Lundi 15 mars 2021 à 21h05 sur France 3, l’émission « Secrets d’Histoire » sera consacrée au roi Victor Emmanuel II (1820-1878), premier roi de l’Italie réunifiée. (Merci à Anne)
Lundi 15 mars 2021 à 21h05 sur France 3, l’émission « Secrets d’Histoire » sera consacrée au roi Victor Emmanuel II (1820-1878), premier roi de l’Italie réunifiée. (Merci à Anne)
Robespierre
6 mars 2021 @ 09:32
Pourquoi pas ? On connait mal ce roi et les occasions de m’instruire, je suis toujours partant.
BEQUE
6 mars 2021 @ 10:45
Parmi les accords prévus entre l’Italie et la France décidés secrètement à Plombières, il y avait le mariage du Prince Napoléon (Plon-Plon) et Marie-Clotilde de Savoie, fille aînée du roi Victor-Emmanuel II, qui eut lieu en 1859. La princesse, d’une piété extrême, ne s’était décidée à épouser le Prince Napoléon que sur les assurances que lui avait donné le Nonce que le Prince était beaucoup moins irréligieux qu’on le prétendait et que, d’ailleurs, disait le Nonce, « comme une autre Clotilde, elle était sans doute destinée à faire courber la tête à ce fier Sicambre ». Dans son entourage, on disait que le Prince Napoléon avait toujours eu les plus grands égards pour elle. Au Conseil d’Etat, on peut toujours voir la chapelle dans laquelle elle se recueillait lorsque le couple vivait au Palais-Royal. Après 1870, elle se retira au château de Moncalieri, près de Turin, où elle est morte.
BEQUE
6 mars 2021 @ 10:48
il s’agit, plutôt, des accords prévus pour la cession de la Savoie et de Nice à la France.
Cosmo
9 mars 2021 @ 11:43
Un de mes ancêtres, à la fois proche de Napoléon III et de Victor-Emmanuel, a été au milieu de ces tractations.
Maria
18 mars 2021 @ 23:47
Cosmo che fa dice e non dice non è la prima volta ,con tutto il rispetto per lei naturalmente ma essendo i suoi antenati ormai parte della storia li trovo tutti più interessanti e mi incuriosisce sapere chi fossero però se lei non vuole dircelo va bene così.Quello che mi incuriosisce è anche quello che lei ci ha scritto tempo fa riguardo ai Savoia ,pensavano ad ingrandire il loro paese il regno di Sardegna va bene ma c ‘ era altro ?Che persone erano re Vittorio Emanuele II e famiglia?! Non mi risponderà forse , comunque va bene lo stesso ,in po’ alla volta qualcosa racconta non a me sola naturalmente ma tutti noi! Traducoo con google:Cosmo faire dit et ne dit pas que ce n’est pas la première fois, avec tout le respect que je lui dois bien sûr, mais comme ses ancêtres font maintenant partie de l’histoire, je les trouve tous plus intéressants et cela me rend curieux de savoir qui ils étaient mais si elle ne veut pas nous dire que ça va. Ce qui m’intrigue c’est aussi ce que tu nous as écrit il y a quelque temps à propos de la Savoie, ils ont pensé à agrandir leur pays le royaume de Sardaigne c’est bien mais il y en avait plus? Vittorio Emanuele II et sa famille?! Peut-être qu’il ne me répondra pas, mais ça va, petit à petit quelque chose me dit non seulement bien sûr mais à nous tous! Traducoo avec google
plume
6 mars 2021 @ 11:15
Les filles à marier faisaient à cette époque là souvent l’objet d’accord entre deux régnants.
COLETTE C.
6 mars 2021 @ 17:07
Un roi que l’on connaît mal.
Gérard
6 mars 2021 @ 18:41
Je me permets d’ajouter à ce que dit justement Beque que dans le rendez-vous de Plombières entre Napoléon III et Cavour en juillet 1858 il fut décidé le concours de l’armée française contre l’Autriche si celle-ci était l’agresseur et le fait que l’Italie ne comprendrait plus que quatre États : le royaume de Haute-Italie comprenant le Piémont, la Lombardie-Vénétie, les duchés de Parme et Modène et éventuellement la Romagne pontificale ; un royaume d’Italie centrale rassemblerait la Toscane, les Marches et l’Ombrie romaine ; puis viendraient les États du pape réduits à Rome et au Latium, et enfin le royaume des Deux-Siciles. L’Italie formerait une confédération sous la présidence du pape et la France recevrait la Savoie et le comté de Nice, malgré les réserves émises par Cavour sur Nice.
Enfin le prince Napoléon épouserait la princesse Clotilde. Victor-Emanuel avait ordonné à Cavour de n’accepter le mariage de sa fille que si l’empereur en faisait une condition sine qua non de l’alliance et Napoléon III n’avait pas fait de ce mariage l’une des conditions des accords, ce notamment compte tenu du jeune âge de la princesse qui n’avait que 15 ans. Cavour cependant ne voulait pas qu’on pût changer d’avis et il voulut ajouter le mariage en expliquant au roi Victor-Emmanuel que sans lui l’alliance risquait d’être rompue, Napoléon III ne pardonnant jamais une injure, et le prince Napoléon en bon corse jurerait une haine mortelle. Victor-Emmanuel accepta mais fit savoir à Napoléon III que Clotilde devait accepter le mariage et le prince Napoléon fit le déplacement à Turin où il rencontra la princesse le 17 janvier 1859, il la trouva charmante sans être belle, agréable et gentille.
La princesse avait écrit à Cavour en septembre 1858 qu’elle s’inclinait devant les désirs de la nation et du roi mais rappelait que ce mariage était tout à fait contraire à ses idées.
Quelques jours avant son mariage elle dit à sa gouvernante qu’elle faisait la volonté de Dieu et qu’au demeurant le prince était très bon.
BEQUE
7 mars 2021 @ 10:08
Merci, Gérard, d’ajouter toutes ces précisions à nos commentaires, parfois sommaires. Séparée depuis longtemps de son époux, Clotilde avait obtenu qu’il soit enterré avec un crucifix et un chapelet, bien qu’il fût franc-marçon et anticlérical. Il eut droit à des obsèques nationales à la basilique de Superga alors qu’il aurait voulu être enterré aux Invalides auprès de son père après un enterrement « très simple ».
Gérard
7 mars 2021 @ 17:15
Le prince Napoléon en effet reconnaissait la nécessité de la religion, lui-même s’intéressait beaucoup à la spiritualité, mais il n’était pas très pratiquant et il était sévère à l’égard du clergé ; néanmoins à la fin de sa vie à Rome il se rapprocha de l’abbé Puyol, ancien aumônier des Tuileries devenu archiprêtre de Saint-Louis-des- Français, et du cardinal Mermillod (passionné par la doctrine sociale de l’Église) qui furent très présents, comme Colilde, ou Mathilde, pendant sa maladie et il accepta de recevoir l’extrême-onction qui lui fut délivrée par l’abbé Puyol en présence de Clotilde quelques heures avant sa mort mais il semble qu’il ait refusé de se réconcilier avec son fils aîné Victor.
BEQUE
8 mars 2021 @ 13:59
Gérard, comme je ne consulte pas beaucoup Wilkipedia, je me demande si le Cardinal Mermillod n’était pas le jeune abbé Gaspard Mermillod, nommé vicaire du curé de Genève et qui fut l’un des fondateurs de l’église Notre-Dame pour la construction de laquelle il recueilit des fonds dans toute l’Europe, de 1851 à 1857. La première Messe, depuis 322 ans, dans une église catholique à Genève eut lieu le 4 octobre 1857. En 1873 Gaspard Mermillod est nommé vicaire apostolique de Genève mais le gouvernement refuse de le reconnaître comme tel et il est expulsé de Suisse. L’église est affectée aux Vieux-Catholiques. La reddition des clés de Notre-Dame aux catholiques romains a lieu le 8 mai 1912 et l’église deviendra basilique mineure en 1954.
Gérard
13 mars 2021 @ 18:33
Oui c’est en effet lui Beque Gaspard Mermillod né à Carouge près de Genève en 1824. Il avait un frère religieux, Claude qu’on appelait le père Alfred. Lui-même fut attaché à Notre-Dame de Genève et il fut vicaire apostolique du diocèse. Il fut en 1890 nommé cardinal des titres de Saints-Nérée-et-Achille et il était le deuxième cardinal suisse de l’histoire. Le prince Napoléon Jérome mourut en 1891 et le cardinal un an après.
Quand il était vicaire de l’abbé Dunoyer à Notre-Dame ils furent à l’origine de la construction de la basilique.
Maria
19 mars 2021 @ 00:19
Nel 1856 (forse) andò in Gran Bretagna a cercare moglie, se ricordo bene, ma non era così entusiasta , credo fosse Cavour a volere questo matrimonio,la fortunata scelta fú la cugina della regina Vittoria, Mery, che però non ha trovato essere molto « fortunata »nello sposare il Re di Sardegna e non accettò la sua proposta. La regina inglese era incuriosita dal personaggio che era il sovrano di Sardegna, almeno questo ho letto tanto tempo fà e questa immagine un po alla buona del re non mi è
dispiaciuta devo dire. Tuttavia, non so molto di più sul suo carattere , e lei Gérard? Traduco con Google:En 1856 (peut-être) il est allé en Grande-Bretagne chercher une épouse, si je me souviens bien, mais il n’était pas si enthousiaste, je pense que c’était Cavour qui voulait ce mariage, le choix chanceux était la cousine de la reine Victoria, Mery, qui cependant n’a pas trouvé beaucoup de «chance» d’épouser le roi de Sardaigne et n’a pas accepté sa proposition. La reine anglaise a été intriguée par le personnage qui était le souverain de la Sardaigne, du moins j’ai lu ceci il y a longtemps et cette image un peu effrontée du roi n’est pas ma
désolé je dois dire. Cependant, je n’en sais pas beaucoup plus sur son personnage, n’est-ce pas Gérard? Je traduis avec Google
Maria
19 mars 2021 @ 00:20
et vous Gérard?
Karabakh
6 mars 2021 @ 20:39
Premier roi de l’Italie unifiée (elle n’avait jamais eu cette configuration auparavant) mais dernier duc de la Savoie bradée. Il est des titulatures dont on se passerait bien. Passons. Vittorio Emanuele I. demeure un monarque méconnu, tant dans ses aspects personnels que politiques. Il y a beaucoup de choses à dire à ces propos et j’espère que ce numéro de Secrets d’Histoire s’attachera à dénouer la complexité de ce personnage. Avec un peu de chance, nous apprendrons comment il a cédé aux sirènes de Napoléon III ; ce n’est pas reluisant pour le Français mais cela déchargera quelque peu le dos de l’Italien.
Karabakh
7 mars 2021 @ 13:31
C’est bien Vittorio Emanuele II.
Tout cela se croque sans fin, alors j’en ai mangé un bout au passage.
Ludovina
6 mars 2021 @ 21:01
Fils de Charles-Albert, roi de Sardaigne (1798-1849), et de Maria Theresia de Habsbourg, princesse de Modène (1801-1855).
Il était l’aîné d’une fratrie de 3 enfants, son frère cadet Ferdinand de Savoie, duc de Gènes, avait épousé Maria Elisabeth, princesse de Saxe : leur fille Margherita épousera son cousin germain Humbert I, roi d’Italie.
Leur sœur Maria Cristina était âgée de 3 semaines lorsqu’elle est morte.
Victor Emmanuel II (Vittorio Emanuele II) avait épousé, en 1ères noces, Adelheid, archiduchesse d’Autriche (petite-fille de l’empereur Leopold II d’Autriche). Le couple a eu 8 enfants, dont un fils mort-né :
– Clotilde, épouse de Napoléon Joseph Bonaparte, comte de Moncalieri.
– Humbert I, roi d’Italie, cité plus haut.
– Amédée Ier de Savoie, roi éphémère d’Espagne (1870-1873), époux de Maria Vittoria dal Pozzo della Cisterna, puis de Marie Laetitia Bonaparte (sa nièce, fille de Clotilde), princesse Napoléon. Le fils unique du second mariage est né 30 ans après son demi-frère aîné et avait 5 mois lorsque son père est décédé.
– Odone de Savoie, duc de Monferrato, décédé dans sa 20ème année, handicapé suite à une maladie invalidante à l’âge de 2 ans, il était supérieurement intelligent.
– Maria Pia de Savoie, épouse de Luis I, roi du Portugal.
– Charles Albert de Savoie, duc de Chablais, mort âgé de 3 ans.
– Vittorio Emanuele de Savoie, comte de Geneva, qui a seulement vécu 4 mois.
Victor Emmanuel II s’est marié une seconde fois avec Rosa Teresa Vercellana, comtesse de Mirafiori, qui lui a donné 3 enfants (dont un mort-né).
Il a eu également 5 autres enfants connus, de 3 maîtresses différentes.
Caroline
6 mars 2021 @ 23:09
Est- ce l’ arrière- grand- père du prince de Venise ? Ou son arrière- arrière grand- père ?
Ludovina
7 mars 2021 @ 08:58
Arrière-arrière-arrière grand-père.
VITTORIO EMANUELE II,
–UMBERTO I
—-VITTORIO EMANUELE III
——UMBERTO II
——–Vittorio Emanuele
———-Emanuele Filiberto
Debora12345
7 mars 2021 @ 13:36
@Caroline, c’est son arrière-arrière-arrière grand-père (Vittorio Emanuele II, Umberto I mort assassiné, Vittorio Emanuele III, Umberto II, Vittorio Emanuele de Savoie/prince de Naples, Emanuele Filiberto/prince de Venise).
Karabakh
7 mars 2021 @ 13:49
Vittorio Emanuele II. est le quadrisaïeul de Emanuele Filiberto, donc son « arrière-arrière-arrière-grand-père ».
Maria
7 mars 2021 @ 00:23
Speriamo dicano qualcosa di più e di più interessante dei rarissimi quasi inesistenti documentari che trasmettono le televisioni italiane riguardanti questo re ! Se qualcuno lo seguirà e vorrà raccontarci qualcosa io lo ringrazio sin d’ ora.Traduco con google:Nous espérons qu’ils diront quelque chose de plus et de plus intéressant que les très rares documentaires quasi inexistants diffusés sur les télévisions italiennes sur ce roi! Si quelqu’un le suit et veut nous dire quelque chose, je le remercie d’avance. Je traduis avec google
Karabakh
7 mars 2021 @ 13:53
Proverò a guardare questo show dal vivo, in caso contrario, guarderò il ripeti.
Hervé J. VOLTO
7 mars 2021 @ 15:45
Jean Christophe a du Sang des Savoie (Outre que des Bourbons-Siciles par sa mère) et Emmanel-Philibert a du sang des Bonarparte.
Hervé J. VOLTO
7 mars 2021 @ 15:49
Per maria : Vittorio Emmanuele II è il Re di Porta Pia, maledetto dal papa Pio IX.
I Savoya non sono ben visti in Italia, ne anche i Bonaparte…
Gérard
7 mars 2021 @ 22:35
Les Savoie sont les seuls à avoir régner sur toute la péninsule. On voit mal les Bourbons ou les Habsbourg être en mesure de leur disputer la place
pour l’ensemble naturellement de la péninsule.
Karabakh
8 mars 2021 @ 14:42
* DELLA Porta Pia
* SAVOIA
Non ho mai avuto l’impressione che la famiglia Savoia fosse mal vista in Italia – sicuramente non frequentiamo gli stessi circoli – ma voi dimostra noi che la lingua italiana, come molte altre conoscenze di questo mondo, non è il vostro punto forte.
Continuez à causer français, c’est déjà assez agressif comme cela.
Maria
18 mars 2021 @ 23:50
Merci Hervé J.Volto
Hervé J. VOLTO
7 mars 2021 @ 16:07
Le 17 mars 1861, un Parlement national réuni à Turin proclame la naissance du Royaume d’Italie. Victor-Emmanuel II, Roi de Piémont-Sardaigne et Duc de Savoie, devient « Roi d’Italie par la grâce de Dieu et la volonté de la Nation ».
C’est l’aboutissement (ou presque) du processus d’unification de l’Italie qui a débuté lorsque… Napoléon Ier a relevé le titre de Roi d’Italie à son profit. C’est aussi le triomphe d’un droit nouveau, celui des nationalités (« un peuple, un État ») qui va coûter beaucoup de sang à l’Europe.
Victor-Emmanuel II, fils et successeur du malheureux Charles-Albert, défait à Novare par les Autrichiens, a obtenu l’appui de l’empereur des Français Napoléon III, grâce à l’habileté manoeuvrière de son Premier ministre Camillo Benso, comte de Cavour et de la « disponibilité » de la Comtesse de Castiglione envoyée comme homage -dans tous les sens du terme- à l’Empereur des Français.
Car la volonté d’unifier l’Italie remonte à Dante (1265-1321) ! Car bien qu’unie par la géographie, la langue et la religion, la péninsule italienne était depuis la fin de l’Empire Romain divisée en plusieurs États : Royaume de Piémont Sardeigne, Royaume Lombardo-Vénitien, Royaume de Naples et des Deux-Siciles, Duché de Parme, Duché de Modène, Grand-Duché de Toscane, Etats de l’Eglise. Las, la chute de Napoleon et la mainmise directe ou indirecte de l’Autriche sur la plupart des principautés italiennes entraînent un retour aux divisions antérieures et dans les années 1820, les jeunes bourgeois libéraux, imprégnés de romantisme révolutionnaire et de patriotisme, développent avec ferveur le rêve d’une Italie réunifiée comme à l’époque de la Rome antique !
La chose sera faite par Victor-Emmanuel II, bien maltraité aujourd’hui par les ingrats révisionistes républicains…
Karabakh
8 mars 2021 @ 14:52
Pour votre gouverne, le « sentiment italien » (à travers la langue, les arts, etc) n’existait pas sous la Rome antique. Il est donc incorrect de considérer une quelconque unité italienne à cette époque. Les vrais Italiens savent cela.