Après avoir participé à un concours télévisé de danse, au festival de San Remo et avoir présenté une émission de télévision, le prince Emanuele Filiberto de Savoie va s’essayer au métier d’acteur en jouant dans la sitcom italienne « Cosi Fan Tutte ». (Merci à Marina – Source : Ansa – Copyright photo : Getty images)
cyrnaud
2 juin 2010 @ 06:23
DALLAS, ton univers impitoyableeeeeeeeeeeeeee……………………………….
Luise
2 juin 2010 @ 06:32
anniversaire
2 juin 1946 Referendum
l’Italie devient une république
Caroline
2 juin 2010 @ 06:57
He,he,ce prince est bien influence par sa femme Clothilde Coureau,une actrice francaise!
Claudia
2 juin 2010 @ 08:17
de pire en pire, il chante, il danse, maintenant il joue la comédie, on dirait que ce prince ne sait pas quoi faire de ses journées ; il était sensé travailler dans une banque ???
LE REGENT
2 juin 2010 @ 08:21
TRISTESSE DE VOIR UN DESCENDANT D’UNE FAMILLE ROYALE D’EUROPE TOMBER SI BAS…. EST CE POUR SON IMAGE DE PLAY BOY QU’IL EST EMPLOYE ? ACTEUR DE SECONDE ZONE, DANSEUR, VENTE EN LIGNE DE MAUVAIS GOUT POUR LE NOTRE, MAIS PAR QUI SONT CONSEILLES CES HOMMES ? NE SE SENTENT ILS PAS RIDICULES ? OU ONT ILS UN TEL BESOIN D’ARGENT ET PAS ASSEZ DE CULTURE OUR PRETENDRE A AUTRE CHOSE DE SERIEUX ?
Christian II
2 juin 2010 @ 08:25
Je vais vraiment finir par rejoindre les rangs des supporters du duc d’Aoste lol …
Remarquer, on a bien un héritier qui fait le vrp pour de la vaisselle alors un prince acteur …
val
2 juin 2010 @ 08:37
C’est bien d’être multi tâche !!!!!!!!
bernadette
2 juin 2010 @ 08:48
Navrant ! Heureusement l’Italie est devenue une République et finalement tant mieux, car la descendance royale …. laisse à désirer !
A.Lin
2 juin 2010 @ 10:16
Oh !
Filiberto
Keske t’es bô ;)
jay
2 juin 2010 @ 12:17
j ai beau beaucoup apprecie son dynamisme et sa volonte de se faire connaitre ou « reconnaitre » … il va falloir aussi qu il se recentre sur des themes plus culturels et sociaux …. pour apparaitre un peu plus serieux …
soit il est moins ennuyeux que beaucoup d autres prétentdants « triste sir » mais il faut absolument qu il gagne aussi en contenu !!!!
Laurent D
2 juin 2010 @ 13:54
Ce n’est pas pire que de lancer une ligne de vêtements et de camelotes absolument immondes !
Alix
2 juin 2010 @ 14:06
Il va en recevoir des lettres d’insultes… mais en considérant la conduite intime de plusieurs cousins et princes européens, et bien il ne s’en trouvera pas le plus ridicule.
MIKA
2 juin 2010 @ 15:02
Au moins, il semble se moquer du « qu’en dira-t-on !
Le Prince Emmanuel doit se plaire dans ce milieu, plus que dans le sien, il faut croire…
Mais il a des obligations de rang qu’il ne sait pas tenir.
carole
2 juin 2010 @ 15:15
Et pourquoi faire l’acteur ? Il a besoin d’argent , il a envie de s’occuper , il ne sait trop quoi faire de ses journées ; les temps changent :-(
Damien
2 juin 2010 @ 15:16
Je ne vois pas où est le mal. Jusqu’à la trentaine, Louis XIV a régulièrement dansé devant sa cour. Marie-Antoinette, le comte de Provence, le comte d’Artois et les épouses de ces derniers faisaient du théâtre à Versailles. Un monarque a un rôle de représentation qui n’est pas très éloigné du métier d’acteur.
Ceux qui critiquent le prince de Venise devraient plutôt réserver leurs piques aux politiciens qui, tous les jours, nous jouent la comédie sur de graves sujets de société.
Louis B
2 juin 2010 @ 19:34
On reconnait bien là le fils de sa mère, beaucoup plus « people » que sang bleu.
Mais pour payer les frais d’avocats de son père, le pauvre n’a peut-être pas le choix…
On s’ennuie de la reine Marie-Josée, si intellectuelle et culturelle.
Vassili
2 juin 2010 @ 20:42
Sont beaux les deux princes italiens (Emanuele Filiberto et Aimone d’Aoste).
Joelle
2 juin 2010 @ 20:53
Saltimbanque…
Laurent D
3 juin 2010 @ 00:01
Ses parents sont passablement fortunés, surtout sa mère donc si il se fait se présenter sur scène de plus en plus (est-ce le bon moyen ?) davantage de la population italienne, cela n’est pas pour l’argent mais pour se faire connaître
Une petite question ?
Vous seriez dans quel état psychologique, si vous n’aviez jamais peu connaître votre pays, vos racines et devoir attendre plus de 30 ans pour enfin pouvoir le faire ?
Luise
3 juin 2010 @ 07:10
Le Prince est interessé par l’histoire de Sa Maison et de Son pays. J’ai visité l’expo sur la Maison de Savoie.
C’est très interessant et très beau. L’expo donne un image sur la vie en famille.
Le Prince a écrit avec Lorenzo Del Boca un deuxième livre : » Maledetti Savoia Savoia Benedetti «
minou
3 juin 2010 @ 11:57
Pff , heureusement que les commentaires se calment à la longue ….
On ne peut pas rester insensible devant ces beaux garçons Louis Alfonso , Emmanuelle Filiberto etc …
Je me fiche des convenances démodées ,ce qu’ils font, ils ont un métier et ont une famille à nourrir , c’est leur droit …
Il y a de moins de moins de rois et la république se charge à leur place …
Laurent D
3 juin 2010 @ 13:53
Minou,
Je partage totalement votre avis en plus lorsque l’on voit les magouilles des présidents, c’est tout de même pire que jouer dans un sitcom !
palatine
3 juin 2010 @ 14:20
Laurent D, je ne crois pas que les parents d’Emanuele soient très fortunés meme s’ils sont plus qu’à l’aise. La fabrique de biscuits du père de Marina Doria remonte à bien loin. Le couple a opposé une fin de non recevoir aux demandes de dédommagement exigées (à juste titre je trouve) par la famille de l’étudiant allemand mortellement blessé par le coup de fusil (et de colère !) de Vittorio-Emanuele, le père du jeune prince. Ce couple a dit que l’argent pour le dédommagement manquait. La conduite de Vittorio-Emanuele a été immonde, à mon avis, dans cette affaire et je suis bien contente que mon pays soit une république parce que je n’aurais pas voulu d’un roi comme lui. Il a encore défrayé la chroniques il y a peu d années parce qu’il faisait du trafic d influence, à propos d installation de casinos et etait en contact avec des gens peu recommandables. Et je ne parle pas du reste, peu ragoutant…
Le jeune Emanuele a eu le coup de foudre pour l’Italie, et il est tout à fait normal qu il ait voulu plus de deux maisons là-bas. Imaginez le casse-tete de devoir choisir entre l’Ombrie, la Sicile, Rome, la Ligurie, la cote Adriatique. Pour payer ses maisons, il a accepté les offres très rémunératrives de la television italienne. Il doit lui rester aussi quelque chose pour ses oeuvres caritatives.
Cher Régent, ce prince je ne le critiquerai jamais. Il ne fait pas de trafic d influence, gagne sa vie honnetement, et prend l’argent des medias sans état d’ame, sachant que la monarchie ne sera jamais restaurée.
Je l’ai dit précédemment que tout travail est honorable quand il ne fait de préjudice à personne.
Le prince héritier de Grèce, qui ne regnera jamais lui non plus, a épousé la fille d un milliardaire. Emanuele a voulu épouser la jeune femme qui attendait son enfant. Il a dit dans le presse italienne qu il ne voulait pas que la mère de son enfant « soit fille-mère ». Il aurait tres bien pu reconnaitre l’enfant, et puis attendre un peu pour trouver la candidate dorée sur tranche qui lui aurait permis d acheter une luxueuse villa en Ligurie ou en Sicile, un duplex à Rome, et une ferme restaurée en Ombrie ou en Toscane.
palatine
3 juin 2010 @ 14:21
pardon « offres tres remunératrices »
louise.k
3 juin 2010 @ 14:50
Ce prince est très beau, certes! Il a aussi une famille à nourrir..pour être considéré comme princier,aurait-du t-il se lancer dans la vente de couverts???
Arielle
3 juin 2010 @ 15:49
Je trouve les activités de ce prince fort sympathiques. Le message de Laurent D (19) donne un éclairage intéressant et pose avec humanité une question très pertinente. De plus, nous ne sommes plus à l’époque où les comédiens étaient rejetés par l’Eglise et n’avaient pas le droit de se faire inhumer en terre consacrée… Nous sommes au XXIe siècle. D’accord avec le message de Damien (15) qui, lui aussi, ouvre sur une problématique intéressante (monarchie et représentation).
martine
3 juin 2010 @ 17:27
D’accord avec Minou,Laurent D et Damien,rien à rajouter
Laurent D
3 juin 2010 @ 22:36
Minou,
Je partage totalement votre avis en plus lorsque l’on voit les magouilles des présidents, c’est tout de même pire que jouer dans un sitcom !
Laurent D
4 juin 2010 @ 07:53
Palatine,
Ses parents possèdent une superbe villa à Genève, un chalet à Gstaad (que j’ai vu une merveille), une villa moderne et atypique intégrée à la roche sur la très chic et très privée île de Cavallo, un appartement à NYC ; le Prince collectionne les voitures de courses et de luxe sans compter les oeuvres d’art de la famille plus les achats modernes pour Cavallo, les bijoux et sa collection de très rares coquillages qui valent une fortune.
Tout cela doit représenter tout de même pas mal d’argent.
Bon, je reconnais que l’on peut avoir un patrimoine conséquent mais parfois manquer de liquidités, c’est le cas de beaucoup de familles.
Laurent D
4 juin 2010 @ 07:54
De plus contrairement à ses soeurs, il a été le seul à ne rien vendre aux enchères de son héritage.
palatine
4 juin 2010 @ 08:21
Cher Laurent, tout ce que vous dites est vrai, Vittorio Emanuele a son propre patrimoine, mais son fils n’avait rien à lui. J’ignorais le pied à terre de N-Y.
Vittorio a gagné pas mal d’argent avec le Shah d’Iran et aussi une firme d’hélicoptères. Et je suppose qu’il a du hériter de ses parents. Il n’est surement pas dans la gene. Mais lui c est lui, et son fils a du gagner sa vie. Il n avait pas l’intention de se tourner les pouces en attendant l’ héritage de ses parents, et son travail de cadre dans une banque ne lui aurait jamais permis de financer les maisons en Italie.
La famille allemande du jeune Hammer, mort par sa faute, n’a jamais reçu un sou de dédommagement. La soeur de ce jeune homme s’est exprimée amèrement à ce sujet dans un magazine italien il n’y a pas si longtemps.
palatine
4 juin 2010 @ 09:09
Laurent D, je ne sais si vous connaissez les détails de cet accident de … colère, je ne vois pas d’autre expresssion. C’était dans les années 80. Des jeunes gens qui séjournaient sur un yacht italien et etaient allé à terre manger au restaurant avaient « emprunté » le canot pneumatique du bateau de Vittorio E pour retourner sur le yacht. Furieux, et malgré les supplications de sa femme, Vittorio E. a tiré un coup de fusil vers le yacht. Sur le pont de celui-ci dormait un étudiant allemand qui a été blessé à la jambe, et a fini par décéder de cette blessure.
Marina Doria, épouse de Vittorio E., a dit dans les médias de l’époque que la famille royale italienne n’avait pas les moyens de dédommager la famille du jeune Allemand. La famille allemande avait meme sollicité la famille royale belge, ce qui n’était pas très malin, vu que les Belges n’avaient rien à voir là-dedans. Comme l’accident s était passé à Cavallo, où Vittorio E. a une magnifique villa (et aussi un bateau à l’époque), l’affaire est tombée sous la juridiction française. Mais la presse italienne s’est émue de cette affaire. On dit que Giscard d’Estaing a usé de son influence pour que le prince soit blanchi et il a pu s’en tirer apres une courte incarcération.
Depuis cette histoire, mon opinion de Vittorio E. est… ce qu’elle est. En attendant, il vit dans le luxe et s est fait coincer dernièrement par la justice italienne, ce qui ne m a pas du tout étonnée. Il est retourné en prison pour quelque temps.
Son fils Emanuele était catastrophé. Il n’aurait jamais, lui, trempé dans des combines pareilles.
Et puis au moins il travaille. Et il a toujours travaillé depuis son bac.
Le cousin Aoste qui a essayé de récupérer cette histoire lamentable pour pousser son avantage et s’affirmer comme seul héritier crédible (…) des Savoie n’a que je sache jamais travaillé .
Luise
4 juin 2010 @ 09:31
Palatine,
bonjour. Le prince de Naples est parti en exil à l’age de neuf an. Il était le prince héritier applaudi par le peuple et il était éduqué pour etre roi et le 2 juin tout a changé : il a du quitter l’Italie et sa famille
s’est divisée, le roi en Portugal et la reine en Suisse, les propriétés du père ont été confisqués.
Je crois que cette expérience n’est pas facile.
Le 2 juin 1946 a changé sa vie.
Bien à vous
LW
Frédéric Gense
4 juin 2010 @ 10:23
Terriblement bien écrit votre message 19 !!!
Qui serions-nous sous le poids de l’héritage royal ? Qui serions-nous sous l’influence de l’argent facile ? Qui serions-nous face aux critiques récurrentes adressées à notre père ?
Qui serions-nous face aux troubles de l’histoire italienne ?
Et vous qui seriez-vous si les autres condamnaient le mariage de vos parents ?
Et vous qui seriez-vous si chaque matin votre personnalité serait mise en cause par des internautes sans scrupules ?
Et vous qui seriez-vous si vous étiez longtemps exilé des racines de vos ancêtres ?
Le prince Emanuele Filiberto de Savoie a fait un très beau geste en épousant la personne qui attendait son enfant … je le connais très peu mais cette attitude l’honore ! Qu’il continue à s’épanouir auprès des gens qui lui veulent du bien et qu’il soit heureux avec les siens… je lui souhaite tout le bonheur du monde et à vous aussi !
Meilleures salutations !
Laurent D
4 juin 2010 @ 12:57
Palatine,
Si je connais parfaitement cette histoire du bateau.
palatine
4 juin 2010 @ 13:11
oui Laurent, vous la connaissez l’histoire du bateau mais les autres internautes sans doute pas.
Frederic Gense pense comme moi que Emanuele Filiberto a fait un beau geste en épousant celle qui attendait son enfant et cette attitude l’honore.
Je lui souhaite bien du bonheur parce qu’il le mérite.
Luise, je trouve qu’il serait équitable de dédommager la famille de Savoie des biens qu’on leur a confisqués et je me suis déja exprimée là-dessus.
Je connais, Luise, votre dévotion à la famille de Savoie mais moi je n’apprécie que le prince Emanuele Filiberto .
Quand au refus de dédommager la famille du jeune Allemand, quand on vit dans le luxe que décrit très bien mon ami Laurent, c’est lamentable.
Caroline
4 juin 2010 @ 13:24
A Laurent D.,j’ai bien apprecie vos commentaires [mess11,19,22,28,29,30 et 35]!Grace a vous,j’ai commence a changer d’opinion envers ce ‘sympa’ prince d’Italie! Qu’il soit heureux avec sa femme et ses deux filles!Aux autres anti-Emanuele Filberto de Savoie,a mediter!
Trianon
4 juin 2010 @ 13:29
Palatine( msg 32 )
merci, je ne connaisais pas ce triste épisode…disons qu’il ne sort pas grandi de cette affaire, je trouve ça lâche, minable, indigne…à vomir…
bonne après midi
Luise
4 juin 2010 @ 18:30
Palatine,
mes racines sont en Allemagne, mais j’aime la Maison de Savoie
Laurent D
5 juin 2010 @ 04:34
L’épisode du bateau est tout de même un peu trouble.
Qui connait vraiment la vérité ?
Je précise avant de créer une polémique inutile que je ne prends parti pour personne dans cette sordide histoire.
cecil
5 juin 2010 @ 16:12
Mon exploration des prénoms du gotha issus de la mythologie romaine (et italique) m’amène à celui de la mère du prince Emanuele-Filiberto, Marina. Ceux qui seraient intéressés trouveront les 2 autres parties dans les articles « vacances à Forte dei Marni » (mails 38 à 44) et « Clotilde de Savoie au festival de Cannes » (62 à 69).
Marin(e), Marius et son féminin Marian(n)e se rapportent à une divinité du panthéon étrusque, Maris.
Selon les sources c’est un dieu ou une déesse, des champs de la fertilité et des cultures. Les premiers latins (sabins, osques) l’auraient repris à leur compte et peu à peu auraient abouti à Mars. D’autre part, on donne La déesse de l’amour, Turan, pendant étrusque de Vénus, comme épouse à Maris, ce qui correspond bien aux amours grecques d’Ares et Aphrodite, alias Mars et Vénus. Mais d’autres versions marient Turan à Laran, dieu de la guerre. Ils auraient eu 3 fils, Maris Husrnana (« Maris l’enfant »), Maris Halna et Maris Isminthians, élevés par la déesse Menrva (Minerve). On peut supposer que Laran et Maris ont été confondus, avec des apports grecs en supplément, dans le Mars des romains.
Si la figure de Maris est plutôt floue, l’origine et le sens de son nom ne sont pas en reste. Marc et Martin dérivent presque surement de Mars (Voir « vacances à Forte… post 41) et les autres prénoms ci-dessus, peut-être aussi. Cependant, à propos de ces derniers, les linguistes penchent pour une autre piste. Maris aurait la même racine que le latin « mare » (génitif: « maris ») qui signifie mer. Ces prénoms seraient tous en rapport avec la grande bleue. Précisons que Marianne est souvent pris pour une contraction de Marie et Anne , mais les prénoms Mariana et Marianus étaient fréquents dans la Rome Antique et typiques de la famille des Marii, dont l’ancêtre se nommait Marius.
-Marina Ricolfi-Doria, épouse de Vittorio-Emanuele, prince de Naples et duc de Savoie. Ils sont les parents du prince de Venise, objet de cet article et grands-parents de 2 petites-filles.
-lady Marina Windsor, fille de George, comte de Saint-Andrew (fils du prince Edward d’Angleterre, duc de Kent et de Katherine Worsley) et de Sylvana Tomaselli.
-Marina Ogilvy, fille de l’honorable Angus et de la princesse Alexandra d’Angleterre. Elle a 2 enfants de son mariage avec Paul Mowatt, dont elle est, aujourd’hui divorcée. Cousine de la précédente.
-Marius Borg-Hoiby, fils de Morten Borg et de Mette-Marit Tjessem-Hoiby, aujourd’hui épouse d’Haakon, prince héritier de Norvége, duquel elle a 2 autres enfants. Marius est considéré comme partie de la famille royale, même s’il ne possède aucun titre.
-comtesse Marina af Rosenborg, fille du comte Christian (fils du prince Erik de Danemark et de Lois Booth) et de Karin Lüttichau.
-princesse Marianne von Sachsen (Saxe)-Coburg-Gotha, fille du prince Johann-Leopold et de la baronne Feodora von der Horst. Elle a 2 filles et 2 petits-enfants de son mariage avec Michael Nielsen.
-princesse Marina Romanov, fille du prince Vassili Aleksandrovitch de Russie et de la princesse Natalia aleksandrovna Galitzine. Elle a 4 enfants et 5 petits-enfants de son mariage avec William beadleston.
marina Allen, fille de brian et de la princesse Nadezhda Romanov, elle-même fille du prince Dmitri Aleksandrovitch de Russie et de la comtesse Marina Sergeievna Golenistcheff-Kutuzoff. Elle a un fils et un petit-fils de son mariage avec Franklin Hudson. Divorcée, elle est remarié à Michael Otis.
-princesse Marina zu Windisch-Grätz, fille du prince Friedrich et de la princesse Dorothea von Hessen (Hesse). Elle a 2 filles de son mariage avec Gyula Jakabity.
-Marianne Treusch, baronne von Butttlar-Brandenfels, fille du baron Hans et de la comtesse Marie-Luise von Schaumburg, elle-même descendante de Friedrich-Wilhelm, électeur de Hesse et de Gertrud Falkenstein, créée comtesse von Schaumburg et princesse von Hanau und zu Horowitz. Elle a 2 enfants et 4 petits-enfants d’une relation et autant de son mariage avec Herbert Weygand.
-Mariano-Hugo, prince zu Windisch-Grätz, fils de Maximilian, prince zu Windisch-Grätz et de donna Maria-Luisa Serra di Gerace. Ils a eu 3 enfants (dont Alexis, décédé en janvier) de son mariage avec l’archiduchesse Sophie d’Autriche.
-comtesse Marianna von Meran, fille du comte Rudolf (descendant de l’archiduc Johann d’Autriche et d’Anna-Maria Plöchl, créée comtesse von Meran) et de la comtesse Maria-Theresia von Blanckenstein. Elle a 2 filles de son mariage avec le comte Giovanni Rizzardi.
-Marina Wutholen, fille de Ferdinand et de la comtesse Sarolta von Habsburg, elle-même fille de l’archiduc Albrecht d’Autriche, duc de Teschen et de Katalin Bocskay de Felsö-Banya.
-Marina von Kloss, fille de Stephan (fils d’Alfons et de l’archiduchesse Eleonore d’Autriche-Teschen) et d’Ingrid Morocutti. Elle a 2 filles de son mariage avec Manfred Fischer.
-Marina von der Mühl, fille de Jan et de la comtesse Gabrielle von Habsburg-Lothringen, elle-même fille de l’archiduc Leopold d’Autriche-Toscane et de la baronne Dagmar Nicolics-Podrinska. Elle a 2 filles de son mariage avec le comte Jan de Marchant et d’Ansembourg.
-Marina Wolff, fille de Rupert et de l’archiduchesse Marie-Bernadette d’Autriche-Toscane.
-Marianna Heldmann, fille de Friedrich et de la princesse Sieglinde zur Lippe. Elle est célibataire.
-Marina Paterson, fille de Kirby et de la princesse Victoria-Marina von Preussen (Prusse). Elle a un fils de son mariage avec John Engel.
-Marina Guiness, fille de l’honorable Desmond et de la princesse Marie-Gabrielle von Urach, elle-même descendante du comte Wilhelm von Württemberg, crée duc d’Urach, et de la princesse Florestine de Monaco.
-princesse Marina von Schoenaich-Carolath, fille du prince Hans-Georg (fils du prince Johann-Georg et de la princesse Hermine Reuss qui épousa l’empereur d’Allemagne, Wilhelm II en 2e noce) et de la baronne Sibylle von Zedlitz und Leipe. Elle 3 enfants et 5 petits-enfants de son mariage avec le baron Peter Wiedersperger von Wiedersperg.
-princesse Marina Galitzine, fille du prince Nikolai Vladimirovitch (fils du prince Vladimir Emanuelovitch et de la comtesse Catherine von Carlow, elle-même issue du mariage de Georg, duc de Mecklemburg-Strelitz et de Natalia Vanljarsky, créée comtesse von Carlow)et d’Anita Frisch. Elle a 2 enfants de son mariage avec Kurt Classen.
-Marina Vsevolozhki, fille de Sergei et de Tatiana Karanfilov, elle-même fille de Konstantin et de la duchesse Tamara von Leuchtenberg, princesse Romanovsky. Cette dernière descend du beau-fils de Napolèon I, Eugène, vicomte de Beauharnais, crée prince français, prince de Venise, grand-duc de Frankfurt, duc von Leuchtenberg, prince d’Eichstadt, et marié à la princesse Augusta de Bavière.
-Marina Ravera, fille de Domenico et de Maria-Francesca del Prete, elle-même fille de Lino et de la princesse Alicia, infante d’Espagne (branche carliste). J’ignore si elle est mariée et si elle a des enfants
-don Marino Carraciolo, fils De don Agostino, comte di Castelrosso et de Giovanna Ceci. Il y a plusieurs autres Marino -et Marina- dans cette famille.
cecil
5 juin 2010 @ 17:46
Les romains ont repris les caractéristiques et latinisé les noms de plusieurs divinités étrusques, comme on l’a vu pour Maris/Mars, ou bien Uni/Junon, Velch/Vulcain.
Le nom de la déesse agraire, Horta ne se retrouve pas dans ceux de Vénus ou de Flore, ni de Cérès, parmi les principales déesses romaines en charge de la nature.
En revanche, la racine latine « hortus » signifiant « jardin », est indéniablement commune. L’étymologie serait-elle étrusque, tout comme Horta elle-même?
On sait peu de chose sur elle. C’est son nom qui indique sa fonction de déesse de l’agriculture ou des jardins.
-princesse Hortense Murat, fille du prince Charles et d’Aude Rougevin-Baville.
-Hortense de Witt, fille du comte Wladimir (fils du comte Serge et de la princesse Clotilde Napoléon) et de Françoise Martin-Flory.
-Hortense Walewski, fille du comte André et de Hélène Desmousseaux de Givré. Ils descendent d’Alexandre, comte Waleski, fils naturel de Napoléon I et de Maria Laczynska, comtesse Walewska par mariage.
-Hortense de La Rochefoucauld, fille du comte Sixte (fils du comte Roger et de la princesse Isabelle de Bourbon-Parme, dont la mère était aussi une La Rochefoucauld)et de Gildine de La Rochefoucauld.
-Hortense de Blacas d’Aulps, fille de Casimir, prince et duc de Blacas et de Caroline Forton.
-donna Ortenzia Borromeo, fille de don Federico (fils de don Gilberto, prince di Averna et de Bona Orlando) et de la princesse, donna Maria Rospigliosi.
-donna Hortensia Chigi-Albani della Rovere, fille de don Mario, prince Chigi-Albani della Rovere et de donna Ismena dei conti Larussa.
Laurent D
5 juin 2010 @ 19:20
J’oubliais Palatine, le Prince Victor Emmanuel a aussi acquis la villa suisse de sa mère « Merlingue » pour l’offrir à son fils.
PS HS :
J’ai eu votre mail, je dîne avec Papa et Maman ce soir et vous réponds en rentrant.
Laurent D
5 juin 2010 @ 19:29
J’ai un doute sur le nom de la maison, peut-être que vous pourriez me le confirmer ? Je crois que c’est Merlinge en fait.
cecil
5 juin 2010 @ 20:32
Dans le post sur Maris, j’ai oublié un prénom qui s’y rattache: Mario. Comme pour Marianne, on commet souvent l’erreur d’y voir un dérivé de Marie, alors que c’est simplement la forme italienne de Marius.
-comte Mario von Preysing-Lichtenegg-Moss, fils du comte Johannes et de la comtesse Anna von Ledebur-Wichheln, elle-même fille du comte Mario et de la princesse Valerie von Altenburg. Celle-ci est la fille de l’archiduc Clemens d’Autriche-Toscane et de la comtesse Elisabeth Résseguier de Miremont.
-don Mario, prince Chigi-Albani della Rovere, fils de don Francesco, prince Chigi-Albani della Rovere et de donna Anna-Maria Torlonia dei ducchi di Poli e di Guadagnolo. Il a 3 enfants de son mariage avec donna Ismena dei conti Larussa. Divorcé, il est remarié à Flavia del Core.
Ceci étant réglé, j’en viens à un dieu majeur des romains: Janus. Avec Saturne, Vesta et Quirin, dont je parlerais ensuite, il est l’un des plus anciens dieux d’Italie. Je vous propose de chercher sur le Net des renseignements à son sujet, trop vaste pour cette rubrique.
Longtemps, Janus aura préséance sur Jupiter, ce qui en dit long sur son importance. Représenté avec 2 ou 4 têtes, c’est le dieu des portes (notamment celles du ciel), du commencement de toutes choses (l’année, les 4 saisons, la guerre…). On l’associe à l’étrusque Ani, dieu du ciel et le sumérien Anu qui a la même fonction. Enfin on lui attribue l’antique déesse Jana, ou Diana pour parèdre.
D’ailleurs, certains linguistes relient Diana, Janus, Jupiter et Juturne (autre divinité) par la racine aryenne (donc indo-européenne) « Di », brillant. Pour d’autres, le radical « div » serait directement à l’origine du nom Janus/Dianus dont la forme d’origine serait Divinus. C’est plausible si l’on se rappelle que, pour les peuples italiques précédant les latins, Janus était le dieu des dieux, le premier divin issu du Chaos. Une autre hypothèse met en adéquation le verbe latin « ire », aller avec les racines indo-européennes « yana » et « yah » qui évoque un mouvement transitionnel. Même choses avec « i » en latin et « ie » en grec. Il existe aussi la possibilité d’une racine commune avec le prénom hébreu Jean.
Le nom du premier mois de l’année, janvier vient de « janua », porte d’entrée, donc de Janus. Le nom du Janicule, l’une des 7 collines de Rome, vient aussi de ce dieu.
En tant que prénom, Janvier n’a connu quelques succès que sous sa forme italienne, Gennaro.
-prince Gennaro de Bourbon-Sicile, fils du prince Casimir(o) et de la princesse Maria-Cristina de Savoie-Aosta. Il est célibataire.
-Gennaro Casertano, fils de Raffaele et de Maria-Beatrice del Prete, elle-même fille de Lino et de la princesse Alicia, infante d’Espagne. Il est célibataire.
-don Gennaro Carraciolo, fils de Ferdinando, duc di Vietri, di Casamassima, et de donna Paolita dei conti Bruzzo.
-don Gennaro Belmonte, fils de don Angelo, duc di Acerenza et de donna Adelaide Serra dei ducchi di Cassano. Il est marié à Anna Libertini mais j’ignore s’il a des enfants. Son neveu, don Angelo a une liste de titres longue comme le bras, dont une grandesse d’Espagne.
-donna Januaria Imperiali, princesse di Cassano, fille de don Camillo, prince di Cassano et de donna Anna-Maria Perrelli-Tomacelli-Filomarino. Elle est mariée à Henrik Bergman dont elle a 3 enfants.
Avec Janus, je citais Quirin, ou Quirinus pour sa forme latine, parmi les dieux les plus anciens.
C’est le dieu sabin du ciel et de la guerre ce qui lui a valu d’être confondu avec Mars ou avec un fils de ce dernier, le fameux Romulus. Son épouse, Hora est assimilée à Hersilia, la femme du fondateur légendaire de Rome. La colline du Quirinal (une autre des 7) a été nommée d’après Quirinus.
Etymologie. Du sabin « quiris », lance. Le dieu était représenté par cet attribut (Dans plusieurs religions pré-romaines, les dieux n’étaient pas représentés sous forme humaine). De Quirin, vient aussi le mot quiris, le quirite, soit le citoyen romain. Le terme désignait le peuple romain pris collectivement.
Il va sans dire que les Quirin ne courent pas les rues, mais le gotha en a au moins un:
-comte Quirin Esterhazy, baron von Galantha, fils du comte et baron Carl-Mathias et d’Eva Stronhal. Le chef de la branche ainée de cette famille d’origine hongroise, est prince (fürst).
cecil
5 juin 2010 @ 21:25
dans la religion romaine,il y avait une catégorie de prêtres voués au culte d’un seul dieu: les flamines.
On comptait 3 flamines majeurs, désignés par le grand pontife, et 12 mineurs, issus de la plèbe et élus par elle. Les 3 premiers étaient le « flamen dialis », consacré à Jupiter, le « flamen martialis », à mars et le « flamen Quirinalis », à Quirinus. Parmi les 12 autres, citons les flamines de Cérès, Vulcain, Volturnus ou bien Flore. C’était une fonction prestigieuse mais très contraignante en raison de nombreux interdits. C’est Numa Pompilius 2e roi mythique de Rome qui aurait crée les flamines.
Flamen pourrait venir de « filamen » en référence au fil de laine ornant leur « apex », le bonnet conique de cuir blanc qui était l’un de leurs attributs distinctifs. Autre origine possible: du verbe « flare », souffler sur le feu, puisque les flamines étaient gardiens du feu sacré. Le linguiste Georges Dumézil suggère d’aller chercher plus loin, en le rapprochant du brahmane sanscrit. Le terme désignerait alors la (notion de) fonction sacerdotale.
Les prénoms Flaminius et Flaminia étaient employés à Rome. La « via Flaminia » doit son appellation au consul Gaius Flaminius.
-princesse Flaminia von Hohenzollern, fille du prince héritier Karl et de la comtesse Alexandra Schenk von Stauffenberg.
-comtesse Flaminia von Göess, fille du comte Moritz et de la duchesse Fleur von Württemberg.
-donna Flaminia Borghese, fille de don Camillo, prince Borghese et de Rosana Nucci. Elle est mariée à don Ettore dei baroni Curti-Gialdino mais j’ignore si elle a des enfants.
-donna Flaminia Odescalchi, fille de don Ladislao, prince Odescalchi, et de Maria-Zenaide della Cha.
Luise
6 juin 2010 @ 11:22
Laurent D
le nom est Merlinge.
ciao
Luise
palatine
6 juin 2010 @ 14:43
Luise, je croyais que la princesse Marie-Gabrielle habitait Merlinge. J’ai vu une fois un reportage où elle y faisait du jardinage.
Quel dommage qu’elle se soit entichée de ce Balkany. Si Franco ne s’était pas mis en travers, elle aurait épousé Juan Carlos et non ce louche Balkany.
a défaut de Juan Carlos, elle aurait pu trouvé mieux que Balkany. Il était divorcé avait deux enfants d’une dame très bien. Le roi Umberto obtint pour sa fille, du Vatican, l’annulation de ce premier mariage pour que Balkany puisse epouser religieusement Marie-Gabrielle. J’étais encore jeune à l’époque mais cela m avait indignée. Je me suis sentie flouée comme catholique parce que pour moi c’ etait une annulation de convenances pour faire plaisir à un membre de famille royale.
Et le mariage avec Balkany n’a meme pas marché.
palatine
6 juin 2010 @ 14:44
pardon « elle aurait pu trouveR mieux que «
Laurent D
6 juin 2010 @ 16:06
Merci Luise.
Amicalement.
Laurent.
Luise
7 juin 2010 @ 05:10
Palatine,
Marie Gabrielle pourrait etre une très belle reine d’Espagne, mais Monsieur Balkany a été son choix.
Mariage inégal qui n’a pas fontionné.
cecil
11 juillet 2010 @ 17:41
Le temps m’a manqué depuis un mois, pour continuer l’inventaire des prénoms mythologiques romains présents dans le gotha d’aujourd’hui.
Ceux dont je vais parler maintenant appartiennent à l’histoire légendaire des pré-romains.
Petit rappel : Enée, après la destruction de Troie, quitte la Grèce pour s’établir ailleurs. Il débarque en Italie, dans le Latium. Son fils Ascagne, nommé aussi Iule, fonde la ville d’Albe la Longue.
Voici des Ascagne « oubliés » quand j’ai traité la mythologie grecque.
-don Ascanio Colonna, fils de don Stefano et d’Alessandra Marchione. Neveu de l’actuel prince Colonna et de Parliano.
-don Ascagno Colonna, fils de don Oddone, duc de Rignano, et de Maria-Luisa Bergozzi. Il a 2 enfants de son mariage avec Simonetta Grillenzoni.
-don Ascanio Massimo, fils de don Ferdinando (fils de don Leone, prince d’Arsoli, et de la princesse Adelaide de Savoie-Gènes) et de Maresti Savona.
-don Ascanio Massimo-Lancellotti, fils de don Francesco dei principi Massimo-Lancellotti e di Prossedi, et de donna Anna dei principi Odescalchi.
Il a 4 filles de son mariage avec donna Lyda Guglielmi-Lante della Rovere degli marchesi di Vulci.
L’un des compagnons d’Enée, se nomme Sergestus. La gens Sergia affirmait en descendre. Les aristocrates romains aimaient dire qu’ils avaient des ancêtres troyens. Le prénom Serge est plus surement d’origine italique, peut-être étrusque. Sa signification est inconnue. Certains le relient au latin « serica », venant du grec « serikos », fait de soie.
La popularité de Saint Serge dans l’église orthodoxe le fait prendre, à tort, pour un prénom d’origine russe.
-prince Sergej de Yougoslavie, fils du prince Alexander et de la princesse Maria-Pia d’Italie. Il est divorcé de Sophie de Toledo et remarié à Eleonora Rajneri. Pas d’enfants.
-don Sergianni Caracciolo, fils de don Marcello, prince d’Avelino et de Torchiarolo, et d’Immacolata Tozzi. Il est célibataire.
-prince Sergei Obolenski, fils du prince Leonid et de Chloe Georgakis. Il a 2 enfants de son mariage avec Caroline Hermann-Papoulias.
-Sergei Vsevolozhsky, fils de Sergei et de Tatiana Karanfilov, elle-même fille de Konstantin et de la duchesse Tamara von Leuchtenberg, princesse Romanovsky. Il est marié à Xenia Tomachechevsky et n’a pas d’enfants.
prince Sergei Mikhailovitch Galitzine, fils du prince Mikhail Vladimirovitch et de Tamara Pavlovna Rostchine. Il est marié à Daria Nikolaievna Kalinine
et n’a pas d’enfants.
cecil
11 juillet 2010 @ 20:10
Lavinia est la fille de Latinus (fils d’Ulysse ou de son fils Télémaque, ou du dieu Faunus), roi des latins, et d’Amata. Elle est promise à son cousin, Turnus, roi des Rutules, mais son père change d’avis et la donne en mariage au nouvel arrivant, Enée. On la présente parfois comme la mère ou l’épouse d’Ascagne. Elle est plutôt la mère de Silvius, qui succèdera à son demi-frère sur le trône d’Albe. Ascagne/Iule lui offre la ville de Lavinium, fondée par Enée en son honneur.
Etymologie inconnue. Peut-être à rattacher au verbe « lavere », nettoyer (dans les sens de « purifier ») ou à un mot de cette famille.
-princesse Lavinia de Yougoslavie, fille du prince Andrej et de la princesse Kira zu Leiningen. Elle a 2 enfants de son premier mariage avec Erastos Sideropoulos (qui a reconnu la fille qu’elle a eu d’un précédente relation)et un fils de son 2e époux, Austin Pritchard-Levy.
-donna Lavinia Borromeo, fille de don Carlo dei principi di Angera, et de Marion Zota. Elle a 2 fils de son mariage avec John Elkan, héritier de FIAT.
-donna Lavinia Massimo, fille de don Ferdinando (fils de don Leone, prince d’Arsoli, et de la princesse Adelaide de Savoie-Gènes) et de Maresti Savona.
Si le prénom de Lavinia est peu employé, celui de sa mère, Amata est à la base de 3 prénoms distincts : Aimé(e), Amand(a) et Amédée.
Amata, parfois appelée Palanto, est, d’après « l’Enéïde », la soeur de l’antique déesse Venilia, elle-même mère du mortel Turnus et de la nymphe Juturne. C’est Amata qui souhaitaient l’union de Turnus et de Lavinia. Quand cette dernière épouse Enée, elle pousse son neveu à combattre son nouveau gendre. Turnus est tué et Amata se pend de désespoir.
« Amata », signifie aimée, en latin et vient du verbe « amare ». Amand, dérive de « amandus », soit, à aimer ou qui doit être aimé. Quant au très chrétien Amédée, il combine « ama », qui aime et « deus », dieu. D’autres prénoms se rattachent à ce groupe : Aimable, Amance, Alma.
-prince Amedeo de Savoie-Aoste, duc d’Aoste, fils du prince Aimone, duc d’Aoste et de la princesse Yriny de Grèce. Il a 3 enfants et 9 petits-enfants de son premier mariage avec la princesse Claude de France. Il est remarié à donna Silvia Paterno dei marchesi di Reggiovanni. Il a aussi 2 enfants naturels.
-archiduc Amadeo d’Autriche, prince de Belgique, fils de l’archiduc Lorenz d’Autriche-Este et de la princesse Astrid de Belgique.
-comte Amedeo de Vincens de Causans, fils du comte Rodolphe et de la princesse Anna-cecilia de Bourbon-Sicile.
-princesse Amadea Reuss, fille du prince Heinrich XXXIX et de la comtesse Antonia zu Castell-Castell. Elle est marié à Reinold Sachs et n’a pas d’enfants.
-Amédée de Clermont-Tonnerre, marquis d’Achy, fils de Charles-Henry, duc de Clermont-Tonnerre, et d’Anna Moran. Il a 2 enfants de son mariage avec Béatrice Hénault.
-Charles-Amédée, marquis de Clermont-Tonnerre, fils de Henri, marquis de Clermont-Tonnerre, et de Nicole Schiaffino. Il a un fils de son mariage avec Claire Delohan.
-lady Amanda Knatchbull, fille de sir John, baron Brabourne, et de lady Patricia Mountbatten, comtesse Mountbatten of Burma, elle-même fille de lord Mountbatten, vice-roi des Indes, et d’Edwina Ashley.
Elle a 3 fils de son mariage avec Charles Ellingsworth.
-Aimee Söhngen, épouse du prince Floris Van Vollenhoven, prince van Oranje-Nassau, lui-même fils de Pieter Van Vollenhoven et de la princesse Margriet des Pays-Bas. Ils ont 2 filles.
-Aimee Martens, fille de Guido et de Marie-Christine Shäfer, elle-même fille de Gion et de la princesse Maria-Claudia von Sachsen-Coburg-Gotha.
-Amy Lascelles, fille de l’honorable Robert (petit-fils de Henry, comte de Harewood et de la princesse Mary d’Angleterre) et de Julie Baylis.
-baronne Marie-Aymée von Loë, fille du baron Winfried et de Marie-Amélie Lamiot. Elle est l’arrière-arrière-petite-fille du prince Emmanuel zu Salm-Salm, et de l’archiduchesse Marie-Christine d’Autriche. Elle est la 7e enfant et première fille de ses parents.
-Jolie-Aimee Taubin, fille de Keith (fils de Jack et de Victoria zu Solms-Whitten, elle-même petite-fille du comte Hans zu Solms-Baruth et de la princesse Caroline-Mathilde von Schleswig-Holstein) et de Nancy Adams. Son lien avec le gotha est un peu lointain mais son prénom est si mignon que je n’ai pu résister.
corentine
11 juillet 2010 @ 21:25
superbe cecil
merci, très interressant
cecil
11 juillet 2010 @ 21:57
La ville d’Albe la Longue, (Alba longa en latin), aujourd’hui disparue, est l’une des plus anciennes cités d’Italie, fondée, selon la légende, par Ascagne, fils d’Enée. Les archéologues la situe entre le lac Albano et le mont Calvo; Peut-être à Castel-Gandolfo ou aux environs.
17 rois, descendants d’Enee, s’y succède jusqu’à la fondation de Rome, soit du milieu du XIIe jusqu’aux alentours de 665 av.J.C. Vers cette période, la ville est détruite et ses habitants déplacés sur l’une des 7 collines de Rome, le Caelius. Les romains voyaient en Albe, leur cité mère.
La raison pour laquelle Alba Longa fut nommée ainsi n’est pas connue. Pour Longa, cela pourrait évoquer la vue d’une succession de villages sur les cotés du lac Albano. Quant à Alba (du latin « albus », blanc), il peut y avoir la notion de « dégagement » ou de « déblaiement », voire de « trou », le lac étant dans un ancien cratère. Une autre explication, plus mythique serait qu’Enée, en accostant dans le Latium, laisse écchapper du bateau, une laie au pelage blanc. Celle- ci s’enfuit vers Lavinium, qui existe déjà, et met bas 30 marcassins. Albe sera nommée comme la couleur de cette laie si prolifique.
De nombreux toponymes viendraient de la racine indo-européenne « albho », blanc, comme Allemagne, Alpes, Albunea ou encore Albion, pour l’Angleterre, à cause des falaises de craie, visibles depuis la Manche.
-baron Alban von Loë, 6e frère de Marie-Aymée, citée dans le mail précédent.
-Alba Pineda y Maxwell, fille de Roman Pineda y Lopez et de Celina Maxwell y Erenu, elle-même arrière-petite-fille de Ramon Orlandis y Villanova et de l’archiduchesse Maria-Antonia d’Autriche-Toscane.
-donna Alba Carraciolo, fille de don Fausto, dei comti Caracciolo-Andreu, et de Lina Zappa. Elle est marié à Cesare Provvedi. J’ignore si elle a des enfants.
-comte Alban d’Ursel, fils du comte Arnaud et d’Oriane de Biolley.
-comtesse Albane d’Ursel, fille du comte gonzague et d’Anne-Louise, jonkvrouw Wolters.
-Albane de Rochechouart-Mortemar, fille de Charles, duc de Mortemart, et de Diane Picot de Moras d’Aligny.
cecil
20 juillet 2010 @ 21:28
Prénoms mythologiques romains du gotha. Suite.
J’en étais restée à Albe-la-Longue, fondée par le fils d’Enée le troyen. Si l’on passe sur les 2 derniers rois, Gaius Cluilius et Mettius Fufetius (desquels on ne sait rien, pas même s’ils étaient issus d’Enée comme les 15 rois précédents), on arrive à Numitor, père de Rhéa Silvia. Il a été renversé par son frère Amulius. Dans l’espoir qu’elle n’ait pas de descendance, ce dernier a obligé sa nièce à devenir vestale, fonction prestigieuse mais qui contraint à rester vierge.
Cependant, Rhéa Silvia, visitée en rêve par le dieu Mars, se retrouve enceinte. Elle met au monde des jumeaux, Romulus et Rémus, qu’Amulius ordonne de noyer dans le Tibre. Au lieu de ça, les bébés sont placés dans une corbeille qui, dérivant un temps sur le fleuve, échoue sur la berge dominée par le Mont Palatin. A partir de là, il existe 2 versions de la suite d’histoire.
Dans la première, un louve les découvre et les allaite jusqu’à qu’un berger les recueille et les amène à son épouse avec laquelle il les élève jusqu’à l’âge adulte.
Dans l’autre version (d’après Tite-Live), il n’y a pas de louve. J’y reviendrai plus loin.
Le berger s’appelle Faustulus. Il garde les troupeaux de porcs d’Amulius. Une famille romaine, la gens Fausta, prétendait qu’il était son ancêtre.
Son nom dérive du latin « faustus », qui veut dire favorisé, heureux, prospère, et qui est en rapport avec le verbe « favere », favoriser, être favorable, ou convenir. Cela nous donne les prénoms Faust(o), Faustin(e).
-comtesse Anna-Faustina von Habsburg, fille de l’archiduc Guntram d’Autriche-Toscane et de Debora de Sola. Son oncle Sigismund est le chef de la maison de Toscane.
-Fausto Morell y Mateus, fils de Francisco Morell y Orlandis (petit-fils de Ramon Orlandis et de l’archiduchesse Maria-Antonia d’Autriche-Toscane), et de Catalina Mateus y Coll.
cecil
20 juillet 2010 @ 22:30
La femme du berger Faustulus se prénomme Acca Larentia ou Laurentia. C’est aussi le nom d’une obscure déesse Chtonienne (divinitées grecques primitives, se rapportant à la terre et au monde souterrain) que l’on identifie parfois à la sabine Larunda ou Larenta, et encore à Larentina (divinité latine de la mort), Muta ou Lara.
Dans la légende de Rome, Acca Larentia est la femme de Faustulus, avec lequel elle a 12 enfants, et qui sert de mère de substitution à Romulus et Rémus. Elle est aussi nommée Faula ou Fabula, selon les versions.
Mais Tite-Live raconte qu’elle était aussi une prostituée surnommée Lupa. En fait, le mot signifiait à la fois « louve » et « prostituée » (d’où le terme lupanar). Il se pourrait donc que la célèbre louve ne soit pas un animal mais une femme de mauvaise vie.
L’étymologie du nom Larentia est complexe à déterminer. Il peut se rattacher à Lara ou à Larissa
(voir le mail 69 de l’article « Clotilde de Savoie au festival de Cannes »). Cependant, le plus vraisemblable est que ce soit un dérivé du latin « laurus », le laurier par l’intermédiaire de « laurentius », couronné de laurier. De là vient le nom de la ville de Laurentium, connue pour ses lauriers.
Les auteurs antiques la présentait comme la première capitale des latins, avant même la cité, toute proche, de Lavinium.
Le gotha comporte un grand nombre de Laurent, Laure et Laurence. C’est pourquoi, avant de les passer en revue, je préfère commencer par valider ce texte, plutôt que mon PC plante et me fasse perdre tout ce que j’avais tapé jusque là.
cecil
21 juillet 2010 @ 15:51
suite du mail 57
-prince Laurent de Belgique, fils du roi Albert et de la reine Paola, née Ruffo di Calabria. Il a 3 enfants de son mariage avec Claire Coombs.
-archiduc Lorenz d’Autriche-Este, prince de Belgique, fils de l’archiduc Robert et de la princesse Margherita di Savoia-Aosta. Il a 5 enfants de son mariage avec la princesse Astrid de Belgique, dont
-archiduchesse Maria-Laura d’Autriche, princesse de Belgique, fille du précédent.
-archiduc Lorenz d’Autriche, fils de l’archiduc Carl-Peter et de la princesse Alexandra von Wrede.
-Laura Hug, fille de Rudolf-Philipp (fils de Rudolf et de la princesse Marie-Therese von Preussen) et de Gabrielle Albrecht.
-princesse Laure Napoléon, fils de Louis, prince Napoléon et d’Alix de Foresta. Elle a un fils de son mariage avec Jean-Claude Lecomte.
-prince Laurentius zu Löwenstein-Wertheim-Rosenberg, fils du prince Carl-Friedrich(décédé récemment, lui même fils d’Alois-Konstantin, fürst zu Löwenstein-Wertheim-Rosenberg et de la princesse Anastasia von Preussen) et de la baronne Stephanie von und zu Brenken.
-comtesse Laura Henckel, baronne von Donnersmark, fille du comte et baron Andreas (fils du comte et baron Carl-Josef et de la princesse Marie-Adélaïde de Luxembourg) et de la princesse Johanna von Hohenberg
-Laure Mortgat, fille d’Olivier et de la princesse Anne-Isabelle de Ligne, elle-même fille d’Antoine, prince de Ligne et de la princesse Alix de Luxembourg.
Cette dernière est la soeur de Marie-Adélaïde, grand-mère de la précédente.
-Laura von Croÿ, fille née de la relation de la princesse Marie-Therese von Croÿ et d’une personne non identifiée. Ses grands-parents sont Carl-Emmanuel, duc de Croÿ et la princesse Gabrielle de Bavière.
-Laurents-Jan de Wit, fils de Willem et de l’archiduchesse Alexandra d’Autriche.
-baron Laurenz von Holzhausen, fils du baron Johann (fils du baron Hans et de l’archiduchesse Maria-Magdalena d’Autriche), et de Brunilda Castejon y Schneider.
-Lorenz Wolf, fils de Lukas et de la comtesse Ladislaja von Meran, elle-même descendante de l’archiduc Johann d’Autriche et d’Anna-Maria Plochl, créée comtesse von Meran.
-Laura Riera y Mateu, fille de Carlos Riera y de Habsburgo (fils de Jose Riera y de Leyva, et de la comtesse Alejandra von Habsburg, elle-même issue du mariage de l’archiduc Karl d’Autriche et de Christa Satzgzer de Balvanyos), et de Mireira Mateu y Martinez.
-comtesse Lorenza von Preysing-Lichtenegg-Moos, fille du comte Johannes et de la comtesse Anna von Ledebur-Wicheln, elle-même fille du comte Mario et de la princesse Maria-valerie von Altenburg (issue du mariage de l’archiduc Clemenz d’Autriche et d’Elisabeth Resseguier de Miremont).
-comtesse Lorenza von Landskron, fille du prince Albrecht von und zu Liechtenstein et de Marie-Thérèse Tullio. Elle a une fille de son mariage avec don Antonio Balzo di Presenzano, dont elle est, semble-il, séparée. Elle a un fils d’une autre relation.
-Laure de Dreux-Brézé, fille du comte Antoine et de Gilonne d’Harcourt. Elle a 2 fils de son mariage avec Thierry Normand.
-Laure Boulay de La Meurthe, fille du comte Alfred et de Monique d’Harcourt. Elle a 2 enfants de sa relation avec sir James Goldsmith.
-princesse Laura Murat, fille du prince Pierre et d’Isabelle d’Harcourt. Elle a 2 enfants de son premier mariage avec Bruno Bailly, et 3 de son second époux, le comte Thierry de Montalembert.
Laura et les 2 Laure précédentes sont les petites-filles du comte Bruno d’Harcourt et de la princesse Isabelle d’Orléans, soeur du comte de Paris défunt.
-princesse Laure Murat, fille du prince Napoléon et d’Ines d’Albert de Luynes. elle est célibataire.
-princesse Laurence de Bauffremont-Courtenay, fille de Jacques, prince et duc de Bauffremont-Courtenay, et de Sibylle de Chabannes. Elle a 4 enfants de son mariage avec la comte Guillaume de Chabot.
C’est la tante maternelle de Marie-Liesse de Rohan-Chabot, épouse d’Eudes d’Orléans, duc d’Angoulême.
-Laure de Durfort-Civrac, fille de Jacques-Henri, duc de Lorge, et de Cécile du Temple de Rougemont. Elle a 3 fils de son mariage avec le comte Jean-Baptiste de Proyart de Baillescourt.
–
cecil
21 juillet 2010 @ 17:26
-princesse Annie-Laurie von Auersperg, fille du prince Alfred et de Martha Crawford. Elle a eu 2 filles de son premier mariage avec Franz Kneissl, et un fils avec son second époux, Ralph Heyward.
Sa mère, Martha, surnommée Sunny, s’est remariée avec Klaus von Bülow, lequel a été accusé d’avoir tenté de l’assassiner. C’est l’objet du film « Le mystère von Bülow », avec Glenn Close et Jeremy Iron.
-princesse Laurence de Looz-Corswarem, fille de Thierry, duc de Looz et de Corswarem, et d’Alix de Bertier.
-don Lorenzo Carraciolo, duc di Vietri, di Casamassima, fils de don Ferdinando, duc di Vietri, di Casamassima, et de donna Paolitta dei conti Bruzzo.
Il a un fils de son mariage avec Chiara Soldati.
-Lorenzo Colonna, fils de Ferdinand, prince d’Altora, et de Sophie, jonkvrouw du Parc-Locmaria.
-donna Laurentia Colonna, fille de don Aspreno, prince Colonna et di Parliano, et de donna Maria dei principi del Drago. Elle a 2 filles de son mariage avec don Fabio Sanfelice, duc di Bagnoli.
-donna Maria-Loretta Imperiali, fille de don Emanuele, duc et marquis Imperiali, prince di Francavilla, et de donna Maria-Adelaide Imperiali.
Elle est mariée à Franco Cozzolino et j’ignore si elle a des enfants.
-donna Laura Borromeo, fille de don Febo, marquis di Pandino, et de Luisa Marelli.
-donna Laura Lancellotti, fille de don Filippo, prince Lancellotti, di Lauro e Marzano, et de donna Beatrice dei ducchi Lante-Montefeltro della Rovere.
Elle a 3 enfants et 2 petits-enfants de son mariage avec don Alessandro dei principi del Drago.
cecil
22 juillet 2010 @ 22:07
Je vais, à présent, aborder les prénoms des jumeaux les plus célèbres de la mythologie, Romulus et Rémus.
En revanche, je ne détaillerai pas leur histoire que l’on trouve dans tous les ouvrages sur l’histoire de Rome, et sur Internet, bien entendu.
Selon la légende, Romulus nomme la ville qu’il vient de fonder, Rome, d’après son propre prénom. Cependant, dans « l’Enéide », Virgile dit que Romulus aurait pris le nom d’une certaine Roma. Cette femme serait la fille d’un roi sabin ayant aidé Enée à combattre ses ennemis.
Dans d’autres légendes, elle serait la femme d’Ascagne ou celle d’Enée, voire la fille. On lui donne aussi pour parents, Ulysse (ou Télémaque) et Circé, ou encore Evandre (fils de Mercure), un chef arcadien (donc grec), qui aurait fondé la cité de Palanteo sur le Palatin, avant le débarquement d’Enée.
Dans la tradition la plus ancienne, Roma est une prisonnière troyenne qui se trouve dans le navire d’Ulysse et Enée. Elle convainc les autres captifs de se révolter et mets le feu au bateau. Du coup, les troyens sont forcés de rester sur cette terre. Ils s’installent sur le palatin et nomment la ville qu’ils fondent du nom de cette héroïne dont l’action a décidé du sort de leur peuple et se trouve à l’origine d’une nouvelle civilisation.
Une version plus récente fait de Roma, la fille de Téléphos, roi de Mysie, lui même fils d’Herakles.
Cette Roma, dont le nom serait d’étymologie grecque (signifiant « la force »), est une divinité personnifiant la cité de Rome et l’état tout entier.
Son culte est d’abord rendu en Grèce, notamment à Smyrne, et, alors qu’il s’agit d’une divinité femelle, c’est pourtant un prêtre qui lui est attaché (dans la tradition grecque, les prêtres servent les dieux tandis que les prêtresse servent les déesses), peut-être pour insister sur la virilité de la puissance militaire romaine. Le culte à Dea Roma (littéralement « la déesse Rome ») s’étendra ensuite dans d’autres régions conquises par Rome avant de s’intégrer chez les romains, conjointement au culte impérial. A Rome, Dea Roma était associée à Vénus, dans un temple commun.
A présent, on considère que le prénom Romain signifie…romain, mais, des études sur le latin primitif ont établi que la racine Roma signifierait « le village sur le fleuve ». De là dérive « Romanus », habitant de Rome, qui donne Romain, mais aussi Roméo, roman (le style), Roumanie et romanichels (pour les tsiganes établis en Roumanie, selon le même principe qui donne bohémiens pour ceux qui venaient de Bohème).
J’avais traité Romain dans les prénoms géographiques mais je n’avais cité que le prince Romain Poniatowski, petit-fils de Michel. En voici d’autres.
-Roman Seidel, né de la relation de Miguel Lockett (fils de Juan Lockett de Loayza et de la princesse Hilda de Bavière) avec Elfriede Seidel.
-comte Roman Potocki, fils du comte Roman et de la princesse Anna Swiatopolk-Czetwertynska. Marié à Zofia Auerbach, il n’a pas d’enfants.
-comte Roman Potocki, fils du comte André et de Marie-Thérèse Leseur de Givry.
comte Romain de La Rochefoucauld, fils du comte Gérard et de Véronique Laroche.
-comtesse Roma de Limburg-Stirum, fille du comte Campbell et d’Ursula Lewis. Divorcée de David Thomas, elle est remariée à Bruce Hopper. J’ignore si elle a des enfants.
cecil
22 juillet 2010 @ 22:56
Il y de grandes chances que le prénom Rémus soit à l’origine de Rémi (ou Rémy).
Pour l’étymologie, on trouve plusieurs explications.
Une origine latine est, de très loin, la plus vraisemblable, d’autant plus que le premier Rémi connu, celui qui baptisa Clovis, se nommait, en fait, Remegius. Il signait aussi parfois Remedius, et on le trouve nommé Remus dans quelques textes.
Remegius vient de « remigis » ou « remex », le rameur, ou de « resmus », rame, aviron. Quant à « remedius », cela veut dire « qui soigne » (d’où le mot remède).
D’autres rattachent Rémi au peuple vivant dans la région de Reims à l’époque de Clovis, les Rèmes. Leur nom serait d’origine germanique, ou, surtout, gauloise et signifierait alors « les premiers » ou « les plus anciens ». D’ailleurs, une légende dit que Rémus aurait survécu, se serait enfuit d’Italie et aurait fondé Reims. De son nom viendrait celui de la ville et celui des Rèmes.
Néanmoins, l’origine latine du prénom est préférée à toutes autres.
Il faut également signaler que le prénom italien Remo (la ville de San Remo) se rattache à Romulus et non pas à Rémi, alors que c’est l’inverse pour Romedio.
-prince Rémy de Bourbon-Parme, fils du prince Louis et de la princesse Maria d’Italie. il a 2 enfants et un petit-fils de son mariage avec Laurence Dufresne. divorcé, il est remarié à Elisabeth Tardif.
-Rémi de Froidcourt, fils de Roger et de la princesse Eleonore Radziwill, elle-même fille du prince Hieronymus et de l’archiduchesse Renata d’Autriche.Il a 2 filles de son mariage avec Suzanne Recke.
-comte Rémy de Polignac, fils de Dalmas, marquis de Polignac, et de Margarete Starkmann. Il a 2 enfants de son mariage avec Martine Terradot.
-comte Romedio von Thun und Hohenstein, fils du comte Georg et de Bettina Wolf.
-comte Romedius von Thun und Hohenstein, fils du comte
Romedius et de Philippa von Bredow. Il a 4 enfants de son mariage avec Anna Pleister.
R-N
23 juillet 2010 @ 00:31
Cecil (61) Très intéressant ! Je vois que j’ai de la lecture en retard sur votre thème. J’aime beaucoup cette façon originale de présenter les prénoms, reliés aux personnages vivants.
cecil
24 juillet 2010 @ 00:31
C’est au cours du règne de Romulus qu’a lieu l’épisode de l’enlèvement des Sabines. Le roi sabin de Cures (ou Quirum), Titus Tatius, prends alors les armes contre Romulus . Il parvient à s’introduire dans la cité grâce à la trahison de la vestale Tarpéïa, et après quelques échauffourées, fait cesser le combat et accepte de régner conjointement avec Romulus, sur les romains et les quirites (son peuple) réunis. il est assassiné 5 ans plus tard. Afin que les sabins puissent pratiquer leurs propres cultes, un collège de prêtres, les Titiens (Titii, en latin), est crée. Ils vénèreront Titus Tatius comme un dieu après sa mort. Les Titiens cesseront d’exister pendant la république, puis seront restaurés par l’empire, mais pour mener le culte des empereurs.
A noter que l’empereur Titus appartient, lui, à la gens Flavia (les Flaviens).
Le sens du prénom est inconnu. On avance une origine latine avec « titus », pigeon ramier ou « titulus », titre (ou inscription) d’honneur. Titus Peut être, aussi, dérivé du sabin « tities », défenseur.
Il existe également une piste grecque: de « titos », le feu (lié à la racine sanskrite, « titha »), qui pourrait venir de « titan ». En effet, Gaia, la mère des titans, était parfois appelée Titaia.
Tito, Titien, surtout utilisé sous sa forme italienne Tiziano, et le féminin Titia(na) sont de la même famille de prénoms.
-prince Tito von Hessen, fils du prince Philipp et de Laetitia Bechtolf. C’est le petit-fils de Moritz, landgrave de Hesse.
-comte Tiziano von Habsburg fils de l’archiduc Guntram d’Autriche-Toscane et de Debora de Sola. Son oncle Sigismund est le chef de la maison de Toscane.
-Titiana Hermann, fille de Thierry et de Fabiola Fruchaud, elle-même petite-fille du prince Dominik Radziwill et de la princesse Eugenia de Grèce.
-prince Titus Czartoryski, fils du prince Adam et de Zofia Wysocka. Il a 5 enfants de son mariage avec Danuta Jasnowska, dont un fils prénommé Tytus.
cecil
24 juillet 2010 @ 16:04
Parmi les sabins qui accompagnèrent Titus Tatius à Rome, figure le quirite Volesus, également appelé Volesus Valerius. De lui, descendrait une grande famille patricienne, la gens Valeria, qui jouissait, à Rome d’honneurs et de privilèges exceptionnels. Beaucoup de ses membres furent magistrats. Les empereurs Dioclétien, Maximien, Galère, Constance Chlore, Maxence, Constantin, entre-autres, étaient des Valerii. Le roi de Hongrie et Bohème du XVe siècle, Mathias Corvin (Hunyadi de son vrai nom) affirmait être issu de cette lignée.
A Rome, Valerius et Valeria étaient des prénoms très connus.
Volesus (ou Volusus, voire Valesus) serait un prénom Osque (peuple et langue italiques), ou latin, dérivant du verbe « valere », être fort, vigoureux, en bonne santé. Autre étymologie possible : de « volere », souhaiter, désirer.
Il convient de noter que le prénom Valentin appartient à la même famille que Valérie (voir l’article sur la princesse Clotilde à Cannes, mail 68).
D’autre part, le masculin Valéry peut, aussi, se rattacher au prénom d’origine germanique Valeric ou Valaric (de « wal », champ de bataille, et « hari », armée).
cecil
24 juillet 2010 @ 20:37
Je vais commencer avec les nombreuses Valerie de la descendance de Sissi. Presque toutes sont issue de sa dernière fille, Marie-Valerie. Leur grand nombre s’explique par le fait que l’archiduchesse a eu 10 enfants, lesquels, à leurs tour n’ont pas été en reste (Son premier fils a eu 13 enfants; Et ce n’est qu’un exemple).
-archiduchesse Valerie d’Autriche-Toscane, fille de l’archiduc Hubert-Salvator (fils de l’archiduc Franz-Salvator et de l’archiduchesse Marie-Valerie) et de la princesse Rosemary zu Salm-Salm. Elle a 4 enfants et 4 petits-enfants de son mariage avec Maximilian, margrave de Bade.
-Valerie-Marie Stier, fille de Hugues et de la princesse Isabel von Auersperg-Breunner, elle-même fille du prince Heinrich et de l’archiduchesse Elisabeth d’Autriche-Toscane. Elisabeth est soeur de la précédente.
-Valerie Keil von Bündten, fille de Gunhard et de la baronne Sarah von Kottwitz-Erdödy, elle-même fille du baron Alexander et de l’archiduchesse Marie-Alberta d’Autriche-Toscane. Cette dernière est une autre soeur de l’archiduchesse Valerie.
-comtesse Valerie von Waldburg-Zeil-Hohenems, fille du comte Georg et de l’archiduchesse Elisabeth d’Autriche-Toscane, elle-même fille de l’archiduc Franz-Salvator et de l’archiduchesse Marie-Valerie.
Elle a eu 8 enfants (dont 4 morts en bas-âge), 14 petits-enfants et 12 arrières-petits-enfants de son mariage avec l’archiduc Georg d’Autriche, de la branche des palatins de Hongrie.
-baronne Valerie von Fürstenberg, fille du baron Peter et de l’archiduchesse Agnes d’Autriche, elle-même fille de la précédente.
-comtesse Marie-Valerie zu Stolberg-Stolberg, fille du comte Franz-Josef (fils du comte Bernhard et de l’archiduchesse Hedwig d’Autriche-Toscane, elle-même fille de l’archiduchesse Marie-Valerie), et de la comtesse Elisabeth Kinsky von Wchinitz und Tettau.
Elle a 2 fils de son mariage avec Albert Studt.
-comtesse Valerie Wolf-Metternich zur Gracht, fille du comte Paul et de la comtesse Therese zu Stolberg-Stolberg, elle-même fille du comte Bernhard et de l’archiduchesse Hedwig d’Autriche-Toscane. Elle a 2 enfants de son mariage avec Thomas Denney.
-archiduchesse Marie-Valerie d’Autriche-Toscane, fille de l’archiduc Franz-Salvator (fils de l’archiduc Theodor, lui-même fils de Marie-Valerie, et de la comtesse Maria-Theresia von Waldburg zu Zeil und Trauchburg) et de Hedwig von Lichem-Löwenburg.
elle a 2 enfants de son mariage avec Martin Wagner.
-princesse Valerie von Altenburg, fille de l’archiduc Clemens d’Autriche-Toscane (fils de l’archiduc Franz-Salvator et de l’archiduchesse Marie-Valerie) et de la comtesse Elisabeth Rességuier de Miremont. Elle a 6 enfants et 22 petits-enfants de son mariage avec le comte Mario von Ledebur-Wicheln, dont
-Valerie Jakling, fille de Tobias et de la comtesse Benedicta von Ledebur-Wicheln, elle-même fille de la précédente.
-comtesse Valerie von Seefried auf Buttenheim, fille du comte Ferdinand (arrière-petit-fils d’Otto,comte von Seefried auf Buttenheim et de la princesse Elisabeth de Bavière, elle-même fille de l’archiduchesse Gisela d’Autriche qui était l’autre fille de Sissi), et de Monique Brouillet. Elle a un fils de son mariage avec Josef Welles-Henderson.
Fin des Valerie descendantes de Sissi.
-comtesse Valerie von Habsburg, fille de l’archiduc Leo-Stefan d’Autriche et de Heidi Aigner.
-Valerie Schmöhl, fille de Wolfgang et de Monica Kiss, elle-même fille d’Ernst et de l’archiduchesse Maria-Kynga d’Autriche, de la branche des palatins de Hongrie.
*Elle a un frère, Lukas, que j’ai nommé Lukas Schmidt par erreur lorsque j’ai traité ce prénom. Il s’appelle donc Lukas Schmöhl.
-princesse Valerie von Hohenzollern, fille du prince Ferfried et d’Angela von Morgen. Elle a 3 enfants de son mariage avec Peter Brenske.
-princesse Valerie von Auersperg, fille du prince Egmont et de donna Maria-Beatrice Lucchesi-Palli.
Son père est le fils du prince Franz et de la princesse Theodora zur Lippe-Weissenfeld. Sa mère est la petite-fille de don Pietro, comte Lucchesi-Palli, et de la princesse Beatrice de Bourbon-Parme.
-Valerie Adamec, fille de Heinrich et de la baronne Hildegarde von Hoenning-O’Carroll, elle-même fille du baron Zdenko et de la princesse Adelgunde de bavière.
-Valeska von Klitzing, fille de Werner et de la princesse Osterlind zu Wied, elle-même petite-fille de
Friedrich, fürst zu Wied (dont la mère était la princesse Marie des Pays-Bas) et de la princesse Pauline von Württemberg (dont le père, Wilhelm, fut le dernier roi de Wurtemberg). Elle a 4 enfants de son mariage avec Albrecht Harnier.
-Valerie von Einsiedel, fille de Curt-Hildebrand et de la princesse Amelie von Urach.
-Valerie Werz, fille de Jochen et de Katharina von Cube, elle-même fille de Sergius et de la princesse Manuella von Urach. Cette dernière est cousine germaine d’Amelie (ci-dessus). Toutes 2 descendent du duc Wilhelm von Württemberg (dont le fils fut titré duc d’Urach) et de son épouse morganatique, la baronne Wilhelmine von Thunderfeldt-Rhodis.
-Valerie Schmidt-Chiari, fille de Guido et de la comtesse Stephanie Strachwitz von Gross-Zauche und Camminetz, elle-même fille du comte Artur et de la princesse Marie-Teresia von und zu Liechtenstein.
-Valerian van der Byl, fils de Pieter et de la princesse Charlotte von und zu Liechtenstein.
-don Valerio Massimo, fils de don Stefano, prince di Roccasecca dei Volsci, et d’Atalanta Foxwell.
-enfin, Valerian est le second prénom de l’actuel duc de Wellington (le 8e), ainsi que de 3 de ses fils et petits-fils. Il en allait de même avec le 6e (son cousin germain).
Du duc, jusqu’à son arrière petit-fils ainé, ils s’appellent tous Arthur. Dés lors, le deuxième prénom est essentiel pour les distinguer. On a donc, Arthur Valerian (duc de wellington), Arthur Charles (marquis de Douro), Arthur Gerald (comte de Mornington) et Arthur Darcy (lord Wellesley).
cecil
25 juillet 2010 @ 19:09
Alors que le troisième roi de Rome, Tullus Hostilius était sur le trône, la guerre entre romains et albains faisait rage.Les adversaires décidèrent de régler leurs différents par un duel qui opposerait 3 champions de chaque camps, les Horaces et les Curiaces. Pour Tite-Live, les premiers représentent Rome et les seconds sont les champions d’Albe.
Alors que 2 romains sont morts, les albains, pourtant blessés, poursuivent le survivant, Publius Horatius (le seul dont on connait le prénom) mais comme ils ne le rattrapent pas en même temps, Publius Horatius parvient à les tuer l’un après l’autre. A son retour, il tue aussi sa soeur Camille, pleurant son fiancé disparu, l’un des Curiaces. (voir la notice sur le prénom Camille). Ce meurtre entraine sa condamnation à mort, mais il est finalement acquitté devant l’assemblée du peuple. Il doit cependant passer sous le joug, symbole de sa soumission à la loi romaine, puis toute sa famille est soumise à des cérémonies purificatrice. Par la suite, Albe fut détruite.
Signalons que le poète Horace (Ie siècle av. J.C) n’appartenait pas à la gens Horatia.
L’origine du prénom Horace est obscure; Ou étrusque, ou latine. Il pourrait dériver du latin « hora », heure (venant du grec « ora », même sens), faisant de Horace un « gardien du temps ». Malgré tout,il est plus vraisemblable que le prénom découle du nom d’un peuple disparu du Latium.
-don Orazio Lancellotti, prince Lancellotti, di Lauro e Marzano, fils de don Filippo, prince Lancellotti, di Lauro e Marzano, et de donna Beatrice dei ducchi Lante-Montefeltro della Rovere. Il est célibataire.
– Horatio et Horatia, ont été très courants dans la famille des marquis de Hertford, branche cadette des ducs de Somerset. Plus personne ne le porte actuellement, sinon en deuxième prénom.
cecil
26 juillet 2010 @ 19:27
Les 3 derniers rois de Rome, Tarquin l’Ancien, Servius Tullius et Tarquin le Superbe, sont, traditionnellement, présentés comme des étrusques.
La légende dit que le père du premier, Demarate, serait issu d’une famille grecque ayant régné sur Corinthe pendant 200 ans. Il aurait fuit une guerre civile et se serait fixé à Tarquinies, une cité d’Etrurie.
Son fils, Lucumon, se rebaptise Lucius Tarquinus Priscus en s’installant à Rome. Riche et habile, marié à l’ambitieuse étrusque Tanaquil (voir le prénom Tatiana), il parvient à évincer les fils d’Ancus Marcius, le quatrième roi, et prend le pouvoir sous le nom de Tarquin(us) l’Ancien. Aprés avoir été un roi batisseur (Cirque Maxime, Cloaca Maxima, Forum (début), il est assassiné par un fils de son prédécesseur.
Son gendre, Servius Tullius lui succède. Il est, également assassiné, par Tarquin le Superbe (Lucius Tarquinus Superbus, fils de Tarquin l’Ancien) qui est, à la fois, son beau-frère et son gendre. C’est d’ailleurs la propre fille de Servius qui convainc son époux (et oncle) de le tuer pour s’emparer du trône. Bonjour la famille!
Tarquin le Superbe règne en tyran. C’est alors que son fils Sextus Tarquinus commet le viol de Lucréce (cela fera l’objet de la notice suivante).Tarquin et les siens sont chassés de Rome et se réfugient en Etrurie. Tarquin le Superbe finira ses jours dans la ville de Cumes. Son fils sera assassiné à Gabies.
Le prénom Tarquin dérive certainement de Tarchon.
Dans la mythologie étrusque, c’est un roi de Lydie (voir prénoms géographiques), fils de Téléphos et de Laodicé, soeur de Créüse (première épouse d’Enée). Il est aussi frère de Roma (voir mail 60). C’est lui qui aurait conduit son peuple, les étrusques, dans cette région italienne à laquelle ils auraient donné leurs nom, l’Etrurie. Tarchon est vénéré comme le dieu de la tempête et le protecteur de la ville de Tarquinies.
Pour l’étymologie de Tarchon, il existe plusieurs hypothèses. Une évolution du hittite « tarh », conquérir, pour aboutir à Tarku ou Tarhun (dieu hittite de la tempête et du temps).
Un dérivé du grec « drakon », dragon.
A partir du mot étrusque « tarchi », perception, lié à l’indo-européen « tark(h) », percevoir, saisir. Dans ce cas, Tarchon signifierait « (celui) qui perçoit ».
-Tarquin Foot, fils de Nicolas et de Romaine Needham.
Nicolas Foot descend du prince Ludwig von Battenberg et de sa maitresse Emily Le Breton. Leurs fille, Marie-Jeanne Langtry était donc la demi-soeur d’Alice (mère du prince Philip, duc d’Edimburg), de Louise (reine de Suède par mariage) et du fameux lord Mountbatten.
cecil
27 juillet 2010 @ 13:39
Lucrèce (Lucretia) est mariée à (Lucius) Tarquin(us) Collatin(us), un petit-neveu du roi Tarquin l’Ancien. Jaloux que son cousin ait l’épouse la plus belle et la plus vertueuse, Sextus Tarquinus, fils de Tarquin le Superbe, viole la jeune femme, alors qu’il était convié chez elle. Lucrèce révèle la chose à son père, (Lucius) Lucretius (Triciptinus), à son mari et au cousin de celui-ci, Lucius Junius Brutus (fils de Tarquinia, une soeur de Tarquin le Superbe), et réclame vengeance, puis, ne pouvant supporter la souillure commise sur sa personne, elle se poignarde à mort. Ce double crime (le viol et le non-respect des lois romaines de l’hospitalité) provoque la colère des proches de Lucrèce. ils chassent le roi et sa famille et optent pour une autre forme de gouvernement, la république.
Lucretius, Tarquin Collatin et (Lucius Junius)Brutus en sont les premiers consuls mais les romains ne voulant pas être dirigé par un descendant de la race honnie des Tarquins, l’époux de Lucrèce choisit de se retirer. Plus tard, Tarquin le Superbe tente de récupérer le pouvoir. Un de ses fils s’entretue avec Brutus, et les Tarquins sont définitivement bannis.
Brutus est considéré comme le fondateur de la république romaine. La gens Brutia, à laquelle appartenait le fils adoptif de César, (Marcus Junius) Brutus, prétendait en être issue.
le thème du viol de Lucrèce a été une source d’inspiration pour de nombreux artistes : Giraudoux, Shakespeare, Victor Hugo, Dürer, Botticelli, Le Titien, Rembrandt, Benjamin Britten…
Lucrèce appartenait à la gens Lucretia, laquelle affirmait descendre des Luceres, l’une des tribus primitives (avec les Ramnes et les Titienses) dont la fusion donna naissance au peuple romain. Les Luceres était commandé par un certain Lucumon. Comme Lucumon était le nom d’origine de Tarquin l’Ancien, on peut se demander si les Lucretii n’étaient pas une branche des Tarquins.
On ne connait pas l’étymologie précise de Lucrèce, mais son lien avec Lucumon permet de supposer une origine étrusque. On fait aussi, un rapprochement avec le latin « lucrum », gain, avantage, ou avec « lucrator », (celui) qui gagne, voire riche, opulent.
Notons qu’en France Lucrèce fut attribué indifféremment, à des filles et des garçons.
-donna Lucrezia Mazzarosa-Devincenzi-Prini-Aula, fille de don Antonio, marquis Mazzarosa-Devincenzi-Prini-Aula et de Maria del Carmen Burgisser, elle- même fille d’Arnoldo et d’Ana-Maria de Borbon y Ruiz. Cette dernière était la fille illégitime du roi Alfonso XIII d’Espagne, et de Carmen Ruiz y Moragas.
-donna Lucrezia Colonna, fille de don Prospero, prince di Stigliano, duc de Marsi, et de frances Loftus.
-donna Lucrezia Colonna, fille de don Ascanio, duc di Rignano, et de Simonetta grillenzoni.
-donna Lucrezia Odescalchi, fille de don Ladislao, prince Odescalchi, et de Maria-Luisa Serra di Gerace.
cecil
27 juillet 2010 @ 19:58
Les romains situaient l’avènement de la république aux alentours de 500 av. J.C. C’est plus ou moins vers cette période qu’apparaissent les premiers personnages dont l’existence est avérée, même si des zones d’ombre plus ou moins importantes subsistent selon les cas.
Pour une question de prestige, plusieurs familles (ou « gens ») ont placé la vie, les exploits de leur fondateur beaucoup plus tôt dans le temps. Il faut comprendre que, pour les romains, le crédo était : plus c’est ancien, mieux c’est.
Attus Clausus est un sabin qui arrive à Rome en 504 av. J.C. Il prend le nom, romain, d’Appius Claudius Sabinus Regillensis. Il sera sénateur, puis consul, et, comme bon nombre de ses descendants proches, se montrera particulièrement méprisant envers la plèbe.
Les Claudii, dont il était l’ancêtre, afin de donner plus d’éclat à leur lignée, anticipèrent son arrivée à Rome et en firent un contemporain de Titus Tatius (voir mail 63). Pour eux, il était un leader pacifique, fuyant la Sabine et ceux qui n’avaient pour seul souhait que d’en découdre avec les romains. Voici la part de légende du personnage.
La gens Claudia fut une importante famille patricienne. Les empereurs Tibère, Caligula, Claude et Néron (les Julio-Claudiens) en étaient issus, ainsi que Julien l’Apostat et Constantin II et III,
L’astronome grec Ptolemée et le mèdecin grec, Galien.
L’étymologie est, cette fois, bien connue. Claude vient du latin « claudus », boiteux. Les mots claudication et claudiquer ont la même origine.
Il est probable que c’était, initialement, un sobriquet pour désigner une personne atteinte de cette infirmité.
-princesse Claude de France, filles d’Henri, comte de Paris, et de la princesse Isabel d’Orléans-Bragance.
Elle a 3 enfants et 9 petits-enfants de son mariage avec Amedeo, duc d’Aoste. 2 fois divorcée, elle est remariée à Enrico Gandolfi.
-comtesse Claudia von Habsburg, dite « princesse de Florence », fille de l’archiduc Josef-Ferdinand d’Autriche, grand-duc titulaire de Toscane, et de Gertrud Tomanek, edle von Beyersfels.
Elle est célibataire.
-comtesse Claudia zu Stolberg-Stolberg, fille du comte Carl (fils du comte Bernhard et de l’archiduchesse Hedwig d’Autriche-Toscane), et d’Edina Winkelbauer. Elle a 2 enfants de son mariage avec Philipp Wilfort.
-Claudia Christoforetti, fille de Josef et de la princesse Stephanie von Windisch-Grätz, elle-même petite-fille du prince Otto et de l’archiduchesse Elisabeth-Marie d’Autriche. Elle a 2 enfants de son mariage avec Philippe Pezet.
-Claudia Kaiser, fille de Walter et de Maria-Theresia von Kloss, elle-même fille d’Alfons et de l’archiduchesse Eleonore d’Autriche. elle est célibataire.
-princesse Maria-Claudia von Sachsen-Coburg-Gotha, fille du prince Friedrich-Josias et de Denyse de Muralt. Elle a 2 filles et 3 petits-enfants de son mariage avec Gion Schäfer dont elle est divorcée.
-comtesse Claudia von Plettenberg, fille du comte Nikolaus (fils du comte Egbert et de la princesse Luise-Dorothéa von Hohenzollern) et de Harriet von der Wenge.
-Claudia Fernandez de Cordoba y Farini, fille de Joaquin Fernandez de Cordoba y Haro et de donna Elena dei conti Farini, elle-même fille de don Tomasso et de dona Beatriz d’Orléans-Borbon y Parodi-Delfino (fille du prince Alvaro d’Orleans, duc de Galliera, et de Carla Parodi-Delfino).
-Maria-Claudia Maldonado y de Borbon, fille de Luis Maldonado y Gordon et de la princesse Maria-Margherita de Bourbon-Sicile.
-lord Claud Hamilton, fils de James, marquis de Hamilton (fils de sir James, duc d’Abercorn, et d’Alexandra Philipps, soeur de la duchesse de Westminster), et de Tanya Nation.
-Claude était le prénom des père et grand-père de la reine-mère Elisabeth d’Angleterre, les comtes de Strathmore et Kinghorne. Actuellement, il n’est porté qu’en second prénom par plusieurs membres de la famille Bowes-Lyon.
cecil
4 août 2010 @ 18:24
Je vais clore mon exploration des prénoms de la mythologie grecque avec la star des déesse, Junon.
Auparavant, voici des membres du gotha, portant des prénoms déjà traités, et que j’ai oublié de nommer précédemment.
Pour le dieu Mars (art. « Vacances à Forte de Marmi ». mail 41)
-Mark de Bourbon-Parme,né de la relation de la princesse Marie-Gabrielle avec un homme non identifié.
-comte Célian de La Rochefoucauld, fils du comte Guy-Antoine (fils d’Alfred, duc de La Roche-Guyon)
et de Yolaine Leclerc de Hautecloque.
Pour Iule (art. « Vacances… ». mail 40)
-Prince Julius von Hannover (Hanovre), fils du prince Heinrich et de Thyra von Westernhagen. C’est le neveu du prince Ernst-August.
Pour Titus Tatius (art. « Vacances… ». mail 43).
-princesse Tatiana zu Hohenlohe-Langenburg, fille du prince Georg-Andreas (fils de Gottfried, fürst zu Hohenlohe-Langenburg, et de la princesse Margarita de Grèce) et de la princesse Luise von Schönburg-Waldenburg.
Pour le dieu Viridianus (art. « La princesse Clotilde au Festival de cannes ». mail 68)
-donna Verde Visconti di Modrone, fille de don Galeazzo dei duchi Visconti di Modrone, et de donna Simonetta Colonna dei duchi di Cesaro. Elle est célibataire.
-donna Verde Visconti di Modrone, fille de don Gianmaria et de donna Violante Caracciolo dei principi di Castagneto. Elle est mariée à Max Brum, mais j’ignore si elle a des enfants. C’est la nièce de l’actuel duc di Grazzano et la petite-nièce du cinéaste, Luchino Visconti.
Pour (les 3) Grâce(s). (art. « La princesse… ». mail 69)
-princesse Grazia von Schönburg-Waldenburg, fille de Wolf, fürst von Schönburg-Waldenburg, et de donna Luciana Bargagli-Stoffi. Elle est mariée à nobile, don Gianfranco Vailati, mais j’ignore si elle a des enfants.
Pour la louve, nourrice de Romulus et Rémus (voir ci-dessus).
-prince Lupus von Ratibor und Corvey, fils du prince Benedikt (arrière-petit-fils d’Emmanuel, fürst zu Salm-Salm et de l’archiduchesse Marie-Christine d’autriche, branche des ducs de Teschen) et d’Anna von Oswald.
Parlons maintenant de Junon (Juno en latin), fille de Saturne et d’Ops (déesse de l’Abondance), soeur et épouse de Jupiter, avec lequel elle règne sur le ciel et sur les dieux. Vous trouverez aisément tout ce qu’il faut savoir d’elle sur Internet. Ici, je vais seulement parler de l’étymologie de son nom.
2 hypothèses ont été mises en avant.
Junon est sans doute l’adaptation latine d’Uni, la déesse suprême des étrusques, elle-même épouse de Tinia, le dieu-roi du ciel.
On avance plusieurs significations possibles au nom Uni: seule, unique, unité ou union, mais la connaissance actuelle de la langue étrusque ne permet aucunes certitudes.
Tinia, par contre est le pluriel de « Tin », qui veut dire « jour », hors, la première théorie sur l’étymologie de Junon est que son nom dérive du radical « iov » ou « ion », venant lui-même de l’indo-européen « die », signifiant justement jour, mais aussi soleil, briller et dieu.
Cette racine est à l’origine des prénoms Junon, Diane, Janus, Zeus, et des mots « dies » (jour en latin), « deus » et « theos » (dieu, en latin et grec), « jovis » (en fait le génitif de jupiter, qui veut dire « jovial »).
Le nom de Jupiter vient également de ce radical, additionné du suffixe « pater », père. Jupiter signifiant donc « père du ciel ».
La seconde hypothèse fait dériver Junon, ainsi que Janus, d’une autre racine indo-européenne: « Iuuen », la force vitale. Les mots jeune, jeunesse viennent de là. L’éventualité que les 2 radicaux indo-européens, cités ci-dessus, ne fassent qu’un est très grande.
-June Cecil, fille de Rupert, des marquis de Salisbury, et de Helen Phillips-Luker. Elle est mariée à Michael Durnford Robb, mais j’ignore si elle a des enfants.