Son Altesse Royale la princesse Sophie de Roumanie est la quatrième fille du roi Michel et de la reine Anne de Roumanie, a aimablement répondu à la demande de Noblesse et Royautés pour un entretien centré sur sa passion pour la photographie, qui est aujourd’hui son métier.
Pour en savoir plus sur le travail de la princesse Sophie de Roumanie, consultez son site internet et cliquez ici pour feuilleter son ouvrage contenant de superbes paysages aux différentes saisons. (Copyright photos : SAR princesse Sophie de Roumanie)
Noblesse et Royautés : Comment est née cette passion pour la photographie ?
Princesse Sophie : Depuis que je suis toute petite, j’ai toujours vu mon père avec un appareil photo ou une camera entre les mains. Bien avant l’acquisition de notre première télévision, il nous montrait ses diapositives lors des soirées en famille. Mes sœurs et moi l’assistions aussi à intervalles réguliers en nettoyant les carrés de verres qui composaient une partie du montage des diapos. Etant petite, cela m’ennuyait beaucoup, mais passer une soirée à voir les images magnifiques qu’il prenait en valait la peine et était notre récompense .
Ses photos, ainsi que les films qu’il réalisait de nos vacances et de ses voyages, nous transportaient dans un monde magnifique, baigné de souvenirs, de couleurs et de prises de vues qui m’éblouissaient. Ce fut la naissance de ce qui deviendrait plus tard une passion.
J’ai toujours eu un appareil photo. Jeune fille, je voulais prendre des photos aussi belles que celles de mon père, et je me suis donc appliquée. Il faut bien avouer que j’étais plus concentrée sur le dessin à l’époque.
Noblesse et Royautés : Pouvez-vous nous parler de vos études en photographie à l’Université de Caroline du Nord et en Arts graphiques au Corcoran College of Art and Design à Washington DC ?
Princesse Sophie : Avant mon inscription à l’université – j’ai commencé mes études universitaires sur le tard – j’écrivais et je peignais déjà pendant mon temps libre, lors des weekends.
J’avais déjà timidement montré mes œuvres en Europe, mais ce n’est que lorsque je me suis rendue aux Etats-Unis, au début des années ’80 que les choses ont vraiment démarré. J’ai réussi à décrocher plusieurs expositions de mes tableaux en Floride, puis dans le Massachussetts.
Suite à ces expositions, je me suis naturellement inscrite à l’université pour poursuivre une licence en Beaux Arts. C’est ainsi que je me suis retrouvée en Caroline du Nord à l’Université de Asheville, dans les Appalaches, une région magnifique qui me plaisait beaucoup.
Pendant ma première année, il fallait étudier un éventail de sujets, allant des maths à l’histoire de l’art, et parmi ceux-ci, nous devions prendre un cours de photographie. C’est là que les choses sont devenues beaucoup plus claires, et j’ai passé les trois quarts de mon temps dans la chambre noire de l’université, à explorer un monde qui s’ouvrait à moi. Cet univers est devenu le mien par la suite. Je me suis donc inscrite à d’autres cours en photos, un en noir et blanc et un autre en Cibachrome, une technique où l’on transfère un diapositif sur papier. La technique à l’époque se passait bien sûr dans la chambre noire, et chaque tirage prenait environ 45 minutes. Une partie du travail se passait dans le noir le plus total, et il fallait manipuler les produits dans l’obscurité.
J’ai dû malheureusement interrompre mes études à mi parcours, faute de moyens financiers, mais je suis restée en Amérique. Mon temps était divisé entre la Floride et le Maine. Je peignais et j’exposais. Il était cependant évident pendant cette période que je ne désirais plus vraiment poursuivre les Beaux Arts.
Les Arts Graphiques me tendaient les bras. Heureusement j’ai pu rapidement reprendre mes études, mais Asheville et ses belles montagnes n’offraient pas de licence dans cette matière. J’ai donc continué mes études au Corcoran College of Art and Design à Washington DC.
Au bout de ma deuxième année au Corcoran, je savais qu’une fois ma licence en Arts Graphiques obtenue, je désirais plus que tout obtenir mon Masters en Photographie. J’étais restée sur ma faim avec les trois classes en photos suivies à Asheville !
Pendant ma troisième année au Corcoran la révolution en Roumanie éclata. Je me suis rendue dans mon pays avec ma sœur Margarita pour la première fois trois semaines après les évènements, en janvier 1990.
Nous avons vu des choses terribles, des souffrances physiques et psychologiques inimaginables. Il était inconcevable pour moi de poursuivre mes études devant les horreurs découvertes dans cette Roumanie brisée. Pendant les années qui ont suivi, je me suis dévouée cœur et âme à aider mon pays, à panser ses blessures, à venir en aide aux enfants, à récolter des fonds, à participer à la reconstruction de la Roumanie.
En 1995 J’ai réussi à faire publier à Bucarest un recueil de contes pour enfants en Roumain, et j’ai versé les profits à la Fondation Princesse Margarita de Roumanie pour venir en aide aux enfants. Je voulais aider par tous les moyens !
Noblesse et Royautés : Après vos études aux Etats-Unis comment a débuté votre carrière professionnelle ?
Princesse Sophie : Ma carrière de photographe a attendu jusqu’en 2007, lorsque je me suis installée en Bretagne. C’est à ce moment que j’ai renoué avec la photo. J’ai commencé tout doucement. J’ai eu la chance d’avoir un mentor qui m’a énormément encouragée et par lequel j’ai beaucoup appris dans les premiers temps sur l’art de prendre des photos digitales et comment les éditer.
Mon mentor est aujourd’hui décédé, mais grâce à lui et aux réseaux sociaux, j’ai pu vendre quelques photos en ligne ce qui m’a beaucoup motivé et encouragé. Les choses se sont tranquillement mises en place. Pendant trois ans j’ai pris mon mal en patience en « apprentissage ». J’ai appris comment éditer une photo correctement pour obtenir un rendu spécifique.
Mon ordinateur est ma chambre noire, car le programme que j’utilise dans mon appareil photo offre l’équivalent d’un négatif développé d’un film argentique. Il est impératif d’utiliser un logiciel approprié pour présenter une photo correcte. J’en ai deux que j’utilise en tandem, plus un troisième pour un travail plus poussé et artistique.
N’importe qui peut prendre une photo avec un appareil digital, et le présenter « photoshopé ». C’est un terme devenu générique et qui, dans ce sens, n’a que peu de rapport avec le travail des gens du métier.
Il y a énormément de photographes, certains vraiment excellents, et ce sont eux qui m’ont inspirée, qui m’ont poussé à donner le meilleur de moi-même. J’ai trouvé mon propre style et j’ai appris à utiliser les logiciels. J’ai aussi appris à exploiter certains supports, le genre de papier à utiliser en expo, etc.
J’ai un peu de mal avec la patience. Il arrive qu’une photo me demande plusieurs heures, voire des jours! Il m’est même arrivé de retourner sur un site à photographier pendant 3 ans pour capturer la scène telle que je la voulais. La photo s’est d’ailleurs vendue de suite, dès sa présentation au public.
Je suis une photographe de paysages. C’est le chemin que j’ai pris car il me convient le mieux. Je trouve mon inspiration première dans la campagne et les bords de mer qui m’entourent. J’ai touché un peu à tout au début, mais la nature et la beauté qui nous entoure me touchent profondément. J’ai envie de partager ce que je vois, ce que je perçois, et offrir ma vision dans un produit fini.
Noblesse et Royautés : Madame, vous avez remporté plusieurs prix récompensant votre travail photographique dont la 1ère place au concours photo « A l’ouest de Paris » en 2011 et le Prix « Coup de Cœur du public » lors d’une exposition au château du domaine de Tronjoly. C’est à chaque fois un encouragement à poursuivre votre travail ?
Princesse Sophie : Certainement ! Je crois que chaque artiste a besoin d’être poussé. Gagner un concours, qu’il soit international ou local, grand ou petit, vous redonne un élan, vous rend plus confiant dans ce que vous faites.
Le prix « Coup de Cœur Du Public » au Château de Tronjoly m’a beaucoup apporté. Je me suis faite violence pour exposer mes photos la première fois. Afin d’avancer dans mon travail, je devais impérativement tâter le terrain, échanger avec mon public prendre la température. J’ai voulu voir si mes photos plaisaient suffisamment pour m’investir dans de nouvelles expositions.
Noblesse et Royautés : Pouvez-vous évoquer vos récentes expositions et celles qui sont prévues dans les prochains mois ?
Princesse Sophie : Suite à ma première exposition au château de Tronjoly en 2011, l’association A Ciel Ouvert m’a invité à exposer tout l’été de 2012 au château avec d’autres artistes professionnels. J’ai pu ainsi montrer une cinquantaine de photos. Environ quinze mille personnes sont passées par Tronjoly cet été là et j’ai fait de belles rencontres, tant sur le plan humain que professionnel.
J’ai exposé plusieurs fois dans des restaurants, puis une exposition à l’Office du Tourisme de Carhaix en centre Bretagne en mars 2013.
J’ai ensuite enchaîné en exposant à l’Institut de Locarn, un centre de prospective économique pour la Bretagne. L’exposition a duré de fin mai à la fin septembre 2013.
Cela m’a donné une opportunité nouvelle de développer une nouvelle visibilité, d’acquérir de nouveaux contacts, de rencontrer de nouveaux clients, de susciter de l’intérêt dans mon travail, et d’exposer dans un cadre autre que celui d’une galerie. C’était très intéressant et motivant.
Cette exposition sera suivie le temps d’un weekend au Château de Bogard dans les Côtes d’Armor à la fin novembre. L’exposition sera ouverte au public, en même temps qu’un marché de Noël organisé par l’association « Vieilles Maison de France » – vente privée.
Ensuite, au printemps 2014, mes photos orneront les murs du restaurant “Chez Max”, dans la ville de Quimper. Le restaurant est aménagé dans l’ancienne maison du Quimpérois Max Jacob, poète, romancier, et peintre. Parmi ses amis, on pouvait compter Picasso, Apollinaire, Cocteau, Jean Moulin et de bien d’autres esprits encore.
La prochaine exposition importante se teindra à l’Auberge Bretonne (membre des « Châteaux et Hôtels Collection) l’été de 2014 dans la Petite Cité de Caractère, La Roche Bernard. Il y aura environ cent pièces exposées partout dans l’hôtel.
Par Ailleurs, hors des expositions, il m’arrive de montrer mon travail lors des marchés de Noël, des salons. Je présente alors mon travail par le biais de produits dérivés tels des agendas, des calendriers. J’ai d’autres projets que j’espère pouvoir présenter pour les fêtes de fin d’année 2014.
Noblesse et Royautés : Sur votre site internet, on peut découvrir une sélection de vos photos. On est d’emblée attiré par la luminosité particulière qui s’en dégage. Est-ce cela qui a motivé votre choix de vous installer en Bretagne ?
Princesse Sophie : La lumière est le fil d’or qui tisse son chemin à travers tout ce que je photographie, une vague déferlant sur le rivage ou un champ au petit matin, sur un détail de la vie quotidienne.
La luminosité bretonne m’a beaucoup touchée, et lorsque qu’en 2007 j’ai eu une opportunité de travailler avec quelqu’un qui vivait en Bretagne, je me suis dirigée tout naturellement vers cette région.
Comme souvent, les choses ne se passent pas toujours comme prévu professionnellement, mais je suis restée. J’ai pu ainsi développer ma carrière photographique à plein temps et profiter au maximum de cette lumière délicieuse propre à la Bretagne.
Noblesse et Royautés : Vous publiez prochainement un ouvrage, pourriez-vous nous en dire davantage ?
Princesse Sophie : Comme pour mes quatre livres photos précédents, je viens de publier un tout nouvel ouvrage en auto-édition « Portfolio », rempli de plus de cent vingt photos et quasiment pas de texte. Je tenais à partager par le biais de « Portfolio », quelques-uns des moments magiques qui composent une journée, une nuit, moments qui disparaîtraient à jamais si je ne les avais pas saisis avec mon appareil photo.
En parcourant la France de l’extrême ouest des côtes Bretonnes aux régions méditerranéennes du sud de la France et de la Corse, en passant par la Provence, et retour, je dépeins avec « Portfolio » une humeur, un sentiment, un détail insoupçonné.
Noblesse et Royautés : Avez-vous l’occasion de vous rendre régulièrement en Roumanie ? Quelle est la région en tant que photographe que vous préférez pour immortaliser des paysages ?
Princesse Sophie : Premièrement j’élève ma fille seule, et je suis limitée par les horaires scolaires. Ensuite, aller sur le terrain pour prendre les clichés n’est qu’une partie du travail de photographe. Il faut que tous les éléments soient réunis pour la réussite d’une photo.
Le reste se passe en coulisses, hors de vue. Il arrive que je doive retourner sur le site pour un autre angle, une autre lumière, puis repasser par ma « chambre noire ». Après cela, il y a toute la préparation à la vente, le marketing, l’encadrement, etc. Les expositions prennent énormément de temps à préparer et j’ai un planning très rempli en ce moment. Mon emploi du temps actuel ne me permet pas de me déplacer pour de longues périodes.
jul
12 novembre 2013 @ 06:54
Merci beaucoup Régine !
C’est très plaisant d’apprendre à connaître les princes et princesses, particulièrement leurs métiers et passions.
Palatine
12 novembre 2013 @ 10:46
Je m’en fiche qu’elle soit princesse ou pas. Ce qu’elle raconte est très intéressant car toute expérience humaine et professionnelle est enrichissante pour les autres. Ce qu’elle raconte m’aurait intéressée même si elle avait été Madame Tartempion. J’ai eu bcp de plaisir à lire cet article et je souhaite des tas de commandes et d’expositions à cette dame attachante. Il y a des photos qui m’ont impressionnée.
Shandila
12 novembre 2013 @ 23:04
Palatine, je fais mien votre commentaire. La princesse Sophie est une femme interéssante et pleine de talent, son titre importe peu.
jul
13 novembre 2013 @ 07:36
Bien sûr Palatine
Si j’écris ça, c’est parce que N&R est un site consacré aux princes.
CHEVASSU
12 novembre 2013 @ 12:02
Superbes photos ! Une explosion de couleurs fidèles à la réalité !Je souhaiterais acheter quelques photos. Merci de m’indiquer la marche à suivre.
Cosnidération distinguée.
Régine
12 novembre 2013 @ 13:09
Vous trouvez les renseignements nécessaires sur ce lien
http://www.yafosphotography.com/informationsfr.ws
Damien B.
12 novembre 2013 @ 18:23
Parfaitement Jul, je partage votre envie de mieux connaître les centres d’intérêt réels des princes.
Une interview comme celle qui a été accordée à Régine est très plaisante à lire.
Amicalement,
Damien
jul
13 novembre 2013 @ 07:39
Oui vraiment Damien, j’apprécie beaucoup aussi !
YVELISE
12 novembre 2013 @ 08:37
Ses photos sont très belles et les paysages sublimes, c’est une grande photographe
agnes
12 novembre 2013 @ 09:04
Intéressant témoignage de sa passion de la part de la princesse.
Jean Pierre
12 novembre 2013 @ 09:12
Enfin une princesse qui a quelque chose à dire.
Pierre-Yves
12 novembre 2013 @ 14:52
En effet. Elle parle avec beaucoup de conviction et de compétence de la passion qui l’anime et dont elle a fait le centre de sa vie.
Elle a l’air d’avoir su donner un vrai sens à sa vie. Il faut lui souhaiter un succès grandissant, d’autrant qu’elle ne semble pas avoir de très gros moyens pour vivre.
marielouise
12 novembre 2013 @ 20:50
Oui,exact Jean-Pierre et en plus dans l’ombre, elle a beaucoup fait pour son pays!!!!
Elle est dans la réalité quotidienne de son pays ,bien loin de son beau-frère mégalomane!
Trajan
12 novembre 2013 @ 22:11
marielouise,Je suis totalement d’accord avec vous, en particulier en ce qui concerne son beau-frère !
marielouise
13 novembre 2013 @ 20:46
Merci Trajan!!!
Vous me semblez bien connaitre la vraie vie des roumains!
Kalistéa
15 novembre 2013 @ 00:42
Notre ami Trajan a dans son jardin une colonne où sont racontées ,en plus de ses exploits toutes les belles rencontres qu’il a faites.
Anais
12 novembre 2013 @ 09:24
Les photos sont de très belle qualité. Le « jeu » avec la lumière est particulièrement intéressant.
J’ai beaucoup aimé le contenu de cet entretien. La princesse y parle avec franchise. J’ai surtout aimé lorsqu’elle déclare que professionnellement cela ne se passe pas toujours comme on l’espère.
Peut-être des lecteurs du site qui habitent la région pourraient se rendre à sa prochaine exposition à Quimper et nous envoyer quelques photos de celle-ci.
ELISABETH-LOUISE
12 novembre 2013 @ 09:31
Je découvre avec enthousiasme cette Princesse simple, humaine et passionnante;
Ses photos de Bretagne ( mon pays) sont merveilleuses, et emplies de magie…..
Sophie
12 novembre 2013 @ 10:30
Une interview franchement très intéressante d’une princesse que l’on sent totalement passionnée et imprégnée par son métier de photographe.
Les photos présentées dans le portfolio sont très très réussies.
Severina
12 novembre 2013 @ 10:34
Merci Régine, très intéressant que de connaitre une princesse discrete et ces magnifiques photos et qui nous explique aussi combien de travaille est nécessaire pour attendre ce résultat
Mary
12 novembre 2013 @ 10:45
J’aime bien!Je ne savais pas que la princesse avait un enfant.
Roselyne
12 novembre 2013 @ 11:20
merci Régine,continue surtout à nous faire connaitre les passions de ces princesses peu connues;Bravo et merci.
Gustave de Montréal
12 novembre 2013 @ 17:30
Elle a épousé en 1998 Alain Biarneix né 1957.
-une fille née à Paris en 1999, Elizabeth-Marie Biarneix.
(Aucune des filles du roi n’a fait un mariage égal)
Mary
14 novembre 2013 @ 14:18
Merci Gustave.
Jean I
12 novembre 2013 @ 11:23
Merci pour ce bel entretien qui nous fait découvrir une princesse méconnue mais surtout une jeune femme très attachante de par son parcours professionnel et la qualité de ses réalisations.
J’ai été ravi de lire cet entretien et lui souhaite beaucoup de succès. Certaines photos sont magnifiques avec les jeux de lumière.
Peut-être que des lecteurs bretons de Noblesse et Royautés pourront se rendre à l’exposition de la princesse Sophie à Quimper pour nous en faire un reportage ?
nour
14 novembre 2013 @ 00:04
j’habite à quimper à 100M de chez MAX où aura lieu l’exposition et je me ferai un plaisir de vous faire un petit compte rendu et des photos si c’est autorisé!
Francine du Canada
15 novembre 2013 @ 01:14
Merci à l’avance nour; vous serez notre « lumière ». FdC
Daniel Petre
12 novembre 2013 @ 11:54
C est vraiment benefique l idee de SAR Le Prince Radu de nous faire connaitre la vie de Principesse Sophie et surtout ses projets a cote d aider son pays ,tous ce qu elle a fait apres le 1989 pour soutenior notre pays ;et pour ca je tiens a remercier a SAR Pricesse Sophie de Roumanie.
COLETTE C.
12 novembre 2013 @ 12:00
Magnifiques photos et sympathique princesse. Sait-on dans quelle ville elle vit en Bretagne ?
Catherine
13 novembre 2013 @ 10:43
Elles vivent dans les Cotes d’Armor. Je connais la princesse personnellement et je peux vous dire que c’est une femme exceptionnelle au grand cœur.
Quentin
12 novembre 2013 @ 12:23
Merci Régine pour ce reportage sortant des sentiers battus.
Ça c’est de la photo !
Bien cordialement.
Claudia
12 novembre 2013 @ 12:39
Elles sont belles les photos de la princesse Sophie, elle a raison quand elle dit que n’importe qui peut « photoshopper » une photo ; si tout le monde pouvait être photographe professionnel juste en maniant un ordinateur, ça se saurait ! il y a une prédisposition artistique à avoir, un coup d’oeil pour capter la lumière, etc.. Félicitations à la princesse et merci à vous Régine.
Carole
12 novembre 2013 @ 12:43
Merci Régine.
Il est beaucoup plus intéressant de découvrir, les formations, activités, travail réel, des « royautés » que les petits détails de leur garde-robe ou coiffure, sur lesquels certains « chipotent ».
Ces interviews reflètent leur caractère et on a l’impression de beaucoup mieux les connaître.
Merci
Régine
12 novembre 2013 @ 13:44
Pour les lecteurs qui vivent en Bretagne, la princesse exposera ses photos au Château de Bogard, à côté de Quessoy.
Voici les détails: Vendredi 29 novembre de 14h à 21h, Samedi 30 Novembre de 10h à 19h et dimanche 1er décembre de 11h à 18h
La princesse Sophie de Roumanie y sera en permanence pour montrer les photos exposées et rencontrer avec un grand plaisir le public. Les photos qui seront achetées (séries limitées aussi) lors de cette exposition pourront être ramenées avec leurs nouveaux propriétaires le jour de l’achat.
Caroline
12 novembre 2013 @ 13:21
Mme Régine,bien merci pour votre interview exclusive!
Sophie de Roumanie est divorcée d’un français de Nancy,elle a eu une fille d’environ 14ans!
flabemont8
12 novembre 2013 @ 16:38
J’ai trouvé l’entretien avec la princesse Sophie très intéressant, humain ( elle s’intéresse à la misère des Roumains, je pense à ces petits enfants placés dans les orphelinats ! )
Ses photos ( que j’ai vues dans Portfolio ) sont magnifiques et même, je dirai, magiques …Merci à la princesse et à Régine !
Gustave de Montréal
12 novembre 2013 @ 14:01
Son travail de photographe est remarquable digne des pages du National Geographic.
Rodica
13 avril 2014 @ 15:55
La Roumanie n’est pas « petits enfants placés dans les orphelinats « . Venez en Roumanie, essayez de la connaitre ( bien) et puis parlez-vous. Mon pays est belle, mon pays a souffert, mais sans le connaitre bien, aucun vous autorise de parler mal d’elle.
corentine
12 novembre 2013 @ 14:20
merci beaucoup Régine
j’aime beaucoup les photos de la princesse Sophie ! et j’ai beaucoup aimé cet entretien; voilà une princesse très discrète qui gagnerait à être connu
j’aurai aimé aussi voir les diapos du roi Michel !
Anastasie
12 novembre 2013 @ 15:06
Il ne me reste plus qu’à espérer qu’une galerie de la Côte (du lac Léman) organise elle aussi une exposition des magnifiques photographies de la Princesse Sophie. Nous pourrions plus facilement l’admirer et qui sait également les parents, le Roi et la Reine de Roumanie !
Marriane amélie
12 novembre 2013 @ 15:15
Interview très intéressant avec une personne très passionnée et surtout avec de très belles photos. Bravo Régine pour ce reportage!
Sarah McKee
12 novembre 2013 @ 15:16
Magnifique!
Francine du Canada
12 novembre 2013 @ 15:34
Merci Régine pour ce bel entretien avec la princesse Sophie de Roumanie. Elle m’a conquise dès le départ par sa passion de la photographie et des beaux arts et aussi parce qu’elle a vécu dans des endroits que je connais bien : La Floride, la Caroline du Nord (Ashville), le Massachusetts, etc. J’ai parcouru le Blue Ridge Mountains en moto, en 2012 (de la Virginie à la Caroline du Sud) et les magnifiques paysages dont elle fait mention sont gravés dans ma mémoire.
Ses photos sont magnifiques et si l’occasion m’était donnée de visiter une de ses expositions, je n’hésiterais pas un instant. La poursuite de sa carrière (la Bretagne, la France, etc.) m’a beaucoup intéressée. Par contre, je suis restée sur ma faim concernant la Roumanie; j’aurais aimé qu’elle nous en parle davantage. Bonne journée à tous, FdC
JAY
12 novembre 2013 @ 16:36
Moi je me fiche qu’elle soit photographe c’est la princesse qui je veux découvrir ! C est intéressant de voir que les 4 filles du Roi Michel au « pédigrée » impeccable (que du sang bleu !) n ont contracté aucun mariage aristocratique. Mise a part(et tardivement), la Princière héritière, elles ont toutes évoluées très loin du Gotha …. étrange ….
Trajan
12 novembre 2013 @ 22:52
JAY, en effet, mais que pouvons-nous dire au sujet des:Maxima Pays-Bas, Mary de Danemark ,Mette-Marit de Norvège et la « .liste » pourrait s’allonger.Absolument clair que la question est rhétorique!Avec amitié.Merci Regine pour cet entretien!
Anasrasie
12 novembre 2013 @ 22:57
A leur « décharge » au moment où elles ont été en âge de se marier, la situation politique de la Roumanie était telle qu’un retour de la famille royale dans son pays semblait être un rêve impossible à se réaliser. Les princesses ont donc choisi une vie loin du Gotha.
J’aimerais ajouter que la Suiise a accueilli plusieurs ex souverains en exil. La famille royale roumaine na jamais défrayé la chronique contrairement à d’autres. Je savais qu’elle habitait Versoix, mais sans plus. Après la révolution de 1989, j’ai été très surprise lorsque j’ai fait la connaissance de Roumains de constater qu’ils savaient tous qu’elle résidait à Versoix. En dépit de son abdication forcée et de son exil de plus de cinquante ans, le souvenir du Roi Michel était resté vivant dans la mémoire de son peuple…
Ce dernier petit commentaire n’est probablement pas vraiment à sa place ici, mais je tenais à l’écrire.
Trajan
13 novembre 2013 @ 08:56
Anastasie,
par votre commentaire, vous avez synthétisé une réalité ce qui donne une explication de la vie et le destin des Princesses de Roumanie!
J’ai la même opinion.Vos commentaires sont toujours très bien documentés, c’est pourquoi, comme rouman, je tiens à vous remercier!
Anastasie
13 novembre 2013 @ 16:57
Multumesc foarte mult si cum mai mare placere ! (Merci beaucoup et avec beaucoup de plaisir).
Comme vous l’avez bien compris, la Roumanie est un pays qui m’est proche et que j’aime beaucoup. Je regrette seulement qu’il ait fallu la révolution de 1989 pour enfin pouvoir m’y rendre pour non seulement le visiter, mais pour aller à la rencontre de ses habitants.
Rodica
13 avril 2014 @ 15:58
Sa Majeste Royale le Roi Michel est aime en Roumanie!
Corsica
12 novembre 2013 @ 21:08
Merci Régine pour cet interview sans fard d’une personne très intéressante . J’aime beaucoup certaines de ses photos . Avec la Bretagne, elle a la chance d’avoir une matière première d’exception par ses paysages et sa lumière toujours changeante .
Damien B.
12 novembre 2013 @ 21:18
L’entretien accordé par la princesse Sophie de Roumanie m’a rappelé que son arrière grand-oncle, le prince Charles de Hohenzollern, possédait d’indéniables talents de peintre.
Helwezia
12 novembre 2013 @ 23:27
Merci pour cet intéressant entretien d’une personnalité attachante. Très belles les photos de l’article et certaines absolument sublimes. Elle a raison de saisir ces merveilleux paysages dont on ne se lasse jamais et qui nous parlent d’Infini…
erwan
13 novembre 2013 @ 00:29
Un entretien intéressant avec une princesse intelligente qui a beaucoup à dire et à montrer. Ses photographies bretonnes sont souvent exceptionnelles tant elle sait capter ce qui est visible même quand le soleil se lève à l’ouest.
Mélusine.
13 novembre 2013 @ 18:39
Je souhaite beaucoup de succès à cette très talentueuses princesse.
Ses photos sont faites de beauté et de poésie.
Baudoin
26 novembre 2013 @ 01:32
Rencontrer Sophie de Roumanie et lui proposer d’exposer à Bogar (avec ou sans « d »), était en soi une aventure..Qui allions-nous rencontrer? Comment l’accueillir ?
La sympathie dégagée dès la première rencontre a été immédiate et partagée par tous : simplicité, humour et chaleur humaine amplifiées par un réel talent de photographe. Je souhaite que ceux qui fréquenteront l’exposition de Sophie de Roumanie organisée à Bogard en liaison avec la Délégation des Côtes d’Armor de l’association des « Vieilles Maisons Françaises » (VMF) soient touchés par la subtilité des photos et celle de leur auteur. Avec tous mes voeux de succès tant immédiats que futurs.