La reine Elizabeth II recrute pour son château de Holyroodhouse en Ecosse. Une offre d’emploi a été lancée pour engager un homme ou une femme pour effectuer diverses tâches ménagères à raison de 20 heures par semaine pour un salaire annuel de 20.428 €. Parmi les 14 tâches précises demandées, figure (et c’est ce qui a le plus retenu l’attention) l’enlèvement des chewing-gums laissés par des indélicats ici et là dans le château… (Copyright photo : The Mirror – merci à Anne P.)
Danielle
2 octobre 2014 @ 08:14
Laisser du chewing-gum ! impensable !
Je ne doute pas que les candidatures seront nombreuses.
aggie
2 octobre 2014 @ 08:48
il faut vraiment avoir besoin de travailler pour se laisser tenter !
sinon pour les chewing-gums no comment.
Jacqueline
2 octobre 2014 @ 16:17
Bon… pour 20h/semaine et pour un travail sans grande responsabilité, ce n’est pas mal! Il y a pas mal de personnes en France qui ne gagnent pas cela malgré des prétentions en termes de diplômes sans doute supérieures!
Laurent F
2 octobre 2014 @ 09:37
C’est pas très bien payé pour faire le ménage dans un château royal !
Zeugma
2 octobre 2014 @ 10:00
20.428 livres, cela fait 26.150 euros par an soit 2.179 euros par mois sans qu’il soit précisé si c’est brut ou net et si c’est nourri ou non.
Cela fait 14.600 nouveaux francs par mois (un million quatre cent soixante mille anciens francs).
Le coût de la vie à Edimbourg étant beaucoup moins élevé qu’à Londres, le salaire proposé semble donc très convenable pour 20 heures de travail par semaine.
Quelques internautes de « Noblesse & royautés » vont donc peut-être déposer leur candidature.
Laurent F
2 octobre 2014 @ 13:34
Et en francs or de 1914 ça fait combien :-))
Plaisanterie mise à part si c’est en £ (l’article de Régine précise bien 20428 € !) et que le contrat n’est que de 20h par semaine, ce n’est certes pas le Pérou mais c’est mieux que d’être au chômage et toucher les aides de l’État à ne rien faire comme beaucoup savent si bien le faire ! Quoique dans ce domaine là, le Royaume-Uni n’est pas la France et les conditions sont un peu plus draconiennes il me semble (enfin j’espère)
Laurent F
2 octobre 2014 @ 14:03
Lu dans la presse c’est 20428€ soit 15912£ ce qui fait 1702€ par mois, reste à savoir si c’est brut ou net mais pour 20h par semaine c’est très honnête
Claudia
3 octobre 2014 @ 18:06
Et en francs CFA ça fait combien ???
Zeugma
4 octobre 2014 @ 11:48
Claudia,
Merci de manifester ainsi de l’intérêt pour l’Afrique.
2.179 euros représentent environ 1.429.330 de francs CFA (presque un million et demi).
Par comparaison, le salaire moyen d’un jeune journaliste en Côte d’Ivoire oscille entre 120.000 à 190 000 de francs CFA (entre 180 et 290 euros environ) c’est à dire dix fois moins – grosso modo – que ce que propose la reine pour nettoyer son château d’Edimbourg.
Je vous l’accorde, le coût de la vie n’est pas le même.
Cette différence explique évidemment bien des choses.
Zeugma
2 octobre 2014 @ 22:53
Quinze mille nouveaux francs font – à mon avis – quelque chose comme cent quarante francs or.
agnes
3 octobre 2014 @ 07:41
beaucoup de jeunes diplômés en France gagnent moins que cela pour du plein temps et même plus.
Zeugma
4 octobre 2014 @ 11:49
Agnès,
Oui, et s’ils trouvent du travail …….
septentrion
2 octobre 2014 @ 11:14
Bonjour,
Les visiteurs indélicats qui ont sévi dans ce château étaient sans doute les mêmes que ceux qui collaient les chewing-gums sous les tables à l’école!
Deg… ces ruminants.
Actarus
2 octobre 2014 @ 12:39
Frédéric Gense devrait nous écrire qui il voit comme femmes de chambre et majordomes. ^^
Pomeline
2 octobre 2014 @ 13:36
Franchement, que vous fassiez n’importe quoi pour la reine, ça fait toujours bien sur un CV.
Mélusine
2 octobre 2014 @ 14:05
Ma baguette magique résoudrait aisément les problèmes domestiques de Sa Majesté, mais la féérie s’arrêterait au montant prohibitif de mes honoraires, qui ne Lui conviendraient certainement pas du tout. :)
Stella
2 octobre 2014 @ 14:31
Allons, allons, chers amis…N’avez-vous pas compris qu’il s’agit simplement pour ces visiteurs d’avoir trouvé un moyen de laisser un peu de leur A D N dans la demeure royale?
(Avec le risque d’être démasqués en cas de dépistage…)
Claude-Patricia
2 octobre 2014 @ 14:38
Bonjour à tous,
Suite du texte sur la monarchie.
Le roi, qui ne préside jamais le cabinet, tient un private Council quand il réunit ceux des membres du cabinet dont la présence est nécessaire car ils détiennent les sceaux des secrétariat d’Etat et offices, dont ils sont les chefs, pour expédier avec son approbation royale certaines affaires. Ces conseillers, qui changent suivant le jeu des partis, lui sont donc imposés; ils ne sont pas nécessairement ses amis, encore moins ses intimes. Il gouverne bien « en conseil », mais ce conseil est un petit comité exécutif issus de la majorité parlementaire qui, à lui seul accapare tous les pouvoirs du conseil privé. On peut donc dire que le roi gouverne aussi librement en conseil privé qu’il légifère librement avec le même groupement ministériel dénommé cabinet, à Westminster, et que, dans les deux cas il n’est libre que d’approuver les décisions de son premier ministre, à moins de vouloir tenter un coup d’Etat.
Le souverain a, par contre, la prérogative, c’est à dire l’ensemble des droits qu’il peut exercer en « en conseil », en se passant de l’approbation du parlement. Sans entrer dans une étude qui déborderait le cadre de cet article, il suffira de constater, que de siècle en siècle, la prérogative royale, illimitée sous les conquérants normands et leurs successeurs immédiats, fit comme la peau de chagrin dont Balzac a conté l’histoire. Elle alla se rétrécissant sans cesse, si bien qu’aujourd’hui il n’en reste, à proprement parler que quelques droits presque illusoires. Les trois principaux : droit de gouverner sans parlement, droit de renvoyer un ministère appuyé par une majorité aux Communes, droit de licencier l’armée, peuvent subsister théoriquement sans le moindre danger. Dans la pratique, ils paraissent inopérants. Ils existent néanmoins et peuvent suivant les circonstances, tout est là pour les Anglais, retrouver leur pleine valeur. Jamais le pur Anglo-Saxon ne détruit; il ajoute, il complique, sans logique, comme à plaisir-il vaudrait mieux dire avec sagesse. Il n’envisage que le cas présent, particulier. Il trouve toujours dans l’arsenal des lois, coutumes, précédents l’armée qui servira en temps de crise et sauvera le pays. Telle est cette prérogative du souverain qui lui donne le droit d’appeler qui bon lui semble pour recevoir la mission de constituer un ministère après la mort ou la démission du premier ministre. Naturellement, le roi agit avec infiniment de prudence lorsque les évènements ne lui imposent pas une seule personnalité politique. Il charge son secrétaire privé, éminence grise dont le rôle discret est considérable de conférer avec les chefs du parti majoritaire, et une fois les avis autorisés soigneusement recueillis, il demeure libre de son choix. C’est ainsi qu’en 1923, après la mort de Bonar Law, George V décida d’abord de confier le poste de premier ministre à lord Curzon, leader des conservateurs à la Chambre des lords. Puis après avoir entendu un autre son de cloche, il choisit, de son plein gré, dans ce qu’il considéra comme l’intérêt supérieur du pays, M. Baldwin, ce qui était du reste conforme aux désirs de l’ensemble du parti conservateur. Mais si le roi, réflexion faite avait jugé bon de désigner lord Curzon, les conservateurs auraient accepté loyalement sa décision. Détail curieux, ce fut M. Balfour qui, en cette occasion, imagina ou mit en avant cette formule, qui favorisa la nomination de M. Baldwin, à savoir qu’un lord ne saurait être prime minister, puisqu’il ne peut entrer dans la Chambre des communes et y prendre la parole. Il oubliait son oncle, le marquis de Salisbury, l’un des plus grands premiers ministres d’Angleterre!
Aujourd’hui on cite comme règle courante cette décision opportune « pas de lord comme prime minister » Mais si demain surgissaient des raisons déterminantes pour assigner ce poste à un membre de la chambre des pairs, on laisserait le précédent Curzon, pour s’appuyer sur le précédent Salisbury, et le souverain, arbitre libre, choisirait, dans l’intérêt présent et général, la solution qu’il estimerait la meilleure.
On voit combien l’Anglais a en horreur les règles fixes, parfois gênantes. Il veut cette souplesse qui permet de s’adapter aux évènements. Le roi est un être vivant qui doit participer à l’évolution de la société anglo-saxonne et s’y conformer avec toute la plasticité nécessaire. S’il se trompe, tant pis pour lui. Le trône seul importe et doit rester intact, quoi qu’il arrive.
A côté de la prérogative royale, si anémiée, voici la prérogative de la couronne qui elle, peut même être exercée par le cabinet contre la volonté du roi.
Caroline
2 octobre 2014 @ 16:40
C’est un travail fort risqué à cause de l’inhalation de l’acétone pour décoller avec force les chewing-gums!!!
Francine du Canada
3 octobre 2014 @ 16:58
De la glace Caroline, voilà ce qu’il faut pour enlever d’un seul coup les « chewing gums » collés un peu partout mais… reconnaissez que c’est assez dégoûtant beurk. Amitiés, FdC
Claudia
3 octobre 2014 @ 18:12
Je ne comprends vraiment pas comment on peut laisser des chewing-gums collés que ce soit dans un château ou n’importe où, c’est dégoûtant. D’ailleurs je déteste en voir mâcher et quand c’est accompagné de bulles et de bruits de mastication, c’est le pompon.
Zeugma
4 octobre 2014 @ 11:53
Il y a quelques mois, en me levant, à la fin de la projection d’un film dans un cinéma du quartier de l’Odéon à Paris, je me suis aperçu que mon jean’s était couvert de chewing gum.
Heureusement, c’était un très vieux jean’s que j’étais justement sur le point de jeter.
Maintenant, au cinéma, je vérifie toujours le siège où je suis en train de m’assoir.
Corsica
4 octobre 2014 @ 15:44
Il faut faire comme à Singapour où, depuis une vingtaine d’années, la vente de chewing-gums est interdite (sauf ceux à caractère médicinaux et qui s’achètent exclusivement chez les dentistes et médecins) . Il y a deux ans, l’amende pour « abandon » de chewing-gum sur la voie publique était encore de 1500 $ singapouriens .
Francine du Canada
5 octobre 2014 @ 21:18
J’adooore Corsica, la ville de Montréal devrait adopter un telle loi car… quoi de plus déplaisant que de marcher sur un chewing-gum? Ils devraient également trouver une solution pour les « graffitis » car c’est horrible et tellement déplaisant surtout sur des édifices anciens qui sont des chefs-d’œuvre architecturaux. FdC