Le Mobilier national présente dans le cadre de la IVème Semaine de la France à Rome une exposition à la Villa Torlonia. Plusieurs tapisseries provenant de la collection du roi Louis XIV y sont exposées dont « L’audience du Légat du Pape auprès de Louis XIV ». (merci à Anne P. – Copyright photo : site de la Villa Torlonia)
Zeugma
7 mars 2013 @ 11:33
Où est la villa Torlonia ? à Rome ou dans la campage romaine ?
A Rome, j’aimais deszcendre à l’hôtel d’Angleterre situé juste en face du palais Torlonia (rue « Boca di Leone ») où habitait feu l’infante Béatrice, princesse Torlonia, fille d’Alphons XIII et donc tante du roi d’Espagne.
L’histoire des princes Torlonia est très amusante. Ils sont regardés un peu de haut par les vieilles familles romaines. Je pourrais développer mais cela intéresse-t-il ?
Régine
7 mars 2013 @ 14:47
La Villa Torlonia se situe Via Nomentana, 70 à Rome
Cosmo
7 mars 2013 @ 16:16
Zeugma,
Je crois que les Torlonia ne sont pas d’extraction ancienne, et encore moins chevaleresque, et que c’est dans la peau de lapin qu’ils firent la fortune qui permit leur ascencion.
Un développement m’intéresserait.
Cordialement
Cosmo
aubert
8 mars 2013 @ 16:13
Il y a quelques mois sur ce site quelqu’un nous a donné des informations sur les Torlonia.
Sur wikipédia, à famille Torlonia, vous trouverez des explications sur cette famille venue à Rome depuis le Forez.
Si Zeugma à des précisions, de grâce qu’il les donne, elles intéresseront sûrement.
Caroline
7 mars 2013 @ 22:10
Zeugma,est-ce la grand-mère maternelle de Sybilla Weiller mariée au prince Guillaume de Luxembourg,le frère du Grand-duc Henri de Luxembourg?
Merci d’avance!
aubert
8 mars 2013 @ 16:14
Développez Zeugma, développez. Merci.
Laure-Marie Sabre
7 mars 2013 @ 22:25
La villa Torlonia était devenue, dans les années XX, la résidence officielle de Mussolini à qui le prince Torlonia l’avait prêtée contre 1 lire symbolique. C’est désormais un parc un peu négligé mais le bâtiment qui touche l’enceinte côté via Nomentana a été restauré et abrite quelques collections de la famille princière, des meubles et des oeuvres d’art. C’est un bel endroit. Un cimetière juif datant des débuts de l’ère chrétienne a été découvert lors de travaux d’excavation.
Esquiline
8 mars 2013 @ 10:43
La villa Torlonia est une des villas urbaines que les grandes familles romaines se faisaint construires, souvent sur d’immenses propriétés, dans la tradition de la Rome antique, dans des endroits plus salubres que le centre ville où se situaient leurs palais.
Villa Borghese, villa Médicis, villa Doria Pamphilij et même le Quirinal qui était la résidence d’été des papes.
A noter aussi , dans le parc de la villa Torlonia, La Casina delle Civette, ex »chalet suisse », qui abrite actuellement un charmant musée de vitraux.
Plus haut dans la rue, occupée par des ambassades et des Instituts, se trouve le mausolée de Constance, fille de Constantin, décoré de magnifiques mosaïques romaines. A voir.
Laure-Marie Sabre
8 mars 2013 @ 20:29
Exact : magnifique petite église ronde où l’on se marie joliment.
Esquiline
8 mars 2013 @ 10:48
construire sans s natullement!
Esquiline
8 mars 2013 @ 10:50
Je vais changer de lunettes, ça m’évitera de devoir me corriger à chaque fois …
thumas
9 mars 2013 @ 16:33
Quelqu’un peut-il me dire quand l’exposition est accessible au publie? Il a été très difficile de trouver où cela avait lieux, même le centre des Français (St Louis) n’était pas informé…!
Dominique Charenton
10 mars 2013 @ 07:17
Sur les Torlonias, les Rothschilds italiens ! :
» Rome, février 1864
Je viens de rencontrer dans notre rue le triste cortège de la princesse Torlonia, se rendant à la promenade. Rien de plus navrant que la vue de ces deux grandes berlines de la maison princière la plus riche de Rome. Dans l’une, la princesse Torlonia, avec une dame de compagnie; dans la seconde, sa fille auprès de deux gouvernantes. La princesse , soeur du prince Colonna, est encore fort belle,
mais ce sourire étrange, ces grands yeux étonnés, hagards, prouvent à tous les
passants que l’infortunée n’a plus la raison. Quant à l’enfant, sa figure grave et triste indique assez que l’affection d’une mère lui a toujours fait défaut. Peu de gens, en apercevant à la portière de la vieille voiture cette enfant si simplement vêtue, auraient pu deviner en elle une des plus riches héritières d’Europe.
Les revenus du prince Torlonia sont incalculables, mais le bonheur n’habite point sa maison. Son palais est le seul de Rome dans lequel le public ne puisse pénétrer; sa galerie de tableaux, la plus précieuse
peut être de la ville, est fermée à tous.
L’origine de la fortune des Torlonia est toute récente et ne remonte pas plus haut qu’au commencement de ce siècle. Le père du prince actuel était un simple colporteur, chaudronnier auvergnat, le sieur Tourlonias, venu en Italie à la suite des armées de la République; il se fixa à Rome et acquit promptement un petit pécule qui lui permit d’entreprendre les fournitures de l’armée et, peu de temps après, il fondait cette célèbre maison de banque devenue en Europe une véritable puissance.
L’un de ses fils, le prince actuel, a continué avec un égal bonheur les opérations
de son père; quant à son autre fils, l’aîné , le duc Torlonia (don Marino), moins économe, mais plus artiste, n’eut point comme son père le goût des affaires.
Et certainement il se serait ruiné si une telle infortune eût pu arriver jamais au
frère du prince Torlonia.
Le prince Torlonia ne va jamais dans le monde, et je ne l’ai rencontré nulle part.
C’est un homme froid et de moeurs sévères; son dévouement au Saint Père est à toute épreuve, et on le dit charitable. »
in H.d’Ideville : Journal d’un diplomate en Italie, Rome 1862-1866, 1875 pages 127 à 129
NB Il s’agit de donna Teresa Colonna-Doria ( Rome 22 07 1823 – Rome 17 03 1875 )
qui avait épousé le 16 07 1840 à Rome Don Alessandro Torlonia, 2ème prince di
Civitella-Cesi, 1er duc di Ceri, 1er marquis di Romavecchia, 1er prince del Fucino
( Rome 01 01 1800 – Rome 07 02 1886 ), d’où une fille unique :
Donna Anna Maria ( Rome 08 03 1855 – Rome 18 09 1901 ) qui épousera à Rome le 24 10 1872 Don Giulio Borghese ( Rome 19 12 1847- Branca Umbra 15 07 1914) qui après une décision italienne du 07 03 1875 prit le nom et les armes des Torlonia. Il succèda à son beau-père comme prince del Fucino, duc di Ceri et
marquis di Romavecchia.
Le prince Alessndro avait un frère aîné, don Marino (1796-1800) 1er duc di Poli et
di Guadagnolo, dont le petit fils don Marino 4ème prince di Civitella-Cesi (1861-1933)par son mariage en 1907 avec Elsie Moore (1889-1941)
[ http://omniknow.com/scripts/wiki.php?term=Marino_Torlonia,_4th_pr%ednce_of_Civitella-Cessi
He married the 15 August in 1907 to Mary Elsie Moore (New York 22 Oct 1889-Rome 21 Dec 1941), a beautiful american socialite who was studying in Rome, without any blue blood, but member of one of the ancient-american-patrician familys of the May Flower. She was daughter of the american bussinesman Charles Arthur Moore, a rich shipping broker and hardware manufacturer in Connecticut, and of Mary Kate Campbell, her brothers were Eugene Maxwell Moore, the husband of Margaret Graham, the survivor of the Ill-Fated Titanic and Ann Moore, who married Mr. William Close (grand
other of the actress Glenn Close ]
fut le père entre autres de
-1- don Alessandro ( 1911-1986 ) époux en
1935 de l’infante Béatrix d’Espagne, fille
du roi Alphonse XIII. Par leur fille donna
Olimpia Torlonia (1943) ils sont les grands
parents de Sibilla Weiller (1968),
princesse Guillaume de Luxembourg (1963)
-2- donna Marina (1916-1960) grand mère de
l’actrice Brooke Shields
PS : Sur les Torlonia, il existe deux ouvrages racontant l’histoire de cette famille
dont les membres étaient alors paysans ou chiffonniers… jusqu’à Marin Tourlonias, qui un matin de 1750 quitte son Auvergne natal pour arrivé en février 1751 à Sienne avant de s’installer à Rome où son fils Giovanni-Raimondo (Rome 1754-Rome 1829 ) devient banquier, 1er prince di Civitella-Cesi, père
de don Marino (1796-1860) et de don Alessandro (1800-1886) :
» Qui t’a fait prince ? ou l’irrésistible ascension d’un colporteur auvergnat » par
Jean Anglade, 1992 , ISBN 2 221 06514 X
et d’Henri Ponchon « L’incroyable saga des Torlonia : Des Monts du Forez aux Palais romains » , 2005 , ISBN 2 915 84108 X
Esquiline
11 mars 2013 @ 02:42
Le témoignage de H.d’Ideville est assez différent de ce que j’ai lu dans ce document que j’ai trouvé hier soir sur Google.it.
Bien qu’en italien, je le cite :
«Per il denaro e per le arti»:
i Torlonia fra XVIII e XIX secolo*
di Giuseppe Monsagrati
Lisez-le c’est documenté et intéressant.