Ce sera la grande exposition de fin d’année 2016. Du 7 décembre 2016 au 6 mars 2017, le château de Malmaison présentera l’exposition « Dans les armoires de l’impératrice Joséphine ». Plus de 50 modèles ayant été portés par l’impératrice Joséphine et sa fille la reine Hortense seront présentées au public. (© RMNGP)
DEB
22 juin 2016 @ 05:50
Je suis toujours épatée par l’état de conservation de ces robes qui ont traversé les siècles.
Pauline
22 juin 2016 @ 06:51
Un rêve à découvrir, c’est si étonnant que ces robes soient ainsi conservées
Ghislaine
22 juin 2016 @ 07:52
J’ai été surprise de voir la garde robe de Josephine à la Malmaison.
Je n’imaginais pas une telle gracilité !
Annmaule
22 juin 2016 @ 14:03
Oh oui Ghislaine quand vous evoquez la notion de gracilite….
Les quelques robes de josephine vues lors d expositions precedentes sont tout a fait etonnantes…je me demande si nos demoiselles actuelles d une douzaine d annees pourraient les enfiler…je ne pense pas..
Quand aux chaussures exposees elles sont si petites si fines..
En quelles generations nos corps se sont vraiment transformes.?
clement
22 juin 2016 @ 08:32
c’est vrai , ces robes sont conservées en bon état , j’imagine qu’elles sont soigneusement enveloppées dans un papier de soie à l’abri de l’air et de la lumière et ne sont sorties que rarement !
chiffonnette
22 juin 2016 @ 15:12
La fréquence d exposition maximale est de 6 mois par période de 5 ans. La conservation obéit a des règles strictes concernant la neutralité du pH du contenant, l’ exposition à la lumière et aux UV (exposition cumulative), le stockage à plat, l hygrométrie etc….
Leonor
22 juin 2016 @ 09:33
Les factures de Joséphine faisaient pâlir Napoléon !
Que voulez-vous, quand on a une jolie femme !
Faut savoir ce qu’on veut ! ;-)
chiffonnette
22 juin 2016 @ 15:23
Napoléon a toujours soutenu la mode comme un élément important de l économie. C est lui qui a relancé les soieries lyonnaises mises a mal par la révolution et leur a permis d atteindre leur apogée au XIX ème siècle.
Caroline
22 juin 2016 @ 10:43
L’Impératrice Joséphine a-t-elle lancé le style Empire pour la création de ses robes?
chiffonnette
22 juin 2016 @ 15:05
La mode empire est dérivée de la golle antillaise. C est une ample chemise de fin coton blanc ceinturée sous la poitrine, plus adaptée au climat chaud que les vêtements à la mode parisienne, portée par les créoles blanches pour recevoir . Cette mode a donc été importée par Joséphine. Si elle était adaptée au climat antillais elle l était beaucoup moins au climat métropolitain. D ou la mode des chales de cachemire d abord importés des Indes
Caroline
22 juin 2016 @ 22:02
Chiffonnette,
Merci pour vos explications intéressantes!
beji
22 juin 2016 @ 12:13
Une exposition que j’aimerai voir.
lorraine 1
22 juin 2016 @ 14:35
L’impératrice Joséphine a été, avec Marie de Médicis, la souveraine la plus dépensière de notre histoire. Après sa mort, son fils le prince Eugène a passé sa vie à régler les dettes de sa mère.
framboiz 07
22 juin 2016 @ 16:54
Je pensais que Napoléon avait tout payé , y compris après la séparation ,mais divorcée , elle en fit d’autres, encore ?
korobaze
22 juin 2016 @ 18:22
Marie de Médicis ? Pour la mode , vous m’en apprenez ! je pensais que Marie-Antoinette et Eugénie etaient dans le peloton de tête….?
Albane
22 juin 2016 @ 19:24
Même la Reine Marie-Antoinette, qui a été souveraine plus longtemps, a dépensé moins que l’Impératrice ? Si elle a gaspillé tant d’argent avec ses tenues, il ne faut pas oublier le hameau de la Reine à Versailles, les charges inutiles distribuées à ses amies, les bijoux qu’elle achetait en cachette du Roi bien avant l’affaire du Collier – où elle a été victime de sa faiblesse cependant -, les nombreuses fêtes qui se sont atténuées heureusement après la naissance de son deuxième enfant, etc.
Corsica
23 juin 2016 @ 16:11
Le bel Eugène n’était pourtant pas économe. Il suffit de penser aux dépenses somptuaires qu’il fit pour acheter et rénover son hôtel particulier devenu ambassade d’Allemagne. Les sommes dépensées furent telles que l’opinion publique s’alarma et que Napoléon confisquât le beau joujou de son beau-fils.
Je ne sais si l’impératrice fut plus dépensière que Marie Antoinette ou que les grandes favorites royales qui, de tout temps, firent valser les écus royaux. Toujours est-il qu’elle dépensait beaucoup. On dit que ses folies coûtèrent 30 millions de francs à Napoléon. Tout ça en 10 ans.
Robespierre
25 juin 2016 @ 09:11
Je confirme : Joséphine fut plus dépensière que Marie-Antoinette. Je pense qu’elle recevait aussi plus de fournisseurs. Tout ce qui lui plaisait, elle l’achetait. Il semble que quelques fournisseurs aient été malhonnêtes parce qu’on retrouvait parfois le même article facturé trois fois. Quand les comptables de la Cour épluchaient les comptes.
Muscate
22 juin 2016 @ 15:56
Le cadre et l’expo sont émouvantes et passionnantes…aille qui peut!
Ghislaine
22 juin 2016 @ 17:42
Annmaule j’ai été également surprise par la petitesse des chaussures , à peine un 35
Les portraits de Josephine ne donnent pas l’image réelle de l’Impératrice .
La petite histoire indique que Rose Tascher de la Pagerie s’était réfugiée pendant la Terreur avec ses 2 enfants à Croissy sur Seine (78) et c’est dans cette ville qu’elle rencontrera Bonaparte , lors d’un bal .
Le château Chanorier existe toujours , il possédait une merveille , une rampe d’escalier en cristal de roche .
kalistéa
22 juin 2016 @ 18:54
Il y avait avant tout de la bonne qualité.Lorsqu’on savait préserver des mites , ensuite on conservait des années parce que la qualité des tissus était bien supérieure à celle qu’on nous soumet! ce que nous achetons pour nos toilette c’est une véritable horreur!
Dagobert 1er
22 juin 2016 @ 21:18
On voit quelques unes de ces robes à la malmaison déjà, et on se rend compte combien Joséphine était petite!!!!!
chiffonnette
23 juin 2016 @ 19:48
Joséphine était de taille moyenne, 1m63 selon le dossier de presse de l exposition éponyme au palais du Luxembourg en 2014. Mais la mode était alors aux chaussures plates!
Corsica
23 juin 2016 @ 16:16
C’est l’impératrice Joséphine qui lança la mode des gants longs, chers à Chicarde. Elle en commandait plus de 900 par an et ne les portait qu’une seule fois, peu importe qu’ils soient brodés de fils d’or.