L’émission « Secrets d’Histoire » de ce 8 janvier 2019 à 21h10 sur France 2 est consacrée à Madame du Barry, favorite du roi Louis XV. En voici le résumé : « D’origine modeste, Madame du Barry n’a que 25 ans lorsqu’elle atterrit dans le lit du roi Louis XV, alors âgé de 60 ans. Ravissante et experte aux jeux de l’amour, la jeune femme redonne le goût de la vie à ce monarque dépressif.
Mais au lendemain de la mort de son royal amant, « la Du Barry » est chassée de la Cour. Elle se retire alors dans son château de Louveciennes. Dans les décors somptueux des appartements de la favorite, à Versailles, ou dans le château de Saint-Vrain et celui de Brissac, Stéphane Bern et de nombreux historiens retracent le destin de la plus célèbre courtisane de l’histoire. » (Merci à Anne)
marianne
8 janvier 2019 @ 09:24
Très beau tableau ; est-ce une huile , un pastel ?
Je signale à Régine que chaque 1 ere fois que je clique sur « laisser un commentaire » , il s’ affiche « cette page ne fonctionne pas » et je dois recommencer .
Merci
Leonor
9 janvier 2019 @ 11:49
Pour ce qui est de la technique informatique : pareil pour moi. La deuxième fois qu’on clique, – après avoir cependant remis le post à l’endroit auquel on le souhaite – ça marche. Pas grave. On s’y fait.
Leonor
9 janvier 2019 @ 11:56
Il existe beaucoup de portraits de Madame du Barry. Celui-ci est une huile ( sur toile).
TIBI
8 janvier 2019 @ 09:33
Dira-t-on, dans cette émission, que l’ancien hôtel Du Barry habite aujourd’hui, à Versailles, l’Hôtel de Police ?
Jean Pierre
8 janvier 2019 @ 10:28
C’est un peu les secrets de la « petite » histoire.
el malik
8 janvier 2019 @ 10:41
idéal pour réveiller la sérotonine du Roi………avec les effets secondaires que l’on sait
Corsica
8 janvier 2019 @ 15:33
Avant toute chose, les appâts de la jeune et experte Madame du Barry ont d’abord réveillé la testostérone royale et c’est seulement avec le retour du désir et des plaisirs charnels que le roi a oublié ses deuils et sa tristesse. :):)
J’ai toujours trouvé dommage qu’après avoir bénéficié des avantages de sa situation, l’ancienne favorite n’ait pas pu en affronter avec panache et vaillance l’ultime inconvénient : monter à l’échafaud.
Laurent F
9 janvier 2019 @ 11:37
Je voudrais bien voir si vous craneriez fièrement quelques instants avant qu’on ne vous tranche la tête !
Corsica
9 janvier 2019 @ 22:07
La mort rapide, violente ou non, avec ou sans tête, ne me fait pas peur. Je l’ai trop souvent côtoyée et je la préfére de loin à la dépendance. Je suis même de ceux qui militent pour que chacun puisse, s’il le désire, choisir sa mort comme aux Pays-Bas, en Belgique ou en Suisse.
Quant aux guillotinés de la Révolution, nobles ou non, ils furent nombreux à ne pas donner à leurs bourreaux l’ultime plaisir de se moquer de leurs supplications et de la nécessité de devoir les traîner sur l’échafaud. Je ne parle même pas de l’attitude exemplaire des petits-enfants de son royal amant qui l’avaient précédée place de la Concorde : : Louis XVI et son épouse.
Charlotte AL
8 janvier 2019 @ 19:01
Ou répondre à la dopamine ! du roi à la recherche du plaisir, et, et peut-être d’une forme de punition… qui sait ?
Muscate-Valeska de Lisabé
8 janvier 2019 @ 12:30
J’ai adoré les ouvrages sur la Du Barry…
« Experte aux jeu de l’Amour »…ça,ça me fait toujours sourire…qu’est-ce qui définit une femme d’experte ou de nullarde dans un lit? Pareil pour un homme,d’ailleurs…je dirais que c’est notre personnalité,la motivation et la satisfaction qu’on trouve à aimer quelqu’un qui nous inspire vraiment,tout simplement.Ce qui rend le partenaire motivé,inspiré et à son tour satisfait.
C’est comme pour tout Art,c’est réussi quand on y met du…coeur.
J’aime bien parler d’Amour♡♡♡.
Charlotte AL
9 janvier 2019 @ 11:32
Et on aime bien vous lire !
Leonor
9 janvier 2019 @ 11:54
Comme c’est joliment dit, Muscate … ;-) On ne peut qu’être d’accord.
Guy Coquille
8 janvier 2019 @ 12:56
Ses origines n’étaient pas si modestes car elle descendait de plusieurs familles nobles, mais…uniquement par la main gauche. C’était une femme douce et sans méchanceté, de sorte qu’elle ne tint jamais rancune des avanies dont elle fut abreuvée durant son séjour à la Cour, et quelquefois par des femmes qui ne lui en remontraient pas en matière de vertu. Elle ne manquait ni de manières, ni de sens esthétique et son influence fut favorable à la monarchie. Elle fut dénoncée au tribunal révolutionnaire par son serviteur Zamor venu d’Afrique, qu’elle avait affranchi et couvert de bienfaits, et qui se vengeait ainsi de la confiance qu’elle lui avait accordée et de la reconnaissance qu’il lui devait. Une histoire bien humaine. Elle mourut sans donner le spectacle du mépris de la mort que la plupart des membres de la noblesse adoptèrent, et afficha au contraire son horreur du supplice par un cri d’épouvante devant la lame qui allait la trancher. C’était une femme charnelle mais jamais indigne.
Robespierre
8 janvier 2019 @ 13:34
Nous avons parlé d’elle récemment, notamment de son « expertise ».
Baboula
8 janvier 2019 @ 13:54
C’était un excès de fard à joue ou bien de la couperose ? Je croyais que ce n’était pas bien vu d’avoir une mine rurale ! Vive la céruse,toxique mais qui blanchit le teint !
Annmaule
8 janvier 2019 @ 14:31
Elle a eu bien de la chance…d autres ont du atterrir dans le lit du vieux roi beaucoup plus jeune et sans qu on leur demande leur avis…
Charlotte AL
8 janvier 2019 @ 19:14
Avant de regarder ce soir, et sans savoir si l’émission y fera allusion, j’ai cuisiné un potage à la « du Barry » parce que j’ai lu et entendu que le chou fleur était un peu boudé ces derniers temps et que le chou fleur breton, notamment ne méritait pas cette mise à l’écart.
Alors oui, certains d’entre nous ont en mémoire l’affreux gratin de chou fleur de nos cantines, mais… des bouquets de chou fleur juste cuits quelques dix minutes à l’eau bouillante, encore bien fermes, arrosés de crème liquide, parsemés de beurre salé, recouverts de fromage râpé, (par nos soins), passés au four, dorés… un délice !
Et le fameux potage : bouquets de chou fleur, passés à l’eau bouillante salée, fondue de poireaux au beurre moussant, mouillé de bouillon de volaille, mijotant quelques dizaines de minutes, passé au mixeur, et juste avant de servir : un jaune d’oeuf battu avec de la crème liquide et un trait de noix de muxcade !
A table…!
Cela étant dit, pourquoi, le potage à la « du Barry », l’explication ce soir ou par vous amis !
Corsica
9 janvier 2019 @ 22:25
Ma chère Charlotte, vous me donnez d’autant plus envie de m’asseoir à votre table que, ce soir, je n’ai pas dîné pour cause de déplacement. Pour l’appellation du potage, je crois avoir déjà lu que si Louis XIV raffolait des petits pois, Louis XV avait un faible pour le chou-fleur et que son cuisinier, ou celui de Madame du Barry, je ne sais plus, inventât ce potage. Il aurait simplement pu l’appeler crème de chou-fleur mais en le nommant du Barry, le cuisinier faisait coup double : il honorait, et le roi, et sa favorite !
Menthe
10 janvier 2019 @ 11:22
Corsica, c’est ce que j’ai lu aussi, il aurait été de coutume de donner aux nouveaux plats le nom de la favorite du moment.
Robespierre
10 janvier 2019 @ 12:24
moi je croyais que c’était Louis XV qui adorait les petits pois.
Corsica
10 janvier 2019 @ 18:23
Mon cher Robi, que nenni.
http://www.noblesseetroyautes.com/louis-xiv-et-les-petits-pois/
Clara
8 janvier 2019 @ 21:59
Immédiatement après la mort du roi elle fut, je crois, envoyée dans un couvent où elle séduisit les nonnes par sa douceur et sa bonté… Elizabeth Vigée-Lebrun en dit aussi du bien dans ses mémoires…
Robespierre
9 janvier 2019 @ 10:14
Bien observé Baboula. La du Barry se plaignait de ses rougeurs. C était probablement de la couperose et le dernier portrait qu’ en fit Vigée Lebrun ne parvient pas à cacher cela.
Gatienne
9 janvier 2019 @ 13:18
La fameuse rosacée dont a aussi hérité le prince Charles…
Je me demande le rapport de cause à effet entre cette pathologie invalidante (merci Corsica) et les manifestes qualités au lit de certaines personnes qui en sont atteintes…🤔
Baboula
9 janvier 2019 @ 20:53
Gatienne peu de personnes statistiquement en sont atteintes ,donc les nuls au lit sont faciles à détecter . Théorie osée qui demande à être vérifiée.
Corsica
9 janvier 2019 @ 22:56
Ma chère Gatienne, la seule certitude est que le plaisir sexuel et la couperose ont tous deux besoin de vasodilatation pour exister. Pour le reste, je ne m’aventurerai pas. :):)
Gatienne
10 janvier 2019 @ 10:18
Merci Baboula et Corsica pour ce moment d’humour léger partagé et pardon, à ceux qui souffrent de cet inconvénient , mineur, au regard des autres satisfactions qu’ils peuvent rencontrer dans la vie ;-)
Gérard
9 janvier 2019 @ 12:08
Louis XV n’a jamais violé personne, ce n’était pas du tout son genre et il y avait plus de candidates que nécessaire.
Auberi
9 janvier 2019 @ 19:30
Oui c’est d’ailleurs dommage qu’on réduise la vie de cette femme qui visiblement avait une grand empathie si ce n’est humanité, à sa terreur devant sa mort imminente. Ça m’a vraiment dérangée d’entendre ça. Pourquoi devait-elle mourir comme une reine ? Et pourquoi une reine ne peut-elle pas refuser de mourir et se débattre devant le bourreau ? Outre l’éducation, le support religieux n’est pas toujours là quand il le faudrait… J’imagine la bigote Maintenon devant le bourreau mourir en béatitude
Ghislaine-Perrynn
11 janvier 2019 @ 11:49
Cette Dame détenait une technicité obtenue dans des établissements spécialisés auxquels le roi n’avait pas accès . Elle lui a donc offert en plus de sa jeunesse un manuel de pratiques gaillardes qui de molasson le transformèrent en polisson.
Il en va ainsi chez d’autres têtes couronnées et dans d’autres siècles .
Charlotte AL
11 janvier 2019 @ 21:49
Je n’ai pas l’impression que Louis XV eut été un mollasson, en pratiques gaillardes j’entends, il me semble avoir lu, entendu, qu’au contraire il était assez « gaillard » enfin je n’y étais pas… mais une lointaine ancêtre a rapporté que !
Robespierre
12 janvier 2019 @ 10:31
il avait tout de même des « pannes » dans la cinquantaine et la du Barry parvint à réveiller ses ardeurs gare à sa grande expertise en la matière. Le roi dit à ce vieux libertin de duc de Richelieur « Elle m’a appris certains plaisirs que j’ignorais » et le duc lui a dit « Sire, c’est parce que vous n’êtes jamai allé au bordel ». Tout tout alla très bien entre le roi et sa maîtresse.