Le bracelet Mellerio ayant appartenu à la reine Marie-Antoinette est une pièce précieuse, au cœur de nombreuses légendes et histoires.
Mellerio dits Meller, célèbre joaillier français, a une longue histoire de création de bijoux pour la royauté et l’aristocratie.
Selon certaines sources, la reine Marie-Antoinette aurait possédé plusieurs pièces créées par Mellerio, dont un bracelet, aujourd’hui conservé comme un rare témoignage de l’élégance de l’Ancien Régime.
Cette pièce exceptionnelle, riche en histoire, est exposée chez Mellerio à New York, témoignant du prestige de la maison joaillière et de l’héritage qu’elle porte.
Le bracelet, finement orné de pierres précieuses et méticuleusement réalisé, reflète le goût raffiné de la reine, connu pour sa passion pour les bijoux et les œuvres d’art.
Son exposition à New York souligne l’importance historique et culturelle de cette création, tout en permettant au public américain de découvrir un trésor du patrimoine européen.
Son contenu ? Le bracelet se distingue par son design complexe et élégant, typique de l’époque. Il est constitué d’or, de diamants, et d’autres pierres précieuses.
Le travail minutieux réalisé sur cette pièce illustre à la fois la finesse des artisans de l’époque et l’importance accordée par la cour royale à l’apparence et aux objets de luxe. Chaque détail de ce bracelet semble avoir été conçu pour sublimer la beauté de la reine.
Marie-Antoinette, en tant que reine de France, a commandé de nombreux bijoux pour enrichir sa collection personnelle.
Elle entretenait des relations privilégiées avec plusieurs joailliers de renom, dont Mellerio.
Bien que son règne se soit terminé de manière tragique, les objets ayant appartenu à la reine sont devenus des témoins tangibles de son influence et de son style.
Ce bracelet, en particulier, représente non seulement un lien avec l’histoire de la royauté française, mais aussi avec l’artisanat de haute joaillerie de l’époque. (Merci à Bertrand Meyer)
Régine ⋅ Actualité 2024, Bourbon, France, Joyaux 36 Comments
plume
23 octobre 2024 @ 05:27
Il serait intéressant de savoir comment la maison Mellerio a pu récupérer ce bracelet.
Avel
23 octobre 2024 @ 12:42
C’est la question que je me posais Plume.
Denis@denislaoque.com
23 octobre 2024 @ 07:08
Ce bracelet est bidon , malgré l’avis de certains experts mellerio a maintenu sa thèse certes séduisante mais sans fondement réel aucun….
Axelle
23 octobre 2024 @ 07:50
Sait-on qui sont les personnes représentées sur les camées ?
Baboula
23 octobre 2024 @ 09:09
Des personnages de la mythologie plus que des personnes.
Gatienne
23 octobre 2024 @ 11:49
À propos de bracelet avec le portrait de « vraies personnes » , voici celui porté par la reine Mary du Danemark lors du récent dîner des monarchies nordiques avec le président allemand.
Intéressant:
https://royalwatcherblog.com/2024/10/23/duchess-of-leuchtenbergs-pearl-bracelet/
Baboula
23 octobre 2024 @ 13:19
Magnifique, ce très beau bijou avait réussi à passer sous les radars ,merci Gatienne de lui rendre hommage. La beauté du visage le méritait aussi .
Passiflore
23 octobre 2024 @ 08:39
Je me demande si les Mellerio ont pu, à la 15e génération, garder leur maison de famille à Craveggia, entre Domodossola et Locarno. Je sais par un ami, membre de la famille, qu’ils se la partageaient l’été (et peut-être l’hiver), la famille étant assez nombreuse. Leur ancêtre, venu de Craveggia après les guerre d’Italie, était ramoneur et, en ramonant une cheminée du Louvre, il entendit qu’on préparait un complot contre Louis XIII. En remerciement, Marie de Médicis lui accorda le privilège exceptionnel d’exercer son métier à Paris et sur tout le territoire sans qu’il ait à se soumettre aux contraintes administratives, “pour services rendus au royaume de France”.
Tulipe
24 octobre 2024 @ 12:02
Décidément Passiflore, vous vivez toujours dans le monde merveilleux de l’Ile aux enfants. Ce n’est qu’une légende que vous nous contez là.
Passiflore
24 octobre 2024 @ 13:40
Tulipe, qu’est-ce qui vous prend ? (j’imagine que vous avez d’autres pseudos puisque vous ne vous êtes jamais adressée à moi). Vous connaissez la famille Mellerio ?
1) l’histoire du ramoneur qui a déjoué un complot contre Louis XIII est archi-connue. Elle m’avait été racontée par cet ami (de la famille Mellerio).
2) Il nous parlait toujours de la maison de famille dans les Dolomites. Ils devaient réserver à l’avance leur séjour puisqu’ils étaient de nombreux descendants. A votre avis, cette maison n’a jamais existé et n’existe plus ? Vous habitez la région ? Je n’ai pas vu l’ami en question depuis un certain temps, c’est pourquoi je me pose la question.
Tulipe
24 octobre 2024 @ 15:16
Ne mélangeons pas tout. Je ne vous parle pas de la maison, je vous parle du ramoneur et du supposé complot, qui n’est qu’une légende. Et j’en profite pour vous signaler de Craveggia, qui a bel et bien existé et qui existe toujours, tout comme la maison familiale des Mellerio… c’est dans le Piémont et pas dans les Dolomites.
Passiflore
25 octobre 2024 @ 13:01
Comment savez-vous que c’est une légende, la famille en parlant toujours ? Ca n’a rien d’infâmant, au contraire même. En tout cas, merci de me dire que cette maison existe toujours, cela va rassurer l’aimable Esquiline. J’avoue que j’ai dit, un peu hasard, que c’était dans les Dolomites sans regarder la carte d’Italie.
Esquiline
24 octobre 2024 @ 18:29
Craveggia dans les Dolomites? Votre ami Mellerio a dû effectivement s’y rendre souvent.
🤭
Passiflore
25 octobre 2024 @ 12:05
Esquiline, c’est moi qui ai mal retenu le nom.
Baboula
23 octobre 2024 @ 10:15
Pour en savoir un peu plus https://www.francetvinfo.fr/culture/patrimoine/un-bracelet-cher-a-la-reine-marie-antoinette-expose-a-new-york-par-le-joaillier-mellerio_6850961.html
Caroline
23 octobre 2024 @ 10:26
A propos de ce bracelet, Mary de Danemark avait porté un très beau bracelet avec un ancien médaillon lors du dîner officiel en Allemagne.
Un article sur le bracelet de la reine Mary ? Merci d’ avance !
Blouin
23 octobre 2024 @ 10:35
Du charbon au diamant il n’y a qu’un pas !
Passiflore
23 octobre 2024 @ 12:18
En ce qui concerne ce bracelet, Laure-Isabelle Mellerio, directrice artistique de la marque, raconte que son lointain ancêtre Jean-Baptiste Mellerio, alors tout jeune vers 1780, s’était présenté un jour aux grilles du Château de Versailles pour proposer ses bijoux. Il aurait vendu à Marie-Antoinette le fameux bracelet qu’elle gardera jusqu’à sa décapitation sur la place de la Révolution à Paris (place de la Concorde), le 16 octobre 1793.
Les Mellerio ont fait don à l’église de Caraveggia de vêtements d’apparat en soie ancienne, brodés en or et argent, d’ostensoirs, de calices décorés de pierres précieuses ainsi que le manteau funèbre de Louis XIV en velours noir brodé en or et argent et la chape avec fleurs du manteau de noces de Marie Antoinette. Le « manteau de la Reine » est utilisé lors des célébrations solennelles dont celle de la fête paroissiale, le le 25 juillet.
Tulipe
24 octobre 2024 @ 12:19
Là encore ce n’est qu’une légende … ce qui n’enlève rien au prestige de la maison.
Quant aux ornements liturgiques conservés en l’église de Craveggia, ce sont simplement des dalmatiques et des chasubles brodés de fils d’or et d’argent, comme il en existait dans toutes les sacristies et utilisés jadis pour les grandes célébrations avant Vatican II. Imaginez Louis XIV ou Marie Antoinette avec ça sur le dos !
Passiflore
24 octobre 2024 @ 13:42
C’est Laure-Isabelle Mellerio qui nous dit cela mais je ne peux le confirmer. Vous avez visité l’église de Craveggia ?
Tulipe
24 octobre 2024 @ 15:30
Madame Mellerio continue à façonner les légendes qui entoure la maison qu’elle dirige. C’est de bonne guerre et ça ne fait de mal à personne, mais ce n’est qu’une légende pour les touristes. Et pour répondre à la question, oui j’ai visité l’église et j’ai souvent résidé à Craveggia étant plus jeune, puisque ma maman y est née et a été baptisée dans cette église. Je n’y ai vu qu’une chape liturgique noire de funérailles et une autre chape liturgique aux motifs fleuris, fort belles, qui ont probablement été offertes par les riches familles du village, au 19e, loin de Louis XIV et de Marie-Antoinette.
Passiflore
25 octobre 2024 @ 14:49
Tulipe, votre réponse me satisfait. Pour une fois que des arguments sont sérieux… Je dois dire que j’ai tendance à croire ce qui est écrit sur les sites (en l’occurence, l’historique de la maison, les vêtements offerts à l’église, l’origine du bracelet) mais, comme dans les biographies, on n’est jamais sûr de rien et, comme tout est copié et recopié. Je ne connais pas du tout L.-I. Mellerio mais deux membres de sa famille qui m’avaient parlé du ramoneur.
Passiflore
27 octobre 2024 @ 23:58
Tulipe, je retrouve le très beau livre qu’avait écrit Vincent Meylan sur « Mellerio dits Meller, joailler des reines », en 2013 (édition Telemaque). Et, page 25, on peut voir une photo dudit bracelet légendée ainsi : « Le bracelet de camées et rubis vendu par Jean-Baptiste Mellerio à la reine Marie-Antoinette. Le bijou fut offert par la souveraine à une de ses dames d’honneur et, depuis, il est resté dans la descendance de cette dernière. Il a été exposé deux fois chez Mellerio dits Meller au XXe siècle ».
L’auteur ajoute (Craveggia, juin 2013) : « soigneusement pliée dans un tiroir de la sacristie de Craveggia (ce drap funéraire extrêmement riche de 3 m de long sur 2,70 mètres surmontait le cercueil de Louis XIV, le jour de ses funérailles solennelles à Saint-Denis, le 23 octobre 1715) cette étoffe (…) n’a jamais servi depuis qu’elle est entrée en ces lieux, quelques années après la Révolution française. Et, en légende de la photo du drap mortuaire : « les Mellerio les ont rapportées (les broderies en fil d’or et d’argent) dans leur village natal de Craveggia afin de les mettre à l’abri des fureurs de l’histoire ».
Qu’en pensez-vous ?
Tulipe
29 octobre 2024 @ 16:55
Rien de plus. Historien ??? autant que moi en tutu dans le lac des cygnes.
Calliopé
25 octobre 2024 @ 07:06
Passiflore, j’émets également quelques doutes sur le fait que Marie-Antoinette ait porté ce bracelet jusqu’à sa mort. J’ai beaucoup lu sur la Révolution française, et sur la vie de la reine : tous les livres s’accordent sur le fait que, lors de son séjour à la Conciergerie, Marie Antoinette avait dû se défaire des quelques bijoux qu’elle portait, tels que ses bagues et un collier contenant des mèches de cheveux de son époux et de ses enfants. L’inventaire de ses biens avait d’ailleurs été fait lors de son transfert par le Comité de Salut Public. Il est fait mention de bagues, d’une médaille en or, d’une montre en acier, mais nulle évocation de bracelet.
Passiflore
25 octobre 2024 @ 12:07
Calliopé, je suis étonnée moi-même mais il faudrait savoir, effectivement, comment la descendante Mellerio a pu retracer l’histoire de ce bracelet.
alceste
23 octobre 2024 @ 13:21
je ne vois pas comment la reine aurait conservé le moindre bijou au Temple puis à la conciergerie
tout cela n’est pas crédible
Passiflore
24 octobre 2024 @ 20:12
C’est très étonnant, en effet !
Vitabel
23 octobre 2024 @ 14:23
Merci Passiflore pour ces précisions.
Framboiz 08
23 octobre 2024 @ 15:18
Je ne crois pas que MA ait pu garder ses bijoux en prison ..
Les gravures la montrent sans,ses geoliers ont du se servir !
Lobre
23 octobre 2024 @ 16:48
Je préfère le diadème suédois avec les cames . Ce bracelet est peut-être mal exposé sur un velours sombre peut être à cause des perles rouges qui séparent les portraits
alceste
24 octobre 2024 @ 11:11
je voulais dire conserver
mea culpa
Gwen
24 octobre 2024 @ 12:24
Il s’agit en fait d’un bracelet Empire. Que ne doit-on pas inventer pour attirer les foules. Le cérémonies d’ouverture des Jeux Olympiques aura donné des idées au chargé de com.
Gwen
24 octobre 2024 @ 12:24
Il s’agit en fait d’un bracelet Empire. Que ne doit-on pas inventer pour attirer les foules. La cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques aura donné des idées au chargé de com.
Baboula
25 octobre 2024 @ 05:35
Les Mellerio ont l’air doués pour inventer des légendes évidemment invérifiables.
Hervé J. VOLTO
29 octobre 2024 @ 10:52
Ce bracelet là représente non seulement un lien avec l’histoire de la Royauté française, mais aussi avec l’artisanat de haute joaillerie de l’époque.