Descriptif : « Cette exposition événement invite les visiteurs à se plonger dans le Japon ancien, à la découverte de l’époque Heian (794-1185) et de son art de cour. Cette période de liberté pour les femmes, à la production artistique particulièrement riche, voit notamment l’émergence d’une littérature féminine unique dans l’histoire du Japon.
« Le Dit du Genji » (Genji monogatari) est aujourd’hui considéré comme l’œuvre la plus emblématique de la littérature classique du Japon.
À travers une évocation subtile de tous les raffinements de la cour impériale, il ouvre la voie à une exceptionnelle créativité picturale et suscite une iconographie extrêmement riche : estampes, tissus, kimonos, sculptures, peintures et objets précieux, dont les boîtes en laque d’une illustre collectionneuse, Marie-Antoinette.
Roman fondateur pour la culture japonaise, « Le Dit du Genji » continue d’inspirer des expressions artistiques contemporaines, comme les mangas, qui en réinterprètent les codes et les thèmes. Le plus célèbre est sans doute Asaki yume mishi de Waki Yamato (né en 1948). La récente édition de Sean Michael Wilson (2022), illustrée par Inko Ai Takita, sera présentée dans cette exposition ».
Pascal Hervé
12 février 2024 @ 11:31
Livre superbement édité par les éditions Diane de Selliers mais il est épuisé sauf dans la ”petite collection” moins luxueuse.
Pascale
12 février 2024 @ 17:45
Le catalogue de l’exposition, contenant 160 illustrations, peut s’acheter pour la modique somme de 35 euros sur le site guimet.fr .
Passiflore
13 février 2024 @ 00:05
L’Impératrice Marie Thérèse possédait une grande collection de Laques du Japon. En 1779, elle fit parvenir à sa fille Marie Antoinette un petit coffre de Laque pour la naissance de Madame Royale. En 1781, la reine reçut de Vienne le fabuleux legs de sa mère composé principalement de Laques. Elle les regroupa, avec ses acquisitions ultérieures dans son Cabinet Doré à Versailles.
Caroline
13 février 2024 @ 00:26
Fort intéressant pour voir cette exposition unique en son genre !