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Cette troisième partie de l’entretien accordé à Tirana par le Prince Léka et sa fiancé, va nous permettre de faire plus ample connaissance avec la future princesse Elia.

Noblesse et Royautés : Mademoiselle Zaharia, vous êtes née en Albanie en 1983. Adulte, vous avez suivi des cours de théâtre à l’université de Saint Denis, les cours Florent et le conservatoire à Bordeaux. Qu’est-ce qui vous a décidée dans votre choix de vous former artistiquement en France ?

Elia Zaharia : Depuis toute petite, j’avais le projet de devenir comédienne. Ma famille est liée au monde artistique. Ma mère (Yllka Muji) est une comédienne célèbre en Albanie. Toutefois au vu de sa notoriété, j’avais des doutes quant au fait de faire mes études artistiques en Albanie, de peur probablement que l’on ne me voit que comme la fille de ma mère.

J’ai donc fait le choix d’aller étudier ailleurs et la France a été mon premier et seul choix évident. A la maison, nous avons toujours eu une grande affection pour la culture française. Ma mère a d’ailleurs appris la langue française par amour pour la culture française et ce de manière autodidacte.

J’ai donc été baignée dans la culture française dès mon plus jeune âge et j’ai été très vite attirée par la littérature française.

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Noblesse et Royautés : Comment vous êtes-vous rencontrés ?

Elia Zaharia : C’était au cours de l’été 2008. J’étais revenue en Albanie pour les vacances puisque j’étudiais à cette époque-là en France. J’étais présente à un cocktail. Ma mère nous a présentés car elle connaissait le prince Léka du fait qu’elle avait présenté un concert en hommage à la reine Géraldine. Nous avons échangé nos numéros de téléphone et nous sommes rapidement recontactés.

Au début, c’était une relation avec une distance géographique entre nous, une relation où nous ne pouvions pas nous faire de grande promesse de futur car j’avais encore deux années d’études en France mais finalement cela a été très bénéfique. Le prince et moi trouvions toujours des moments pour nous revoir car nous avons vite ressenti le besoin d’être ensemble.

Noblesse et Royautés : Mademoiselle, le fait d’être fiancée au prince Léka, a-t-il changé le regard des gens sur votre activité théâtrale ?  

Elia Zaharia : Les gens savent bien évidemment que je suis la future épouse du prince Léka mais j’ai une carrière dans le théâtre. Je continue à présenter des auditions comme tous les artistes. Mais je sélectionne en effet peut-être plus mes choix artistiques.

Je suis très stricte avec moi-même et sérieuse dans mon métier. Je ne souhaite pas que mon métier devienne une routine, lorsque je crois dans un projet artistique, je fonce, je n’ai plus de compromis. Plusieurs projets artistiques qui se sont concrétisés ont été très appréciés ici en Albanie.

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Noblesse et Royautés : Pouvez-vous nous parler de votre activité artistique actuellement en Albanie et de vos perspectives futures ?

Elia Zaharia : J’ai joué dans une pièce de Tchékov « les trois sœurs », j’y tenais le rôle de la cadette. C’était un projet très ambitieux que nous avons pu mener à bien au théâtre national. C’est toujours en effet un défi d’amener des grands classiques au théâtre. Après le mariage, j’ai un autre grand projet qui me tient énormément à cœur. Je serai l’assistante metteur en scène sur la pièce « Lucrèce Borgia », ce sera une première artistique en Albanie.

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Noblesse et Royautés : Pouvez-vous nous parler de la Fondation reine Géraldine ?

Elia Zaharia : La Fondation Reine Géraldine a été créée en 2013 dans le prolongement d’une fondation lancée par le passée aux Etats-Unis par la Reine Susan et qui était très active pour les Albanais de la diaspora. Nous cherchions un nom pour la fondation et celui de la Reine Géraldine est apparu comme une évidence de par le fait que la Reine suscite toujours encore aujourd’hui respect et admiration dans le pays.

La fondation est active vis-à-vis des personnes âgées, des familles en difficultés sociales, pour l’éducation des enfants et la santé publique. Nous avons pu mener à bien un gros projet dans la localité de Mati où deux écoles primaires et une crèche ont été rénovées.

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La fondation restaure des bâtiments publics déjà existants mais à l’état de total abandon. A Shkodra, nous avons pu inaugurer un centre pour enfants handicapés qui a été entièrement remis à neuf. Le bâtiment était dans un état absolument déplorable.

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Nous essayons de mener à bien un projet par an. Le prochain sera un autre centre pour enfants handicapés mais cette fois-ci dans le Sud du pays où les besoins en la matière sont également énormes.

Nous sommes soutenus par l’Ordre de Malte, des amis et des ambassades.