Une exposition numérique inédite présentera l’ensemble de sa création, dévoilant une œuvre ancrée dans son temps, au croisement des nouveautés artistiques et culturelles de son siècle et en renouvellement constant.
Paris et New York, capitales emblématiques de l’art moderne, représentent deux étapes cruciales dans la longue trajectoire de l’artiste. Paris est sa ville d’élection, offrant, grâce aux avant-gardes des années 1910, un vivier de recherches expérimentales au jeune peintre d’origine russe, qui les nourrit de ses propres références culturelles. New York est d’abord un lieu d’exil dans les difficiles années 1940, qui, pourtant, donnera une nouvelle impulsion à la créativité de l’artiste. Après la guerre, plusieurs expositions et commandes artistiques majeures tisseront encore des liens entre Paris et New York et rappelleront Chagall aux États-Unis, jusque dans les années 1970.
Le temps de cette exposition immersive, tous les thèmes qui composent l’imaginaire de l’artiste défileront sur les murs de l’Atelier des lumières, tels des découpages entremêlés. Ils seront jalonnés d’extraits de musique classique, klezmer ou jazz, qui font aussi partie intégrante de son univers culturel. Son bestiaire fantastique, tout comme les personnages merveilleux du cirque, des fables ou de l’opéra, mais aussi les épisodes bibliques et les références de la culture russe, traduisent de manière poétique le riche vécu personnel de l’artiste, qui résonne tout naturellement dans celui collectif de son peuple et de sa génération. Témoin des grands événements historiques du XXe siècle, des plus sombres aux plus rayonnants, Chagall fait ainsi de son art audacieux et imaginatif son premier instrument d’engagement, de paix et d’espoir. » (Merci à Pistounette)
milou
19 mars 2023 @ 07:22
Je ne trouve pas que ces expositions soient de la culture…
Son et lumière plutôt et peu intéressant!
Vu deux fois aux Carrières des Baux de Provence et à Lausanne la même réalisation sur Frida Kahlo … ce n’est pas de l’art pour moi!
😀Pistounette
19 mars 2023 @ 09:37
Milou,
C’est l’éternelle discussion : « vraie » expo ou pas…
Pour ma part, j’apprécie, tout en faisant la part des choses.
Fidèle de la Carrière des Lumières des Baux-de-Provence, j’y vois souvent des personnes qui ne seraient sans doute pas allées dans un musée pour tel ou tel artiste : le côté ludique et « monumental » leur permet de le découvrir dans un cadre moins « strict » et formel. Et c’est le positif de l’initiative.
Bonne semaine à vous
milou
21 mars 2023 @ 07:03
Sûrement Pistounette… je l’ai aussi entendu autour de moi!
Baboula
21 mars 2023 @ 17:23
Cela convient parfaitement aux jeunes et très jeunes spectateurs que le côté ludique et son et lumière séduit .
Nini Plume
19 mars 2023 @ 14:30
Même chose pour moi, Milou.
Un bon moment de sensations fortes, certes.
J’allais ajouter : « dans l’espérance (naïve ?) que ces expositions créent, chez quelques personnes, l’envie de connaître mieux ce qu’a d’émouvant un original ». Mais non, je n’y crois même pas. Nous sommes dans des choses trop différentes.
Pierre-Yves
19 mars 2023 @ 15:58
Je ne suis pas fan non plus, mais il faut reconnaître que ça attire un public qui n’irait pas spontanément dans les musées et qui, là, peut avoir une idée de l’oeuvre de ces artistes.
Est-ce de l’art ou pas, vaste débat. Ce n’est pas l’art dans son expression originelle et pure mais ça permet tout de même à des gens de s’approcher de l’art, ce qui n’est pas si mal.
Nivolet ☘🦝🐈🐕🐇
19 mars 2023 @ 18:10
Totalemnet de votre avis, ces « perfomances » sont la parfaite représantation de notre triste époque=
Nivolet ☘🦝🐈🐕🐇
19 mars 2023 @ 18:43
Oups, en écoutant la rapsodie Hongroise de Liszt, je me suis prise pour Martha Argerich, heureusement que le ridicule ne tue pas.😂 Oui cette dématérialisation n’apporte rien. Par essence la peinture est le reflet de l’âme, le ressenti de l’artiste, on ne peut pas vibrer, intégrer sa démarche picturale ( positivent ou négativement ) à travers des médias faites pour des bobos bidons.
Pierre-Yves
20 mars 2023 @ 11:42
Je perçois un petit fond méprisant, voire vindicatif (les bobos bidons, une fois encore responsables de tout et n’importe quoi …) dans votre commentaire et je saisis mal ce qui le motive.
N’est-il pas préférable que des gens, plutôt que de ne jamais mettre les pieds dans une expo parce qu’ils pensent que ce n’est pas pour eux ou qu’ils craignent de s’y emm… , se rendent dans ces Ateliers ?
Ils auront, même si c’est scénarisé, illuminé, montré comme une sorte de spectacle ou d’attraction, au moins une idée de ce qu’un artiste a fait. Et peut-être que cela éveillera, chez quelques-uns, une curiosité, un désir d’aller un peu plus loin.
Personnellement, je ne goûte guère ce concept, mais plein d’autres gens que moi peuvent y trouver leur compte. Et entre ça et rien, je considère que »ça » vaut mieux.
Nivolet ☘🦝🐈🐕🐇
20 mars 2023 @ 17:05
Oui Pierre Yves je n’aime pas une certaine inteligencia, regardez ce qu’est devenu Paris. La pissotière de Marcel Duchamp était scandaleusement drôle, celles de Mme Hidalgo et consort sont une insulte à l’entendement.🤢. Je ne dénigre pas les « Ateliers des Lumières », je comprends que l’on y aille, à condition que les concepteurs présentent cela comme une approche généraliste, certainement pas comme une étude poussée.
Christian
20 mars 2023 @ 18:24
Et puis on peut visiter les Baux de Provence et autres sons et lumières mais aussi les musées, sans dénigrer les premiers. Tout à fait d’accord Pierres-Yves.
😀Pistounette
19 mars 2023 @ 07:26
Je me permets d’ajouter que, pour les personnes qui seront à Nice ou dans la région, le Musée Chagall de Nice fête cette année ses 50 ans
Tout au lond de l’année, en trois périodes successives, des expositions temporaires seront présentées…
Passiflore
19 mars 2023 @ 09:35
Merci, Pistounette, je n’ai pas encore réussi à visiter ce musée mais ai l’intention de le faire.
Passiflore
19 mars 2023 @ 10:11
Je ne sais pas si vous connaissez la cathédrale de Chichester (avec vue sur la mer) ? On peut y voir un vitrail de Chagall dans les tons rouge vif, inauguré en 1978 par la duchesse de Kent ,qui illustre le Psaume 150 : « Louez Dieu dans son sanctuaire. Que tout ce qui respire loue l’Eternel ! » L’artiste a représenté des musiciens qui sonnent le cor ou jouent des cymbales et lui-même avec un violon dans une main et un pinceau dans l’autre.
Les vitraux de l’église de Tous les Saints à Tudeley, dans le Kent (que je ne connais pas) ont été décorés par lui à la demande du couple d’Avidgor-Golsmid en mémoire de leur fille Sarah morte en mer en 1963.
Leonor
20 mars 2023 @ 14:12
Chichester, oui. Merci, Pistounette .
Pour ceux qui détestent traverser la Manche sur ou sous les vagues, il y a aussi les vitraux de Chagall à la cathédrale de Metz :
https://www.blelorraine.fr/2021/05/des-vitraux-de-chagall-a-la-cathedrale-de-metz/
Baboula
22 mars 2023 @ 23:18
Vous parlez merveilleusement de ce que vous ne connaissez pas.
Passiflore
23 mars 2023 @ 14:13
Baboula, j’imagine – mais je me trompe peut-être – que vous vous adressez à moi : si je ne connais pas l’église de Tudeley (ce que j’ai précisé), j’ai vu, évidemment, le vitrail, éblouissant, de Chagall dans la cathédrale de Chichester. En principe, je ne décris que ce que je connais.
Nivolet ☘🦝🐈🐕🐇
19 mars 2023 @ 18:44
Merci Pistounette
Lobre
19 mars 2023 @ 10:59
Bien d’accord avec vous pour ces réalisations « immersives » . Le musée Chagall à Nice un régal pour les inconditionnelles de ce peintre dont je fais partie !
Leonor
19 mars 2023 @ 12:19
On n’arrête pas de s’ immerger .
Ces temps de sécheresses ont dû inspirer les commissaires de pseudo-expositions.
Nivolet ☘🦝🐈🐕🐇
20 mars 2023 @ 12:53
Chère Leonor, à ce niveau ce n’est plus de l’immersion mais du sabordage !
Arielle
19 mars 2023 @ 14:45
D’après ce que j’ai lu et entendu, cet « Atelier des Lumières » me semble bien vulgaire. Sans doute ne devrais-je pas formuler un tel jugement sans y être allée… mais c’est peu tentant, car où est l’art authentique ??
Helix
22 mars 2023 @ 20:40
Je pense que le malentendu vient du titre » exposition Chagall ». Il ne s’agit pas d’une exposition mais d’un spectacle. J’ai le souvenir d’un son et lumière Cezanne aux Baux de provence. Grandiose !