douteux. Elle a deux fils dont elle s’occupe beaucoup nous dit-on.
À la suite de votre commentaire, je me suis demandé combien de gouverneurs généraux la Reine avait vu passer, et bien la brillantissime Julie Payette sera la quatorzième personne à la représenter. Il me semble avoir lu cet été que cette nomination avait fait polémique mais je ne me rappelle plus pourquoi. Quant à Élisabeth II, en dehors du sac qu’elle tient même chez elle, je l’aime bien en tenue de tous les jours.
Astronaute qui est allée 2 fois dans l’espace. Une génie qui parle 6 ou 7 langues, ingénieur, musicienne et j’en passe. Dommage, elle n’a pas un goût très raffinė pour ses vêtements ni pour sa chevelure. Nommée par Justin Trudeau qui fait une place d’honneur aux femmes.
C’est assez souvent le cas pour les femmes qui ont des centres d’intérêt professionnels aussi larges. Vêtements et cheveux passent au second plan et doivent surtout être simples et pratiques. Elles ne se regardent pas comme des mannequins.
Tout est là, le radiateur électrique dans la cheminée et le sac au bras de la reine.
Eh oui, le climat écossais a ses rigueurs ?!
On ne voit pas souvent la reine en tenue de » tous les jours » mais ça lui va très bien.
C’est sa nouvelle perruque qui fait cet effet. Franchement, sans ses bijoux et vêtements de représentation, elle n’est pas mieux que ma maman qui est aussi née en 1926…
Mais c´est question de classe … a mon avis, elle y a mis une partie des bijoux de la couronne … allez … je vais prendre exemple … la prochaine fois que j´invite des amis a un spgahett, je ne manquerai pas de munir de mon sac a main …. on verra l´effet que cela fera….
Bien ! Je vous livre une confidence qui en fait de pluriel (bourses)m’est bien singulier…. (vous êtes de la partie ( :) ) je crois…)…. séminome à droite en 1987… MDR Bien évidemment cela reste entre nous… :)
Donc pas besoin de suspensoir… MDR
Corsica
25 septembre 2017 @
17:01
Mon cher Dradomir, vous avez eu la chance d’être pris à temps, tant mieux pour nous. J’ai cru comprendre que vous faisiez beaucoup de vélo, comme Lance Armstrong, mais je ne veux pas y voir un lien de cause à effet. :))
JAY
21 septembre 2017 @
07:33
Très drôle de voir la reine avec son sac noir vernis dans sa propre demeure ?
Muscate-Valeska de Lisabé
22 septembre 2017 @
14:30
Oui…deux fauteuils unis,deux coussins,un guéridon et une bibliothèque…chez moi mes salons d’apparat sont beaucoup plus ornés! ;-)).Et c’est vrai en plus…mais OK,on s’en fout.
Il y a comme un hiatus entre le vert de la moquette et celui des fauteuils. Moi je ne vois que ça, qui me heurte (de même que le très inesthétique petit chauffage d’appoint placé devant la cheminée), mais il faut croire que ça ne dérange pas les habitants du lieu.
Les « vrais » feux de cheminée ont fait place à un petit soufflant électrique par manque de personnel ? La reine est habillée chaudement d’un kilt, chemisier et cardigan normal pour Balmoral ou alors tailleurs en tweed. Quant à son sac à main , comme Madame Chirac, elle a dedans tout son matériel et elle est sûre de ne rien oublier d’une pièce à l’autre du château : lunettes, poudrier, mouchoir, agenda et un portable sans doute peut-être un peigne et son rouge à lèvre et un vaporisateur de parfum, j’imagine ….
On aimerait connaître les thèmes des livres de cette jolie bibliothèque qui me semble mériter le terme de choisie.
Chasse ? pêche à la mouche ? histoire de l’Ecosse?
Merci Gérard de cette information et je serais tenté d’ajouter » mais comment le savez vous ? » ( de même que pour la sympathique personne qui jadis avait pu me donner le nom des whisky qu’on sert à Balmoral ! )
Je voulais aussi surtout exprimer qu’ à voir les photos on a pas du tout l’impression d’une bibliothèque » pour la montre » avec mètres de reliures à l’appui mais comme je l’ai écrit d’une bibliothèque composée avec passion par un où des amateurs éclairés et aussi fortunés.
Et de me demander qui est à l’origine de cette bibliothèque parmi les nombreux occupants successifs de Balmoral ou bien est elle le symbole composé au fil des générations d’un même art de vivre des Windsor en ce lieu si particulier pour eux?
Les scrutateurs royaux britanniques ont de bonnes loupes.
Manifestement la bibliothèque n’a pas tellement changé de contenu depuis la jeunesse de la reine et du prince.
C’est souvent le cas pour les bibliothèques qui sont dans des salons de réception, on ajoute parfois ici ou là une belle reliure ou un livre qu’on aime mais il n’y a plus trop de place.
Elle a vraiment l’air d’une dame de son âge,surtout dans ce kilt sûrement confortable mais qui ne sied plus aux vieilles dames ,je comprends qu’elle se sente bien dedans
Cher Bertrand de Rimouski, je constate qu’après les commentaires extatiques qui ont salué l’élection de Justin Trudeau, vous (comme beaucoup de vos compatriotes) commencez à déchanter…. Comme beaucoup de jeunes et moins jeunes chefs d’état actuels, votre Justin est un libéral-libertaire-mondialiste….Nous connaissons !
Nous somme je pense nombreux à venir ici parce que nous aimons l’ Histoire et qu’elle nous divertit autant qu’elle nous enseigne , et aussi les traditions et les belles choses .
Nous pensons qu’il ne faut rien oublier et qu’il faut garder du passé ce qui nous plaît ou nous est utile , en tout cas l’assumer et n’accepter le changement que sous bénéfice d’inventaire .
Nous sommes donc naturellement immunisés contre l ‘épidémie de l’engouement pour le changement pour le changement et du prôoooogrès en marche…
Ceci évidemment ne vaut pas pour tous les intervenants .
Mais pour ceux dont je me sent le plus proche et dont semble t’il vous faites partie.
Et pourtant, il serait réélu haut la main… Les conservateurs ne faisant plus le poids au pays. Précision, je ne le crois pas « libertaire ou libertarien ». Comme pour beaucoup de libéraux, il est pour un État central fort.
Bonjour à tous,
Une astronaute, voilà qui est original .
Au moins elle sait que les autres planètes ne sont toujours pas habitables.
Quant au sac de la reine, il lui sert de decodeur muet pour ses serviteurs suivant la position dans laquelle elle le pose ou le récupère cela indique notamment la durée d un entretien, et je crois avoir lu qu’à table elle a un crochet pour le faire tenir. Et oui, sinon comme toutes les femmes, elle y a ses indispensables comme une paire de gant de rechange, rouge à lèvres…
Ces photos ne me paraissent pas bien prises, la reine paraît plus petite qu’elle n’est en réalité alors qu’il aurait suffi de mettre l’objectif à sa hauteur ou à la hauteur du futur gouverneur général.
Pierre Payet dit Payette ou Saint-Amour né vers 1641 à Sainte-Florence, près Libourne, en Guyenne, fils de Pierre Payet et de Marie Martin, caporal dans la Compagnie La Tour, du régiment de Carignan-Salières, auparavant Compagnie La Motte, partit sur l’ordre du roi sur le Vieux Siméon de La Rochelle le 19 avril 1665 et arriva à Québec le 19 juin avec son régiment.
Il épousa à l’église de Saint-Sulpice à Montréal le 23 novembre 1671 Louise Tessier qui était née et fut baptisée le 26 mars 1657 à Montréal. Elle était fille d’Urbain Tessier dit Lavigne et de Marie Archambault.
Pierre fut inhumé à Pointe-aux-Trembles qui est aujourd’hui dans la ville de Montréal. Sa veuve mourut à Pointe-aux-Trembles le 9 avril 1727.
Ils avaient eu 14 enfants dont le deuxième était Pierre-Guillaume Payet (1674-1747), qui épousa Geneviève Ménard.
Leur fils Pierre Payet (1701-1754) épousa Isabelle Jette ou Jetté.
Ils furent les parents de Louis Payet (1731-1790) époux de Marie-Françoise Beaudry.
De là vint Louis Payet (1758-1846) qui se maria avec Marie-Josèphe Prud’homme.
Leurs fils Louis Payet (1798-1887) épousa Charlotte Hénault dite Deschamp.
Leurs fils François Payet ou Payette (1838-1918) épousa Tharsille Payet.
De cette union naquit Benoni Payet (1873-1951) qui épousa Élisabeth Marin.
Leur fils Roland Payet ou Payette (1906-1977) époux de Jeanne Huberdeau fut le père de :
André Payette qui s’est marié avec Jacqueline Carey, et ils sont les parents de Julie Payette, née le 20 octobre 1963.
Les armoiries de Madame Payette viennent d’être dévoilées. L’écu est parti d’azur (un azur céruléen qui évoque naturellement le ciel) et de sable à l’aile d’argent brochant sur le tout, accompagnée en chef du premier parti d’une couronne royale d’argent.
L’aile en plein essor incarne l’aspiration à s’élever plus haut et à étendre les horizons. Par ailleurs à l’instar des oiseaux qui se servent de leurs ailes pour protéger les petits, l’aile évoque aussi la force et la sécurité des liens familiaux. Enfin elle rappelle la carrière d’aviatrice et d’astronome de la nouvelle gouverneure générale qui a pris ses fonctions il y a deux jours. La couronne symbolise la fonction vice-royale et le service à l’ensemble des Canadiens.
Cet écu est surmonté d’un casque d’astronaute qui marque aussi la quête de la connaissance qui n’a jamais de cesse et s’effectue aux frontières du monde connu. Le casque est fourré d’azur et surmonté d’un bourrelet d’argent, d’azur et de sable avec des lambrequins d’azur, de sable et d’argent. Le casque est sommé en guise de cimier d’une portée, une mélodie qui symbolise la créativité, la sensibilité et la virtuosité remarquables des êtres humains, et ces notes sont les premières du deuxième mouvement du Concerto pour hautbois en ré mineur d’Alessandro Marcello (1684-1747, écrivain, philosophe, compositeur et mathématicien vénitien), ce qui souligne l’intérêt de longue date de Mme Payette pour le chant et la musique classique, en particulier de la période baroque. Le Concerto pour hautbois et cordes en ré mineur d’Alessandro Marcello fut composé au début des années 1700 (probablement 1708) et devint l’une de ses œuvres les plus connues grâce à la transcription pour clavecin seul également en ré mineur (Concerto BWV 974) de Jean-Sébastien Bach.
La devise sur un listel d’argent est la célèbre sentence latine Per aspera ad astra en lettres capitales de sable, c’est-à-dire À travers la diversité jusqu’aux étoiles, ou Par des sentiers ardus jusqu’aux étoiles (C’était notamment la devise du grand-duché de Mecklembourg-Schwerin). C’est la devise personnelle de Mme Payette comme des astronautes et elle rappelle que quels que soient les difficultés ou les écueils, la persévérance et l’effort finissent par porter leurs fruits, il y a donc du positif dans toute chose et il s’agit de le trouver.
En clin d’œil au chat perché sur « La fusée de Julie », l’emblème de la première mission spatiale de Mme Payette, STS-96, créé par l’artiste québécois Gérard Dansereau, deux lynx au naturel, décrits comme fiers et robustes, représentent les gens du pays et le héraut précise que le lynx du Canada, félin discret, est remarquablement bien adapté aux territoires nordiques, notamment par ses énormes pattes qui lui permettent de se déplacer facilement dans la neige. Ces lynx portent un collier de lauriers d’or chargé d’étoiles d’argent qui représentent l’étincelle de passion qui existe en chacun de nous et qui nous propose d’oser rêver. Elles évoquent également le voyage spatial et le milieu de travail des astronautes. Les feuilles de laurier qui sont le support des étoiles sont une allusion au fils cadet de Mme Payette qui est prénommé Laurier.
Les lynx sont posés sur une terrasse qui est en fait la Terre vue de l’espace entourée d’une mince couche d’atmosphère, sorte de bille bleue qui est le seul endroit à ce jour où les humains puissent vivre. Le symbole mathématique de la somme, Σ (sigma) d’argent posé en son centre est un hommage à la puissance des faits et de la science pour rappeler que nous partageons cette Terre et qu’il nous incombe à tous d’en prendre soin.
Les armoiries sont accompagnées de deux décorations : l’Ordre du Canada dont elle devient le 2 octobre 2017 chancelier et principal et extraordinaire compagnon, et la médaille de chevalier de l’Ordre national du Québec (reçue en 2000).
L’insigne de chevalier de l’Ordre du Québec se compose sur une médaille ronde d’une croix alésée formée par deux plaques séparées par une ligne courbe symbolisant le Saint-Laurent et s’évasant dans le coin inférieur gauche où l’on trouve une fleur de lys d’émail en principe doré.
La médaille de l’Ordre du Canada prend la forme stylisée d’un flocon de neige, de couleur dorée pour les compagnons et les officiers. Le disque central comporte une feuille d’érable, de rouge émaillé pour les compagnons, sur un fond blanc émaillé entouré d’un anneau rouge émaillé portant la devise de l’ordre ; la couronne de saint Édouard surmonte l’anneau. Le ruban consiste en deux bandes rouges et une blanche alternées.
Autour de l’écu se trouve la devise de l’Ordre du Canada en lettres d’or sur un ruban de gueules bordé d’or « Desiderantes meliorem patriam », qui signifie « ce désireux d’une patrie meilleure ».
La conception des armoiries est de Claire Boudreau, chef héraut d’armes du Canada.
Gérard St-Louis
21 septembre 2017 @ 03:09
Notre compatriote Julie Payette deviendra la 29e gouverneur général du Canada, la 12e de nationalité canadienne, la 4e femme et la première astronaute à représenter la reine. Depuis les années ’50, il y a une alternance francophone et anglophone. Pour l’instant, nous n’avons jamais eu de GG originaire des premières nations. Mme Payette est une scientifique et musicienne accomplie. En la nommant, le premier ministre Justin Trudeau a sans doute voulu faire un pied de nez à son prédécesseur Stephen Harper qui avait nommé un créationniste comme ministre des Sciences, ne croyait pas au réchauffement climatique, avait aboli le questionnaire long du recensement, avait muselé les scientifiques du gouvernement et réouvert la centrale nucléaire de Chalk River contre l’avis des experts. Oui, le Canada est de retour…
DEB
21 septembre 2017 @ 12:07
Merci Gérard et Juliette pour ces infos.
Esquiline
21 septembre 2017 @ 13:35
Américaine, votre ex-ministre des sciences aurait put être engagée par Trump!
Mon neveu, professeur dans une HEC à Montréal et parallèlement chercheur au MIT, fait partie d’une équipe internationale d’économistes spécialisés dans l’étude des retombées des changements climatiques sur l’économie mondiale.
Il me raconte comment le discrédit jeté sur les scientifiques par l’actuelle administration américaine agit négativement sur leur travail. Scientifique moi aussi, je m’indigne.
Bravo au gouvernement Trudeau pour son choix. La reine a de la chance de d’être représentée par une telle personne, une tête bien faite …
Ici en Suisse nous avons aussi le souci de maintenir un équilibre politique, linguistique et ethnique dans la formation de notre gouvernement, le Conseil Fédéral, composé en tout et pour tout de sept Conseillers chacun à la tête d’un département (ministère), confirmés ou non (c’est rare), chaque année par une élection devant les deux Chambres. Trouver ce que nous appelons la « formule magique » qui tient compte de tous ces facteurs n’est pas toujours facile.
Hier a été élu, après 18 ans d’absence, un représentant de la minorité italophone. Ce n’est peut-être pas le candidat le plus brillant, mais le consensus sur l’alternance a encore une fois prévalu. Et la Suisse est assez bien gérée … c’est en définitive ce que nous attendons d’eux. Et puis, grâce aux référendum et aux initiatives, c’est le peuple souverain qui a finalement le dernier mot sur les questions importantes.
Gérard St-Louis
22 septembre 2017 @ 13:38
Merci Esquiline de ces intéressantes informations. Je suis assez au courant de ce qui se passe chez vous. J’écoute les nouvelles suisses tous les jours sur TV5. La « Concorde » est le principe premier des fédérations et confédérations.
Auberi
22 septembre 2017 @ 19:32
Merci Esquiline pour cette mise au point. Espérons que pour la démocratie et le bon déroulement de la découverte sciencifique, le peuple souverain ne faillira jamais dans son choix
Esquiline
23 septembre 2017 @ 13:05
Constitutionnellement c’est le peuple qui décide, même si parfois l’on peut douter de son bon sens.
Heureusement il y a des garde-fous à une initiative ou à un référendum approuvés par les électeurs motivés qui ont pris la peine de se rendre aux urnes. Malheureusement le parti majoritaire est souvent celui des abstentionnistes, par indifférence ou à cause de la complexité des sujets proposés.
C’est accepté, inclinons-nous, mais discutons âprement sur les modalités d’application de la loi.
Et puis en dernier recours les avocats sont là pour exploiter les failles! « Fatta la legge, trovato l’inganno », proverbe italien.
Bertrand de Rimouski ( Canada )
21 septembre 2017 @ 13:46
Notre Premier Ministre comme son père aime bien faire différent sur plusieurs aspects : légaliser le canabis, ne plus s’occuper du déficit budgétaire, prendre de longue vacances payées par les citoyens, donner un revenu aux immégrés illégaux du double de celui des retraités qui ont payé de l’impôt toute leur vie , spécialiste des selfies et nomme une ancienne astronaute Gouverneure Générale au passé familiale douteux !
JAusten
22 septembre 2017 @ 17:28
Votre Justin doit avoir le même patron que notre Manu :) et c’est la même HR qui a fait le recrutement
Gérard
23 septembre 2017 @ 20:48
Apparemment elle a été mariée deux fois et elle a divorcé deux fois mais aujourd’hui je ne pense pas que cela constitue véritablement un passé douteux. Elle a deux fils dont elle s’occupe beaucoup nous dit-on.
Corsica
21 septembre 2017 @ 15:09
À la suite de votre commentaire, je me suis demandé combien de gouverneurs généraux la Reine avait vu passer, et bien la brillantissime Julie Payette sera la quatorzième personne à la représenter. Il me semble avoir lu cet été que cette nomination avait fait polémique mais je ne me rappelle plus pourquoi. Quant à Élisabeth II, en dehors du sac qu’elle tient même chez elle, je l’aime bien en tenue de tous les jours.
Gérard St-Louis
22 septembre 2017 @ 14:12
Pour ceux et celles qui veulent une version commentée du salon de la reine à Balmoral et de ses habitudes: https://www.youtube.com/watch?v=yOpLxDWCLpY
Juliette d
21 septembre 2017 @ 03:13
Astronaute qui est allée 2 fois dans l’espace. Une génie qui parle 6 ou 7 langues, ingénieur, musicienne et j’en passe. Dommage, elle n’a pas un goût très raffinė pour ses vêtements ni pour sa chevelure. Nommée par Justin Trudeau qui fait une place d’honneur aux femmes.
bételgeuse70
21 septembre 2017 @ 15:38
C’est assez souvent le cas pour les femmes qui ont des centres d’intérêt professionnels aussi larges. Vêtements et cheveux passent au second plan et doivent surtout être simples et pratiques. Elles ne se regardent pas comme des mannequins.
DEB
21 septembre 2017 @ 05:38
Tout est là, le radiateur électrique dans la cheminée et le sac au bras de la reine.
Eh oui, le climat écossais a ses rigueurs ?!
On ne voit pas souvent la reine en tenue de » tous les jours » mais ça lui va très bien.
Elise
21 septembre 2017 @ 06:10
Merveilleuse reine Élisabeth qui rajeunit de jour en jour , en particulier avec cette jupe écossaise et ce chemisier rouge .
Nicole
21 septembre 2017 @ 17:19
C’est sa nouvelle perruque qui fait cet effet. Franchement, sans ses bijoux et vêtements de représentation, elle n’est pas mieux que ma maman qui est aussi née en 1926…
Karine
22 septembre 2017 @ 17:58
Mieux que la mienne qui est aussi née en 1926 !!
nozzari
22 septembre 2017 @ 09:18
Je dirais même, d’heure en heure. Bientôt le poney et le tricycle.
Bambou
22 septembre 2017 @ 15:27
Rajeunit de jour en jour, n’exagérons pas !
Sarita
21 septembre 2017 @ 06:18
Julie Payette, l’astronaute? Eh bien, si c’est elle, elle en aura eu des vies intéressantes!
Bambou
21 septembre 2017 @ 07:13
Habillée de cette façon, la reine fait grand-mère très banale… Et puis, tenir toujours un sac à main lorsqu’on reçoit chez soi !
Aper
21 septembre 2017 @ 17:10
Remercie tout à fait pertinente, je n’ai jamais compris la Reine a toujours son sac à main quand elle reçoit chez elle.. Une explication?
Bernadette
22 septembre 2017 @ 14:22
Pour mettre son mouchoir….ou son rouge à lèvres….
Gérard
26 septembre 2017 @ 02:51
Oui sans avoir à parcourir des centaines de mètres pour trouver un mouchoir ou à dépendre d’un domestique.
Elsi
22 septembre 2017 @ 07:13
Mais c´est question de classe … a mon avis, elle y a mis une partie des bijoux de la couronne … allez … je vais prendre exemple … la prochaine fois que j´invite des amis a un spgahett, je ne manquerai pas de munir de mon sac a main …. on verra l´effet que cela fera….
dradomir_trivial
22 septembre 2017 @ 20:35
En voilà une histoire de sac ! Pffff
Chez moi ou ailleurs et en toutes circonstances je porte toujours mes bourses….
Je sais : « It’s shocking » !
Corsica
23 septembre 2017 @ 15:50
Dradomir-trivial, portez-vous un suspensoir quand elles sont trop lourdes ? :))
dradomir
24 septembre 2017 @ 12:20
Mdr… si vous saviez cher Corsica….
Bien ! Je vous livre une confidence qui en fait de pluriel (bourses)m’est bien singulier…. (vous êtes de la partie ( :) ) je crois…)…. séminome à droite en 1987… MDR Bien évidemment cela reste entre nous… :)
Donc pas besoin de suspensoir… MDR
Corsica
25 septembre 2017 @ 17:01
Mon cher Dradomir, vous avez eu la chance d’être pris à temps, tant mieux pour nous. J’ai cru comprendre que vous faisiez beaucoup de vélo, comme Lance Armstrong, mais je ne veux pas y voir un lien de cause à effet. :))
JAY
21 septembre 2017 @ 07:33
Très drôle de voir la reine avec son sac noir vernis dans sa propre demeure ?
Rosellilas
21 septembre 2017 @ 11:51
Oui, mais gilet sans poche alors son sac doit servir pour cacher son mouchoir ?
Muscate-Valeska de Lisabé
21 septembre 2017 @ 08:39
Un intérieur simple et confortable pour Lilibeth.
Bambou
21 septembre 2017 @ 19:50
Intérieur simple….
Muscate-Valeska de Lisabé
22 septembre 2017 @ 14:30
Oui…deux fauteuils unis,deux coussins,un guéridon et une bibliothèque…chez moi mes salons d’apparat sont beaucoup plus ornés! ;-)).Et c’est vrai en plus…mais OK,on s’en fout.
Lars de Winter
21 septembre 2017 @ 09:08
Very scottish like the queen!
Pierre-Yves
21 septembre 2017 @ 09:18
Il y a comme un hiatus entre le vert de la moquette et celui des fauteuils. Moi je ne vois que ça, qui me heurte (de même que le très inesthétique petit chauffage d’appoint placé devant la cheminée), mais il faut croire que ça ne dérange pas les habitants du lieu.
Aper
21 septembre 2017 @ 17:11
Le décor est tout simplement immonde… Heurt entre les couleurs, le chauffage d’appoint achetécé grande surface il y a 3 décennies.. Une £ est une £…
Olivier Kell
21 septembre 2017 @ 09:59
La Reine et son sac ….comme si elle était en visite chez elle :-)
Jacqueline
21 septembre 2017 @ 10:11
Le vert menthe pique les yeux. La couleur peut être jolie mais en moquette…
Lady Chatturlante
21 septembre 2017 @ 10:43
Quelle étrange tenue de deuil qui manque de strass et de paillettes.
Michèle Lobre
21 septembre 2017 @ 12:05
Les « vrais » feux de cheminée ont fait place à un petit soufflant électrique par manque de personnel ? La reine est habillée chaudement d’un kilt, chemisier et cardigan normal pour Balmoral ou alors tailleurs en tweed. Quant à son sac à main , comme Madame Chirac, elle a dedans tout son matériel et elle est sûre de ne rien oublier d’une pièce à l’autre du château : lunettes, poudrier, mouchoir, agenda et un portable sans doute peut-être un peigne et son rouge à lèvre et un vaporisateur de parfum, j’imagine ….
Dorothée
21 septembre 2017 @ 12:19
« Oh Julie ! vous avez le même chemisier que moi…autrefois cela m’aurait choquée…aujourd’hui cela m’amuse ! »
Germain
21 septembre 2017 @ 15:24
On se croirait chez Mamie… :-)
jane
21 septembre 2017 @ 16:35
Une gentille grand-mère qui reçoit une dame brillante dont les préoccupations doivent être à mille lieues du bling et du paraître !
Pascal
21 septembre 2017 @ 17:40
On aimerait connaître les thèmes des livres de cette jolie bibliothèque qui me semble mériter le terme de choisie.
Chasse ? pêche à la mouche ? histoire de l’Ecosse?
Gérard
23 septembre 2017 @ 20:31
Il y a notamment dans cette bibliothèque les œuvres de Sir William Fraser historien et généalogiste écossais du XIXe siècle.
Pascal
25 septembre 2017 @ 09:08
Merci Gérard de cette information et je serais tenté d’ajouter » mais comment le savez vous ? » ( de même que pour la sympathique personne qui jadis avait pu me donner le nom des whisky qu’on sert à Balmoral ! )
Je voulais aussi surtout exprimer qu’ à voir les photos on a pas du tout l’impression d’une bibliothèque » pour la montre » avec mètres de reliures à l’appui mais comme je l’ai écrit d’une bibliothèque composée avec passion par un où des amateurs éclairés et aussi fortunés.
Et de me demander qui est à l’origine de cette bibliothèque parmi les nombreux occupants successifs de Balmoral ou bien est elle le symbole composé au fil des générations d’un même art de vivre des Windsor en ce lieu si particulier pour eux?
Gérard
26 septembre 2017 @ 02:48
Les scrutateurs royaux britanniques ont de bonnes loupes.
Manifestement la bibliothèque n’a pas tellement changé de contenu depuis la jeunesse de la reine et du prince.
C’est souvent le cas pour les bibliothèques qui sont dans des salons de réception, on ajoute parfois ici ou là une belle reliure ou un livre qu’on aime mais il n’y a plus trop de place.
Lorraine 1
21 septembre 2017 @ 18:53
On sent qu’il ne doit pas faire très chaud à Balmoral….
Alinéas
22 septembre 2017 @ 08:57
Cette jupe écossaise avec la touche de couleur rouge vif du chemisier vont à merveille à la Reine.!
Yom
22 septembre 2017 @ 15:41
Elle a vraiment l’air d’une dame de son âge,surtout dans ce kilt sûrement confortable mais qui ne sied plus aux vieilles dames ,je comprends qu’elle se sente bien dedans
gone
22 septembre 2017 @ 17:42
D’après certains la duchesse de Cornouailles parait plus âgée que la reine. On se demande donc à quoi elle peut ressembler ?
Pascal
23 septembre 2017 @ 11:28
Le fait est que …
Lorraine 1
22 septembre 2017 @ 19:27
Cher Bertrand de Rimouski, je constate qu’après les commentaires extatiques qui ont salué l’élection de Justin Trudeau, vous (comme beaucoup de vos compatriotes) commencez à déchanter…. Comme beaucoup de jeunes et moins jeunes chefs d’état actuels, votre Justin est un libéral-libertaire-mondialiste….Nous connaissons !
Pascal
23 septembre 2017 @ 11:34
Nous somme je pense nombreux à venir ici parce que nous aimons l’ Histoire et qu’elle nous divertit autant qu’elle nous enseigne , et aussi les traditions et les belles choses .
Nous pensons qu’il ne faut rien oublier et qu’il faut garder du passé ce qui nous plaît ou nous est utile , en tout cas l’assumer et n’accepter le changement que sous bénéfice d’inventaire .
Nous sommes donc naturellement immunisés contre l ‘épidémie de l’engouement pour le changement pour le changement et du prôoooogrès en marche…
Ceci évidemment ne vaut pas pour tous les intervenants .
Mais pour ceux dont je me sent le plus proche et dont semble t’il vous faites partie.
Gérard St-Louis
23 septembre 2017 @ 18:23
Et pourtant, il serait réélu haut la main… Les conservateurs ne faisant plus le poids au pays. Précision, je ne le crois pas « libertaire ou libertarien ». Comme pour beaucoup de libéraux, il est pour un État central fort.
Claude Patricia
23 septembre 2017 @ 10:16
Bonjour à tous,
Une astronaute, voilà qui est original .
Au moins elle sait que les autres planètes ne sont toujours pas habitables.
Quant au sac de la reine, il lui sert de decodeur muet pour ses serviteurs suivant la position dans laquelle elle le pose ou le récupère cela indique notamment la durée d un entretien, et je crois avoir lu qu’à table elle a un crochet pour le faire tenir. Et oui, sinon comme toutes les femmes, elle y a ses indispensables comme une paire de gant de rechange, rouge à lèvres…
Gérard
23 septembre 2017 @ 20:06
Ces photos ne me paraissent pas bien prises, la reine paraît plus petite qu’elle n’est en réalité alors qu’il aurait suffi de mettre l’objectif à sa hauteur ou à la hauteur du futur gouverneur général.
Sonia
23 septembre 2017 @ 21:10
Elle pourrait au moins s’acheter un radiateur dernière génération et pas un grille pain qui use beaucoup !!! Faut pas pousser quand même !!!
Gérard
24 septembre 2017 @ 13:03
Pierre Payet dit Payette ou Saint-Amour né vers 1641 à Sainte-Florence, près Libourne, en Guyenne, fils de Pierre Payet et de Marie Martin, caporal dans la Compagnie La Tour, du régiment de Carignan-Salières, auparavant Compagnie La Motte, partit sur l’ordre du roi sur le Vieux Siméon de La Rochelle le 19 avril 1665 et arriva à Québec le 19 juin avec son régiment.
Il épousa à l’église de Saint-Sulpice à Montréal le 23 novembre 1671 Louise Tessier qui était née et fut baptisée le 26 mars 1657 à Montréal. Elle était fille d’Urbain Tessier dit Lavigne et de Marie Archambault.
Pierre fut inhumé à Pointe-aux-Trembles qui est aujourd’hui dans la ville de Montréal. Sa veuve mourut à Pointe-aux-Trembles le 9 avril 1727.
Ils avaient eu 14 enfants dont le deuxième était Pierre-Guillaume Payet (1674-1747), qui épousa Geneviève Ménard.
Leur fils Pierre Payet (1701-1754) épousa Isabelle Jette ou Jetté.
Ils furent les parents de Louis Payet (1731-1790) époux de Marie-Françoise Beaudry.
De là vint Louis Payet (1758-1846) qui se maria avec Marie-Josèphe Prud’homme.
Leurs fils Louis Payet (1798-1887) épousa Charlotte Hénault dite Deschamp.
Leurs fils François Payet ou Payette (1838-1918) épousa Tharsille Payet.
De cette union naquit Benoni Payet (1873-1951) qui épousa Élisabeth Marin.
Leur fils Roland Payet ou Payette (1906-1977) époux de Jeanne Huberdeau fut le père de :
André Payette qui s’est marié avec Jacqueline Carey, et ils sont les parents de Julie Payette, née le 20 octobre 1963.
Gérard
4 octobre 2017 @ 19:06
Les armoiries de Madame Payette viennent d’être dévoilées. L’écu est parti d’azur (un azur céruléen qui évoque naturellement le ciel) et de sable à l’aile d’argent brochant sur le tout, accompagnée en chef du premier parti d’une couronne royale d’argent.
L’aile en plein essor incarne l’aspiration à s’élever plus haut et à étendre les horizons. Par ailleurs à l’instar des oiseaux qui se servent de leurs ailes pour protéger les petits, l’aile évoque aussi la force et la sécurité des liens familiaux. Enfin elle rappelle la carrière d’aviatrice et d’astronome de la nouvelle gouverneure générale qui a pris ses fonctions il y a deux jours. La couronne symbolise la fonction vice-royale et le service à l’ensemble des Canadiens.
Cet écu est surmonté d’un casque d’astronaute qui marque aussi la quête de la connaissance qui n’a jamais de cesse et s’effectue aux frontières du monde connu. Le casque est fourré d’azur et surmonté d’un bourrelet d’argent, d’azur et de sable avec des lambrequins d’azur, de sable et d’argent. Le casque est sommé en guise de cimier d’une portée, une mélodie qui symbolise la créativité, la sensibilité et la virtuosité remarquables des êtres humains, et ces notes sont les premières du deuxième mouvement du Concerto pour hautbois en ré mineur d’Alessandro Marcello (1684-1747, écrivain, philosophe, compositeur et mathématicien vénitien), ce qui souligne l’intérêt de longue date de Mme Payette pour le chant et la musique classique, en particulier de la période baroque. Le Concerto pour hautbois et cordes en ré mineur d’Alessandro Marcello fut composé au début des années 1700 (probablement 1708) et devint l’une de ses œuvres les plus connues grâce à la transcription pour clavecin seul également en ré mineur (Concerto BWV 974) de Jean-Sébastien Bach.
La devise sur un listel d’argent est la célèbre sentence latine Per aspera ad astra en lettres capitales de sable, c’est-à-dire À travers la diversité jusqu’aux étoiles, ou Par des sentiers ardus jusqu’aux étoiles (C’était notamment la devise du grand-duché de Mecklembourg-Schwerin). C’est la devise personnelle de Mme Payette comme des astronautes et elle rappelle que quels que soient les difficultés ou les écueils, la persévérance et l’effort finissent par porter leurs fruits, il y a donc du positif dans toute chose et il s’agit de le trouver.
En clin d’œil au chat perché sur « La fusée de Julie », l’emblème de la première mission spatiale de Mme Payette, STS-96, créé par l’artiste québécois Gérard Dansereau, deux lynx au naturel, décrits comme fiers et robustes, représentent les gens du pays et le héraut précise que le lynx du Canada, félin discret, est remarquablement bien adapté aux territoires nordiques, notamment par ses énormes pattes qui lui permettent de se déplacer facilement dans la neige. Ces lynx portent un collier de lauriers d’or chargé d’étoiles d’argent qui représentent l’étincelle de passion qui existe en chacun de nous et qui nous propose d’oser rêver. Elles évoquent également le voyage spatial et le milieu de travail des astronautes. Les feuilles de laurier qui sont le support des étoiles sont une allusion au fils cadet de Mme Payette qui est prénommé Laurier.
Les lynx sont posés sur une terrasse qui est en fait la Terre vue de l’espace entourée d’une mince couche d’atmosphère, sorte de bille bleue qui est le seul endroit à ce jour où les humains puissent vivre. Le symbole mathématique de la somme, Σ (sigma) d’argent posé en son centre est un hommage à la puissance des faits et de la science pour rappeler que nous partageons cette Terre et qu’il nous incombe à tous d’en prendre soin.
Les armoiries sont accompagnées de deux décorations : l’Ordre du Canada dont elle devient le 2 octobre 2017 chancelier et principal et extraordinaire compagnon, et la médaille de chevalier de l’Ordre national du Québec (reçue en 2000).
L’insigne de chevalier de l’Ordre du Québec se compose sur une médaille ronde d’une croix alésée formée par deux plaques séparées par une ligne courbe symbolisant le Saint-Laurent et s’évasant dans le coin inférieur gauche où l’on trouve une fleur de lys d’émail en principe doré.
La médaille de l’Ordre du Canada prend la forme stylisée d’un flocon de neige, de couleur dorée pour les compagnons et les officiers. Le disque central comporte une feuille d’érable, de rouge émaillé pour les compagnons, sur un fond blanc émaillé entouré d’un anneau rouge émaillé portant la devise de l’ordre ; la couronne de saint Édouard surmonte l’anneau. Le ruban consiste en deux bandes rouges et une blanche alternées.
Autour de l’écu se trouve la devise de l’Ordre du Canada en lettres d’or sur un ruban de gueules bordé d’or « Desiderantes meliorem patriam », qui signifie « ce désireux d’une patrie meilleure ».
La conception des armoiries est de Claire Boudreau, chef héraut d’armes du Canada.