A Expo41 à Blois, jusqu’au 26 mai 2013, exposition » Au cœur des révolutions. Marie Caroline, duchesse de Berry« . En voici le descriptif : « Aux armes ! » : tel pourrait être le mot d’ordre qui résumerait tant le XIXe siècle français, secoué de révolutions, que la vie chaotique de Marie-Caroline de Bourbon-Siciles (1798-1870), duchesse de Berry et mère du comte de Chambord. Une enfance napolitaine, marquée par l’exil vers la Sicile, à l’abri des troupes de Napoléon ; un mariage à tout juste 17 ans, avec le duc de Berry, neveu de Louis XVIII. Puis l’assassinat de son époux, le dernier des Bourbons. Cet événement change brutalement le cours de sa vie, comme les enjeux du trône français. La naissance « miraculeuse » d’Henri, futur comte de Chambord, réveille les convoitises et transforme la jeune veuve en mère combattante politique.
À travers les œuvres les plus emblématiques, provenant des collections de musées tant nationaux que locaux, cette exposition vous fera revivre le parcours politique de la duchesse de Berry dans son époque, celle des soubresauts populaires, entre aspirations républicaines et royalistes. (Merci à Michèle)
Expo41 – rue de la Voûte-du-Château – 41000 Blois
jul
15 mars 2013 @ 08:26
Ahh la Duchesse de Berry est un de mes personnages préférés de l’histoire de France :)
C’est une exposition que j’aimerai beaucoup voir :)
Palatine
15 mars 2013 @ 14:45
moi aussi j’aime bien la duchesse. Je suis contente qu’après toutes ses tribulations, elle a reussi à se reconstruire une vie conjugale et familiale heureuse avec son Hector de Lucchesi-Palli.
jul
15 mars 2013 @ 20:00
Ah je pense comme vous Palatine.
C’est formidable qu’elle se soit remariée avec Hector Lucchesi-Palli. Elle a eu raison.
Cosmo
16 mars 2013 @ 15:55
Elle n’avait pas le choix afin d’éviter le déshonneur.
Soi-disant mariée secrètement en 1831, il ne semble pas que l’acte de mariage ait été retrouvé et Charles X avait de grands doutes à ce sujet.
Débarquée en France fin avril 1832, sans Hector Lucchesi-Palli, dont en entend parler pour la première fois à la naissance de sa fille le 10 mai 1833. Cela laisse supposer qu’elle est tombée enceinte en septembre 1832, Hector Lucchesi-Palli n’étant toujours pas dans les parages.
Même si le mariage avait été célébré en 1831, il semble que la duchesse de Berry n’ait pas hésité à tromper son mari. Charles X et la duchesse d’Angoulême le savaient, d’où leur attitude hostile à la duchesse de Berry. Chateaubriand, venu plaider la cause de la duchesse de Berry auprès du roi, s’entendit répondre par ce dernier : « Le code ne reconnaît pas de mariage secret: ou Marie-Caroline est Madame Lucchesi, femme d’un étranger et dès lors étrangère comme lui; ou elle est Madame la duchesse de Berry, mère d’une bâtarde. Et comment voulez-vous qu’elle vienne ici ?”
On ne peut être plus clair.
jul
19 mars 2013 @ 07:23
Ah Cosmo, c’est fascinant de vous voir vous régaler de propos qu’aurait tenu le Roi Charles X :D !
Je vous croyais plus proche de Louis Philippe d’Orléans ?
Cosmo
19 mars 2013 @ 09:36
Jul,
Il se trouve que, en l’occurrence, Charles X et Louis-Philippe partageaient la même opinion.
Quant aux propos, ils ont été rapportés par Chateaubriand lui-même, qui avait pris parti pour la duchesse de Berry.
Bien à Vous
Cosmo
Cornouaille
26 mars 2013 @ 14:29
Anna Marie Rosalie Lucchesi-Palli de Campo-Franco, née à Blaye le 10 mai 1833 et décédée le 19 novembre 1833, reconnu par le comte Hector Lucchesi-Palli de Campo-Franco.
Elle était la fille de Achille Louis Guibourg (1799-1890), lequel fut associé à toutes les angoisses de la duchesse de Berry. Arrêté à Nantes, il devint son compagnon de captivité à la citadelle de Blaye du 15 novembre 1832 au début juin 1833.
Il publia, sans la signer, une brochure intitulée Relation fidèle et détaillée de l’arrestation de S.A.R. Madame la duchesse de Berry (Nantes, Merson, in-8°, 1833).
Achille Guibourg fut créé baron, en même temps que son père, par lettres données à Pragues le 9 novembre 1833 « Voulant donner à Monsieur Guibourg ancien Président au Tribunal de Châteaubriant et à son fils, notre Procureur auprès du même Tribunal, un témoignage de notre satisfaction pour leurs services, nous leur permettons que des lettres patentes de baron leur seront expédiées aussitôt que les circonstances le permettront, car tel est notre bon plaisir. – Charles. – Fait à Prague, ce neuf novembre 1833. – Vinculis probatus et igue. – Henri. Mademoiselle (Louise de France) y ajouta : les amis d’infortune fidèles à ma mère ne peuvent jamais être hors de ma pensée. – Louise. »
Pierre-Yves
15 mars 2013 @ 22:57
N’était-elle pas un peu exaltée, cette duchesse ?
Pierre-Yves
15 mars 2013 @ 23:00
Si, elle l’était.
Quand je lis le récit de Cosmo ci-dessous, il n’y a guère de doute, elle était peut-être attachante mais tout de même un peu secouée.
Cosmo
16 mars 2013 @ 16:03
Pierre-Yves,
Nous pouvons dire de la duchesse de Berry qu’elle était une romantique écervelée, très grand genre, qui fit pour des raisons évidentes un mariage en dessous de sa condition. Il semble qu’elle n’ait pas eu de raisons de le regretter.
En outre sa descendance Lucchesi-Palli est très prolifique. A titre anecdotique, le gendre de la princesse Claude d’Orléans, duchesse d’Aoste, est un Arrivabene Valenti Gonzaga, descendant direct de la duchesse de Berry…Comme quoi, les sangs des Bourbons et des Orléans ne cessent de s’entrecroiser et ne font en réalité qu’un seul.
Cordialement
Cosmo
Charles
18 mars 2013 @ 23:19
Trois petits-enfants des défunts Comte et Comtesse de Paris ont épousé des descendants de la duchesse de Berry et son second époux le comte Lucchesi-Palli : la princesse Bianca de Savoie a tout d’abord épousé le comte Giberto Arrivabene Valenti Gonzaga, la comtesse Lorraine von Schönborn-Buchheim a ensuite épousé le comte Wilhelm von Spee et le duc d’Anjou a épousé la duchesse de Cadaval.
Cosmo
19 mars 2013 @ 09:50
Charles,
Merci pour ces précisions !
Bien à Vous
Cosmo
Valeska
17 mars 2013 @ 09:21
…Et pourtant,à l’époque,Orangina n’existait pas…Ok….Dradomir!!!…Je sors!…Tirelire! :)
Valeska
15 mars 2013 @ 09:03
Le sujet de l’expo en lui-même ne m’enflamme pas,mais pour ceux qui peuvent,il faut y aller,ne serait-ce que pour visiter dans la foulée le château de Blois….ils ne seront pas déçus! :)
Patricia C
15 mars 2013 @ 09:43
Pourriez-vous me rappeler comment s’appelait son mari ? Merci d’avance.
Cosmo
15 mars 2013 @ 11:35
Je ne donnerai que quelques citations à propos de la duchesse de Berry et de son équipée vendéenne qui fit et fait encore fantasmer :
Son propre frère, Ferdinand II des Deux-Siciles, lors de la venue à Naples de la duchesse de Berry pour demander de l’aide, déclara “Je ne suis pas vendéen !” signifiant par là qu’il accueillait un membre de sa famille mais non la future régente de France prête à l’action.
“Le roi est très fâché de voir Madame persister à rester en Vendée et même en France, cela paralyse beaucoup de choses et l’Empereur de Russie en aurait récemment témoigné son mécontentement” écrivit Blacas le 9 août 1832
Metternich pensait qu’elle était : “une inconséquente dont les agitations risquent de déchaîner à nouveau la tempête révolutionnaire.”
Le 30 octobre, Metternich envoya une note au comte Apponyi, ambassadeur d’Autriche à Paris :
“ Il faut la sauver malgré elle, et on ne peut la sauver qu’en la faisant sortir de France. Ce but une fois atteint, elle devra être remise à sa famille.”
Et encore :
“J’ai eu l’occasion de m’entretenir avec Madame la duchesse d’Angoulême sur l’entreprise de Madame sa belle-soeur. Elle pense à ce sujet comme le Roi Louis-Philippe et comme l’Empereur.”
La duchesse de Berry entreprit son équipée contre la volonté de son beau-père, de sa belle-soeur, de son père, bref de sa famille et sous le regard agacé des souverains européens.
Le seul qui l’aida financièrement fut François IV de Habsbourg-Lorraine, duc de Modène. Et comme par hasard, il était le père de la futur comtesse de Chambord.
La conclusion revient au comte de Chambord lui-même qui déclara combien il en voulait à ceux qui avaient entraîné sa mère dans cette aventure.
Son inconséquence priva Marie-Caroline de ses enfants car Charles X la déchut de ses droits et confia ses petits-enfants Louis et Henri d’Artois à la garde de leur tante, la duchesse d’Angoulême. Elle ne put les voir qu’une fois par an et encore sous contrôle des tuteurs.
Exilée de luxe, la duchesse de Berry finit sa vie en grand style entre ses propriétés autrichiennes et son palais vénitien, mais toujours sous la surveillance de de la police autrichienne.
Audouin
15 mars 2013 @ 18:59
« La duchesse de Berry entreprit son équipée contre la volonté de son beau-père, de sa belle-soeur, de son père, bref de sa famille(…) » écrit Cosmo.
Un détail: je signale aux lecteurs de N&R que lorsque Marie-Caroline se lança dans cette aventure en 1832, son père, le roi François 1er des Deux-Siciles était mort depuis deux ans.
Audouin
Cosmo
16 mars 2013 @ 14:31
Audoin,
Quelle plaisir vous avez dû éprouver à relever cette faute d’inattention !
Un lecteur de bonne foi aura compris qu’il s’agissait de son frère cité plus haut.
Mais, bon, on ne se refait pas. A défaut de pouvoir critiquer le fond vous vous attaquez à la forme.
Cosmo
Audouin
17 mars 2013 @ 16:28
Cosmo serait-il le seul sur ce site à se croire dispensé de corriger ses bourdes en laissant à d’autres le soin de le faire? Nombreux,ici, sont ceux qui commettent des fautes d’inattention. Presque tous se font un point d’honneur à présenter des excuses. Sauf Cosmo qui se situe au dessus de ces broutilles. Il doit penser qu’il s’abaisserait s’il s’excusait, par exemple, d’avoir mis le mot « plaisir » au féminin!:-)
Audouin
Cosmo
18 mars 2013 @ 10:53
Audoin,
Je tiens à vous remercier de me permettre d’exprimer publiquement mes excuses aux internautes de N&R pour les innombrables bourdes, fautes d’orthographes, erreurs de grammaire, de syntaxe ou d’inattention que j’ai pu commettre lors de mes nombreuses interventions.
Je pense que comme vous, qui êtes si attaché à la forme, ils auront la grandeur d’âme de me pardonner en tenant compte de l’intérêt au fond de mes participations au site probablement supérieur à mes manquements indignes.
Cosmo
Audouin
18 mars 2013 @ 14:31
Très bien, Cosmo. Voilà une preuve d’humilité sincère que je n’attendais plus mais dont vous sauront gré vos lecteurs.
Audouin
aubert
18 mars 2013 @ 15:13
Les contributions du « correcteur » auto-proclamé sont entièrement consacrées à débusquer les erreurs commises par ses collègues du site.
Cet homme doit servir dans les services secrets ou ses aïeux étaient au service de Fouché.
Continuez Cosmo à nous intéresser par vos « erreurs » elles valent bien les corrections d’Audoin.
Cosmo
19 mars 2013 @ 09:53
Cher Aubert,
Je vous remercie pour vos encouragements…Je vais les suivre en essayant de limiter les « erreurs » mais en me sachant toutefois pardonné d’avance par ceux qui attachent plus d’importance au fond qu’à la forme.
Amicalement
Cosmo
Audouin
19 mars 2013 @ 10:01
Quant aux contributions d’Aubert, le « monsieur petites blagues » de N&R, elles n’ont jamais, jusqu’alors, dépassé le niveau de la plaisanterie de garçon de bain.
Audouin
Francine du Canada
15 mars 2013 @ 19:18
Grrand merci Cosmo, votre commentaire est très intéressant. La duchesse de Berry était magnifique et ses buts étaient nobles mais, pour ce qui est du sens politique et stratégique, on repassera.
Son fils (le comte de Chambord) a eu plusieurs occasions de remonter sur le trône mais ne l’a pas fait. Henri V (Bourbon d’Artois) était le roi légitime à mon avis et il eu mieux fait de régler cette question avec les Orléans dès le début plutôt que de s’entêter pour une couleur de drapeau; s’il avait repris sa place des le début, il aurait évité à sa mère de bien folles équipées et à nous, les sempiternelles batailles entre les Bourbons et les Orléans ha! ha! ha!
Mort sans descendance, il a légué ses titres et ses droits aux Bourbons d’Espagne; de là découle le vrai roi de France, s’il en est un mais… ce n’est pas le cas; la France en a décidé autrement.
Cette exposition sera sûrement très intéressante et si j’étais en France, j’irais la voir très certainement.
Amitiés, FdC
Cosmo
16 mars 2013 @ 15:30
Chère Francine,
Le comte de Chambord n’a légué à ses neveux que sa fortune, dont Chambord et son domaine, et des objets symboliques.
Sur le plan dynastique, il n’y a aucune parole de lui en faveur des Bourbons d’Espagne, ni des Orléans, mis à part sa déclaration de Bréda en 1872 où il déclare que « les princes d’Orléans sont mes fils ». Il y a aussi un attitude non équivoque à leur endroit de 1856 à sa mort.
Cordialement
Cosmo
Francine du Canada
17 mars 2013 @ 17:51
Cher Cosmo, merci pour cette information; je ne crois pas avoir jamais entendu parler de cette déclaration de Breda en 1872… je relirai et ça m’évitera de dire des âneries la prochaine fois ha! ha! ha!
Amicalement, FdC
Cosmo
18 mars 2013 @ 11:03
Chère Francine,
Voici une partie de l’entretien donné par le comte de Chambord au journaliste de “La Liberté”, Monsieur de Chanloup, le 1er mars 1872 connu sous le titre “La lettre de Breda” et publiée le 4 mars. Le comte de Chambord prit une position claire par rapport à ses cousins Orléans. Breda est une ville hollandaise où le comte de Chambord résidait momentanément. Le journaliste lui posa entre autres questions, celle de la fusion :
– “Monseigneur, demandai-je alors, est-il vrai que vous avez songé à adopter le duc de Parme, et à le reconnaître pour votre héritier ?
A ces paroles, Henri de Bourbon se mit à sourire et me répondit :
“ – Qui donc peut inventer de pareilles fables ? Est-ce que ma vie toute entière n’est pas là pour le démentir ? Moi qui suis fanatique des principes, comment songerais-je à violer la vieille loi salique ? Mais il n’y aurait alors aucune raison pour que je n’adoptasse pas le premier gentilhomme venu.
Mon héritier, vous le connaissez. Je n’ai pas le choix : c’est celui que la Providence m’impose, puisqu’elle a décidé que la branche aînée des Bourbons devait s’éteindre en moi.”
– “Je parlais de la fusion. »
“ – La fusion, reprit le prince, est-ce qu’elle n’existe pas ? Les princes d’Orléans sont mes fils. Je ne me suis jamais souvenu ni de Philippe-Egalité, ni de Louis-Philippe Ier, ni de la citadelle de Blaye. Et le malheur commun ne nous a-t-il pas tous rapprochés ? 1848 n’a-t-il pas effacé 1830 ? Vous pouvez répéter et écrire tout ce que je vous dis là, ajouta le comte de Chambord en me tendant la main, à la condition toutefois que vous ne ferez pas comme ce rédacteur du Times que j’ai vu à Anvers et qui m’a fait dire un tas de chose que je n’ai jamais dites. ”
Voilà, Chère Francine, une déclaration très claire de la part du comte de Chambord, témoin de sa pensée.
Amicalement
Cosmo
aubert
18 mars 2013 @ 15:23
A Breda, Vélasquez et le comte de Chambord n’ont pas travaillé dans le même sens
Dans la célèbre rédition le peintre glorifie les espagnols, dans la lettre le prince les ignore.
Cosmo
19 mars 2013 @ 09:55
Excellent !
Francine du Canada
18 mars 2013 @ 19:48
Merci beaucoup cher Cosmo, je cherchais depuis hier cette déclaration de Breda et n’avais jusqu’à présent rien trouvé.
Vous êtes très gentil de prendre le temps de colliger et de me transmettre l’information.
Amitiés, FdC
Cosmo
19 mars 2013 @ 10:00
Cher Francine,
C’est un plaisir pour moi de partager les informations en ma possession.
Je ne suis pas surpris que vous n’ayez rien trouvé. Il m’a fallu du temps et de la persévérance pour arriver à avoir communication de l’original de l’entretien. Je voulais avoir le coeur net de ce qui avait été dit par le comte de Chambord, le plus souvent escamoté ou dénaturé, si ce n’est nié, par les légitimistes.
Amicalement
Cosmo
jul
15 mars 2013 @ 20:05
Ahhh même quand les légitimistes se battent pour leur cause, cela ne va toujours pas :D !
Ahh surtout quand c’est une femme :D
Evidemment les puissances étrangères ont pour intérêt le statu quo ! C’est encore le cas aujourd’hui :)
jul
15 mars 2013 @ 20:08
La Duchesse de Berry est une héroïne de l’histoire de France qui mérite d’être davantage connue.
La réprobation de sa famille et des souverains étrangers me la rend encore plus sympathique :)
Cela me plait qu’elle leur ait déplu, car elle se battait pour les droits de son fils, contre son oncle l’usurpateur.
Cosmo
16 mars 2013 @ 15:37
Et elle fit si bien que ce fût un échec dont la conséquence de sa grossesse porta le déshonneur sur sa famille. Le comte Hector Lucchesi-Palli fut un vrai gentilhomme en endossant cette paternité.
La duchesse de Berry n’est pas une héroïne de l’Histoire de France, car l’aventure vendéenne ne fut qu’une aventure sans espoir et sans lendemain préparée par quelques esprit fumeux et trompeurs auxquels la princesse eût tort de faire confiance.
L’Histoire de France et de ses héroïnes, est faite d’une autre eau.
jul
19 mars 2013 @ 07:25
Selon vous, et selon ceux qui pensent comme vous, oui.
Mais il y a des Français pour lesquels elle est une héroïne ;)
jul
19 mars 2013 @ 07:28
Comme le prouve cette exposition :)
Désolé pour vous, tout le monde ne partage pas votre sévérité « à la Charles X »
Cosmo
19 mars 2013 @ 09:46
Jul,
Comme la écrit le duc de La Rochefoucauld dans l’une de ses Maximes : « Il est des héros en mal comme en bien. »
Quant aux expositions, on en consacre à n’importe quel sujet.
La duchesse de Berry est considérée par les historiens comme un écervelée dans cette tentative. L’aventure vendéenne n’a d’importance qu’aux yeux de légitimistes comme vous. Au regard de l’Histoire de la France, c’est un non évènement, car en fait il ne s’est rien passé. Personne ne s’est soulevé et la présence en France de Marie-Caroline a embarrassé tout le monde.
Il convient mieux de se souvenir d’elle comme l’inspiratrice d’un style qui porte son nom. Les meubles dit « duchesse de Berry » sont en effet d’une grande élégance et l’on imagine meublé ainsi le boudoir de la duchesse de Langeais, elle, véritable héroïne balzacienne et digne de notre admiration littéraire. ;)
Bien à Vous
Cosmo
Caroline
15 mars 2013 @ 12:58
Michèle,vous etes toujours à l’affut des évènements culturels dans le monde des Royautés!Un grand merci de ma part!
Charles
15 mars 2013 @ 16:11
Lundi 25 mars, seront vendus aux encheres un bureau cylindre et une paire de vases ornées des profils des duc et duchesse de Berry. Ces pieces historiques, cadeaux de la duchesse de Berry à son amie la comtesse Leray de Chaumont, sont vendues par la famille de cette dernière.
Sébastien
15 mars 2013 @ 18:28
Le lien vers le bureau :
http://www.interencheres.com/fr/meubles-objets-art/belle-vente-mobiliere/bureau-a-cylindre-de-la-duchesse-de-berry-entierement-incruste-ie_v480/187373/LP
Le lien vers les vases :
http://www.interencheres.com/fr/meubles-objets-art/belle-vente-mobiliere/paire-dimportants-vases-en-porcelaine-doree-ornes-en-medaillon-ie_v480/15192/LP
Cosmo
19 mars 2013 @ 15:38
Sébastien,
Je viens d’aller voir le site. Ce bureau est étonnant car il ne ressemble en rien au mobilier qui caractérise le style « duchesse de Berry », le plus souvent en bois de citronnier et filets d’amarante, très aérien. Beaucoup plus élégant que ce bureau néo-Louis XVI !
Bien à Vous
Cosmo
Mélusine
15 mars 2013 @ 20:03
J’ai vu la photo de ce bureau parsemé de fleurs de lys, il est magnifique. Merci de nous avoir signalé cette belle vente.
A toutes fins utiles, je me permets de préciser qu’elle se déroulera à Tours, salle des ventes Giraudeau, sous le marteau de Maîtres Fraisse et Jabot.
Valeska
17 mars 2013 @ 09:23
Si chère Mélusine,entre la »fraise » ou le jabot,il faut savoir choisir… ;)
Excellent dimanche à vous,chère Fée! :)
lorraine 1
15 mars 2013 @ 21:12
Patricia C : son époux s’appelait Charles, duc de Berry.
HRC
16 mars 2013 @ 13:42
une expression de l’un et une affirmation de l’autre mériteraient réponse, mais bon, j’ai appris que le sujet de l’article aurait pu « reprendre sa place dès le début », et il va me falloir du temps pour que je médite ça.
HRC
16 mars 2013 @ 21:38
Francine parlait du Comte de Chambord, il me semble… « dès le début », c’est quand exactement, Francine ?
Francine du Canada
17 mars 2013 @ 17:58
HRC, j’en parle ci-dessus mais… il semble bien que j’étais dans l’erreur pour une partie de mon commentaire mais notre cher Cosmo m’a gentiment ramené sur le droit chemin.
Bien à vous, FdC