Comme aujourd’hui à l’heure de la pandémie du coronavirus, une terrible épidémie de choléra s’abattait sur la France en mars 1832, provoquant en six mois la mort de plus de 100.000 personnes dont 18.402 dans la capitale.
La véritable épidémie débuta à Paris le 26 mars 1832 avec la mort de quatre personnes. Dès le 5ème jour, il y avait déjà à Paris 300 malades et de nombreux morts.
On mit un drapeau noir sur la statue de Henri IV du pont neuf et ceux qui pouvaient s’enfuir partaient pour la province emenant avec eux le terrible mal.
Paris n’offrait plus que des rues désertes et des boutiques fermées, seuls les brancards chargés de morts et les corbillards déambulaient dans la capitale en panique.
Le choléra provoqua une cyanose chez les malades, c’est à dire une coloration du visage en bleu, d’où viendra l’expression populaire « une peur bleue ».
Alors que les Parisiens sont en panique, la famille royale est généreuse et le duc d’Orléans, fils aîné de Louis-Philippe, fait distribuer à ses frais des rations de riz aux Parisiens.
Le 1er avril 1832, le duc d’Orléans et Casimir Périer, Président du Conseil, visitent l’hôtel Dieu à Paris. Ce tableau d’Alfred Johannot, aujourd’hui conservé au musée Carnavalet à Paris, témoigne de cette visite princière très risquée puisque les malades les plus contagieux y demeuraient.
Avant d’entrer dans la salle des malades, Casimir Périer saisi d’une sorte de pressentiment dit au Prince Royal : « Monseigneur n’entrons pas ici » et le fils de Louis-Philippe répondit au Président du Conseil : « Monsieur, le vin est tiré, il faut le boire ».
Hélas Casimir Périer fut atteint par la maladie après sa visite à l’hôtel Dieu et il succomba le 16 mai 1832 au terme d’une longue agonie. L’épidémie atteignit son maximum le 9 avril avec 814 décès dans la même journée à Paris.
La durée totale de la pandémie fut de six mois dans la capitale puisque les historiens notent généralement la date du 30 septembre comme la fin de l’épidémie à Paris. (Merci à Charles – Photos DR)
Pascal🍄
14 avril 2020 @ 07:29
Voilà de quoi réfléchir.
Il y avait aussi la variole et la tuberculose cette dernière plus sournoise.
Et bien sûr la peste noir , le typhus …
Gérard
14 avril 2020 @ 07:29
Relire Le Hussard sur le toit de Jean Giono.
Mary
14 avril 2020 @ 12:14
Euh…beau livre,mais trop flippant ces jours-ci…
De même, un vieil et beau roman » Ambre » contient un long passage sur la peste bubonique sous Charles II Stuart.
J’ai toujours pensé que « Ambre » aurait une suite,car cela s’achève sur un irritant » cliffhanger ».
L’auteur est peut-être morte avant, comme Margaret Mitchell ?
Je vais chercher…
Gatienne
15 avril 2020 @ 13:22
Il y eut une suite au roman de Margaret Mitchell, en deux tomes d’ailleurs, ce qui ne fut pas à l’honneur d’Alexandra Ripley, dont « l’oeuvre » est heureusement tombée aux oubliettes.
Ambre, son ambition royale, ses désirs de conquêtes, ses amours contrariées avec Bruce resteront à l’état de fantasmes pour tous les lecteurs qui pourront, à leur guise, continuer l’histoire…. Du moins, on l’espère !
particule
14 avril 2020 @ 14:04
ou revoir le film : magnifique.
Nuage Pâle
14 avril 2020 @ 07:34
Je cauchemarde ! Merci Charles de nous remonter le moral.
DEB
14 avril 2020 @ 07:52
Merci Charles.
Très intéressant.
De qui sont ces tableaux ?
Charles
14 avril 2020 @ 12:09
D’EU
Le premier tableau représentant une scène de rue à Paris lors de l’épidémie de choléra en 1832 a été réalisé par le peintre Philippe-Auguste Jeanron, ce tableau est conservé au musée des Beaux-Arts de Chartres.
Le second tableau représentant la visite du Duc d’Orléans à l’Hôtel Dieu à Paris le 1er avril 1832 a été réalisé par le peintre Alfred Johannot, comme il est indiqué dans le texte ce tableau est conservé au musée Carnavalet à Paris.
DEB
16 avril 2020 @ 19:08
Merci Charles.
Jean Pierre
14 avril 2020 @ 08:06
Sur ce terrible épisode, lire les mémoires de la comtesse de Boigne dans le chapitre qu’elle consacre à l’expédition de la duchesse de Berry.
Quelques extraits :
« Au même jour il éclata violemment à Paris et faiblement à Calais »
« Le gouvernement fût pris au dépourvu »
« Nul en revanche ne faillit à son devoir »
« La question était très controversée. Les savants, les médecins se partageaient sur ce point »
« Des succursales aux hôpitaux s’ouvraient dans tous les quartiers »
« Le chiffre officiel des décès qu’on avait cessé de donner et qui s’est élevé jusqu’à mille sept cent en vingt quatre heures »
On peut également relire Le Hussard sur le toit de Giono, c’est plus provençal.
Robespierre
14 avril 2020 @ 11:40
« le gouvernement fut pris au dépourvu ». Ben oui, c’est ce qui arrive aujourd ‘hui. Il ne faut pas critiquer Macron, il a fait tout ce qu’il a pu avec ce qu’il avait. Comme quoi, Jean-Pierre, l’Histoire repasse les plats.
D’autres chefs d’état ont réagi moins vite, et s’en mordent les doigts.
Karabakh
14 avril 2020 @ 13:23
L’Histoire repasse les plats mais nos dirigeants semblent tout de même peu enclins à retenir les leçons historiques.
Gilan
14 avril 2020 @ 18:52
Merci Robespierre de ne pas traficoté ad usum Delphini une citation de Céline qui dit tout à fait le contraire, la citation exacte est : « l’Histoire ne repasse pas les plats ». — (Louis-Ferdinand Céline, D’un château l’autre, Gallimard, 1957)
Robespierre
18 avril 2020 @ 12:52
Apprenez le français avant d’employer des expressions latines. traficoteR serait mieux. Quant à Céline, j’avoue que pour moi il n’est pas parole d’Evangile, la preuve c’est qu’il a dû aller se faire oublier quelques années au Danemark à la fin de la guerre. L’Histoire a repassé les plats pour lui, même s’il y a des exilés plus célèbres.
Corsica
15 avril 2020 @ 21:16
Mon cher Robi, pas plus hier, qu’aujourd’hui ou demain, les gens ou les gouvernements ont cru, croient ou croiront possible une pandémie. Dans ses Mémoires, Charles de Remusat écrit : « il y avait plus d’une année que, parti du fond de l’Asie, le choléra marchait vers l’occident. On en racontait les ravages, on ne prédisait l’invasion. Nous écoutions avec curiosité et sans effroi. Nous pensions que ces grandes pestes ne pourraient plus pénétrer dans une société aussi avancée : notre climat, la salubrité de notre pays, …, les progrès de la science nous en préseveraient. Comment supposer qu’une ville magnifique telle que Paris serait … la proie d’une contagion indochinoise. » Des propos qui pourraient avoir été écrits aujourd’hui.
clementine1
14 avril 2020 @ 08:17
Merci Chrles. Oui, la France en a vu d’autres !
clementine1
14 avril 2020 @ 08:17
Pardon, ChArles !
massi
14 avril 2020 @ 09:03
Merci Régine pour ce portrait, très intéressant.
Pierre-Yves
14 avril 2020 @ 09:15
Merci Charles de ce rappel historique, où l’on voit que la fuite des Parisiens en province fut, à l’époque déjà, problématique et qui m’apprend que l’expression »une peur bleue » était reliée à cette épidémie de choléra.
Le duc d’Orléans a donc été épargné par le choléra, mais il est mort dix ans plus tard d’un stupide accident de la route.
r
14 avril 2020 @ 09:34
Merci à Charles
Sujet très intéressant . Je trouve que c’est l’une des grandes valeurs du site .
Quand on voit par où son passés nos aïeux ca
Ghislaine-Perrynn
14 avril 2020 @ 09:48
problème excusez moi « r » c’est moi Ghislaine-Perrynn par moment mon pseudo se désactive , nous avons des coupures fréquentes dans la région .
je reprends
Quand on voit par où sont passés nos aïeux , les graves problèmes actuels sont du même ordre mais malgré tout nous avons plus de moyens techniques pour essayer de les combattre .
Certains avaient recours à une panacée pour l’époque
le vinaigre des Quatre Voleurs
« En 1630, une épidémie de peste se déclare dans la région de Toulouse et dure quatre ans. Des dizaines de milliers de personnes meurent sauf 4 voleurs qui détroussent les cadavres. Pris sur le fait et en bonne santé, ils expliquèrent qu’ils buvaient quotidiennement un vinaigre de leur composition et qu’ils s’en enduisaient le corps pour se protéger. Bien que leur ayant promis la vie sauve contre la recette, ils furent jugés, condamnés et pendus haut et courts sur la place publique. (Archives du Parlement de Toulouse). Cependant, grâce aux quatre brigands détrousseurs, des centaines de vies ont été sauvées.
« » » » » » »
En Bretagne, les épidémies de peste furent légion , cela induisit des comportements parfois extrême comme celui de Marion du Faouët (56) superbe jeune paysanne , grande mince à la crinière rousse et aux beaux yeux verts .
Ses deux petits frères ayant été atteint par ce mal implacable , la midère de ses parents dans ce centre Bretagne ne permit pas l’achat du moindre médicament .
Alors , elle se vêtit comme un homme , vola un cheval et se mis en devoir de détrousser les gens aisés qui traversaient la forêt de Pont-Callek . Certains de ces dévalisés tombèrent sous son charme .
Elle en joua .
Elle eut des amants qui se retrouvaient souvent la bourse vide .
Puis elle composa une petite bande et sema la terreur dans les environs du royaume du roy Morvan (56) au pied de la Montagne Noire . Avec le butin elle aida les pauvres , les malades apportant médicaments et vivres ainsi que de l’habillement .
Haie par certains, adulée par d’autres cela finit évidemment très mal et elle fut emprisonnée et pendue sur la place de Quimper .
Elle reste dans l’imaginaire des bretons comme une sorte de Robin des Bois
Robespierre
16 avril 2020 @ 15:39
Intéressant.
Caroline
14 avril 2020 @ 10:03
Horrible ! Fort heureusement, on a inventé le vaccin contre la choléra !
A quand le vaccin contre le coronavirus ???
COLETTE C.
14 avril 2020 @ 10:08
La France n’a pas été épargnée par le passé.
Anastasia A
14 avril 2020 @ 18:47
Intéressant . Merci
Sébastien
14 avril 2020 @ 10:17
Epidémie devenue pandémie européenne et dont mourut Charles X en exil.
aude
14 avril 2020 @ 11:02
Période d’épidémie qui ressemble tant à celle que nous vivons aujourd’hui, merci pour ce rappel
marianne
14 avril 2020 @ 11:07
L’ horreur ! Nous ne mesurons pas assez la chance que nous avons d’ avoir à disposition de l’ eau potable et un bon système de collecte des eaux usées .
Actarus
14 avril 2020 @ 11:31
Merci, Charles. Content de savoir que vous allez mieux ! ^^
Charles
14 avril 2020 @ 12:13
Merci de vous soucier de ma santé, pour le moment tout va bien pour moi.
J’espère qu’il est en de même pour vous.
Bien à vous
Charles
Mary
14 avril 2020 @ 12:17
Bonjour Charles,
Vous avez été malade ? Je l’ignorais,mais j’espère que tout va bien maintenant ?
Charles
15 avril 2020 @ 11:00
Mary
Je vous rassure, je n’ai pas été malade et je vais bien.
J’espère qu’il en est de même pour vous.
Bien à vous,
Charles
Leonor
14 avril 2020 @ 12:24
Pourquoi ? Il était malade, Charles ? J’ai raté une marche ?
Parce que, si on ne l’avait pas, il faudrait l’inventer !
Donc,en attendant l’éventuelle réponse d’Actarus, bon rétablissement, Charles, même si je ne sais pas de quoi. Bien qu’on s’en doute.
Actarus
15 avril 2020 @ 12:54
Il semblait, d’après la Galette… ^^ mais je suis un esprit simple, j’ai tendance à croire tout ce que je lis sur Internet. ;-)
Charles
15 avril 2020 @ 13:42
Décidément vous avez tout d’un grand benêt bêta !
Actarus
16 avril 2020 @ 12:40
C’est si amusant de vous voir prendre une actaruse au premier degré, que je n’ai pu m’en empêcher. ;-)
Prenez soin de vous et des vôtres.
Leonor
15 avril 2020 @ 19:51
Merci pour la réponse, Actarus, et tant mieux pour Charles.
Vous médisez de vous, Actarus … ;-)
Leonor
14 avril 2020 @ 12:22
Ah,là, on a commencé une Série « Les grandes épidémies de l’histoire » ou » les grandes maladies » ,ou « les grandes catastrophes » etc.
Très, très , très intéressant . Je le pense vraiment. Mais non, ce n’est pas morbide. Ca fait partie de l’histoire .
Merci Charles.
Robespierre
18 avril 2020 @ 12:54
j’ai trouvé l’intervention de Charles sur cette épidémie de choléra très pertinente et je l’en remercie.
Danielle
14 avril 2020 @ 14:28
Merci Charles pour cet article.
Eh oui, nos aïeux ont vécu des pandémies, des guerres et nous le terrorisme et une pandémie, comme quoi malheureusement l’histoire se répète.
Fleur de lys
14 avril 2020 @ 16:53
Pour compléter cette brève présentation, quelques chiffres supplémentaires, rien qu’en avril l’on dénombre à Paris 12 733 décès. En 1849, une nouvelle épidémie fait 19 184 victimes.
Le choléra n’est pas un virus, il est du à un bacille, isolé en 1854 par l’anatomiste italien, F. Pacini. Malgré les vaccins, on dénombre encore annuellement dans le monde, plusieurs milliers de morts.
Robespierre
18 avril 2020 @ 12:54
Intéressant.
Romy
14 avril 2020 @ 17:00
En 1720 il y eut une grande épidémie de peste à Marseille. La Grand St Antoine uN bateau venant de Syrie (Le Levant) l’y amena dans ses cales. Il y eut entre 30000 et 40000 morts
Gérard
17 avril 2020 @ 14:44
Beaucoup de manifestations civiles et religieuses étaient prévues à Marseille cette année pour ce tricentenaire de la peste et de sa fin mais elles ont dû être annulées ou reportées compte-tenu de ce que le corona a chassé la peste…
Notre archevêque Monseigneur Aveline a néanmoins depuis Notre-Dame de la Garde et en petit comité consacré à nouveau la ville au Sacré Cœur comme l’avait fait son prédécesseur Mgr de Belzunce.
Greg van N
14 avril 2020 @ 17:02
Merci Charles pour ce flash-back!
Gérard
14 avril 2020 @ 18:20
Il n’est pas certain que la première huile sur toile ait un rapport direct avec le choléra. Elle est peinte l’année suivante 1833 et est intitulée Scène de Paris. Elle est aujourd’hui au Musée des Beaux-Arts de Chartres.
On y voit un père de famille entouré de ses trois enfants, le père porte une cocarde tricolore, il a fait la révolution de 1830 mais quelques années après il est complètement oublié et réduit à la mendicité et un couple de bourgeois vient de passer sans le regarder et sans presser le pas.
Philippe-Auguste Jeanron (1803-1877) fut un républicain dont le grand-père avait participé à la prise de la Bastille, dont le père avait été soldat de l’Empire et qui lui-même sous la IIe République devait devenir directeur des musées et conservateur du Louvre, puis il sera envoyé diriger l’École des Beaux-Arts de Marseille.
Il épousa une jeune fille d’une bonne famille propriétaire du château de Comborn en Corrèze où il devait mourir. Le château appartenait jusqu’en 2000 à la famille du jurisconsulte Jean-Baptiste Sirey qui avait épousé Annette de Lasteyrie du Saillant, femme de lettres (1780-1843), l’héritière du château et la nièce de Mirabeau.
Le peintre avait épousé sa nièce Désirée Angélique Sirey leur fille, elle repose auprès de son mari et de sa fille Catherine dans le cimetière voisin d’Orgnac.
Nous avons par ailleurs Le Duc d’Orléans distribuant des secours à l’Hôtel-Dieu par Alfred Johannot (1800–1837). La scène se passe donc devant l’Hôtel-Dieu le 6 avril 1832, et le prince royal est accompagné du président du Conseil et ministre de l’Intérieur Casimir Perier que le roi a désigné pour accompagner son fils. Cette peinture se trouve au Musée Carnavalet.
Merci infiniment cher Charles pour ce reportage et ces images.
Pastelin
15 avril 2020 @ 15:40
Merci Gérard, je me souviens maintenant que Casimir Perier a subi une agonie terrible durant un mois avant de trepasser. Il avait d’ailleurs marqué un temps d’arrêt sur le seuil de la salle de l’Hotel-Dieu, effrayé par le spectacle des malheureux qui y agonisaient. Il se résigna finalement à entrer sur la pression du duc d’Orleans … Mémoire quand tu reviens…
Gérard
16 avril 2020 @ 18:41
Oui Pastelin devant l’Hôtel-Dieu le 6 avril 1832, le président du Conseil et ministre de l’Intérieur Casimir Perier que le roi a désigné pour accompagner son fils hésite à entrer et se demande s’il ne vaut pas mieux rester dehors : « Monseigneur, n’entrons pas ici. » Mais le duc d’Orléans lui répond : « Monsieur le vin est tiré, il faut le boire. »
Casimir Perier à son tour atteint par le choléra dès ce jour en mourra le 16 mai 1832.
Cette peinture se trouve au Musée Carnavalet.
Vitabel
14 avril 2020 @ 22:21
Merci Charles pour ce rappel, cette épidémie a été vraiment terrible, les gens avaient si peu de moyens pour lutter à cette époque…
Nuage Pâle
15 avril 2020 @ 08:18
Pas nécessaire de remonter si loin en 1957 nous subimes la grippe asiatique et en 1968/70 la grippe de Hongkong
Il y eu mondialement des millions de morts .Nous sommes nombreux ici à avoir vécu celle de 1968 . Amnésie Totale .
Je ne me souviens que d’un carnet de rendez-vous déserté, d’absentéisme reccord,pas de la mortalité. Des articles de presse ressortent,les médias de l’époque étaient moins » virulents » renseignez vous.
Brigitte et Christian
15 avril 2020 @ 10:53
bonjour à tous
Merci à Charles de nous remettre en mémoire une épidémie bien connue des généalogistes, en cette année 1832 les actes de décès ont plus que triplé et nous avons eu des ancêtres , dans les haut de France, qui ont péri suite à cette épidémie.
amitiés du sud ouest sous le vent
Leonor
15 avril 2020 @ 20:07
A tous les inquiets-anxieux – angoissés :
La grippe espagnole en 1918 a fait de 20 à 50 voire 100 millions de morts.
La peste noire, en ~1350, environ 50 millions ( comment a-t-on fait pour les compter, à l’époque ?)
La peste de Justinien ( 541 – 767) , 25 à 100 millions .
On appréciera la précision à un bonhomme près.
Donc, rassurez-vous, on a encore de la marge . ;-)
D’ailleurs, voilà une chouette lecture :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_d%27%C3%A9pid%C3%A9mies
Liste des épidémies en tout genre : pestes, choléra,variole, typhus et autres amabilités.
En plus de toutes les saloperies qu’on ne savait pas comment nommer, ou qu’on baptisait aussi « peste »,faute d’autre dénomination.
Finalement,si j’ose dire, de temps en temps,l’humanité s’auto-régule à force de connerie. Un peu comme les lemmings, quand ils sont en surpopulation.
Tiens, quand vous vous embêtez, vous devriez regarder Grizzy et les lemmings.
https://www.youtube.com/watch?v=irwxjjtMCQs.
J’y ai toujours droit quand mes petites-filles sont là.
Remarquez, les lapins crétins, c’est pas mal aussi .
Ghislaine-Perrynn
18 avril 2020 @ 08:42
la bêtise m’angoisse plus que la peste que l’on arrive parfois à juguler .