Le musée du costume et de la dentelle à Bruxelles est situé rue de la Violette à proximité immédiate de la Grand Place. Jusqu’au 10 avril 2016, le musée présente l’exposition « Crinolines & Cie ». La création de la crinoline va permettre plus d’aisances aux dames qui jusque dans les années 1850 portaient de lourds jupons qui entravaient leur démarche. Le visiteur y découvrira une robe confectionnée par le célèbre Charles Worth qui habillait l’impératrice Eugénie et les dames de la haute société, ainsi qu’une robe qui aurait été offerte à l’épouse de Napoléon III (ci-dessous) et des accessoires comme des éventails.
Lisabé
19 août 2015 @ 08:30
Des robes magnifiques….Pas faciles à porter et à réserver aux privilégiées qui ne faisaient rien de leur journée(eh oui,à l’époque,elles ne connaissaient pas « Noblesse et Royauté »!
;-)),mais superbes…
Bah,il en va des modes comme d’autre chose…ça va,ça vient,ça ramollit…Et pis c’est fini.^^
Gustave de Montréal
19 août 2015 @ 11:40
question: comment faisaient-elles pour s’asseoir ?
Lisabé
20 août 2015 @ 07:59
On adaptait le mobilier et même les voitures à cette mode extravagante….Car forcément,question volume,il fallait prévoir!…Ces dames ainsi vêtues n’auraient pas tenu à deux dans l’un de nos studios sous les toits parisiens ou d’ailleurs….qui la plupart du temps,étaient anciennement des chambres de « bonnes »…Et ces courageuses-magnifiques-là,elles,n’avaient point besoin de tant d’espace pour satisfaire Vanitas….
Stella
19 août 2015 @ 15:12
Ah non, ah non, chère Lisabé!
Ces dames ne faisaient pas rien de leur journée puisqu’elles avaient tout loisir de s’évanouir régulièrement tant leur corset entravait leur respiration…Les fabricants de sels faisaient fortune…
On peut tout de même se demander pourquoi l’on s’évertuait à se serrer ainsi la taille alors que les jupons pouvaient aisément servir de leurre pour donner l’impression d’une taille fine sans effort.
Lisabé
20 août 2015 @ 08:05
C’est très bien observé,chère Stella,comme souvent…Allez,il fallait bien qu’elles souffrent un peu….Selon l’adage,pour être belles!
D’abord,de l’étouffement,ensuite de l’encombrement,et pour finir,Dieu!….De la chaleur!….Quand je me vois (dé)vêtue en période de canicule,scotchée à la clim’ et au ventilateur,et malgré cela toujours bouillonnante,je n’imagine pas comme elles devaient se sentir mal,l’été….Ca explique les sels. ;-))
Bonne journée,fraîche étoile Vesper….
flabemont8
20 août 2015 @ 16:38
Ah ! Cela me rappelle de bons souvenirs de théâtre où je devais porter une crinoline , c’était très élégant , la jupe se balançait doucement , mais , bien sûr , pas très confortable , ni très pratique .
Danielle
19 août 2015 @ 11:02
Une belle exposition qui nous fait remémorer les siècles passés, dommage qu’elle ne se tienne pas à Paris.
Claude MARON
20 août 2015 @ 07:15
Une exposition intitulée « Sous l’Empire des Crinolines » a eut lieu à Paris au Palais Galliera il y a 5-6 ans avec un beau catalogue.
Claude MARON
19 août 2015 @ 12:16
En fait, le nom « crinoline » désignait au départ un jupon, ou plutôt une succession de jupons, fait en tissu de crin. Ce tissu de crin (qui n’a rien à voir avec le crin de cheval) est fait à partir de l’agave, qui donne une matière très raide dont on faisait de larges jupons volantés. Les jupes de la « Monarchie de Juillet » s’évasant de + en +, la succession de jupons était de + en + lourde, et au début du Second Empire, on commença à placer une ou deux baleines métalliques dans le bas du premier jupon. Par après, un américain du nom de Thompson inventa un jupon, inspiré soit-disant de l’armature du Crystal Palace de Londres, fait d’une succession de cerceaux métalliques, dont le premier se situait au niveau des hanches, et reliés entre-eux par des sangles. Ce jupon portait le nom de « cage américaine Thompson » et était bien plus léger que les jupons en tissu. Par la suite, la forme et les noms évoluèrent (jupon Pompadour, Médicis, etc.) mais on parlait toujours de « crinoline ». Honoré Daumier en a fait de superbes caricatures. Je pense même que dans certains modèles très très larges, on a remplacé les cerceaux par des chambres à air…
Corsica
19 août 2015 @ 13:00
Cela me rappelle un bal costumé organisé par l’un des nos amis étudiants dans le château de sa grand mère . Le thème étant le Second Empire, j’avais été ravie de louer une magnifique robe à crinoline et mon cher et tendre avait opté pour un costume de hussard . Nous étions jeunes et magnifiques mais à l’usage cela n’a pas été évident ! J’ai réalisé qu’avec une crinoline, il était difficile de passer les portes, de danser le rock et de s’asseoir dans une cocinelle !
Francine du Canada
19 août 2015 @ 17:01
Merci Régine, j’ai visité ce musée en 2010 et j’avais été déçue… mais je vois ici des choses qui n’y étaient pas… et ça promet d’être intéressant! FdC
COLETTE C.
19 août 2015 @ 17:16
J’adore les robes de cette époque !
Myriam
20 août 2015 @ 12:49
Des crinolines, on en a eu un superbe échantillon dans les films de Sissi avec Romy Schneider. J’étais en admirations devant ces robes.
bianca
20 août 2015 @ 19:59
J’adore visiter des expositions de vêtements de cette époque et de celle 1900 où les femmes étaient superbement vêtues de très beaux tissus, de dentelles, tellement féminines mais réservées à une certaine classe de la société.