Louise de Quengo a été inhumée à Tonquédec dans les Côtes d’Armor. Décédée en 1656 à Rennes, elle était la veuve de Toussaint de Perrin, chevalier de Bréfeillac et était inhumée en tenue religieuse près du reliquaire du coeur de son époux. Sa dépouille était extrêmement bien conservée.
Son cercueil en plomb avait été découvert en mars 2014 à Rennes lors de fouilles archéologiques sous le couvent des Jacobins. Ses descendants ont décidé qu’elel reposerait désormais pour l’éternité à Tonquédec. (Copyright photo : Ouest-France – Merci à Hugo)
Pierre-Yves
25 septembre 2015 @ 08:07
Elle est l’ancêtre lointaine du comédien Guillaume de Tonquédec.
Antoine
25 septembre 2015 @ 09:54
Notice du Valette : de Quengo de Tonquédec, portant d’or au lion de sable lampassé et couronné de gueules : Bretagne (St-Brieuc) ; extraction chevaleresque (1390), honneurs de la cour.
Leonor
25 septembre 2015 @ 13:12
Ah la la, même dans la mort, on n’est pas tranquille.
Bretagne de beauté. Bretagne de tous les gris, splendides, sauvages, doux. Bretagne de tous les temps, du vent, des bruines, des grains. Bretagne des vagues sauvages, Bretagne des récifs, Bretagne des rochers. Bretagne des forêts, Bretagne des landes. Bretagne des églises de pierre grise, Bretagne des enclos, Bretagne de l’Ankou. Bretagne d’Arthur, Bretagne de Brocéliande. Bretagne que j’aime.
COLETTE C.
25 septembre 2015 @ 13:12
Emouvant !
Nelly
25 septembre 2015 @ 15:50
ça doit faire drôle de suivre l’enterrement de quelqu’un DCD depuis 500 ans !!!!!!
Mary
25 septembre 2015 @ 22:47
Était- ce une sainte?
Gérard
26 septembre 2015 @ 12:28
Probablement une sainte femme qui vivait après son veuvage dans un couvent et sous l’habit de religieuse mais on ne sait pas grand-chose d’elle me semble-t-il et ce qu’on sait on le doit surtout à la découverte de son corps si bien conservé.
Elle était inhumée comme environ 800 autres personnes sous l’église du couvent des Jacobins de Rennes, qui a fait l’objet de fouilles importantes avant d’être transformé en centre des congrès, elle reposait parmi les notabilités assez près du maître-autel, sous la chapelle Saint-Joseph, et sa sépulture était la mieux conservée, et c’est le reliquaire du cœur de son mari qui a permis de l’identifier par son inscription. Il est indiqué sur ce reliquaire en plomb que le corps de son mari repose à Saint-Sauveur près Carhaix, aujourd’hui dans le Finistère, au couvent des Carmes déchaux qu’il a fondé.
Le corps de Louise a été retrouvé sous un cercueil de plomb marqué d’une croix en mars 2014 et avait subi une momification naturelle.
Louise de Quengo, dame de Brefeillac, était fille de François de Guengo (1520-1594), seigneur du Rochay, chevalier de l’Ordre du roi et de Jacqueline de Bourgneuf, elle-même fille de René de Bourgneuf, président du Parlement de Bretagne. Elle avait épousé Toussaint de Perrien (mort à Rennes le 30 août 1649), chevalier de Brefeillac, et n’eut pas d’enfant. C’est l’un de ses frères René de Quengo qui acheta en 1636 le château et le fief de Tonquédec et c’est depuis que la famille est connue sous le nom de Quengo de Tonquédec.
Louise avait exprimé le désir par acte du 15 décembre 1649 d’être inhumée au couvent des Jacobins de Rennes où son mari avait terminé ses jours mais la famille a préféré l’enterrer au cimetière de Tonquédec qui est devenu son lieu d’ancrage alors même qu’on ne pouvait plus la replacer dans le couvent des Jacobins.
Interrogé sur le fait de savoir si Louise aurait souhaité rester ensevelie à Rennes, le général Pierre de Tonquédec a déclaré : « C’est difficile de faire parler les morts. La première fois, oui, elle voulait être enterrée à Rennes mais ce n’est pas sûr qu’elle l’aurait voulu la seconde fois. Elle s’était fait enterrer à Rennes pour avoir la paix, le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle ne l’a pas eue ».
Les obsèques ont été présidées en la collégiale Saint-Pierre par Mgr Denis Moutel, évêque de Saint-Brieuc et Tréguier.