L’artiste Isabelle de Borchgrave connue notamment pour ses superbes réalisations en papier et ses récentes expositions dont « A la Cour des Médicis », exposera du 28 avril au 28 octobre 2012 au Neues Palais de Potsdam. Cette année, on célèbre les 300 ans de la naissance de Frédéric II. A cette occasion, il a été demandé à Isabelle de Borchgrave d’illustrer en papier « Le Singe de la Mode« , une pièce en un acte écrite en français par Frédéric II. Une trentaine de costumes en papier investiront les salles du musée qui ont été spécialement restaurées pour l’occasion. Les personnages réapparaissent de salle en salle. (Source : site d’Isabelle de Borchgrave – Copyright photo : A. von Einsedel)
philippe gain d'enquin
16 avril 2012 @ 11:51
Est-il prévu qu’elle vienne sévir à Versailles ? Juste histoire d’emballer (façon Christo) le homard de Jeff Koons. Après la version papier d’un hebdomadaire ami, juste mon « Point de Vue »…
Mélusine
16 avril 2012 @ 15:59
Oui, PGE, c’est déjà fait.
La restauration de la salle de bains de la reine Marie-Antoinette au château de Versailles, financée grâce à la « Société des Amis de Versailles » et aux « Amis Européens de Versailles », a été inaugurée le 7 novembre 2011.
A cette occasion et d’après une idée du grand couturier Hubert de Givenchy, Isabelle de Borchgrave a joliment mis en scène, dans cette salle de bains, la reine Marie-Antoinette, Mme Campan ainsi qu’une femme de chambre dans des costumes en papier.
Cette superbe et originale exposition est toujours visible au château de Versailles…et avait fait l’objet d’un article dans N&R en novembre dernier.
Sébastien
16 avril 2012 @ 18:18
Elle sévit hélas déjà en ce moment dans la salle de bains de Marie-Antoinette, au RDC du château…
http://www.latribunedelart.com/la-restauration-de-la-piece-des-bains-de-marie-antoinette-article003357.html
Michèle
16 avril 2012 @ 11:55
LE SINGE DE LA MODE, COMÉDIE EN UN ACTE.
L’autographe de cette comédie, encore inédite, appartient aux héritiers de feu Mme la comtesse d’Itzenplitz. C’est au Singe de la mode que le Roi fait allusion en écrivant à Voltaire, le 18 novembre 1742 : « Vous m’avez si fort mis dans le goût du travail, que j’ai fait une épître, une comédie et des mémoires; » et au même, le 5 décembre 1742 : « Je vous envoie une petite comédie contenant l’extrait de toutes les folies que j’ai été en état de coudre et de ramasser ensemble. Je l’ai fait représenter aux noces de Césarion (le 30 novembre), et encore a-t-elle été fort mal jouée. » Voltaire fait mention de cette comédie dans une lettre du 5 janvier 1758 au comte d’Argental : « Il y a, écrit-il, une comédie du roi de Prusse intitulée le Singe de la mode. »
Œuvres de Frédéric le Grand
Edition numérisée par la Bibliothèque Universitaire de Trèves
Mélusine
16 avril 2012 @ 16:19
Merci Michèle de nous rappeler ainsi la correspondance entretenue par le roi de Prusse avec Voltaire.
Lorsque le roi se plaint que sa comédie « le singe de la mode » ait été « fort mal jouée », est-ce à dire que les comédiens faisaient les singes et qu’ils furent payés en monnaie du même nom ? Pom popo pom….
Anais
16 avril 2012 @ 11:56
J’ai eu la chance de voir l’expo sur les Medicis à Bruxelles. Superbe ! Je ne doute pas que celle-ci à Potsdam le soit aussi
COLETTE C.
16 avril 2012 @ 19:59
Que de talents pour Fréderic II !
Michèle
17 avril 2012 @ 01:14
En 1742 le jeune roi Frederick présentait le « singe de mode » comme un commentaire sur la vie de cour et les vanités de la société.
Il écrivait la farce à l’occasion du mariage de Dietrich Caesarion baron de Keyserlingk avec Eleonore Luise Albertine Gräfin de Schlieben dans le château de Charlottenburg.
Cela s’adressait dans son énonciation moins aux nouveaux mariés, mais contenait entre les lignes un message cinglant au philosophe Jean Des Champs. Comme la conséquence d’une intrigue, Friedrich II lui avait retiré la faveur et l’exposait avec cette pièce de la risée du public qui égalait l’une des plus dures amendes à une cour
Michèle
17 avril 2012 @ 02:15
Isabelle de Borchgrave
http://vimeo.com/40285370