La manufacture de Sèvres a programmé l’exposition « À Table ! Le repas, tout un art ». Elle est actuellement suspendue dans l’attente d’une réouverture autorisée des musées.
En voici le descriptif : « La manufacture de Sèvres met les petits plats dans les grands, pour une invitation à un voyage de l’Antiquité à nos jours, gourmand et surprenant. L’occasion de fêter les 10 ans du classement du repas gastronomique des Français par l’UNESCO et les 280 ans de la Manufacture de Sèvres, haut lieu de la création et du patrimoine.
L’exposition retrace l’histoire passionnante du repas gastronomique des Français, de l’Antiquité à nos jours. Née d’une idée originale du musée de Pointe-à-Callière de Montréal, elle évoque la préparation des mets et leur consommation, les arts de la table et celui de la conversation.
Elle convie le visiteur à un tour de tables mettant en scène près de 1 000 œuvres. Elles proviennent en majorité des riches collections du Musée national de céramique de Sèvres et du Musée national Adrien Dubouché de Limoges.
Les prêts prestigieux d’institutions et de grandes maisons françaises comme Christofle ou Saint-Louis complètent le propos. Les exceptionnelles créations de la Manufacture de Sèvres en ponctuent le parcours.
L’exposition montre l’évolution d’une pratique partagée par tous. Elle fait œuvre citoyenne en luttant contre l’uniformisation des goûts et en soutenant la créativité de la culture française. Elle rappelle l’importance du repas gastronomique qui accompagne en France tous les grands événements de la vie.
À travers cette exposition, Sèvres – Manufacture et Musée nationaux célèbre la convivialité, le partage et la transmission. Autour du thème fédérateur de la gastronomie, l’exposition s’adresse au plus grand nombre : familles, jeune public ainsi qu’aux amateurs et connaisseurs de gastronomie, d’histoire et d’arts de la table.
Sèvres – Manufacture et Musée nationaux – 2, Place de la Manufacture – 92310 Sèvres
Caroline
22 janvier 2021 @ 10:17
Très intéressant !
Vive l’ art de la table !
Teresa2424
22 janvier 2021 @ 15:01
Interesantisimo!! El « »,afiche » » hermoso muy muy francés
Danielle
22 janvier 2021 @ 15:33
Cette exposition doit être splendide.
framboiz 07
22 janvier 2021 @ 17:29
J’espère pouvoir la voir …Comme beaucoup d’autres expos …
Avec des précautions, ça aurait pu être possible ,il me semble …
Leonor
22 janvier 2021 @ 21:24
Même hors expo, la visite de la Manufacture est de grand intérêt.
Pour ce qui est du » menu gastronomique à la française », mes sentiments sont mitigés, c’est le moins qu’on puisse dire. Je ne parle pas de la cuisine elle-même, je parle de ce schéma qui exige une succession de plats, interminable, et très codifiée.
Ca – me – pom – pe- l’air .
Il me semble par ailleurs qu’il s’agit d’une création de la bourgeoisie du XIXe siècle, avide de mangeaille, de montrer sa richesse, de posséder services de table, linge de table, verrerie, argenterie et de l’étaler. ET capable d’avoir le personnel nécessaire .
Certes, auparavant, sous l’Ancien Régime, la noblesse festoyait aussi. Mais elle seule, et pas sous cette forme.
La cuisine des terroirs, des campagnes,, donc de ~90% au moins de la population, la manière de manger , ce n’était pas ça. La soupe qui bloubloutait dans le chaudron accroché à la crémaillère, et le pain qu’on y trempait , c’était la base de l’alimentation, et on la consommait sans chichis.
Ceci dit, Sèvres, c’est beau, et j’aime les belles tables. Mais l’obligation du » menu à la française » au quotidien, alors là, non et non .
ciboulette
23 janvier 2021 @ 15:14
Deux souvenirs , Léonor : du temps de mon arrière grand-père , c’était ce que vous décrivez , avec viande uniquement le dimanche ( fin du XIX ème s.)
Quand je suis allée en Allemagne , à Mayence , chez ma correspondante ( j’avais 14 ans ! ) , grosse surprise de voir tout dans la même assiette , séparée en petits compartiments : viande , betteraves et confiture d’abricots . Un peu étonnant .
Jean Pierre
23 janvier 2021 @ 20:24
La ration de pain est effectivement restée très importante dans l’alimentation européenne au moins jusqu’à 1914 avec des variations en fonction des périodes.
Mais le liquide le plus bu n’était pas la soupe mais le vin.
Noëlle Gaël
26 janvier 2021 @ 19:28
Les papys d’autrefois, du moins chez moi à la campagne, levaient bien le coude. Le dimanche après la messe, faute d’internet et autres loisirs, on allait au bistrot et on y buvait son 1/4 de rouge ou sa bière, son panaché en été etc. Ou son amer picon…
Il y avait un nombre invraisemblable de restaurants dans ma ville qui dans les années soixante comptait env. 6500 habitants.