L’étude de commissaire-priseur Osenat a vendu aux enchères ce dimanche 8 octobre 2023 à Versailles le bâton de maréchal de France donné le 13 juin 1783 par le roi Louis XVI à Jacques-Philippe de Choiseul, comte de Stainville.
Ce précieux souvenir du frère cadet du ministre de Louis XV est recouvert de velours bleu roi avec 48 fleurs de lys brodés en fil doré.
Le bâton est enrichi aux deux extrémités de bagues en or, gravées sur l’une « Terror-Belli-Decus-Pacis » et sur l’autre « Jacques-Philippe de Choiseul, comte de Stainville le 13 juin 1783, XVIe du Règne de Louis XVI ».
Le bâton de maréchal est présenté dans son écrin d’origine en carton s’emboitant en deux parties recouvert de maroquin rouge doré au fer d’un semi de 80 fleurs de lys et de frises fleurdelisées aux deux extrémités.
Estimé entre 40.000 € et 60.000 €, le bâton de maréchal du comte de Stainville été vendu 128.800 € frais de vente compris. (Merci à Charles -Photo étude Osenat).
Vasco2
12 octobre 2023 @ 08:36
Est-ce l’état qui a acheté cet objet ? il fait partie de notre histoire, de notre patrimoine. Il serait lamentable de le voir partir de l’autre côté de l’atlantique, comme beaucoup d’objets qui n’ont rien à faire là-bas.
PRINCE DE LU
12 octobre 2023 @ 23:07
Un objet historique ? Vous plaisantez, je suppose !
Sigismond
12 octobre 2023 @ 08:48
J’espère que l’acheteur offrira l’objet à Monseigneur le duc d’Anjou, qui pourra le léguer aux collections du château de Versailles.
Louis
12 octobre 2023 @ 10:47
Vous êtes ridicule une fois de plus !
Patrick JACQUES
12 octobre 2023 @ 12:48
Je partage votre opinion.
isa
12 octobre 2023 @ 12:04
Auriez-vous fumé?
Laurent F
12 octobre 2023 @ 19:37
😂😂😂😂 ridicule
Aurore
13 octobre 2023 @ 12:29
Commentaire grotesque
Passiflore
12 octobre 2023 @ 09:44
Jacques-Philippe de Choiseul, comte de Stainville (1727-1789) fut promu lieutenant-général par Louis XV. Il s’illustra dans la lutte contre les Prussiens, en 1761 et fut nommé gouverneur d’Epinal au retour de la paix. Il s’était marié, le 3 avril 1761, avec Thérèse de Clermont d’Amboise dont Marie-Stéphanie et Marie-Thérèse. Il devint gouverneur de Strasbourg, en 1770, et fut élevé à la dignité de maréchal de France en 1783.
Sa fille Marie-Thérèse avait épousé, le 6 avril 1782, Joseph Grimaldi. Elle suivit son mari en exil mais préféra rentrer, ne supportant pas l’éloignement de ses deux filles [Honorine et Athénaïs], restées en France. Le 28 février 1794, son arrestation est décidée sous prétexte de conspiration. Depuis l’ancien régime, c’est une règle du droit pénal, article 27 : « Si une femme condamnée à mort se déclare et s’il est vérifié qu’elle est enceinte, elle ne subira la peine qu’après sa délivrance ». La princesse de Monaco n’est pas « grosse », comme elle l’écrit à Fouquier-Tinville. Elle lui précise que ce n’est pas la peur de la mort qui l’a conduite à faire cet aveu, mais « afin de couper » elle-même ses « cheveux et de ne pas les donner coupés par la main du bourreau ». « C’est le seul legs que je puisse laisser à mes enfants, au moins faut-il qu’il soit pur. » À l’hospice, elle a brisé un carreau de vitre pour scier ses cheveux avec un morceau de verre.
Une pièce de théâtre, « Le rêve de Mercier. La rencontre d’un révolutionnaire et d’une princesse de Monaco » se jouait, l’année dernière, au théâtre de la Contrescarpe, à Paris.
Philibert
12 octobre 2023 @ 10:04
Si ce bâton de maréchal était encore propriété d’un descendant de Jacques-Philippe de Choiseul, c’est triste.
Dans le cas contraire, ce n’est qu’un événement d’importance très modeste.
Charles
12 octobre 2023 @ 10:52
Ce bâton de maréchal provient de la collection de feu Jean-Louis Noisiez qui l’avait lui même acheté en 1999 lors d’une précédente vente aux enchères.
Passiflore
12 octobre 2023 @ 14:19
Jean-Louis Noisiez est décédé le 1er novembre 2022. La collection Jean-Louis Noisiez, « la royauté à Versailles » compte 161 lots, en particulier des épées, des sabres, des tambours, des paires de pistolet. Mécène discret, il avait, d’abord, aidé des établissements de santé à s’équiper en matériel médical de pointe puis avait créé la Fondation Jean-Louis Noisiez pour venir en aide aux malades Alzheimer et à leurs proches (grand accueil de jour ouvert à Biot, en 2009) et pour financer un centre d’excellence en chirurgie cardiaque, l’Institut du Cœur, qui devrait ouvrir à Saint-Laurent du Var.
Il était le président et le fondateur du groupe GSF, spécialiste de la propreté et du nettoyage industriel, diversifié, ensuite, en agroalimentaire, nucléaire, pharmacie, transports. Le siège avait été transféré à Sophia Antipolis, en 1978, et avait ouvert des succursales au Canada, aux Etats-Unis, en Angleterre et en Espagne.
JAusten
12 octobre 2023 @ 12:51
Plus prosaïquement, j’ai cru à priori voir 2 rouleaux de papiers cadeaux de Noël.
Renaud
15 octobre 2023 @ 11:20
Manifestement, vous n’avez pas l’oeil du connaisseur !
Philibert
22 octobre 2023 @ 18:54
Ce serait des papiers-cadeaux vraiment très chic !
Mini
12 octobre 2023 @ 21:07
Le velours bleu ? Il paraît plutôt vert Empire… est ce le cliché qui a fait « muter » la couleur?