La princesse Esmeralda de Belgique et son époux Sir Moncada ont été reçus en audience au Vatican par le pape François. Leur entrevue a porté sur l’environnement, le climat et les peuples indigènes. (Merci à Valentin)
A l’instar de son père Léopold III, la Princesse Esmeralda a toujours été très sensible à ces problématiques. Pour rappel, depuis la mort de son père en 1983, la princesse est présidente du Fond Léopold III de la protection et de l’Exploration de la Nature, une asbl fondée en 1972 dont le siège est établi au sein de l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique (un des dix établissements scientifiques fédéraux qui dépendent de la Politique Scientifique fédérale).
Ci-joint, le discours que la princesse Esmeralda prononça à l’occasion du quarantième anniversaire du Fond : http://www.naturalsciences.be/LIII/FR/about/pdf/40celebration_HRMEsmeralda.pdf
La princesse a également publié en 2011 : « Terre ! Agissons pour la planète. Il n’est pas trop tard … », un ouvrage synthétisant les nombreuses interviews que la princesse a réalisé auprès de divers spécialistes mondiaux de l’écologie, entre autre.
Quant au mari de de la princesse Esmeralda, le professeur Salvator Moncada (hondurien mais résident à Londres depuis de nombreuses années), il est une sommité mondiale dans le domaine de la pharmacologie. Il a publié de nombreux travaux de recherches dans le domaine médical. Il a été anobli par la reine Elisabeth II en 2010 pour service rendu à la Science. Il a souvent été considéré comme un potentiel prix Nobel de médecine.
Nul doute que les échanges ont été constructifs quand on connait les préoccupations du Pape François en matière de protection de l’environnement et des plus faibles.
Valentin,
Merci pour cette photo sur ce couple fort discret!
Bon courage pour votre reportage au mariage de Alix de Ligne et de Guillaume de Dampierre!
Le professeur Salvador Ernesto Moncada à l’issue de ses études a été naturalisé britannique en 1983.
C’est pourquoi on l’appelle aujourd’hui Sir Salvador Moncada car il a été fait chevalier bachelier le 31 décembre 2009 pour services rendus à la science comme directeur (et fondateur) du Wolfson Institut of Biomedical Research de l’University College de Londres.
En 1998 le prix Nobel de physiologie ou médecine a été décerné à l’américain Robert Francis Furchgott, à l’américain (d’origine italienne) Louis (Lou) J. Ignarro et à l’américain (d’origine paternelle albanaise) Ferid Murad « pour leurs découvertes concernant l’oxyde nitrique comme molécule de signalisation dans le système cardio-vasculaire. » Il a été démontré en effet la forte capacité de l’oxyde nitrique (NO) à améliorer la santé cardio-vasculaire et à prévenir les maladies cardiaques.
Beaucoup se sont alors étonnés que son nom n’ait pas été associé à ce Nobel compte tenu de l’importance de ses découvertes dans ce domaine car il fut le premier à démontrer que l’oxyde nitrique (ou monoxyde d’azote) est la substance libérée par l’endothélium vasculaire, qu’en effet l’EDRF (endothelium-derived relaxing factor) était bien un gaz, le NO, et que la cellule endothéliale possédait tout l’équipement biochimique nécessaire à la production endogène de NO.
En 1990 il a reçu avec Santiago Grisolía García, futur premier marqués de Grisolía (le 13 mai 2014), le Prix Prince des Asturies pour la Recherche Scientifique et Technique, pour leurs découvertes sur les prostaglandines connexes et la fonction de la paroi vasculaire qui ont permis de trouver des mécanismes biologiques de grande importance pratique pour le traitement de processus pathologiques tels que l’inflammation, l’artériosclérose, entre autres.
Le professeur Moncada a épousé en premières noces Dorys Lemus Valiente, professeur de biochimie à l’École de Médecine de l’Université d’El Salvador, dont il a eu deux enfants : Claudia Regina, née en 1966, médecin généraliste, qui vit à Londres et a deux enfants, et Salvador Ernesto (1976-1986).
Salvador Moncada est né le 3 décembre 1944 à Tegucigalpa, Honduras, fils de Salvador Moncada et Jenny Seidner. Ils vécurent à San Salvador à partir de 1948.
C’est tout de même le premier pape à avoir écrit une encyclique sur l’écologie, l’année dernière, Laudato si’. De plus c’est un sud-américain très sensible aux problèmes rencontrés par ce continent et par les Indiens et l’on sait combien la princesse a marché sur les traces du roi Léopold son père vénéré, elle dont le prénom vient de l’Amazonie.
Les travaux du propulseur Moncada ont également fait progresser considérablement la cardiologie et c’est donc aussi un bienfait pour l’humanité, mais je ne pense pas que le sujet du Viagra qui en a été une des conséquences indirectes ait été abordé.
JAY
17 juin 2016 @ 08:51
Pas de voile noir pour SAR la princesse Esméralda de Belgique?
Gibbs
18 juin 2016 @ 08:20
JAY,
Marie-Esméralda de Belgique n’est pas une régnante.
framboiz 07
18 juin 2016 @ 10:02
Sa robe est bien échancrée , pour aller chez le Pape, tout évolue …
Gérard
18 juin 2016 @ 10:54
D’autant que le fauteuil du pape étant plus haut, il bénéficie d’une vue plongeante…
Philibert
18 juin 2016 @ 12:25
La robe est peut-être échancrée, mais elle n’a pas de décolleté plongeant, ce qui est quand même l’essentiel.
Ceci dit, je me demande à quel titre Esméralda et son mari ont pu obtenir une telle audience…
Zorro
17 juin 2016 @ 09:18
A l’instar de son père Léopold III, la Princesse Esmeralda a toujours été très sensible à ces problématiques. Pour rappel, depuis la mort de son père en 1983, la princesse est présidente du Fond Léopold III de la protection et de l’Exploration de la Nature, une asbl fondée en 1972 dont le siège est établi au sein de l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique (un des dix établissements scientifiques fédéraux qui dépendent de la Politique Scientifique fédérale).
Ci-joint, le discours que la princesse Esmeralda prononça à l’occasion du quarantième anniversaire du Fond : http://www.naturalsciences.be/LIII/FR/about/pdf/40celebration_HRMEsmeralda.pdf
La princesse a également publié en 2011 : « Terre ! Agissons pour la planète. Il n’est pas trop tard … », un ouvrage synthétisant les nombreuses interviews que la princesse a réalisé auprès de divers spécialistes mondiaux de l’écologie, entre autre.
Quant au mari de de la princesse Esmeralda, le professeur Salvator Moncada (hondurien mais résident à Londres depuis de nombreuses années), il est une sommité mondiale dans le domaine de la pharmacologie. Il a publié de nombreux travaux de recherches dans le domaine médical. Il a été anobli par la reine Elisabeth II en 2010 pour service rendu à la Science. Il a souvent été considéré comme un potentiel prix Nobel de médecine.
Nul doute que les échanges ont été constructifs quand on connait les préoccupations du Pape François en matière de protection de l’environnement et des plus faibles.
framboiz07
17 juin 2016 @ 10:56
La princesse est qualifiée pour en parler …Le pape a du être content de retrouver un sud-américain ou centre-américain .
Caroline
17 juin 2016 @ 10:58
Valentin,
Merci pour cette photo sur ce couple fort discret!
Bon courage pour votre reportage au mariage de Alix de Ligne et de Guillaume de Dampierre!
Gérard
17 juin 2016 @ 14:43
Le professeur Salvador Ernesto Moncada à l’issue de ses études a été naturalisé britannique en 1983.
C’est pourquoi on l’appelle aujourd’hui Sir Salvador Moncada car il a été fait chevalier bachelier le 31 décembre 2009 pour services rendus à la science comme directeur (et fondateur) du Wolfson Institut of Biomedical Research de l’University College de Londres.
En 1998 le prix Nobel de physiologie ou médecine a été décerné à l’américain Robert Francis Furchgott, à l’américain (d’origine italienne) Louis (Lou) J. Ignarro et à l’américain (d’origine paternelle albanaise) Ferid Murad « pour leurs découvertes concernant l’oxyde nitrique comme molécule de signalisation dans le système cardio-vasculaire. » Il a été démontré en effet la forte capacité de l’oxyde nitrique (NO) à améliorer la santé cardio-vasculaire et à prévenir les maladies cardiaques.
Beaucoup se sont alors étonnés que son nom n’ait pas été associé à ce Nobel compte tenu de l’importance de ses découvertes dans ce domaine car il fut le premier à démontrer que l’oxyde nitrique (ou monoxyde d’azote) est la substance libérée par l’endothélium vasculaire, qu’en effet l’EDRF (endothelium-derived relaxing factor) était bien un gaz, le NO, et que la cellule endothéliale possédait tout l’équipement biochimique nécessaire à la production endogène de NO.
En 1990 il a reçu avec Santiago Grisolía García, futur premier marqués de Grisolía (le 13 mai 2014), le Prix Prince des Asturies pour la Recherche Scientifique et Technique, pour leurs découvertes sur les prostaglandines connexes et la fonction de la paroi vasculaire qui ont permis de trouver des mécanismes biologiques de grande importance pratique pour le traitement de processus pathologiques tels que l’inflammation, l’artériosclérose, entre autres.
Le professeur Moncada a épousé en premières noces Dorys Lemus Valiente, professeur de biochimie à l’École de Médecine de l’Université d’El Salvador, dont il a eu deux enfants : Claudia Regina, née en 1966, médecin généraliste, qui vit à Londres et a deux enfants, et Salvador Ernesto (1976-1986).
Salvador Moncada est né le 3 décembre 1944 à Tegucigalpa, Honduras, fils de Salvador Moncada et Jenny Seidner. Ils vécurent à San Salvador à partir de 1948.
Danielle
17 juin 2016 @ 19:35
L’ambiance semble détendue mais je suis étonnée par les sujets discutés avec le St Père.
Gérard
18 juin 2016 @ 11:00
C’est tout de même le premier pape à avoir écrit une encyclique sur l’écologie, l’année dernière, Laudato si’. De plus c’est un sud-américain très sensible aux problèmes rencontrés par ce continent et par les Indiens et l’on sait combien la princesse a marché sur les traces du roi Léopold son père vénéré, elle dont le prénom vient de l’Amazonie.
Les travaux du propulseur Moncada ont également fait progresser considérablement la cardiologie et c’est donc aussi un bienfait pour l’humanité, mais je ne pense pas que le sujet du Viagra qui en a été une des conséquences indirectes ait été abordé.