Ce sera le grand événement de fin d’année dans la capitale française. Du 4 décembre 2013 au 16 février 2014, le Grand Palais à Paris accueillera une exposition consacrée au joaillier Cartier. Même si pour l’instant, on ne connaît pas les détails précis de cette exposition, on annonce quelques 500 bijoux, différentes illustrations et lithographies immortalisant le travail de la maison Cartier. Ci-dessus, un diadème de diamants qui a appartenu à la reine Elisabeth des Belges et qui fait partie de la très riche collection de Cartier. (Copyright photo : DR – Aricle dédié à Guizmo)
Claudia
12 avril 2013 @ 13:51
Il va falloir attendre décembre prochain pour voir ces merveilles !
Caroline
13 avril 2013 @ 23:03
Chère Régine,pourriez-vous nous rappeler cette exposition à l’automne prochain?
Un grand merci d’avance!
ch
12 avril 2013 @ 13:55
et dire que cette merveilleuse pièce toute en rinceaux a été vendue
dommage pour Paola Fabiola Mathilde
Clémence
12 avril 2013 @ 16:46
Oui, moi aussi ça me fait mal au coeur de revoir cette pièce historique, prestigieuse et somptueuse vendue au hasard des successions. J’espère sincèrement que la famille royale belge aura un jour la sagesse de constituer un fond de joyaux de la couronne pour éviter qu’ils ne se dispersent. Nos reines et princesses sont si pauvrement pourvues, en comparaison de leurs « consoeurs » européennes.
Je me demande bien souvent comment elles ont pu en arriver là. Certes Léopold II avait déshérité ses filles et Léopold III n’avait pas très bien planifié sa succession. Pourquoi Baudouin, Albert II et Philippe n’ont-ils pas offert de bijoux dignes de leur rang à leurs épouses respectives? Sans doute, Fabiola n’était pas très attirée par ce que nous appelons aujourd’hui le « bling bling » et Paola n’avait pas prévu de devenir reine. Lorsqu’il est devenu de plus en plus certain que Baudouin et Fabiola n’auraient jamais d’enfants, le couple formé par les princes de Liège battait méchamment de l’aile. Ceci dit, il est avéré que lors de la visite qu’ont effectuée Albert et Paola au Congo en 2010 à l’occasion du 50ème anniversaire de l’indépendance de l’ancienne colonie belge, la reine a reçu de Mme Kabila une parure en diamants qui provenaient des mines du Kantaga. Ce cadeau avait provoqué un certain malaise au sein de la délégation belge étant donné la pauvreté endémique du pays et la provenance peut-être non éthique des pierres. Le milieu d’extraction de minerais est en effet réputé pour sa corruption galopante, ses infractions répétées aux règles de l’Organisation mondiale du travail (emploi d’enfants), son financement de milices, etc. Résultat des courses, ces bijoux sont dans un tiroir au palais de Bruxelles et ne seront pas portés de sitôt. Lorsque le général Franco avait offert un diadème de diamants et rubis à Fabiola à l’occasion de son mariage avec le roi Baudouin en 1960, cela n’avait guère provoqué de remous car l’éthique et la question de l’origine des fonds étaient moins sensibles.
Quant au prince Philippe, s’il venait à offrir aujourd’hui une parure à Mathilde, je suis sûre que cela ferait l’objet de nombreuses critiques étant donné (1) le contexte de crise économique actuelle, (2) le poids des antimonarchistes flamands en Belgique, (3) la thèse du « politiquement correct » qui prévaut de nos jours et (4) que Philippe est toujours mis sur la sellette, quoi qu’il dise ou ne dise pas, quoi qu’il fasse ou ne fasse pas.
En conclusion, pas toujours facile d’être sur le devant de la scène par les temps qui courent !…
LPJ
13 avril 2013 @ 11:37
Les souverains belges n’ont pas su constitué un fond royal de parures pour les transmettre de génération en génération.
Même Léopold II qui constitua la Dotation royale pour ses successeurs avec ses biens personnels n’y inclut pas les bijoux. Heureusement à la rigueur pour ses files sinon elles n’auraient rien eu ! Quand décéda la reine Henriette (épouse de Léopold II), ses bijoux furent répartis entre ses trois filles. De même lorsque mourut l’impératrice Charlotte du Mexique (sœur de Léopold II), les bijoux qui n’avaient pas été vendu pour subvenir à ses besoins furent répartis entre ses deux frères.
Marcel de Namur
15 avril 2013 @ 12:38
L’impératrice charlotte est décédé en 1927, ses deux frère en 1905 et 1909.
Quentin
12 avril 2013 @ 18:46
Oui, c’est pitoyable. Les bijoux avaient été offert par le roi Léopold III à sa deuxième épouse, la princesse de Rethy qui les mit en vente par la suite au gré de ses envies. Elle avait pourtant en sus un important écrin acquis pendant son mariage. A son décès, il ne restait plus de pièces historiques et les enfants du second lit furent évidemment héritiers des biens de leur mère.
Zeugma
12 avril 2013 @ 17:36
Les expositions organisées par Cartier sont toujours exceptionnelles : au Petit Palais (à Paris) il y a de très nombreuses années, à Londres, au Victoria & Albert il y a également très longtemps et à Madrid, au Thyssen Bornemisa, l’hiver dernier, où était présenté, entre autre, le diadème de la reine Victoria Eugénie avec, l’autorisation de la famille royale Espagnole.
Le stand Cartier de la Biennale à Paris est toujours un des plus impressionnants.
Nous irons au Grand Palais.
J’en profite pour redire que Vincent Meylan manque énormément sur ce site. Ce très grand spécialiste des bijoux royaux trouve peut-être que le niveau général des commentaires n’est pas toujours ce qu’il devrait être. Je le comprends mais le regrette.
Marquise
12 avril 2013 @ 18:56
Quelle perte pour la couronne belge dont la cassette est bien modeste!
flabemont8
12 avril 2013 @ 20:57
Le rêve absolu…
Valeska
13 avril 2013 @ 08:14
Personnellement,tout ce que j’aime chez Cartier,ce sont ses panthères…mais alors démesurément,follement,absolument!! :)
Salyenka
14 avril 2013 @ 22:36
J’ai pu voir l’exposition Cartier en 2010 au Château de Prague,c’était à couper le souffle,dommage que la sécurité à l’entrée exige de déposer les sacs(avec les appareils photos dedans),j’aurais bien continué à rêver devant les pièces exposées une fois chez moi…
Clémence
15 avril 2013 @ 15:34
Il n’était pas possible d’acheter le catalogue de l’expo à la boutique du musée?