C’était il y a 200 ans et Rossini en fit même un opéra : « Le voyage à Reims ». Cette exposition plonge les visiteurs dans les coulisses de la préparation du sacre de Charles X, dernier roi de France couronné à Reims en 1825.
Avec une scénographie conçue par Jacques Garcia, gage de qualité, l’exposition présentera une riche collection d’objets historiques liés à cet événement, notamment des décors, des costumes, des carrosses, des cadeaux diplomatiques et des produits dérivés de l’époque. Un volumineux catalogue consolera ceux qui ne seront pas du voyage. (Merci à Bertrand Meyer)
7 avril 2025 @ 02:57
https://yewtu.be/watch?v=kamRE7v750o
Viaggio a Reims au Rossini opera Festival 1984, année de sa redecouverte lors de la Rossini renaissance.
Il était normal de commander un opéra pour un sacre. Par exemple La clemenza di Tito https://fr.m.wikipedia.org/wiki/La_clemenza_di_Tito par Mozart a été créé pour le sacre de Léopold II de Bavière à Prague en 1791.
7 avril 2025 @ 04:24
Une merveille, Il viaggio a Reims. Mais le roi, qui devait être fatigué, s’endormit pendant la représentation.
7 avril 2025 @ 07:21
https://www.google.com/search?q=carosse+du+sacre+de+charles+X&rlz=1C1CHBD_frFR1023FR1024&oq=carosse+du+sacre+de+charles+X&gs_lcrp=EgZjaHJvbWUyBggAEEUYOTIJCAEQABgNGIAEMgcIAhAAGO8FMgoIAxAAGIAEGKIEMgcIBBAAGO8F0gEIOTE0NGowajeoAgCwAgA&sourceid=chrome&ie=UTF-8#fpstate=ive&vld=cid:3154c7dd,vid:FCOY65hW3sA,st:0
Le carosse du sacre est exposé habituellement à Versailles dans la Galerie des Carosses à côté du char funèbre de Louis XVIII.
Ces deux « véhicules » sont les seuls exemplaires parvenus jusqu’à nous d’un carosse de sacre et d’un corbillard royal.
En regardant le marche-pied, je me demande comment faire pour l’utiliser avec un manteau de cour sans risquer la chute… ce qui aurait été de très mauvais augure, mais qui arriva !
7 avril 2025 @ 08:33
Cette exposition va de pair avec la sortie actuelle du livre
Le sacre de Charles X : Les derniers feux des Bourbons
Bernard Degout chez Perrin
Et sinon sur Gallica un récit de première
main
Histoire du sacre de Charles X, dans ses rapports avec les beaux-arts et les libertés publiques de la France ; ornée de quatre planches gravées. 1725 Bernard Miel
7 avril 2025 @ 09:19
…1825….
7 avril 2025 @ 09:36
Le comte d’Haussonville écrivait : « Est-il besoin de dire que la compétition avait été ardente parmi les femmes du plus haut rang, pour obtenir l’accès dans les tribunes de la cathédrale ». Imbert de Saint-Amand, dans « La Cour de Charles X » (éditions Dentu, 1892) raconte : « Les souverains étrangers avaient résolu de se faire représenter au sacre par des ambassadeurs extraordinaires : le roi d’Espagne par le duc de Villahermosa, l’empereur d’Autriche par le prince Esterhazy, le roi d’Angleterre par le duc de Northumberland, l’empereur de Russie par le prince Wolkonski, le roi de Prusse par le général de Zastrow et le bey de Tunis par Sidi-Mahmoud (…) Les cardinaux de Clermont-Tonnerre et de La Fare, précédés du chapitre métropolitain venaient chercher le roi à son appartement dans le palais archiépiscopal (…) Le cortège se forma et traversa dans l’ordre la grande galerie (…) les quatre chevaliers de l’ordre du Saint-Esprit, devant porter les offrandes, savoir : le duc de Vauguyon, le vin dans un vase d’or, le duc de La Rochefoucauld, le pain d’argent, le duc de Luxembourg, le pain d’or, le duc de Gramont, les aiguières remplies de médailles d’argent ; le maréchal marquis de Lauriston, le comte de Cossé et le duc de Polignac, nommés tous les trois pour porter la queue de son manteau dans l’église (…) A la cérémonie de l’épée succède la préparation du saint chrême (…) L’archevêque procède ensuite aux sept onctions. Sur le sommet de la tête, sur la poitrine, entre les deux épaules, sur l’épaule droite, sur l’épaule gauche, au plis du bras droit, au pli du bras gauche ».
7 avril 2025 @ 10:03
Nostalgie!
7 avril 2025 @ 10:52
Je ne sais plus qui a écrit : Il manqua Reims à Louis XVIII et Saint(Denis à Charles X.