En voici le descriptif : « Temps forts des collections du musée Condé, l’orientalisme débute en France en 1832 avec le voyage de Delacroix au Maroc, dont Chantilly conserve l’un des célèbres albums de l’artiste, et se développe avec le romantisme, mais rassemble des artistes aux personnalités aussi différentes, voire opposées, qu’Horace Vernet ou Eugène Delacroix, Prosper Marilhat ou Alexandre-Gabriel Decamps.
Il marque l’intérêt du XIXe siècle pour les cultures d’Afrique du Nord et des régions dominées par l’Empire ottoman (Turquie, pays arabes).
Le duc d’Aumale, fils du roi Louis-Philippe, qui vécut de 1840 à 1848 durant la colonisation de l’Algérie et en était gouverneur général en 1848, a rassemblé des œuvres de la première moitié du XIXe siècle. » (merci à Pistounette)
yode
14 mars 2022 @ 06:19
Prosper MARILHAT : tiens, un puydômois … et, à Thiers, une rue porte son nom et elle descend …
Bambou
14 mars 2022 @ 13:45
Oui mais elle monte quand on fait demi tour…😂😂😂
Yode
14 mars 2022 @ 14:31
ah, ah, je m’attendais à cette réplique : merci !!!
Beque
14 mars 2022 @ 07:51
A la fin de l’année 1831, le gouvernement français du roi Louis Philippe désire s’assurer que le Maroc soit un allié neutre et fidèle pour la France face à l’occupation de l’Algérie. Une délégation, présidée par le comte Charles de Mornay, est envoyée au Maroc à la rencontre du sultan Moulay-Abd-Rahman. Eugène Delacroix (1798-1863) remplace au pied levé le peintre Isabey pour accompagner la délégation, de janvier à juin 1832. Partis de Toulon ils accostent à Tanger. L’artiste a la révélation de l’Orient et de la couleur. « Je croyais rêver. J’avais tant de fois désiré voir l’Orient que je les regardais de tous mes yeux et croyant à peine ce que je voyais », écrit Delacroix. Durant son voyage, il observe, dessine, note tout ce qu’il voit comme en témoignent ses carnets de voyage, esquisses, croquis. Il rassemble également un grand nombre d’objets, de vêtements, d’armes et d’instruments de musique. Il réalise, en quelques mois, plusieurs milliers d’aquarelles, isolées ou réunies en carnets annotés à la mine de plomb : elles constituent un album de voyage où il puisera l’inspiration tout au long de sa vie. Cette technique à l’aquarelle, il l’a acquise, en 1825, lors un séjour en Angleterre, où il avait étudié l’œuvre de Constable. Il peint, à la suite de son voyage, plus de soixante tableaux inspirés du Maroc. « Avec un pinceau, je ferai sentir à tout le monde ce que j’ai vu… », rapporte Eugène Delacroix dans son Journal (1822–1863).
Nivolet 🇺🇦 🦝🐈🐕
15 mars 2022 @ 13:53
Eugène Delacroix comme tous les peintres venus en Afrique du Nord a été ébloui par la luminosité de ces contrées. Les peintures de Delacroix on été faites en France à partir de ses carnets de voyage. Jamais une Musulmane n’a été peinte autrement que voilées. Donc les femmes, dont celles d’ Alger et toutes celles figurées par d’autres, sont de confession juive.