Le Palais grand-ducal de Luxembourg est ouvert au public du 13 juillet au 6 septembre 2015. Cette année, vous pourrez y découvrir l’exposition « Wëlcom dôhém », consacrée au retour d’exil (après la Deuxième Guerre mondiale) de la grande-duchesse Charlotte avec un vaste aperçu de l’itinéraire de la souveraine en tant que Chef d’Etat, symbole d’indépendance et incarnation de la résistance. Pour réserver une visite, il est nécessaire de contacté le Luxembourg City Tourist Office. (merci à Anne P.)
Philippe gain d'enquin
8 juillet 2015 @ 10:52
L’ayant vue dans mon jeune âge, j’ai été frappé par la dureté de son regard. Sans nul doute était-ce le sentiment d’un enfant et non la réalité…
amaia
8 juillet 2015 @ 12:43
Je trouve aussi qu’elle a un regard très dur !
Francine du Canada
8 juillet 2015 @ 13:58
Vous c’est le regard alors que moi ce sont les lèvres minces serrées… qui laissent croire à une femme réservée et autoritaire mais elle a fait montre de beaucoup de sang froid et de patience au cours de l’exil pendant la deuxième guerre mondiale. FdC
JULIA
9 juillet 2015 @ 12:52
Oui FDC, grand exemple lors de son exil. Nous avons vu un reportage de Stéphane Bern très bien documenté à ce sujet. Vous trouvez que Charlotte a les lèvres minces ? serrées oui !
Trianon
9 juillet 2015 @ 22:14
disons qu’enfant on n’a pas envie de se jeter dans ses bras, et adulte, on ne se permet pas de privautés…:)
Caroline
8 juillet 2015 @ 11:36
Comme j’ai beaucoup aimé le film documentaire sur la vie de l’admirable grand-duchesse Charlotte de Luxembourg,je meurs d’envie d’aller voir cette exposition!Trop loin!Très dommage!
Silvia
8 juillet 2015 @ 13:31
J’attends toujours l’émission de Secrets d’Histoire dédiée à la grand-duchesse Charlotte. Je ne sais pas comment TV5 Monde choisit les programmes qui sont diffusés aux USA…. :(
Silvia
8 juillet 2015 @ 13:34
Oups… Grande-duchesse (pas grand-duchesse). Sorry.
patricio
9 juillet 2015 @ 12:16
J’espère que vous pourrez voir cette émission, car elle était très réussie. Stéphane Bern m’a permis de découvrir cette grande dame.
amitiés
patricio
aubert
8 juillet 2015 @ 13:53
Lors de la première guerre mondiale, une partie de la classe politique française, sous l’impulsion de certains milieux luxembourgeois, envisageait dans les buts de guerre l’intégration du Grand-Duché à la France. C’est ce qu’avance Georges-Henri Soutou dans « la grande illusion ».
Prétention disparue à la fin de la deuxième guerre.
claudie
8 juillet 2015 @ 18:47
Je suis d’accord avec Philippe elle a un regard et un visage très dur
JAusten
8 juillet 2015 @ 19:03
il n’y a pas à chipoter, ces photos en noir et blanc mettent toujours en valeur leur sujet.
La grande duchesse est très altière sur ce cliché, voire belle, mais cette bouche pincée fait penser à une certaine rigidité de la personne.
Jeanne
8 juillet 2015 @ 19:23
Ce portrait m’a surprise : j’ai cru voir la GD Joséphine-Charlotte…
Encore un jeune homme qui a épousé le sosie de sa mère jeune :oedipe:
Effectivement elle a le regard dur… décidé, qui en impose plutôt. Une belle qualité pour un chef d’état.
isa c
9 juillet 2015 @ 07:34
Le Grand Duc Jean était amoureux d’une autre jeune fille lorsqu’il fut « contraint » d’épouser Joséphine Charlotte de Belgique et elle aussi éprise de quelqu’un d’autre !
Bien des années plus tard, ils auraient dit ensemble avoir été heureux l’un avec l’autre et avoir formé une « équipe » très solide.
Jeanne
9 juillet 2015 @ 13:09
Oh :( Je l’ignorais.
Certains mariages arrangés pouvaient bien finir en effet, et le terme équipe convient bien ds ces cas.
Anne-Cécile
10 juillet 2015 @ 08:25
Je traduis : on a été contraint tous les deux à ce mariage mais de caractère compatible on a su faire avec.
Nelly
8 juillet 2015 @ 20:06
@ Philippe : je crois que ce n’était pas une impression. La grande duchesse était une femme très dure, pas facile du tout
COLETTE C.
8 juillet 2015 @ 20:26
Cette exposition m’intéresserait !
Elsi
9 juillet 2015 @ 07:38
Le regard dur …. je pense plutôt l’expression de « grande dame » … garder la face avant tout. Je ne l’ai pas connue, mais je pense que son rôle était avant tout celui d’une icône afin de faire maintenir les Luxembourgeois restés dans leur petit pays (il n’avaient guère choix d’ailleurs) et subissant les affres de la guerre. Après la guerre, grand retour en gloire, récupération du trône avec le soutien de l’égise catholique dont les représentants chantaient ses louanges dans les cours de religion … je sais que cela peut choquer plus d’un mais c’est mon opinion personnelle et celui de beaucoup de Luxembourgeois. Il n’y a pas longtemps, j’avais suivi une conférnce d’un historien luxemborgeois . Selon lui, le rôle de la grande-duchesse pendant la guerre n’est guère retraçable …. manque de preuves écrites comme notes et rapports pris.
dradomir
9 juillet 2015 @ 12:00
Commentaire très pertinent de notre chère Elsi. Qui pouvait en douter ? :)
Après guerre, nul doute qu’elle fut mise en avant pour conforter l’unité du pays et sa dynastie. Son rôle de « résistante » à quelques milliers de kms du Luxembourg fut mis en avant tout comme ses liens amicaux avec le Président Roosevelt… lequel était pourtant loin d’être humainement exemplaire…..
Par ailleurs, il faut toujours se méfier des icônes… :)
Elsi
10 juillet 2015 @ 07:48
Merci pour le soutien Dradomir.
Pour donner un exemple de l’excellent travail de promotion assuré dans les écoles (sous régime catholique) de l’époque: Je me souviens – lorsque j’avais 8 ans – d’une visite de la grande-duchesse Joséphine-Charlotte à un couple qui fêtait ses 60 ans de mariage. En classe, on nous distribua des petits drapeaux rouge-blanc-bleu, nous donnant consigne pour être au rendez-vous sur place l’après-midi de la visite à 15.00. C’était un mardi ou un jeudi, et les apm des mardi et/ou jeudi il n’y avait pas de classe. Cependant, je me souviens de l’instituteur qui nous menaçait des pires punitions pour le cas où notre présence ferait défaut ou nous n’agitions pas suffisamment notre petit drapeau … De nos jours, plus aucun instituteur (ou curé) n’oserait plus agir de la sorte.
Marianne Amélie
9 juillet 2015 @ 12:18
La Grande Duchesse a peut ètre un regard dur mais ce fut une grande dame, son comportement lors de la deuxième guerre mondiale a été exemplaire contrairement à son voisin Leopold II qui a collaboré. Son fils Jean a participé à la libération de son pays. Pendant tout son règne, elle n’a fait aucun faux pas , tout le monde ne pouvait pas avoir le sourire colgate de la reine mère d’Angleterre.Pour moi, elle reste parmi les personnes que j’estime, je ne juge pas seulement sur une photo mais sur le résumé de sa vie .
Xavier
11 juillet 2015 @ 19:38
Non, Marianne Amélie, Léopold III n’a pas collaboré!
Je préfère croire à une erreur de votre part (cela nous arrive à tous!) qu’à un reste de propagande distillée à l’époque de la Question royale….
Numérobis
9 juillet 2015 @ 13:25
Dure, la grande-duchesse Charlotte, c’est possible car elle était absolument contre le mariage de son petit-fils Henri avec Maria-Térésa Mestre
JP W
10 juillet 2015 @ 12:08
Bien sûr qu’elle était contre l’exposition médiatique:
L’Henri RE n’est pas son petit fils…
flabemont8
12 juillet 2015 @ 17:16
Numérobis, je m’en souviens très bien, elle n’approuvait pas du tout ce mariage !
aggiea
9 juillet 2015 @ 13:42
c’est curieux mais, à travers l’excellente émission Secret d’histoire qui lui a été consacrée (il est possible de la revoir sur YouTube), je ne l’ai pas perçue du tout comme quelqu’un de dur ; simplement comme une femme de devoir exceptionnelle qui a assumé au mieux un rôle auquel elle n’était pas préparée
Jean Pierre
9 juillet 2015 @ 14:13
J’ignore si l’exposition retracera ses liens très étroits avec les Roesevelt.
FD l’appelait Lottie et la brave Eleanor fût même la marraine d’un des petits enfants de la Grande Duchesse (je ne sais plus lequel).
Calibri
10 juillet 2015 @ 19:13
Pas étonnant ;
Benoit V a été le parrain de son fils.
Silvia
10 juillet 2015 @ 02:20
J’ai eu l’occasion de rendre visite au Luxembourg l’année dernière, et je peux constater que la grande duchesse Charlotte est toujours très aimée par le peuple luxembourgeois… au moins par les personnes que j’ai rencontrées. On m’a dit que, pendant sa vie, on pouvait la trouver souvent parmi son peuple, et qu’elle a élevé ses enfants pour faire de même. Par contre, il paraît que la grande duchesse Joséphine-Charlotte n’était pas aussi bien aimée….
Cosmo
10 juillet 2015 @ 06:53
La grande-duchesse Charlotte avait une allure souveraine et était une souveraine. Toute sa vie, elle s’est comportée en souveraine et a agi comme la souveraine du Luxembourg, sans jamais abdiquer ses prérogatives, surtout face à l’ennemi. On ne peut que l’admirer et cette photo rend hommage à son caractère.
Calibri
10 juillet 2015 @ 19:00
@cosmo;
Comment pourrait-elle avoir pu abdiquer de prérogatives politiques quant elle n’en avait pas davantage que sa soeur ni de ses ascendants.
Semblerait que la Chambre et quelques autres n’auraient pas désiré laisser savoir un abandon des Bataves.
En économie de remaniement de la Constitution et de frais en vue d’élections d’un nouveau représentant d’un état des choses, semblerait que gros investisseur arrivé au pays aurait prêté son image à des fins publicitaires.
Quant à prérogative personnelle à protéger son patrimoine visible comme fermier ( Vianden ), commercial ( Huiles et olives, thé chicorée café confitures et pâtes de fruits en tous genres, épices diverses et principalement du charbon de bois au rez de chaussée du Paleis ), ce laisserait penser laisser croire qu’investissement chez Horsh n’aurait pas eu davantage de suites que d’un conséquent dans la Compagnie du Canal de Suez.
Des plaisantins savaient dire qu’avec quelques autres elle aurait pu faire pousser des géraniums tout au long des rives du canal.
Cosmo
10 juillet 2015 @ 21:55
Désolé, mais je ne comprends pas bien le sens de votre commentaire.
Cosmo
Calibri
11 juillet 2015 @ 19:11
@Cosmo :
De mémoire d’enfance…
La voiture délaissée sur le pont à effet de barrage de la voie ferrée en 1914 était une Horch, comme à prévenir le cousinage « attention, ici vous foulez les plates-bandes de la famille ».
Je le tiens d’une rencontre en 1963 avec Charlotte Weilburg pour de son réel nom d’Etat-Civil que ne saurait être confusion avec ville du même nom.
A dire que d’avoir des intérêts des deux cotés, sauriez-vous définir l’ennemi… Les zamis de ses zamis? Pourquoi pas vous,
puisque semblerait-il que ce gênerait quelques paquets de vos neurones que le Paleis du Département des Forêts à suite du départ des Français avait usage d’entrepôt de combustibles et autres facilités.
Quant à art argentique, serait susceptible que la photographie ci-dessus soit inversée en raison que Charlotte savait dire que sa main représentative de loyauté savait entourer et soutenir celle représentative de sa légitimité.
Zeugma
10 juillet 2015 @ 09:20
De nombreux internautes estiment que la grande duchesse « a un regard et un visage très dur », qu’elle devait être une femme « pas facile du tout ». Ses « lèvres (sont) minces (et) serrées » ….
Il me semble que ces jugements sont un peu anachroniques.
L’expression du visage, la pose, le fonds de décor, le vêtement, les bijoux donnent une photographie qui doit être replacée dans son époque.
Les membres des maisons royales n’avaient pas l’image, ni le comportement qu’ils ont aujourd’hui.
Calibri
10 juillet 2015 @ 18:54
Comment pourrait-elle avoir pu abdiquer de prérogatives politiques quant elle n’en avait pas davantage que sa soeur ni de ses ascendants.
Semblerait que la Chambre et quelques autres n’auraient pas désiré laisser savoir un abandon des Bataves.
En économie de remaniement de la Constitution et de frais en vue d’élections d’un nouveau représentant d’un état des choses, semblerait que gros investisseur arrivé au pays aurait prêté son image à des fins publicitaires.
Quant à prérogative personnelle à protéger son patrimoine visible comme fermier ( Vianden ), commercial ( Huiles et olives, thé chicorée café confitures et pâtes de fruits en tous genres, épices diverses et principalement du charbon de bois au rez de chaussée du Paleis ), ce laisserait penser laisser croire qu’investissement chez Horsh n’aurait pas eu davantage de suites que d’un conséquent dans la Compagnie du Canal de Suez.
Des plaisantins savaient dire qu’avec quelques autres elle aurait pu faire pousser des géraniums tout au long des rives du canal.