La Gare de Liège-Guillemins abrite jusqu’au 30 juin prochain l’exposition « Da Vinci. L’artiste, l’ingénieur, le gastronome ».
La Gare de Liège-Guillemins abrite jusqu’au 30 juin prochain l’exposition « Da Vinci. L’artiste, l’ingénieur, le gastronome ».
Laure-Marie Sabre
15 mars 2024 @ 08:14
Je ne comprends pas le titre de l’exposition : est-il possible que les commissaires ignorent que Vinci était juste le village d’origine de Léonard et non son nom de famille ? On dirait qu’ils ont juste lu le Da Vinci Code.
Esquiline
15 mars 2024 @ 14:13
Vous seriez bien la seule personne à connaître le nom de famille de notre génial Italien qui n’en avait pas comme de nombreux contemporains d’ailleurs.
Fils illégitime d’une jeune paysanne et d’un notaire lui même sans nom de famille il était connu comme Leonardo da Ser Piero da Vinci.
val
15 mars 2024 @ 15:39
Laure-Marie Sabre,
Bien d’accord avec vous !
Catherine
15 mars 2024 @ 10:05
Gastronome? J’ignore tout!
Robespierre
15 mars 2024 @ 18:52
Oui, première nouvelle.
Passiflore
15 mars 2024 @ 10:18
Vers 1470, Leonard de Vinci et Sandro Botticelli étaient apprentis auprès du peintre Verrocchio. Le soir, ils étaient serveurs dans une taverne près de Ponte Vecchio. Ils avaient ouvert un établissement appelé « Des trois Grenouilles ». L’expérience ne dura pas longtemps mais incita Vinci à inventer des ustensiles pour gagner du temps en cuisine : un système pour fumer de la viande, un autre pour maintenir les aliments frais, un pour les garder au chaud et à l’abri des mauvaises odeurs et de la fumée, une machine à presser les olives, une autre pour moudre le grain, ou encore un engin rotatif conçu pour créer des spaghettis.
On attribue à Leonard plusieurs recettes : crevettes rouges à la burrata, aux abricots et à la menthe ; une poitrine de pigeons aux mûres ; un risotto. Il avait aussi créé « l’acquarosa », une boisson aphrodisiaque à base d’eau de rose, de sucre, de citron et d’alcool, filtrés dans un linge.
Pacific
15 mars 2024 @ 12:58
Merci beaucoup Passiflore, j’ignorais que Leonard avait créé des recettes et s’intéressait aux vignes.
Robespierre
15 mars 2024 @ 18:55
Je croyais que la burrata était une invention récente venue de la région de Naples.
Quant au reste, ça ne m’étonne pas. Il avait le sens de l’invention dans son ADN et il pouvait très bien inventer qqchose pour faciliter la vie, la cuisine en l’occurrence.
Passiflore
15 mars 2024 @ 10:20
Possesseur de vignes en Lombardie grâce à Ludovico Sforza, duc de Milan, son mécène, Leonard de Vinci écrivit, en 1515, un billet où il donnait des indications techniques à un paysan pour obtenir un vin sans défaut. l’expert Luca Maroni, qui a fait replanter dans la ville toscane de Vinci des fragments de racine du vignoble en tire quatre crus rouges maintes fois primés. La cave Leonardo da Vinci produit 300.000 bouteilles pour 38 étiquettes différentes.
Léonard avait édicté des règles pour les banquets de la Renaissance lors de son séjour chez les Sforza : « Ne mettez pas vos pieds sur la table », « Ne posez pas votre tête dans l’assiette », « Ne coupez pas la table avec votre couteau » et « Ne laissez pas vos oiseaux voler librement à table » (d’après la journaliste Anne Donadini)
DEB
15 mars 2024 @ 11:21
Règles à table qui sont savoureuses.
J’aime particulièrement la tête dans l’assiette !
Robespierre
15 mars 2024 @ 18:57
Moi aussi. Ca fait penser à chien qui lape sa pitance..
Val
15 mars 2024 @ 13:40
Notre cher Maître Leonard était végétarien..
Robespierre
15 mars 2024 @ 19:05
J’ai lu il n’y a pas longtemps dans un journal italien, qu’il est avéré que Leonardo était le fils d’une esclave. Oui, à cette époque, les bourgeois toscans avaient des esclaves. Iris Origo dans son fameux ouvrage « le marchand de Prato » explique les us, coutumes, et modalités de l’esclavage domestique. Personne ne s’offusquait de ces pratiques.
Leonardo fut bien traité par son père biologique qui ne l’abandonna pas. On maria la jeune mère à quelqu’un de recommandable. Le père notaire de Leonardo ne le reconnut pas légalement comme son fils et comme il était enfant illegitime il ne put entrer à l’université. C’était la règle. Alors le père demanda à Verrocchio qu’il connaissait s’il pouvait prendre Leonardo parmi ses élèves. Monsieur Père avait sans doute perçu l’intelligence de son fils. On faisait de tout chez Verrocchio et c’était une formation comme une autre. Je n’ai jamais compris d’où venait les vastes connaissances de Leonardo, celles qu’on apprend dans l’adolescence. Bon, n’étant pas un copiste distingué comme le Sieur Volto, je cite de mémoire. Qu’on me corrige ou qu’on me complète, je suis preneur.