Du 10 septembre 2021 au 24 janvier 2022, le musée Jacquemart-André à Paris présentera l’exposition « Botticelli ». Une quarantaine d’œuvres de Sandro Botticelli (1445-1510) et de contemporains florentins seront exposées, témoignant du rayonnement de cette époque sous les Médicis.
Robespierre
20 janvier 2021 @ 01:47
Je ne me rappelle plus quel était le vrai nom de la famille Botticelli, c’était au départ quelques frères petits et gros, comme des petits tonneaux, et on les appelait les Botticelli . Botte en italien, ça veut dire tonneau. Celli est un suffixe qui veut dire « petits » C’est drôle quand on voit la grâce, la beauté éthérée des jeunes femmes immortalisées par le peintre. Il ne devait pas être très malin ce Sandro B, parce que il brûla pas mal de ses toiles pour obéir aux incantations de Savonarole, ce fanatique, qui finit lui-même sur un bûcher. Laid comme un pou, il détestait tout ce qui était beau, la musique, la peinture, les arts. Tout ce qui donnait du charme à la vie. Il aurait décapité Hélène de Troie pour crime de beauté.
HRC
21 janvier 2021 @ 23:42
compliqué le type.
La crise mystique il l’a eu comme d’autres florentins, après tous les succès et les merveilles crées sous la houlette de Laurent le magnifique , ils ont pu penser que ça se paye post mortem, et les dingues comme Savonarole sont forts pour culpabiliser. on y mourrait souvent jeune, ça confirmait la peur que tout se paye.
La Simonetta Vespucci qu’il a représentée souvent était morte très jeune, aimée et enceinte.
Je savais qu’il avait participé à la vie intellectuelle de son époque, mais si vous voulez réviser la dite vie intellectuelle de l’Italie du Nord à la fin du quattrocento, allez sur Wiki voir la fiche Botticelli. Faite par un passionné, on y révise ou découvre les débats d’érudits et créatifs qu’il a croisé, et il y tout le catalogue.
Son fil conducteur c’est que Botticelli s’exprimait de ses réflexions dans sa peinture et du coup, j’ai trouvé pourquoi ça m’avait frappée, ses tableaux étaient de composition et techniques si différents les uns de autres parfois.
Je reconnais avoir survolé et zappé finalement le catalogue (fin ) des intellos qu’il a croisé pour regarder les tableaux. Il n’a pas écrit (je crois ?), il a peint, alors je regarde ce qu’il a peint.
L’Aphrodite de de son jugement de Paris montré ici par Régine, il faut dire que ce n’est pas celle de sa « naissance » archi connue…
Rob, oui vous dites « pas malin », influençable peut être.
désolée de la longueur du topo…
Robespierre
22 janvier 2021 @ 10:56
Quand quelqu’un a des arguments et quelque chose d’intéressant à dire, son post n’est jamais trop long.
Botticelli peignait comme un ange, mais pensait comme un supporter de Trump. Ce n’est pas malin de ne pas réfléchir par soi-même et d’embrasser les théories d’un illuminé. Ce que je ne pardonnerai jamais à Savonarole c’est d’avoir poussé, même indirectement, Botticelli à détruire des peintures que nous ne verrons jamais.
Gérard
23 janvier 2021 @ 16:12
On aurait pu dire alors la guerre de Troie n’aura pas lieu comme Jean Giraudoux.
Gérard
23 janvier 2021 @ 18:28
Alessandro dit Sandro de Mariano de Vanni di Filipepi était fils de Mariano Filipepi, un tanneur florentin qui voulut lui faire donner une bonne instruction, mais pour autant son fils ne s’intéressait pas à grand chose, alors il le plaça chez un de ses amis, un orfèvre appelé Botticello où l’enfant fut de plus en plus convaincu de sa vocation d’artiste.
C’est ainsi qu’on le nomma Sandro di Botticello.
Néanmoins cette hypothèse n’est pas la seule.
Son père l’emmena chez un peintre excellent un carme, Fra Filippo qui lui servit de maître.
Annmaule
20 janvier 2021 @ 11:49
J ai entendu Carole Bouquet dire « que les vierges de la peinture flamande etaient grises quand les vierges italiennes sont dorees… »
Celles ci ne sont pas des representations de Vierge…et oui elles sont dorees…
Esperons que nous soyons plus libre en septembre pour revoir enfin spectacles et expositions…
Pierre-Yves
20 janvier 2021 @ 12:00
Ca ne peut qu’être bien ! A condition qu’on puisse, à cette date, renouer avec une vie à peu près normale. Je caressais l’espoir qu’à l’été prochain, on aurait enfin repris le dessus, mais malgré la vaccination à grande échelle, le doute me grignote de semaine en semaine. Non sur l’éradication de la pandémie qui finira bien par se produire un jour, mais sur l’échéance du retour à la vie au second semestre 2021.
ciboulette
20 janvier 2021 @ 16:22
Je crains que vous n’ayez raison , Pierre -Yves . La vaccination patine , il n’y a pas assez de doses , les gens font la queue , des gens seraient morts après avoir reçu le vaccin . . .J’ai toujours dit que je me ferais vacciner , mais , ne faisant pas partie des publics prioritaires , je crois que je vais attendre sagement l’arrivée du vaccin français de l’Institut Pasteur .
Menthe
21 janvier 2021 @ 14:53
Jusqu’à présent personne n’est mort de la vaccination !
Danielle
22 janvier 2021 @ 16:05
Menthe, j’adhère totalement à vos propos.
Pierre Yves, voici ce que j’ai lu hier :
« Le chef de l’État prévient qu’un retour à la normale n’est pas envisageable pour le second semestre. »
Donc, ne rêvons pas trop…
Elena1
20 janvier 2021 @ 14:12
Grand merci pour le renseignement
Dés qu’il sera possible de loger à Paris, j’y vais.
Jean Pierre
20 janvier 2021 @ 14:46
Je ne connais que trop ce genre d’expositions spectacle où l’on est souvent déçu car n’y figurent jamais les œuvres que l’on souhaiterait admirer.
Robespierre
20 janvier 2021 @ 20:36
C’est vrai, on reste tjrs un peu sur sa faim.
Jeanne-Marie
20 janvier 2021 @ 15:33
Je partage votre doute…. je me languis de mes petits-enfants !
ciboulette
20 janvier 2021 @ 18:33
Botticelli , l’un des maîtres de la grâce , avec Raphaël , pour moi .
Robespierre
21 janvier 2021 @ 17:43
Et Ghirlandajo.
Guizmo
20 janvier 2021 @ 19:07
Espérons que nous aurons retrouvé une « vie normale « et que nous pourrons retourner voir toutes ces expositions autrement qu’en virtuel. Prenez tous bien soin de vous.
ciboulette
21 janvier 2021 @ 15:19
Merci , Guizmo , vous de même !
Danielle
20 janvier 2021 @ 18:02
Une exposition qui me plaira suivie d’un déjeuner au restaurant du musée avec une collègue qui travaille tout près.
Pierre Yves, vous avez raison, la vie culturelle ne reprendra pas avant le 3ème trimestre 2021.
Teresa2424
20 janvier 2021 @ 19:54
Las pinturas originales que vi no decepcionan es de una delicadeza sublime
Pierre-Ynes coincido contigo
Teresa2424
20 janvier 2021 @ 20:10
Perdón Pierre -Yves
Caroline
20 janvier 2021 @ 23:23
N’ aviez- vous pas d’anciens livres scolaires avec une couverture représentant la Vénus de Botticelli ?
HRC
21 janvier 2021 @ 23:05
On peut aussi se déplacer en Italie et aller les voir, ses grand tableaux. Et y revenir plusieurs fois. Mais vous avez raison, c’est bien d’avoir rêvé sur les tableaux représentés dans les livres d’histoire, le plaisir de les voir en vrai est différent d’une simple découverte sur place.
Cosmo
22 janvier 2021 @ 14:57
Au Musée des Offices à Florence, être dans la même salle avec « La naissance de Vénus » et « Le Printemps » sous les yeux. Moment inoubliable.
Gérard
23 janvier 2021 @ 17:43
C’est l’une des rares versions du Jugement de Pâris où les trois déesses ne sont pas, même partiellement, déshabillées. L’œuvre est datée de 1485 à 1488 et c’est une peinture sur panneau de 84/197 cm qui est due à Sandro Botticelli (1445-1510) et à son atelier ; l’œuvre est conservée par la Fondation Cini à Venise sur l’île San Giorgio Maggiore, fondation qui a été créée au palais Cini par le comte Vittorio Cini (1885-1977) en mémoire de son fils le comte Giorgio qui mourut dans un accident d’avion près de Cannes en 1949.
C’est sur cette île au monastère bénédictin qu’il y avait jadis Les Noces de Cana de Véronèse que le général Bonaparte emporta pour le Louvre.