En mars 2017, il y aura 100 ans que le tsar Nicolas II de Russie abdiquait pour lui et son fils le tsarévitch. Un an plus tard, le tsar, la tsarine et leurs enfanst étaient exécutés. Du 4 février au 17 septembre 2017, le musée de l’Hermitage à Amsterdam présente une exposition sur les Romanov et la révolution.
Le public découvrira des objets venant notamment des Archives d’Etat à Moscou., des œuvres d’art (portraits du tsar par Ilya Répine), des reportages d’époque, le journal intime de la tsarine Alexandra ou encore des dessins du tsarévitch. (Merci à Anne -Tsar Nicolas II and tsarevitsj Aleksej, ca. 1910 © GARF, The State Archive of the Russian Federation, Moscow)
Lars de Winter
3 février 2017 @ 09:23
Subile exposition! La Russie Sainte!
clement
3 février 2017 @ 10:37
Bel enfant au destin si tragique ,il me fait penser à Louis XVII qui lui aussi était innocent ; c’est triste même si le temps a passé ; il y a des drames dans l’Histoire qui ne s’effaceront jamais !
Pierre-Yves
3 février 2017 @ 11:54
La Russie s’est réconciliée avec son passé impérial, celui-ci s’avérant un bon instrument pour promouvoir la grandeur de la nation russe, projet obsessionnellement cher à son Président.
Qui sait si, dans quelques décennies, l’Iran n’en fera pas autant, et verra de l’intérêt à capitaliser sur l’oeuvre du Shah et de l’Impératrice …
claude-Patricia
4 février 2017 @ 18:18
L’Histoire et sa résilience réserve bien des surprises. Je discutais par hasard avec une jeune étudiante roumaine, qui ne pensait pas qu’en l’état actuel des choses la monarchie serait restaurée car le pouvoir en place est très corrompu. D’où le peuple descend actuellement dans la rue.
J’ai vu le film Dogs, c’était assez violent, mais avec un fond d’humour assez particulier chez certains personnages.
Christian
6 février 2017 @ 00:05
Patricia, la restauration monarchique est un sujet actuel dans la société roumaine. Certes, ce n’est pas pour demain matin mais je n’exclue pas une restauration dans 15 à 20 ans, une fois que le roi Michel sera mort et bien enterré, et que ses fifilles auront finit leur redescente médiatique. Avant de se choisir le régime d’État qui leur plaît et convient vraiment, les Roumains ont besoin d’en finir avec les derniers fantômes de leur passé. Des spectres aux allures draculesques qui, sans avoir fait pire que Ceaucescu, n’ont pour autant rien accompli de bon.
Le temps et la patience ont toujours servi la Roumanie. Attendons sagement.
François
3 février 2017 @ 14:18
L’avenir dure longtemps
Et cent ans après quel contentement que de voir
les choses remises à leur place
Un peu comme Poir Marie Antoinette
Le feu des événements passé
Les suivants ayant fait leurs preuves
Évidemment la Sainte Russie apparaît peut être comme un mythe
Emaillle bien entendu de rêves de légendes
Mais surtout de grandeur
Entre ceux qui exècrent et ceux qui encensent
La verite peut à nouveau devenir de mise
Caroline
3 février 2017 @ 14:29
Merci à Anne pour cette information !
J’enverrai cet article via WhatsApp à mes amis en visite à Amsterdam!
COLETTE C.
3 février 2017 @ 18:35
Je connais ce musée, j’y retournerais bien !
Charlanges
3 février 2017 @ 19:13
Je me réjouis de visiter cette belle exposition lors d’un séjour à Amsterdam en avril prochain.
Mary
3 février 2017 @ 22:40
Triste .
Marcel
4 février 2017 @ 13:20
J’espère que cette exposition viendra en France. Car la France a été le pays qui a accueilli le plus de russes blancs et certains descendants de la famille impériale (Saint-Briac).
Leonor
4 février 2017 @ 22:13
Photo tragique.
Permettez-moi de signaler la sortie d’un nouvel ouvrage sur Raspoutine.
Encore un, dira-t-on.
Oui, mais de qualité.
Auteur : Alexandre SUMPF , maître de conférences à l’université de Strasbourg, spécialiste de l’histoire contemporaine de la Russie et de l’Union soviétique.
L’ouvrage est sorti en novembre 2016, aux Editions Perrin.
Je ne l’ai pas encore lu.
Détails sur le livre et sur l’auteur ici : http://www.editions-perrin.fr/livre/raspoutine/9782262040659
DEB
5 février 2017 @ 10:52
Léonor,
Je l’ai vu dans l’émission » historiquement show » de la chaîne Histoire.
Il était passionnant et semblait très compétent.
Je me suis demandée quel âge il pouvait avoir car il a l’air très jeune.
Alexandre Jevakhoff, dont j’ai déjà lu certains livres, présentait son dernier livre sur la guerre civile russe.
Je vais donc commander ces deux livres.
Leonor
6 février 2017 @ 02:37
Bonjour Deb,
Je ne connais pas personnellement Alexandre Sumpf, et j’ignore quel âge il peut avoir.
Il est probable que son physique le fasse paraître plus jeune qu’il n’est réellement.
Je ne connais pas encore non plus son travail, mais vais me pencher dessus sans tarder.
En tout cas, c’est une grosse pointure : ancien de la Rue d’Ulm ( Normale Sup’), agrégé en 2000, thèse soutenue en 2006 ; depuis 2008, assistant puis maître de conférences à l’Université de Strasbourg, en Histoire Contemporaine, spécialiste de l’Europe centrale et orientale.
Sa thèse porte sur l’éducation politique de la paysannerie russe sous les Bolchevicks pendant les années ’20.
De même, il a d’ores et déjà à son actif plusieurs gros ouvrages, dont cette somme :
« La Grande Guerre oubliée. Russie, 1914-1918 » , Paris, Perrin, 2014, 526 pages,
entre d’innombrables autres travaux, participations et enseignements .
Voir CV ici, sur le site de l’Université de Strasbourg :
http://ea3400.unistra.fr/equipe/membres-titulaires/alexandre-sumpf/
Impressionnant.
C’est visiblement aussi, à lire ce CV, un habitué de la communication.
Je pense donc qu’on peut sans risque de se tromper supposer que son « Raspoutine » est à la fois rigoureusement documenté, puis pensé, et nullement ennuyeux à lire.
DEB
7 février 2017 @ 08:34
Léonor,
Merci.
Les autres historiens, présents sur le plateau de l’émission, l’écoutaient avec beaucoup d’intérêt.
Alexander Sumpf est très sympathique et j’imagine que son livre doit être captivant.
À bientôt, qu’en nous aurons lu son livre.
DEB
7 février 2017 @ 08:36
Quand nous l’aurons lu.
Ce correcteur m’énerve !