Le château d’Ecouen-Musée national de la Renaissance présente jusqu’au 3 juillet 2023 l’exposition « Antoine Caron (1521-1599). Le théâtre de l’Histoire ».
Voici le descriptif de l’événement : « Dans la lignée des grandes expositions et recherches monographiques lancées depuis vingt ans par le musée du Louvre et des expositions les plus prestigieuses du musée national de la Renaissance autour du dialogue entre les arts, l’exposition Antoine Caron (1521-1599). Le théâtre de l’Histoire, coproduite avec la RMN-GP, entend replacer sur le devant de la scène l’un des artistes français les plus influents de la seconde moitié du XVIe siècle.
Bien qu’Antoine Caron ait travaillé successivement pour cinq monarques, de François Ier à Henri IV, et pour la reine mère Catherine de Médicis, sa carrière n’a pas fait l’objet d’une exposition à la hauteur de sa réputation d’alors.
Grâce à des oeuvres d’Antoine Caron et de son cercle (peintures, manuscrits, dessins, gravures, tapisseries …), certaines jamais présentées au public, l’exposition témoigne des multiples facettes du génie et du rayonnement de cet artiste oublié, ainsi que de la polyvalence du métier de peintre à la Renaissance.
Pour cette occasion sont réunies, pour la première fois en France depuis le XVIe siècle, les huit tapisseries de La Tenture des Valois commandée par Catherine de Médicis.
Réunissant plus de 90 oeuvres au coeur du château d’Écouen dans une architecture et un décor contemporains des créations d’Antoine Caron, l’exposition interroge la place de cet artiste indissociable de la Renaissance française comme inventeur, fournisseur de modèles et dont l’influence se perpétue bien au-delà de sa mort. Le parcours de l’exposition revient sur le profil de l’artiste dans le contexte de sa formation autour du chantier du château de Fontainebleau, notamment à travers ses liens profonds avec les Italiens Primatice (1503-1570) et Niccolò dell’Abate (1509-1571), mais surtout sur les échanges entre peinture, dessin, sculpture et tapisserie.
Dans ce contexte s’affirme comme emblématique le prêt consenti par la Galerie des Offices de Florence de la célèbre Tenture des Valois, tissée à Bruxelles pour Catherine de Médicis et qui n’a pas revu la France, dans son intégralité, depuis plus de quatre siècles.
En filigrane, ce sont des problématiques passionnantes de l’art de la Renaissance qui se tissent : rôle du dessin, relations entre artiste et commanditaire, remise en question des frontières traditionnellement établies entre art majeur et art mineur, entre artiste et artisan.
L’exposition bénéficie du soutien des plus grandes institutions françaises (Bibliothèque nationale de France, musée du Louvre, Mobilier national, musée d’Arts de Nantes, Mucem de Marseille…) et internationales (Gallerie degli Uffizi de Florence, The J. Paul Getty Museum de Los Angeles, Courtauld Gallery de Londres…). » (merci à Pistounette)
Régine ⋅ Actualité 2023, Châteaux, Expositions, France 8 Comments
Passiflore
11 avril 2023 @ 09:20
Antoine Caron était le valet de chambre de Catherine de Medicis, puis il se forma comme peintre et maître-verrier. A Fontainebleau, il travailla d’abord sous la direction de Primatice à la décoration de la galerie d’Ulysse. Il fit de nombreuses peintures religieuses (dont une Cène et une Vie de Sainte-Geneviève) qui ont disparu et des cartons pour des vitraux pour Nicolas Le Prince. En 1561, il est nommé peintre de la cour de Henri II et Catherine de Médicis et deviendra plus tard le peintre attitré de celle-ci. Il fait le portrait d’Henri II et Catherine de Medicis, le Mariage du roi Henri II et Catherine de Medicis, le Couronnement de Catherine de Medicis dans la basilique Saint-Denis, Catherine de Medicis veuve… En 1562, Nicolas Houël écrit un long poème, Histoire d’Artémise dédié à Catherine de Médicis qu’il compare à Artémise, qui est illustré de dessins d’Antoine Caron. Il peint les triomphes des saisons en 1569 : « Triomphe de l’été » et « Triomphe de l’hiver » et, en 1591, « le martyre de Saint Thomas More ».
DEB
11 avril 2023 @ 12:01
Merci.
Intéressant.
Passiflore
11 avril 2023 @ 14:58
Merci, Deb
Baia
11 avril 2023 @ 14:25
Passiflore, ne voyez aucune animosité dans mon commentaire, mais vous publiez plus que régulièrement sur ce site et pratiquement jamais vous ne mettez les références de vos publications. Etes-vous soeur/amie … d’un certain contributeur de ce site qui aime tant les copiés-collés ?
Belle semaine à vous.
Passiflore
12 avril 2023 @ 08:55
Non, Baia, je fais des recherches dans plusieurs directions et, si je notais les références, je devrais ajouter une dizaine de lignes à mon commentaire.
Passiflore
12 avril 2023 @ 09:11
J’oubliais, à propos du contributeur en question : personne n’est obligé de le lire et le fait qu’il donne ses références (sans doute Wilkipedia ou peut-être le site Familles royales – je ne sais plus le nom – nous apporteraient quoi ? Je ne sais pas s’il lit ce qu’on lui répond mais j’admire sa courtoisie à toute épreuve étant donné les insultes, et avec quel mépris !, qu’on lui assène. Je ne le connais pas plus qu’aucun(e) participant(e) de ce site.
En ce qui me concerne faire des recherches demande du travail (que personne ne nous demande) et il faut surtout vérifier les dates et faire une synthèse de ce qu’on a lu.
😀Pistounette
12 avril 2023 @ 13:11
Chère Passiflore,
Sans polémiquer envers qui que ce soit, je ne vous mets pas sur le même plan que l’autre intervenant dont il est question…
Je ne le lis pas car, à quelques « articles » que j’ai pu repérer, je me suis rendu compte qu’il faisait souvent un « copié/collé » basique.
Alors que vous, comme vous l’indiquez, faites des recherches multi-sites… c’est du travail de tout recouper, vérifier… et la liste des références serait en effet longue à ajouter.
Nous sommes dans la même barque, chère Passiflore, mais il est vrai que les personnes qui ne font pas de recherches ne se rendent pas toujours compte de tout le travail que cela nécessite. Ce n’est pas grave… certain/es lisent, parfois répondent en commentant, parfois ont appris des choses… et c’est cela l’essentiel.
Bien amicalement. Pistounette
Passiflore
13 avril 2023 @ 11:42
Merci beaucoup, Pistounette. Je me demande si ce n’est pas Baia qui m’avait déjà interpellée (poliment) à propos du palais royal de Venise que j’avais visité à plusieurs reprises et qui me demandait mes références. Quand on visite un lieu, comme vous le faites ainsi que Guizmo, on prend des notes et on raconte ce qu’on a vu (ou on ne le raconte pas).
Je pense que des internautes pourraient nous raconter des choses passionnantes mais ça prend du temps ! Et il y a toujours cette question de curiosité d’esprit (dont manquent beaucoup de mes proches… et de mes lointains !)