Depuis le 15 février 2018, Olivier Rolland, conservateur et restaurateur, étudie les tombeaux et les gisants de la crypte de la chapelle Royale de Dreux, qui renferme les tombeaux des Princes d’Orléans, afin de réaliser un dossier sur chaque gisant. Après trois semaines consacrées aux relevés, aux prélèvements et au dossier de suivi, Olivier Roland réalisera des sondages et des essais de traitement sur les différentes sculptures.
Sur ce document, le restaurateur effectue des relevés sur les gisants du Prince Ferdinand-Philippe, Duc d’Orléans et son épouse la Duchesse Hélène de Mecklembourg-Schwerin. Le gisant de la Duchesse d’Orléans risque d’être contaminé par les sels qui rongent la voûte au dessus et tombent sur le marbre avec les dégâts qu’ils produisent.
Pour mieux comprendre la provenance des sels et de leur action, Olivier Rolland les prélève et les fait identifier par un laboratoire de Poitiers. A la fin de son travail, le restaurateur émettra des préconisations afin de sauvegarder les gisants exceptionnels de la chapelle qui constituent un véritable musée de la sculpture française du XIXème siècle. (Infos et photos Facebook de la Chapelle Royale de Dreux – merci à Charles)
Silvia
12 mars 2018 @ 07:56
Merci a Charles.
Francess
12 mars 2018 @ 10:05
Golly! J’espère que ce n’est pas la position définitive du Prince au dessus, sur la photo. Bless my soul!
monica
15 mars 2018 @ 12:14
Le gisant du dessus est celui de la princesse Hélène qui est la réplique de sa mort sur son lit
monica
15 mars 2018 @ 12:26
Pardon j ai confondu ce gisant avec celui de Marie d Orléans épouse Alexandre Wurtemberg
Charles
12 mars 2018 @ 11:22
Immense chantier qui s’annonce afin de protéger et sauvegarder les gisants des Princes d’Orléans réalisés par les plus grands artistes du XIXème siècle.
Robespierre
12 mars 2018 @ 12:05
Rien de tel qu’un beau gisant pour relever le moral en ce début de semaine. Charles est un gai luron.
Mary
12 mars 2018 @ 12:44
Robespierre ,
Merci ! :-)))))
Charles
12 mars 2018 @ 12:58
N’est ce pas !
ciboulette
12 mars 2018 @ 17:20
:-))) !
Muscate-Valeska de Lisabé
12 mars 2018 @ 17:21
Ohh…hihi!! ;-))
Clément II
12 mars 2018 @ 13:39
Commençons déjà par savoir s’il s’agit de sels ou de selles. Les pigeons ne doivent pas se priver…
Il faut bien une lampe de spéléo pour étudier tout ça.
Sylvie-Laure
14 mars 2018 @ 07:45
Salpêtre ? je ne connais rien aux causes de dégradations architecturales, mais j’ai eu du salpêtre dans une maison, difficile de soigner cette maladie. Faut des grands moyens.
Clément II
16 mars 2018 @ 02:03
Oui, les salpêtres (sels de pierre) sont sûrement en cause mais, dans ce cas précis, je pense aussi que les selles des piafs font aussi leur oeuvre. Le mélange des deux est corrosif. Dommage qu’il n’explose pas…
framboiz 07
12 mars 2018 @ 14:00
J’aimerais savoir comment le problème des sels de la voute va être réglé , si vous le savez , Charles, ça serait un plaisir de lire la solution ! Y aurait-il une fuite ? Sinon, des sels ne se dégradent pas , sans eau ? Enfin, je ne suis pas spécialiste …Et c’est pour cela et par amour de l’art , que j’aimerais en savoir plus !
Charles, aux beaux jours, je prévois de visiter Eu, Dreux et quelques points entre , que vous me fournirez peut-être !
Si vous avez les références …
Merci, de me donner déjà, tous ces projets !
Charles
13 mars 2018 @ 13:14
framboiz 07
Je ne suis pas un spécialiste non plus !!
Il faudra attendre les préconisations du professionnel lorsque l’étude sera terminée.
Pour vos visites futures, je vous conseille de vous rendre également au Domaine Royal de Randan, près de Vichy.
Bien à vous,
Charles
framboiz 07
13 mars 2018 @ 13:50
Certes, mais ça va allonger le circuit , depuis Reims ! Peut-être pour un second voyage ! Amitiés .
A Reims,le problème est la pierre de Courville de la cathédrale,pierre trop fragile , qui s’use avec la pluie.Donc, on enlève les statues , qui sont au Musée adjacent, le Palais du Tau .Si vous venez , je vous attends, Charles !
framboiz 07
13 mars 2018 @ 13:51
Eu , Dreux, Saint Denis peut-être !
Clément II
16 mars 2018 @ 02:05
En effet, pour parler de « sels », vous n’êtes pas un spécialiste… et votre source non plus. Il y a quand même des termes plus sérieux, sans pour autant tomber dans le jargon professionnel. Tout le monde sait ce que sont les salpêtres.
giha
12 mars 2018 @ 15:14
il manque quelqu’un !!!!!!!!
Danielle.
12 mars 2018 @ 16:22
Une action à mener rapidement car il serait dommage que ces gisants soient abîmés ; merci Charles.
Kalistéa
12 mars 2018 @ 16:25
n’est-ce pas celui de la princesse protestante qui tend la main vers son mari catholique afin d’être unis quand même dans l’éternité?(ou le contraire) .Cher Gérard dites nous tout çà svp .
Charles
13 mars 2018 @ 13:18
Vous avez raison Kalistéa, c’est bien la protestante Duchesse d’Orléans qui tend la main vers son époux le Prince Ferdinand-Philippe, le fils ainé de Louis-Philippe.
Kalistéa
13 mars 2018 @ 14:49
merci Charles .Ces gisants des deux époux de confession différente sont particulièrement beaux et émouvants .
On pourrait voir aussi celui du duc d’Alençon qui avait la particularité d’être presque le sosie parfait de son lointain ancêtre Henri IV, le 1e roi Bourbon .C’était remarquable de voir surgir cette ressemblance de traits dans la branche Orléans .
Gérard
14 mars 2018 @ 08:05
Oui Hélène était demeurée protestante et l’on rajouta contre la chapelle royale catholique un enfeu pour la princesse. Elle est un peu plus haute que son mari mais par l’ouverture qui les sépare et les relie, elle étend amoureusement sa main vers celui qu’elle vient de rejoindre.
COLETTE C.
12 mars 2018 @ 18:32
Intéressante initiative.
Sophie
12 mars 2018 @ 19:40
Ils ont l’air de bien se reposer en tout cas
Clément II
16 mars 2018 @ 02:05
En effet, ils sont « peinards ».
Tourmaline
13 mars 2018 @ 00:51
Cet article me donne envie de rendre visite à la chapelle royale de Dreux. J’ai toujours été attirée par les sculptures de gisants, pour moi effigies optimistes du lien entre la chair et l’esprit, la temporalité et l’éternité. En romantique, j’aime en particulier ces gisants dont le simple geste de se donner la main assure que l’amour survit à la mort, comme ces rosiers entrelacés plantés en souvenirs toujours vivants. Ils me rappellent la tragédie de Roméo et Juliette, transfigurés et unis pour l’éternité grâce au génie de l’artiste. La pureté et la simplicité de ce simple geste est un rappel aux sources, autant que les Pietàs, un alpha et omega.
Merci, Charles, pour cet article.
https://www.chichestercathedral.org.uk/about-us/delve-deeper-1/arundel-tomb/
Le poème de Philip Larkin qui célèbre ces gisants: https://hellopoetry.com/poem/68649/an-arundel-tomb/
et un autre couple célèbre: http://www.churchmonumentssociety.org/Monument%20of%20the%20Month%20Archive/2011-06.html
septentrion
13 mars 2018 @ 10:19
En regardant l’émission « Les jupons de l’Histoire » consacré à la duchesse d’Alençon, j’ai pu voir le premier gisant qui avait été réalisé au moment de son décès que j’ai trouvé très beau. Il a été remplacé et relégué aux oubliettes. Marguerite Bourcet y fait allusion dans son livre mais il n’y a pas de photo du mausolée de Barrias.
Charles
13 mars 2018 @ 12:42
Septentrion
Le premier gisant de la Duchesse d’Alençon est aujourd’hui visible au musée Marcel Dessal de Dreux, j’avais d’ailleurs fait un sujet sur Noblesse et Royautés à l’époque. Le Comte de Paris était présent à la cérémonie d’inauguration.
AnneLise
13 mars 2018 @ 17:37
Je crois que le premier gisant dont vous parlez, Septentrion et Charles, avait été jugé trop « réaliste » pour figurer dans la chapelle.
monica
17 mars 2018 @ 10:49
Annelise en effet oeuvre dérangeante représentant Sophie un corps en souffrance
septentrion
14 mars 2018 @ 08:56
Charles,
Je vous remercie pour ces informations.
Je vais essayer de rechercher le sujet sur N&R.