Le 2 décembre 1804, Napoléon est sacré empereur des Français en la cathédrale Notre-Dame de Paris. Voici l’épée du sacre en or, jaspe et cristaux qui se trouve au Musée Napoléon du château de Fontainebleau. (Copyright photo : E.Brouchon)
Epée du sacre de Napoléon I
17 Comments
Laisser un commentaire
Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.
6 décembre 2020 @ 07:39
Pour les rares personnes ici qui lisent un peu vite il faudrait je pense préciser que c’est une reconstitution.
Outre le Régent qui figurait sur ce qu’on appelle je crois la garde , sont-ce des Mazarins qui ornent la poignée ? Et le fourreau?
Ça doit se trouver consigner quelque part mais j’ai la flemme et je dois aller promener les chiennes …
6 décembre 2020 @ 08:59
Il faut préciser que les cristaux ont remplacé des diamants de la’ Couronne dont le Régent qui s’en trouvait sur le pommeau
6 décembre 2020 @ 12:59
La famille Napoléon à t’elle conservé des objets précieux de l’empereur ?
7 décembre 2020 @ 12:59
Le prince Victor Napoléon (1862 – 1926) avait constitué une grande collection (par héritage et achat) d’objets liés à Napoléon 1er et aux Bonaparte. Ses enfants, le Prince Napoléon (1914-1997) et la Princesse Clotilde, Comtesse de Witt, trouvèrent en 1979 un accord avec l’administration de Valéry Giscard d’Estaing afin que les pièces majeures reviennent à l’Etat français. C’est ainsi que plusieurs musées, dont Fontainebleau, virent leurs collections enrichies substanciellement.
Dans l’esprit du Prince Napoléon, il s’agissait d’éviter une dispersion ultérieure par ses enfants (4) et ses neveux (8). Il la pensait inévitable. Le « deal » fut juridiquement inattaquable puisque contrairement aux Orléans il n’y eut aucun procès.
Bien évidemment la famille impériale a gardé des pièces.
8 décembre 2020 @ 14:44
Peut-être ausssi que les enfants Bonaparte ont été mieux élevés que les grippe-sous d’Orléans sans respect pour la volonté de feus leurs parents…
9 décembre 2020 @ 12:33
Déjà le Prince Napoléon a élevé ses enfants avec un devoir de discrétion. C’était pour lui un critère essentiel.
Ensuite le Prince Napoléon et son épouse, même si leur train de vie était important, ont su faire en fonction des revenus dont ils disposaient. Ils n’ont donc pas vécu au dessus de leurs moyens. Le Prince tenait certainement cette disposition naturelle chez lui de sa mère la Princesse Clémentine qui déjà dans les années 30 s’inquiétait de la baisse de ses revenus et avait pris des mesures pour y remédier.
La famille impériale s’est donc adaptée aux évolutions économiques.
9 décembre 2020 @ 15:50
Le prince Louis pour lui même n’a pas fait véritablement d’acte de prétendant. Mais les royalistes sont plus nombreux que les bonapartistes.
9 décembre 2020 @ 15:59
Merci LPJ pour ces précisions.
9 décembre 2020 @ 18:01
C’est avec plaisir Mayg.
6 décembre 2020 @ 13:05
Cette épée est très belle.
6 décembre 2020 @ 14:34
Quelle épéée! Force est de constater l’immense modestie de Napolėon…
6 décembre 2020 @ 16:43
Une merveille !
6 décembre 2020 @ 18:03
Japse et cristaux…au premier regard,j’ai cru que c’était de (très)gros diamants.
Merci…c’est la first time que je la vois autant en détails.
7 décembre 2020 @ 16:52
Superbe épée, en décoration bien sur et non sur le terrain de bataille .⚔
7 décembre 2020 @ 17:40
Ça vaut bien les bijoux de la Couronne Britannique , bon c’est du toc mais l’idée est là .
7 décembre 2020 @ 19:09
L’épée du sacre est due à Nicolas-Noël Boutet (1761-1833) et François-Regnault Nitot (1779-1853), le joaillier était Jean-Baptiste-Claude Odiot (1753-1850).
Le Régent était serti sur la coquille de la garde.
Les pierres furent démontées par Nitot en 1812 et remplacées par des copies.
La lame vient de la Manufacture d’armes de Versailles.
Ce n’est pas à proprement parler l’épée du sacre qui était Joyeuse, l’épée de Charlemagne modifiée et qui retrouva ses symboles royaux pour le sacre de Charles X en 1825. Elle est avec les autres regalia au Louvre.
7 décembre 2020 @ 21:14
Le petit habillement de l’Empereur pour le sacre comportait :
« Un manteau de velours pourpre, brodé d’or et d’argent ; la doublure de satin blanc, brodé d’or sur les paremens et le collet. L’habit de velours de même couleur, brodé d’épis d’or sur les tailles ; paremens et collet de velours blanc, brodés de même. Chapeau de feutre noir, surmonté de plumes
blanches ; ganse en diamans. Cravate et collet de chemise en dentelle ; le grand collier et le grand cordon de la Légion d’honneur ; l’épée enrichie de diamans, et sur la coquille le diamant dit le Régent ; la ceinture de satin blanc, brodée et garnie de torsades d’or ; les souliers de velours blanc avec rosettes de satin, le tout brodé d’or. »