Jeudi 27 juillet 2017 à 20h55 sur France 2, émission « Secrets d’Histoire » consacrée à Caroline Bonaparte. En voici le résumé : « Caroline Bonaparte est une jeune femme dont l’ambition et la soif de pouvoir vont la pousser à réaliser de grandes choses en tant que femme et souveraine, en France et surtout en Italie où elle va gouverner depuis les somptueux palais royaux de Naples et de Caserte.
A Paris, nous allons voir comment elle insuffle un vent de modernité en décorant et en meublant sa résidence principale, le palais de l’Elysée. A Naples nous verrons comment son goût pour l’archéologie la pousse à organiser et légiférer en faveur des célèbres fouilles de Pompéi. Son amour pour le corail va relancer la production et engendrer les plus belles créations de l’époque.
Mais Caroline est aussi une femme amoureuse qui forme avec Joachim Murat un couple solide et passionné, dont les colères résonnent encore. On lui prête aussi quelques relations extraconjugales (son mari en faisant autant) et notamment avec le célèbre peintre Ingres, pour lequel elle sera prête à toutes les folies. Côté privé, nous allons découvrir le quotidien d’une souveraine jalouse et colérique, dont son frère Napoléon disait qu’elle était celle qui lui ressemblait le plus. En revenant sur les traces de son enfance en Corse, jusqu’à son éducation à Paris auprès de la célèbre institution de Madame Campan, nous allons comprendre comment cette femme s’est forgée un caractère volcanique et explosif.
On l’a dit ambitieuse, audacieuse, voire capricieuse !
Pour la première fois nous allons suivre l’histoire de la plus jeune des trois sœurs de Napoléon, qui est sans doute aussi la plus mystérieuse. Dans ce nouveau numéro inédit de « Secrets d’Histoire », Stéphane Bern nous invite à revivre le destin d’exception de Caroline Bonaparte.
Née sous le soleil d’Ajaccio, la belle insouciante voit sa vie basculer lorsque son frère renverse le Directoire et s’empare du pouvoir par le coup d’État du 18 brumaire. Son destin est dès lors intimement lié à celui de la France, car Caroline n’est pas seulement la sœur du nouveau maître de l’Europe, elle aussi la promise de son plus insigne général, Joachim Murat, futur Maréchal d’Empire et roi de Naples, qu’elle épouse le 18 janvier 1800.
Mais Caroline est bien plus qu’une « sœur de » ou une « femme de »…
Son tempérament, sa détermination et sa hauteur de vue en font une véritable reine, douée d’une intelligence politique et engagée au service de ses sujets, des arts, de la mode et de la culture, comme le site de Pompéi qu’elle contribue à mettre en lumière. Elle a su embellir tous les palais qu’elle habitait, dont celui de l’Élysée qui porte encore son empreinte, à l’image du somptueux Salon d’Argent, un modèle de raffinement néoclassique.
C’est là aussi que Caroline s’abandonne dans les bras de plusieurs amants… Mais au-delà des infidélités passagères, Caroline épouse véritablement le destin de son mari, jusqu’à s’opposer à son propre frère et renverser les alliances.
Trahison ou realpolitik ? Prise entre deux feux, la volcanique reine de Naples est entraînée dans la chute de Murat et finit péniblement sa vie à Florence, sans jamais exprimer de regret. » (Merci à Anne et Anais)
adriana
25 juillet 2017 @ 08:39
encore une belle émission de mr bern. bonne journée
Alinéas
25 juillet 2017 @ 08:46
La plus jeune et la plus charmeuse sœur de Napoléon Ier.!
Cosmo
25 juillet 2017 @ 09:35
Excellent résumé qui donne envie de voir l’émission sur ce personnage exceptionnel. Il semble que les reines de Naples, de Marie-Caroline à Marie Sophie, en passant par Caroline, aient été des femmes de caractère.
Muscate-Valeska de Lisabé
25 juillet 2017 @ 18:43
..Et de là à parler de mauvais caractère, tyranniques et capricieuses, il n’y a qu’un pas. ..^^
Cosmo
26 juillet 2017 @ 16:46
Que vous franchissez allégrement, chère MVL ! Je me demande ce que ces femmes, qui ont suscité l’admiration de beaucoup, ont pu vous faire.
Amicalement
Cosmo
Muscate-Valeska de Lisabé
27 juillet 2017 @ 15:08
Soutien posthume à la douce Joséphine qui a tant et injustement souffert par ses belles-soeurs et sa belle-mère..solidarité féminine à la divine rose de la Malmaison^^ ;-))♡
Cosmo
28 juillet 2017 @ 21:15
MVL,
Les souffrances de la divine Rose de la Malmaison… J’aime votre sens de l’humour.
Et moi, par sens de la solidarité masculine, je dirais que Joséphine était une belle garce, douce peut-être, mais garce quand même. Et elle ne s’en est jamais caché.
Cosmo
Robespierre
29 juillet 2017 @ 15:02
Je ne pense pas que Joséphine fût une garce. Mais plutôt une égoiste, avec la gentillesse qu’on fréquemment les égoïstes. Elle n’était pas intelligente non plus. Tromper un Bonaparte avec un Hippolyte Charles montre son peu de discernement. Puis quand elle voit que Bonaparte devient important, elle se met à être jalouse. Elle achète tout ce qu’elle voit et contrairement à Marie-Louise n’ouvre jamais un livre. Elle était menteuse, ce qui ne dénote pas beaucoup d’intelligence. Mais elle avait enormement de grâce et savait arrondir les angles pour ménager les susceptibilités.
J’ai pris un jour la peine de lire le Memorial de Sainte Helène. Napoleon dit d’elle qu’elle était généreuse pcq donner ne lui coûtait rien. Et se demandait si elle aurait été aussi généreuse si elle avait dû se priver pour donner.
Cosmo
30 juillet 2017 @ 12:08
Dear Rob,
Vous avez probablement raison. Mais elle fut, malgré tout, une grande allongée. Cela n’enlève rien à la sympathie que j’ai pour elle.
Amitiés
Cosmo
Esquiline
25 juillet 2017 @ 11:58
La preuve que les roturières peuvent donner de bonnes reines.
Cosmo
26 juillet 2017 @ 16:49
Esquiline,
Caroline Murat n’était pas une roturière, puisque les Bonaparte, de noblesse corse, appartenaient aussi à la noblesse française.
Mais je suis d’accord avec vous, certaines roturières valent bien plus que certaines aristocrates ou certaines reines.
Cordialement
Cosmo
Robespierre
28 juillet 2017 @ 10:55
Esquiline, les Bonaparte étaient considérés comme des nobles sous l’Ancien Regime. Le père Charles dut prouver qu’il avait les quartiers de noblesse nécessaires pour faire entrer les aînés de ses enfants dans de prestigieux internats réservés à la noblessse. Ils eurent des bourses, mais à l’époque, pauvreté n’était pas vice. L’important c’était le pedigree et les Buonaparte l’avaient.
Gérard
29 juillet 2017 @ 11:28
En fait je pense que nous sommes parfois influencés involontairement par la presse britannique lorsque nous parlons de roturiers. Il s’agit ici d’une traduction imparfaite du terme de commoner qui désigne au Royaume-Uni tous ceux qui ne sont pas pairs du royaume c’est-à-dire évidemment l’immense majorité des citoyens, à l’exception des pairs du royaume, quelques pairs de droit, membres de la famille royale, quelques très rares grands officiers de la couronne et les plus hauts dignitaires de l’Église d’Angleterre. Seuls sont donc non commoners les pairs c’est-à-dire principalement les pairs d’Angleterre, d’Écosse, d’Irlande, de Grande-Bretagne, du Royaume-Uni. C’est donc très différent des roturiers français qui sont tous ceux qui n’appartiennent pas à une famille issue de la noblesse héréditaire.
Je me rappelle le temps lointain de mon enfance et les fiançailles de la princesse Alexandra de Kent. Traduisant la presse britannique la presse française titrait sur la cousine de la reine qui épousait un roturier. Elle épousait effectivement un commoner mais qui était le deuxième fils de l’un des plus grands pairs d’Écosse.
Mais les Bonaparte appartenaient et appartiennent à la noblesse française puisque toute la noblesse corse y avait été récemment intégrée.
Jean Pierre
25 juillet 2017 @ 12:21
Comme quoi, avec le temps, on peut avoir été sotte et sans éducation et finir à la télévision, considérée comme une grande reine.
Cosmo
26 juillet 2017 @ 16:51
« Sotte et sans éducation » ! je vous laisse la responsabilité de ces paroles, contraires à ce que disaient les contemporains. Elle avait au moins autant d’intelligence et d’éducation que Marie-Antoinette, ce qui, en soi, n’était pas difficile.
Cosmo
Dehove
25 juillet 2017 @ 12:37
Je ne manque jamais « Secrets d’Histoire » et j’apprécie beaucoup Stéphane Bern pour la qualité de ses émissions, captivantes mais aussi, tout en délicatesse dans le ton et dans les termes. Je serai au rendez-vous ce jeudi pour la jolie Caroline…
bianca
25 juillet 2017 @ 13:36
Je ne manque jamais une de ses émissions, et celle-ci concernant les sœurs de Napoléon dotées de « caractère » !!!
Mayg
25 juillet 2017 @ 14:20
Interresant.
Danielle
25 juillet 2017 @ 18:38
Quelle personnalité !! une belle émission à regarder.
COLETTE C.
25 juillet 2017 @ 20:08
Une belle soirée en perspective !
ciboulette
25 juillet 2017 @ 20:52
Je me réjouis de voir cette émission consacrée à une femme aussi intéressante .
Caroline
25 juillet 2017 @ 21:33
On se souvient de ce beau tableau à la suite d’un précédent article paru le 5 Juillet dernier sur l’exposition ‘ Caroline, soeur de Napoléon et reine des Arts ‘ !
clement
26 juillet 2017 @ 13:56
Il y a si peu d’émissions de qualité que je ne manquerai pas celle-ci !
DUCHESSE
28 juillet 2017 @ 07:56
Très belle évocation
Stéphane Bern nous a fait voyager de l’Elysée au palais royal de Naples (dont j’ai revu avec émotion le fabuleux escalier ) .L’histoire de Caroline et celle de Joachim sont la preuve s’il en fallait que la noblesse ne tient pas de la naissance, mais bien de la manière d’être. L’exécution du prince Murat relatée de la façon dont elle l’a été fut assez émouvante.
Robespierre
28 juillet 2017 @ 12:41
Oui, ce fut assez émouvant.
Robespierre
28 juillet 2017 @ 10:57
Cette émission était intéressante. Nous avons vu de magnifiques endroits où nous n’aurions pu pénétrer sans Stephane Bern. Je ne connaissais pas le chateau de Portici. J’ai vérifié mon Larousse et je vois que le père, Charles Bonaparte, est mort à 39 ans. Donc Laetitia a été veuve à 35 ans. Si Charles avait vécu, la fratrie Bonaparte aurait été plus nombreuse.
bianca
28 juillet 2017 @ 14:25
J’ai vraiment apprécié cette émission qui nous a fait découvrir bien des endroits…Et le goût très sur en matière d’ART de celle-ci, j’ai adoré, admiré, tout cela !
bianca
28 juillet 2017 @ 14:25
oups « très sûr » !!!
Kalistéa
28 juillet 2017 @ 19:59
y aurait-il eu assez de royaumes pour tous, Roby ?