Du 7 mai au 17 août 2010, le château d’Haroué accueille une exposition consacrée aux créateurs Hubert de Givenchy, Balenciaga et Venet. Plus de 40 robes du soir « Haute couture » ainsi que la robe de mariée de la reine Fabiola seront exposées. Le château qui est la propriété des princes de Beauvau-Craon est situé en Lorraine.(Merci à Bertrand Meyer pour l’info et la photo)
Pierre-Jean
26 mars 2010 @ 05:59
Voici donc la robe de mariée de Fabiola, simple et adaptée à un mois de décembre, quel émotion de voir cette belle pièce, j’ai en tête plein de photos de ce magnifique mariage.
monique
26 mars 2010 @ 07:28
Je suis revenue de ma Lorraine après 15 jours de vacances et très heureuse de reprendre mes petites habitudes c’est à dire lire tous les commentaires du site !!!
Merci à Régine sans oublier toute la rédaction pour les merveilleux reportages, photos.
Bonne journée à vous sans oublier tous les internautes.
ps : hors sujet : je ne remonte en Lorraine qu’au mois de septembre….. je regrette beaucoup de ne pas voir cette exposition moi qui aime tant les toilettes !!!!
ouinou
26 mars 2010 @ 08:33
La robe de mariage de la reine Fabiola avait été présentée il y a deux ou trois ans à la fondation Bismarck, à Paris, à l’occasion d’une très belle exposition consacrée au plus grand des grands couturiers : Christobal Balenciaga. C’est la grand mère de Fabiola, la marquise de Casa Torres, qui avait remarqué le don exceptionnel du jeune Christobal. Sa mère était coutière chez la marquise, et son père, qui était pêcheur dans un port du Pays Basque, était employé à bord du yacht de Alphone XIII quand le roi séjournait dans la région.
Caroline
26 mars 2010 @ 08:34
A Bertrand Meyer,pourquoi pas nous montrer les photos du chateau d’Haroue avec des explications historiques?Bien merci pour cette information sur l’exposition dans ce beau chateau lorrain!
marie louise
26 mars 2010 @ 09:07
La robe de mariée de Fabiola est l une de mes préférée!
Jean I
26 mars 2010 @ 09:51
L’exposition promet d’être somptueuse
Nicole Elisabeth
26 mars 2010 @ 10:35
Une exposition qui doit être merveilleuse en plus de pouvoir admirer le château d’Haroué. J’ai très envie de m’y rendre cet été.
gregory
26 mars 2010 @ 11:04
il n’y a plus de prince de beauvau-craon.
le dernier est décédé en 1982,non?
Colette C.
26 mars 2010 @ 11:32
La robe de mariée de la reine Fabiola était exceptionnelle, cette exposition doit être intéressante à voir.
palatine
26 mars 2010 @ 11:44
oui Pierre Jean, cette robe etait d’une elegance incroyable et on voyait immediatement qu’elle venait d’un grand couturier. A l’inverse, la robe de mariage de Paola l’année précédente, n’était pas jolie. J’étais jeune à l’époque mais cela m avait frappée.
LPJ
26 mars 2010 @ 12:24
La famille de Beau-Craon est en effet éteinte dans les mâles.
Le dernier Prince n’a en effet eu que deux filles de sa première union et aucun enfant de sa seconde avec Laure du Temple de Rougemont.
Charles
26 mars 2010 @ 13:23
La reine Fabiola etait eblouissante le jour de son mariage.
Elle aura ete toute sa vie un modele et un repere moral pour tous les membres de sa famille.
corentine
26 mars 2010 @ 13:42
Marc de Beauveau Craon est décédé en 1982 laissant 2 filles : Marie (Minnie) et Diane
cependant le fils de Diane (marié à un marocain Ahmed Mohamadialal) , Yunes né en 1980 a été autorisé par decret (2/5/1997) à porter le nom de « Yunes de Beauvau »
Brigitte
26 mars 2010 @ 14:18
bonjour,
je passe par hasard sur votre site, au demeurant très intéressant, et je me permets, pour les personnes que cela pourrait intéresser, de signaler un article de mon blog consacré au chateau d’Haroué, que j’ai visité l’an dernier avec beaucoup de plaisir :
http://de-moi-a-vous.over-blog.fr/article-30421499.html
en plus de cet article, vous pourrez cliquer sur l’album photos consacré au château dans la colonne de droite du blog
bonne journée à tous
Sophie LbM
26 mars 2010 @ 14:51
à Bertrand Meyer
Merci à vous pour toutes les informations que vous partagez. Cet article me donne bien envie d’aller faire un tour au château cet été.
Brigitte-Anne
26 mars 2010 @ 15:37
Oui splendide robe de mariée …..
15 décembre 1960 devant la télévision avec des amies belges de ma mère j’en perdais pas une miette ….Les petites filles rêvent toujours devant les princesses !
Nemausus
26 mars 2010 @ 15:37
Et en principe, la fille aînée du dernier prince de Beauvau-Craon, la princesse Marie Isabelle, Mme Xavier Botana à la ville, devrait succéder un jour à sa mère la 4ème Duchesse de Durcal (et grande d’Espagne) dans son titre.
Dominique Charenton (Royauté2)
26 mars 2010 @ 17:22
Bonjour
Sur le 1er Reichsfürst von Beauvau und Craon voici ce qu’écrit Gaston Maugras dans : » La cour de Lunéville au XVIIIème siècle » paru en 1906 :
» Il y avait à la cour de Lorraine une famille de Beauvau Craon originiaire du Maine et alliée à la maison de Bourbon. M.de Beauvau Craon, le père remplissait la charge de capitaine des gardes de
Son Altesse. Son fils, Marc de Beauvau , occupait les fonctions de chambellan, il avait épousé le 16 09 1704 Anne Maguerite de Ligniville fille d’Antoinette de Boussy et de Melchior de Ligniville, comte du Saint Empire, maréchal de Lorraine, qui appartenait à tout ce qu’il y a de plus ancien et de plus élevé dans la noblesse du pays. La jeune femme à peine âgée de 18 ans,
fut nommée dame d’honneur de la duchesse, puis plus tard
surintendante de sa maison.
M.de Craon, s’il faut en croire les contemporains, était l’un des hommes les plus aimables et les plus spirituels de son époque.
Magnifique, noble avec aisance, l’esprit élevé, le coeur grand, de rapports faciles, excellent administrateur, il possédait encore beaucoup de jugements et de bon sens. Son esprit, ses connaissances,
sa gaieté naturelle rendaient sa conversation charmante; il prit bientôt sur l’esprit du duc de Lorraine une très grande influence et il devint son intime ami.
Mais Mme de Craon était délicieuse, séduisante au possible, belle à ravir; le duc ne put rester insensible à tant de charmes, et à mesure
que son intimité augmentait avec le mari, elle augmentait également avec la femme. Bientôt, à la petite cour de Lunéville, personne ne put se faire d’illusion : le duc, épris au dernier point,
ne dissimulait plus rien de ses sentiments intimes.
Quant au mari, soit qu’il fût aveugle, soit qu’il se piquât de philosophie, soit qu’il fût simplement de son temps et attachât peu d’importance à ce qu’on considérait en général comme pure peccadille,
il acceptait tout et voulait tout ignorer; il poussait même la discrètion jusqu’à se retirer dès que le prince se faisait annoncer chez sa femme, ce qui avait lieu tous les jours. Il arrivait souvent à Léopold de passer la journée entière chez Mme de Craon et d’y faire toute sa correspondance, de façon qu’elle était informée
de ses intentions les plus secrètes.
Le jardin de l’hôtel de Craon était situé en façade sur le parc même du château ( de Lunéville); une porte de communication reliait le parc au jardin de l’hôtel. ….
L’on se tromperait étrangement si l’on s’imaginait que cet incident avait amené la plus légère altération dans l’intimité de M.et Mme de Craon. Ils avaient été passionnément épris l’un de l’autre à l’époque
de leur mariage; l’attachement manifesté par Léopold pour Mme de Craon ne put pas les désunir. Rien ne vint troubler la sérénité de leurs rapports et leur mutuelle affection; ils continuèrent à vivre dans la plus étroite amitié et avec les plus grands égards, et
cette douce intimité dura un demi siècle.
Nous n’ignorons pas que notre assertions paraîtra bizarre à plus d’un lecteur et fortement invraisemblable, il en fut ainsi cependant.
Nous sommes trop respectueux de la vérité pour ne pas dire ce qui fut, quelque surprenant que cela puisse paraître étant donné nos idées actuelles (en 1906)
Mme de Craon, du reste n’était pas une femme ordinaire, et le charme de son esprit aussi bien que sa rare beauté expliquent la passion violente qu’elle avait inspiré à Léopold.
Sans être régulièrement belle, elle passait pour être la plus jolie femme de son temps. Elle avait une taille divine, une fraicheur de teint incomparable, la peau très blanche, une bouche et des dents admirables ; elle séduisait au plus haut point. Ni l’âge, ni les maternités fréquentes ne purent avoir raison de ces
attraits; à cinquante ans, elle était presque aussi fraiche, aussi jolie, aussi désirable que dans sa toute jeunesse.
Son esprit vif, primesautier, accueillant, charmait dès le premier abord; mais on découvrait bientôt chez elle une volonté très ferme et de rares qualités d’intelligence. Son humeur cependant pas pour être des plus égales, et l’on prétend que ceux qui l’entouraient avaient quelquefois à souffrir d’injustes boutades. « » On appelle cette dame, qui n’est point aimée, LE BATTANT de L’OEIL, écrit M.d’Audiffret, parcequ’elle est souvent de mauvaise humeur « »
Telle est la femme que pendant près de VINGT CINQ ANS le duc Léopold (1679-1729) adora à peu près uniquement.
La passion de Mme de Craon pour le prince n’était pas moins vive que celle qu’il éprouvait pour elle; elle l’aimait passionément. En 1718 il eut une fluxion de poitrine des plus graves et on le crut perdu.
Mme de Craon en fut si bouleversée qu’elle eut un transport au cerveau dont elle faillit mourir.
A cette époque, comme de nos jours, une passion réciproque, si profonde, si longue, si immuable, passait peut être pour regettable; mais on ne pouvait s’empêcher de la trouver touchante, et elle
inspirait toujours le reespect, souvent l’admiration, quelquefois l’envie.
Parmi les contemporains, personne ne s’avisa de blâmer Mme de Craon, et elle vécut toute sa vie entourée d’hommages et de la considération de tous.
Cependant le jeune prince amoureux ne savait qu’imaginer pour charmer sa belle maîtresse, la cour en profitait, les réjouissnaces étaient incessantes…..
Le duc plus épris que jamais, ne craignait pas de taquiner la muse en l’honneur de la maîtresse bien aimée; il lui a adressé de nombreuses pièces de vers qui nous ont été conservées. Elles sont il faut
l’avouer, plus médiocres les unes que les autres et la forme en est aussi pitoyable que le fond; le pauvre prince avait plus de bonne volonté que de talent….dans ces pénibles élucubrations il manifeste
sans ambages les sentiments éternels qu’il a voués à Mme de Craon
La liaison publique du duc avec Mme de Craon, ne laissait pas la duchesse de Lorraine indifférente; mais elle supportait son malheur avec beaucoup de dignité. Par douceur de caractère et aussi par égard pour son mari, elle feignait d’ignorer sa conduite; elle
en souffrait beaucoup cependant car elle aimait Léopold tendrement.
…. Sa mère la Princesse Palatine écrit « » …Mme de Craon et son mari rongent le prince jusqu’à la chemise ! « » « » M.de Craon est le plus grand coquin qu’on puisse trouver, un misérable et faux personnage, un vilain cocu ! « » « » Je crois que la guenippe qui est
maîtresse du duc de Lorraine lui a donné un filtre car lorsqu’il ne la voit pas , il est trempé d’une sueur froide, et pour que le cocu de mari reste tranquille et calme, le duc fait tout ce qu’il veut « »
….. Le prince ne se contentait pas d’offrir à sa maîtresse des fêtes coûteuses et de riches présents; il comblait ses enfants d’honneurs et de bénéfices, il dotait richement les filles. En agissant ainsi et en leur témoignant UNE AFFECTION PRESQUE PATERNELLE, IL SAVAIT PROBABLEMENT CE QU’IL FAISAIT; mais la
duchesse de Lorraine ressentait douloureusement cette préférence.
Il n’est pas douteux que le prince de Craon n’ait été l’objet des plus grandes libéralités du duc de Lorraine; outre les titres et les honneurs, il recevait sans cesse des bénéfices, des donations de terre, tant et si bien qu’il jouit bientôt de revenus considérables.
Naturellement ces faveurs excitaient la jalousie des autres courtisans et l’on attribuait aux motifs les moins nobles, les générosités du prince. Leur cause était cependant des plus simples. M.de Craon
remplissait en réalité auprès de Léopold les fonctions de 1er ministre et il s’en acquittait à son entière satisfaction. Quoi d’étonnant à ce que Léopold récompensât par des titres et des donations les
éminents services de son ministre ?
S’il est vrai que les ménages particulièrement bien vus de la Providence, ont beaucoup d’enfants, il était impossible d’être plus favorisé sous ce rapport que M.et Mme de Craon.
De 1704 à 1730 la princesse eut VINGT enfants, sans que ces maternités répétées nuissent en rien à la passion qu’elle avait inspirée à Léopold qui de son côté était l’objet à un degré presque égal des bénédictions du ciel , car pendant que Mme de Craon avait vingt enfants, la duchesse de Lorraine en avait SEIZE !
En 1718 le duc et la duchesse de Lorraine firent un voyage à Paris.
Le prince s’était naturellement fait accompagné de l’inséparable ménage, et la duchesse d’Orléans put voir enfin cette femme qui lui causait tant de soucis. Elle fut obligée de rendre hommage à sa beauté et à sa bonne tenue : « » Elle a fort bonne mine et un air modeste qui plaît…..elle rit d’une façon charmante et elle se
conduit vis à vis de ma fille avec beaucoup de politesse et d’égards. Si sa conduite était sous les autres rapports aussi exempte de blâme, il n’y aurait rien à dire contre elle. « » En même temps elle est
obligée d’avouer que sa fille a beaucoup enlaidi : « » elle a un vilain nez camus, ses yeus sont cernés, sa peau est devenue affreuse… » »
Devant ce portrait on ne s’explique que trop bien les préférences de Léopold. »
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C’est Léopold qui demanda le titre de « Reichsfurst » à l’empereur pour son premier ministre et l’obtînt par diplôme daté de Wien le 13 11 1722. Ce titre transmissible uniquement par primogéniture masculine. Il n’y a donc de princesses de Beauvau-Craon que les épouses et veuves de princes, PAS les filles.
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LESTE :
Dans la correspondance ou les mémoires d’un contemporain on peut lire l’anecdocte suivante :
« Un jour que prenant son bain , son valet qui le frottait lui demanda de déplacer son bras qui le gènait pour continuer à le laver, Léopold lui répondit que cela n’était pas son bras…… »
La nature ayant donc doté généreusement Léopold, celui avait besoin au moins d’un double ménage….
Cordialement
Dominique Charenton (Royauté2)
26 mars 2010 @ 17:32
Sur les visites de la Reine Mère en France et en particulier celle qu’elle fit à Haroué, un extrait des mémoires du prince Jean Louis de Faucigny-Lucinge parus, chez Perrin en 1990, sous le titre de » Un gentilhomme cosmopolite » ISBN 2 262 007640.
Le dernier chapitre est consacrée à la feue Reine-Mère : » La Reine Mère Elizabeth » pages 223 et suivantes :
» Un jour de mai 1974, Philippe de Rothschild m’appela au téléphone, de Mouton : » Veux tu me rendre service ? La reine mère vient dans quelques jours chez moi pour
visiter le Bordelais. Cela m’aiderait beaucoup que tu sois là. » J’avais connu la souveraine comme duchesse d’York, il y avait longtemps et j’avais même eu
l’honneur de danser avec elle, encore lady Elizabeth Bowes-Lyons, à Oxford. Le second fils du roi George V et sa femme habitaient alors une maison à Piccadilly,
voisine de celles de mes beaux parents. Dans le jardin mitoyen mes deux filles aînées, ….., jouaient avec leurs contemporaines les princesses Elizabeth, future reine et Margaret-Rose…….A Mouton, dans le Bordelais, je retrouvai une reine mère aussi
charmante que la jeune femme avec qui j’avais dansé un demi siècle plus tôt….
…..Dans la conversation la reine me dit qu’elle avait adoré ses deux voyages faits à travers la France avec Charles de Noailles ( le mari de Marie Laure….). Comme je savais par lui qu’il était trop fatigué pour en organiser d’autres, je demandai donc à Sa
Majesté la permission de mettre sur pied son prochain périple…..Et cela devint bien vite une habitude charmante : chaque année, en mai ou juin, nous visitions une région de France ou, maintenant de l’Italie. J’ajoute tout de suite que Charles de Noailles était si friand de nos aventures que je lui en ai fait un compte rendu détaillé jusqu’à sa mort….
La reine mère est une personne si parfaitement gracieuse, gaie, attentive que, jusqu’à ce jour, je n’ai jamais eu de peine à trouver une maison pour la recevoir ou des châtelains qui n’eussent pas été content de l’avoir reçue.
Au cours de ces séjours, en sus des excursions et visites programmées, il arrive souvent des incidents inattendus et comiques. Une année, nous étions à Haroué, en Lorraine, chez le prince et la princesse de Beauvau-Craon. Mais, à cette occasion un déjeuner organisé non loin, à Sélestat, par mon ami Paul-Louis Weiller, dans le merveilleurx restaurant de l’Isle, donna lieu à des échanges anxieux au téléphone et par
lettres avec Clarence House, résidence de la reine mère….à propos de grenouilles !
Paul-Louis insistait pour qu’il y eût une soupe aux grenouilles comme entrée. Je répondais, et Londres m’appuyait, que le mot même était anathème chez les Anglais…
Finalement, devant son obstination, j’arrivai à un compromis : on servirait, en même temps, de la soupe aux grenouilles et du melon. Quand on apporta les deux plats, j’étais à côté de la reine mère et elle me dit en anglais : » Je fais le plongeon » .
C’était exquis; elle en redemanda et je dus faire mes excuses au commandant Weiller dont l’obstination avait été parfaitement motivée.
Avant ce déjeuner, Paul-Louis nous avait reçus dans sa belle maison de Sélestat : les autorités étaient toutes présentes, et des choeurs de petites Alsaciennes, chantaient God Save the Queen et la Marseillaise dans l’entrée. Tout allait à merveille quand, au moment où les chants cessèrent, nous eûmes une vision hallucinante. Lady Diana Cooper ( veuve de Duff Cooper, vicomte de Norwich , ancien ambassadeur de
Grande Bretagne à Paris ) , échevelée, l’oeil fixe, descendant l’escalier avec une démarche spectrale d’Ophélie, s’effondra dans une révérence puis se tourna vers nous, annonçant en anglais à la cantonade : » J’ai eu une attaque cette nuit ! Je vais mourir . » Chacun se précipita pour l’aider, mais elle ne semblait ne reconnaître personne et, malgré son état, insistait pour venir déjeuner au restaurant….On parvint
tout de même à la remonter dans sa chambre et à la coucher .
Il semble qu’un mélange de médicaments avait produit cet effet.
Le soir même, il y avait diné à Haroué avec toutes les autorités locales et départementales. Paul-louis Weiller et sa maisonnée en étaient. J’avais prédit que l’état de Diana était alarmant , elle ne viendrait surement pas. Mais, soudain, nous la voyons
apparaître en robe de cocktail avec un immense chapeau à large bord ! Etonnement général. Paul-Louis nous expliqua en a parte qu’elle s’était levée, se sentant mieux et décidée à venir. Mais, ayant dormi d’un seul trait, elle avait décidé aussi qu’on était le
matin, qu’il s’agissait donc d’un déjeuner et non d’un dîner, et qu’il était impossible, à ce moment là de la journée, de paraître devant la reine mère sans un chapeau, ce qu’elle fit malgré explications et prières de tous . La reine mère, comme toujours d’un
tact parfait, insista pour qu’elle s’assit auprès d’elle , et la félicita pour son joli chapeau. »
****
NB Lady Diana COOPER était née Lady Diana MANNERS ( 1892-1986) fille du 7 ème duc de RUTLAND , fut une « reine » du Tout Paris de l’après guerre. Son mari
Sir Alfred Duff COOPER puis 1er vicomte Norwich (1890-1954) – amant de Louise de Vilmorin – était le fils de Lady Agnes DUFF , soeur du 1 er duc de FIFE, tous deux petits enfants de WILLIAM IV roi de Grande Bretagne et du Hanovre.
Dominique Charenton (Royauté2)
26 mars 2010 @ 17:40
La galanterie semble héréditaire dans cette famille après la mère, maîtresse du duc Léopold, la fille, maîtresse du roi Stanislas, duc de Lorraine .
Voici la mésaventure qui était arrivé au roi Stanislas LESZCZYNSKI (1677-1766) alors duc de LORRAINE avait pour maîtresse Marie Françoise de BEAUVAU marquise de BOUFFLERS (1711-1787) nature…… généreuse qui partageait le Roi avec son Chancelier LA GALAIZIèRE
» un jour, le roi se présente chez la marquise de BOUFFLERS alors qu’elle est encore occupée à sa toilette. La vue des charmes de sa maîtresse émeut Stanislas. Il le lui fait comprendre. Marie
Françoise se prête volontiers au caprice matinal de son amant .
Hélas ! Au moment de conclure, il connait une de ces défaillances dont aucun homme n’est exempt. Alors Stanislas, se retire et déclare simplement : » Veuillez me pardonner ,Madame, mon chancelier vous dira le reste ….. » «
Dominique Charenton (Royauté2)
26 mars 2010 @ 17:50
A propos d’enfants d’une Beauvau :
» Marcel Proust, le 09 mars 1917, raconte à Paul Morand que le duc de Gramont disait :
» Je ne m’y reconnais plus dans tous mes enfants; quand je veux m’y retrouver, je jette en l’air plusieurs pièces de cent sous, les premiers arrivés à terre sont les Rothschild; ceux des autres lits, les Beauvau et les Ruspoli n’arrivent qu’après »
NB Agénor 11ème duc de Gramont (1851-1925), résumait lui -même ses 3 mariages de cette façon : « L’écu, les écus et le cul ! »
Il avait épousé en 1ères noces, l’écu : Isabelle de Beauvau (1852-1875), en 2èmes noces, les écus : Marguerite baronne de Rothschild (1855-1905) et en 3èmes noces, le cul : donna Maria, des princes
Ruspoli (1888-1976) de 37 ans plus jeune que lui !
Nicole C34.
26 mars 2010 @ 17:53
Je l’ai visité, c’est un très beau château,les châtelains très aimables.
Dominique Charenton (Royauté2)
26 mars 2010 @ 18:04
A propos des « ReichsFürst », copie d’un article de 1939 de H.C.Zeininger sur les : » Titres princiers du St Empire et questions de préséance. » :
Il y a trois ans, j’ai déjà parlé dans cette revue sur le système, d’ailleurs assez changeant, de l’Almanach de Gotha de classer les familles qu’il insère. J’ai critiqué surtout l’existence de la 2ème partie qui contient actuellement les familles auxquelles l’art.14 de l’Acte fédéral de la confédération germanique, du 08 juin 1815, attribue l’égalité de naissance avec les maisons souveraines. Il n’est en effet pas très clair pourquoi cet article qui semble le seul de tout le traité en question, que l’on considère encore comme en vigueur, aurait comme résultat, au moins dans le classement de l’Almanach de Gotha, une infériorité de tant de titres princiers en comparaison avec certaines familles comtales de l’Allemagne qui prétendent former un front absolument fermé.
Etant donné que la connaissance des lois nobiliaires du St Empire se perd toujours davantage et que la noblesse comme telle n’a pas en Italie un rang officiel dans les fonctions de la cour ni de l’Etat, il sera peut-être intéressant de parler de la situation comme elle était à la cour de l’ancienne monarchie austro-hongroise qui de toutes, conservait certainement le mieux les traditions du St Empire disparu.
Comme base peut servir l’ordre des préséances » Rangordnung am K.und K.Hofe » approuvé par résolution impériale du 23 01 1873 qui ne subit dans la suite que des modifications insignifiantes.
Les messieurs étaient divisés en 5 classes :1) le premier grand maître de la cour de S.M. (Ambassadeurs) , 2) les chefs des maisons princières médiatisées, 3) les conseillers intimes, 4) les chambellans, 5) les écuyers tranchants.
Parmi les conseillers intimes, la préséance était la suivante : 1) le ministre de la maison impériale et royale et des affaires étrangères; 2) les princes a) les puinés des maisons méditaisée, b) les chefs et les puinés des autres maisons princières; 3) le grand chambellan; 4) le grand maréchal de la cour ; 5) le grand écuyer; 6) le second grand maître de la
cour de S.M.; 7) les chefs des maisons comtales médiatisées; 8) le ministre président impérial et royal et le ministre président royal hongrois selon la date de leur nomination ( envoyés extraordinaires et ministres plénipotentiaires ); 9) les feld maréchaux; 10) le grand maître de la cour de S.M. l’impératrice; 11) les présidents des deux chambres du
conseil de l’empire autrichien et de la diète hongroise, suivant la date de leur entrée en fonctions; 12) les autres conseillers intimes suivant la date de leur nomination( en Hongrie comme premier le Judex curiae s’il est conseiller intime ); 13) les ministres en fonctions suivant la date de leur nomination; 14) le ban de Croatie; 15) le président de la
cour des comptes hongroise; – qui portent tous le prédicat d’Excellence durant leurs fonctions, même s’ils ne sont pas conseillers intimes ; ( chargés d’affaires )
Parmi les chambellans, la préséance était la suivante : 1) les princes, a) les puînés des maisons médiatisées, b) les chefs et les puînés des autres maisons princières ; 2) les chefs des maisons comtales médiatisées; 3) les autres chambellans impériaux et royaux selon la date de leur nomination
La possibilté qu’un prince ou un comte pourrait devenir écuyer tranchant n’a pas été prévue dans l’ordre des préséances.
La préséance des dames du palais, était la suivante : 1) la grande maîtresse de la cour de S.M.l’impératrice. (ambassadrices); 2) les princesses, a) les épouses, et b) les veuves 1ère des chefs des maisons médiatisées même si elles ne sont pas dames du palais, 2ème des puînés de ces maisons et 3ème des chefs et des puînés des autres maisons princières ( les épouses des ministres plénipotentiaires ); 3) a. les épouses et b.les veuves des 1ère conseillers intimes et 2ème des chambellans suivant la date de nomination de ces derniers; 4) les autres dames du palais suivant la date de leur nomination; ( les épouses des chargés d’affaires )
Le rang parmi les princes était le suivant :
1) maisons princières médiatisées ( avec le prédicat d' »Altesse Sérénissisme » en vertu de la résolution de la diète de la Confédération germanique du 18 08 1825. Cette résolution n’était que de principe. Les différents états, membres de la confédération, devaient désigner les familles et conférer le prédicat )
-a)jadis réellement introduites avec siège et voix au banc des princes à la Diète, suivant la date de leur introduction :
— Arenberg, prince du St Empire le 05 03 1576,
introduit en 1582, duc du St Empire le 09 06 1644,
introduit en 1647
— Lobkowitz, prince du St Empire le 17 08 1624,
introduit le 30 06 1653
— Salm-Salm, prince du St Empire le 14 01 1739,
introduit comme héritiers de la ligne éteinte le 23
11 1738, qui avait reçu le titre de prince du St
Empire le 08 01 1623, introduit en 1654, alternant
avec
— Salm-Kyrbourg, prince du St Empire le 21 02 1742
— Auersperg, prince du St Empire le 17 09 1653,
introduit le 28 02 1654
— Fürstenberg, prince du St Empire le 10 12 1716,
introduit le 06 09 1767 comme héritiers d’autres
lignes éteintes dont la première prince du St Empire
le 12 05 1664
— Schwarzenberg, prince du St Empire le 14 07 1670,
introduit le 27 08 1674
— Tour et Taxis, prince du St Empire le 04 10 1695,
introduit le 30 05 1754
-b) pas introduites, suivant l’ancienneté de leur titre de prince. A l’exception de Croy, Esterhazy et Looz, ces familles avaient sièges dans les différents collèges des comtes immédiats :
— Croy, une ligne éteinte prince du St Empire le 09 04
1486; la ligneactuellement existante n’a pas de
titre princier du St Empire, duc français en juin
1598
— Löwenstein-Wertheim-Rosenberg, prince du St Empire
le 03 04 1711
— Esterhazy, prince du St Empire le 23 03 1712, déjà à
titre personnel le 07 12 1687
— Oettingen-Spielberg, prince du St Empire le 18 07
1734
— Solms-Braunfels, prince du St Empire le 22 05 1742
— Hohenlohe-Bartenstein, prince du St Empire le 21 05
1744
— Hohenlohe-Waldenbourg, prince du St Empire le 21 05
1744
— Hohenlohe-Schillingsfürst, prince du St Empire le 21
05 1744
— Isenbourg-Offenbach-Birstein, prince du St Empire le
23 05 1744
— Colloredo-Mannsfeld, prince du St Empire le 29 12
1763
— Khevenhüller, prince du St Empire le 30 12 1763
— Hohenlohe-Langenbourg, prince du St Empire le 07 01
1764
— Hohenlohe-Oehringen, prince du St Empire le 07 01
1764
— Starhemberg, prince du St Empire le 12 12 1765
— Oettingen-Wallerstein, prince du St Empire le 05 03
1774
— Linange, prince du St Empire le 03 07 1779
— Wied, prince du St Empire le 29 05 1784
— Salm-Reifferscheidt-Raitz, prince du St Empire le 09
10 1790
— Rosenberg, prince du St Empire le 09 10 1790
— Schönbourg, prince du St Empire le 09 10 1790
— Solms-Hohensolms-Lich, prince du St Empire le 14 07
1792
— Sayn-Wittgenstein-Berlebourg, prince du St Empire le
04 09 1792
— Sayn-Wittgenstein-Hohenstein, prince du St Empire le
20 06 1801
— Looz et Corswarem, duc néerlandais le 24 12 1734, en
possession de territoires pour lesquels ils auraient
dû être introduits, depuis le 25 02 1803
— Waldbourg-Wolfegg-Waldsee, prince du St Empire le 21
03 1803
— Waldbourg-Zeil-Trauchbourg, prince du St Empire le
21 03 1803 alternant avec
— Waldbourg-Zeil-Wurzach, prince du St Empire le 21 03
1803
— Metternich-Winnebourg, prince du St Empire le 30 06
1803
— Fugger de Babenhausen, prince du St Empire le 01 08
1803
— Salm-Reifferscheidt-Krautheim, prince du St Empire
le 07 01 1804
— Windischgrätz, prince du St Empire le 24 05 1804
— Trauttmansdorff, prince du St Empire le 12 01 1805
— Leyen, prince souverain le 12 07 1806
— Löwenstein-Wertheim-Freudenberg, prince bavarois le
19 11 1812
— Salm-Horstmar, prince prussien le 22 11 1816
— Bentheim-Tecklenbourg-Rheda, prince prussien le 20
06 1817
— Bentheim-Steinfurt, prince prussien le 20 06 1817
2) Les autres princes qui portent où ce n’est pas indiqué autrement le prédicat de » Grâce Princière » :
— Dietrichstein, de la famille de Mensdorff-Pouilly,
prince autrichien avec « Altesse Sérénissisme « le 23
12 1868. Les anciens princes du St Empire du 26 03
1621, introduits le 28 02 1654 sont éteints
— Prince-Evêque de Brixen, prince du St Empire ab
immemorabili
— Prince-Evêque de Trente, archevêque depuis le 14 06
1929, « Altesse Révérendissisme » en Italie depuis le
11 03 1927, prince du St Empire ab immemorabili
— Prince-Evêque de Gurk, prince du St Empire ab
immemorabili
— Prince-Evêque de Seeckau, prince du St Empire ab
immemorabili
— Prince-Evêque de Lavant, prince du St Empire ab
immemorabili
— Prince-Archevêque d’Olmütz, prince du St Empire
confirmé entre 1579 et 1598
— Ligne, prince du St empire le 20 03 1601, « Altesse »
en Belgique le 31 05 1923
— Prince-Archevêque de Prague, prince du St Empire le
15 06 1603
— Prince-Evêque de Laibach, prince du St Empire
— Prince-Archevêque de Vienne, prince du St Empire le
1631
— Lubomirski, prince du St Empire le 08 03
1647, « Altesse Sérénissisme » le 20 07 1905
— Chigi, prince du St Empire le 24 10 1659
— Portia, prince autrichien le 14 02 1827 , « Altesse
Sérénissisme » le 20 07 1905, le titre princier du St
Empire le 17 02 1662 est éteint
— Odescalchi, prince du St Empire le 20 03
1714, « Altesse Sérénissisme » le 20 07 1905, le titre
princier du St Empire du 29 08 1689 est éteint
— Prince-Archevêque de Gran, prince du St Empire
— Kinsky, prince du St Empire le 01 01 1747, « Altesse
Sérénissisme « le 20 07 1905
— Sulkowski, prince du St Empire le 17 04
1752, « Altesse Sérénissisme » le 20 07 1905
— Batthyany-Strattmann, prince hongrois avec « Altesse
Sérénissisme » le 08 02 1915. La ligne des princes du
St Empire du 03 01 1764 est éteinte
— Prince-Archevêque de Görz, prince du St Empire
— Clary et Aldringen, prince du St empire le 02 02
1767, « Altesse Sérénissisme » le 20 07 1905
— Paar, prince du St Empire le 01 08 1769, « Altesse
Sérénissisme » le 20 07 1905
— Czartoryski, reconnaissance du titre princier pour
les Etats héréditaires autrichiens le 09 06
1785, « Altesse Sérénissisme » le 20 07 1905
— Sanguszko, reconnaissance du titre princier pour les
Etats héréditaires autrichiesn le 09 06 1785, »
Altesse Sérénissisme » le 20 07 1905
— Lynar, prince autrichien le 27 02 1807, « Altesse
Sérénissisme » en Prusse le 22 10 1861
— Palffy, prince autrichien le 26 12 1807, « Altesse
Sérénissisme » le 20 07 1905
— Rohan, reconnaissance autrichienne du titre princier
le 27 11 1808, » Altesse Sérénissisme » le 24 12 1825
— Prince-Archevêque de Salzbourg, reconnaissance
autrichienne du titre princier le 1816
— Barbiano de Belgiojoso, prince autrichien le 10 04
1816
— Windisch-Grätz, branche cadette, prince autrichien
le 18 05 1822, »Altesse Sérénissisme » le 20 07 1905
— Collalto, prince autrichien le 22 11 1822, « Altesse
Sérénissisme » le 20 07 1905
— Blacas d’Aulps, prince autrichien le 16 05 1837
— Sapieha, reconnaissance autrichienne du titre
princier le 25 02 1840 « Altesse Sérénissisme » le 20
07 1905
— Lichnowsky, prince autrichien le 30 04 1846 »
Altesse Sérénissisme » en Prusse le 22 10 1861
— Teck, reconnaissance du titre princier avec « Altesse
Sérénissisme » le 21/27 01 1864, duc au Wurtemberg
le 16 09 1871
— Montenuovo, titre de prince autrichien le 20 07
1864 « Altesse Sérénissime » le 20 07 1905
— Beaufort-Spontin, confirmation autrichienne du titre
de duc et prince le 29 12 1876. « Altesse
Sérénissisme » le 05 02 1878
— Grand prieur de Bohême et d’Autriche de l’ordre de
St Jean de Jérusalem, prince autrichien le 02 04
1881, « Altesse Sérénissisme » le 20 07 1905
— Prince-Evêque de Cracovie, prince autrichien le 19
01 1889
— Hohenberg, prince autrichien le 01 07 1900, « Altesse
Sérénissime » le 08 06 1905, duc autrichien
avec « Altesse » le 31 08 1917
— Thun et Hohenstein, prince autrichien avec « Altesse
Sérénissisme » le 21 06 1911 , lettres patentes du 19
07 1911
— Festetics, prince hongrois avec » Altesse
Sérénissisme » le 21 06 1911
— Weikersheim, prince autrichien avec « Altesse
Sérénissisme » le 21 06 1911, lettres patentes du 18
07 1911
— Lonyay, prince hongrois avec « Altesse
Sérénissisme « le 09 02 1917
On voit donc de cette liste que, hors des cadres des grands officiers de la cour, seulement les chefs des maisons princières médiatisées, leurs épouses et leurs veuves, ont une place distincte. Les puînés de ces maisons princières et les chefs des maisons comtales médiatisées ont un rang distinct seulement dans le groupe des dignitaires de la cour auquel ils appartiennent ( conseillers intimes, chambellans, dames du palais ).
Tous les autres membres des familles comtales médiatisées n’ont donc aucunement une place distincte, de sorte que leur rang est considérablement inférieur à celui des maisons princières et, à plus forte raison, des maisons princières médiatisées. Mais même dans la catégorie de ces dernières, il y a encore la différence entre celles qui ont été effectivement introduites à la Diète, et les autres. Tout cela démontre que le classement de l’Almanach de Gotha comme il est pratiqué depuis plus de 60 ans dans la 2ème partie ne correspond pas à la signification effective que ces maisons ont occupée. C’est donc avec raison si j’ai insisté dans la critique de cet annuaire sur la nécéssité d’une réforme.
A cette occasion, je désire donner aussi une liste des autres familles princières du St Empire qui existent encore aujourd’hui et qui ne figurent pas dans l’ordre des préséances autrichien, soit que ces maisons sont devenus souveraines après la fin du St Empire, soit qu’elles n’avaient plus aucune relation avec la monarchie autrichienne. Les maisons souveraines ayant des titres du St Empire, sont les suivantes :
— Lorraine, duc en 1048; héritent le 29 11 1780 du
royaume de Bohême (électorat), de l’archiduché
d’Autriche – duché en 1156, archiduché en 1453 –
etc.. Une branche cadette électeur de Salzbourg le
27 04 1803 transféré à Wurzbourg le 25 12 1805
— Wittelsbach, duc de Bavière le 16 09 1180, électeur
le 15 05 1275
— Zollern, branche cadette prince du St Empire comme
vicomte de Nuremberg le 17 03 1363, électeur et
marquis de Brandebourg le 13 04 1415 et 15 04 1417,
branche aînée prince du St Empire et de Hohenzollern
le 28 03 1623, introduite le 30 06 1653
— Wettin, marquis de Misnie en 1088, électeur et duc
de Saxe le 06 01 1423 et 01 08 1425
— Este-Guelfes, duc de Brunswick-Lunebourg le 21 08
1235, électeur de Hanovre le 22 03 1692
— Wurtemberg, duc le 31 07 1495, électeur le 27 04 1803
— Brabant, prince du St Empire comme landgrave de
Hesse le 11 05 1292,électeur de Hesse le 27 04 1803
— Zähringen, marquis de Bade le 27 04 1112, électeur
de Bade le 27 04 1803
— Mecklembourg, prince du St Empire en 1170, duc le 08
07 1348
— Anhalt, prince du St Empire en 1218, duc le 08 04
1806
— Savoie, prince du St Empire le 11 06 1313, duc le 19
02 1417
— Oldenbourg, duc de Slesvig le 02 03 1460, duc de
Holstein le 14 02 1474 , duc d’Oldenbourg le 29 12
1774
— Nassau, prince du St Empire confirmé et reconnu :
branche aînée le 04 08 1688, et branche cadette le
25 11 1652, introduite en 16–; cette maison est
éteinte en ligne masculine
— Liechtenstein, prince du St Empire le 20 12 1608,
introduit le 15 02 1713
— Waldeck, prince du St Empire le 06 01 1712,
introduit 1719 (?)
— Schwarzbourg, prince du St Empire le 02 06 1710,
introduit 30 05 1754
— [ Lippe, le titre de prince du St Empire du 27 10
1720 est éteint; la ligne régnant de 1905-1918
n’avait pas de titre princier du St Empire .
— Reuss, prince du St Empire le 09 04 1806, le titre
du 12 05 1778 est éteint dans la ligne masculine
De toutes ces maisons,il n’y a plus que deux qui règnent encore [ en 1939 ] sur des territoires qu’elles possédaient jadis en fief du St Empire : Savoie et Liechtenstein.
Les autres maisons qui portent actuellemnt des titres princiers du St Empire sont les suivantes :
— Gonzague, le 06 05 1432, « Grâce Princière »
autrichienne le 11 10 1861
— Radziwill, le 10 12 1547, « Altesse Sérénissisme »
pour la ligne prussienne les 10 09 1859 et 16 12 1861
— Carafa, le 16 08 1622
— Centurione, le 21 04 1654
— Rospigliosi, le 06 06 1668
— Hercolani, le 26 03 1699
— Boncompagni-Ludovisi, prince de Piombino le 27 11
1700 (?)
— Caracciolo, le 26 11 1715
— Beauvau-Craon, le 13 11 1722
— des Ursins, le 24 08 1724, le titre du 27 04 1629
est éteint
— Milano, le 02 05 1731
— Meli-Lupi, le 03 05 1731
— Bauffremont, le 08 06 1757
— Broglie, le 28 05 1759
— Doria, princes de Torriglia le 13 05 1760
Des familles de cette dernière catégorie, aucune n’était plus feudataire du St Empire en 1806 …… »
Extrait de l’article de H.C.Zeininger in Rivista del Collegio Araldico (Settembre 1939, XVII, 396-403..
Danielle
26 mars 2010 @ 19:57
Superbe robe de mariée.
J’ai assisté une fois à un défilé d’Hubert de Givenchy et cela m’avait beaucoup plu.
francesca
26 mars 2010 @ 21:24
Qui est donc la princesse de Beauvau-Craon que l’on voit dans les mondanités de PdV ?
JAusten
27 mars 2010 @ 08:29
n’est-ce pas aussi la robe de la princesse Diane d’Orléans que l’on peut voir sur le côté gauche de la photo ?
Pierre-Jean
27 mars 2010 @ 10:44
Dominique Charenton, au sujet de la Reine-Mère post 18, ce fut un régal de vous lire, merci mille fois!!!
palatine
27 mars 2010 @ 11:13
merci Dominique Charenton pour les précisions que vous donnez sur le gendre de la princesse Palatine. Je savais que la fille de cette dernière n’avait pas été heureuse avec son mari le duc de Lorraine mais ignorais pourquoi ou plutôt pour qui .
Ce qui est curieux c est que le princesse Palatine est l’aieule de la reine Marie-Antoinette et on l’oublie souvent.
La princesse etait une femme franche et honnête et ça ne m’étonne pas qu’elle ait donné un avis objectif sur la rivale de sa fille.
Nemausus
27 mars 2010 @ 12:37
Bonjour,
Dominique Charenton (17) : concernant les titres germaniques, autant les cadets que les filles portent le titre paternel devant leur prénom.
Ainsi c’est pour la même raison (titre de Prince du St-Empire mais cela concerne aussi les comtes et barons du St-Empire) que les cadets et les filles des familles françaises comme les Broglie, Bauffremont portent tous le titre princier devant leur prénom au même titre que les membres des familles de Ligne, de Fürstenberg, d’Auersperg etc …
Pour la famille de Beauvau-Craon, s’il n’existe plus de Prince de Beauvau-Craon mais seulement une princesse veuve, les 2 filles du dernier prince peuvent porter devant leur prénom le titre princier.
ouinou
27 mars 2010 @ 16:43
L’érudition de certains est époustouflante. Les questions de préséance entre les princes « étrangers » et les ducs français étaient toujours délicates à la cour de France.
Dominique Charenton (Royauté2)
28 mars 2010 @ 21:55
Bonjour Nemausus
Non les titres princiers du St Empire ne sont pas toujours accordés à tous les descendants du nom du 1er bénéficiaire.
En l’occurence le titre princier de Beauvau-Craon attribué le 13 11 1722 à Wien, se transmet uniquement par ordre de primogéniture mâle. Il n’y a donc de princesses de Beauvau-Craon que les épouses et veuves des princes
Pour votre information il n’y a jamais eu de princes/princesses du St Empire du nom de Bauffremont. La maison de Bauffremont a obtenu le titre de prince/princesse du St Empire Romain de Marnay pour tous les descendants du nom par diplôme du 08 06 1757 à Wien (j’ai la copie du diplôme)
Bien cordialement
damien 2
13 mai 2010 @ 16:38
la famille de Beauvau est tout simplement génial, Laure De Beauvau (Princesse Veuve de Marc) et une des filles de Marc de Beauvau (Minnie) sont 2 femmes tres charmantes …. et d’une grande sensibilité
Le chateau est de toute beauté et surtout tres bien géré …
R-N
11 février 2011 @ 10:08
Je découvre aujourd’hui ces commentaires qu’on me signale. je n’ai pas le temps de les commenter, mais j’y reviendrai.
Il est un point sur lequel je tiens à insister : les titres Beauvau sont transmissibles aux femmes, contrairement à certains annuaires ou autres qui prétendent un peu vite que cette maison serait éteinte aujourd’hui en mâles.
R-N
11 février 2011 @ 18:14
Précision sur mon commentaire précédent :
Si effectivement les membres masculins de la maison de Beauvau sont éteints, cette maison existe toujours représentée en femmes, même si certains qui se mêlent un peu vite de ce qui ne les regarde pas n’y accordent pas d’importance.
Je m’inscris en faux contre les affirmations de M. Charenton au sujet des Bauffremont en particulier comme du reste en général. Un article précis sur cette maison est programmé pour une publication prochaine.
D’une manière générale, il serait fructueux de considérer que personne, même « généalogiste » français new-wawe, n’est habilité à attribuer ou à désattribuer aux grandes familles ce qui leur appartient, ni à prétendre quoi que ce soit à leur sujet. Ceci dit aimablement, sans volonté polémique, mais fermement et pour mise au point.