Le musée de la Toile de Jouy à Jouy-en-Josas présente jusqu’au 27 mars 2022 l’exposition « Etoffes et littérature. La littérature dans les indiennes aux XVIII et XIX siècles. »
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Benoite
24 janvier 2022 @ 05:26
Encore un joli « tour d’échelle remontant dans notre passé industriel et commerçant », ici. Une exposition sûrement très bien préparée, qui éblouira les spectateurs, et nous donnera les « recettes » de ces métiers d’Art Mobilier, qui exigeaient patience, minutie, et un immense savoir-faire manuel pour ces techniques si spécifiques. Ici, il remonte aux sources d’inspirations pour ces motifs.
Benoite
24 janvier 2022 @ 11:35
J’ai déniché un bouquin dans une cabine rouge » Livres en libre service ». Et une oeuvre de Françoise Bourdon, qui parle de la garance. Un roman « Les chemins de garance » , où il va être question de fabrique d’impression de tissu en Avignon. dont le héros a des parents indienneurs. Donc, je vais aller aux sources du thème dont on parle ci-dessus. Je suis toujours encline à faire des connaissances multiples, tous domaines confondus. Je connais déjà les métiers à tisser la soie, et entendu leur « vacarme » la nuit. des usines dans le Pilat (pour G. de G) les navettes qui filent, les employées debout toute leur vacation.. dans le bruit.. toujours à surveiller la trame, et les fils. j’espère ne pas faire d’impairs pour relater cette découverte, j’étais juste à la dizaine…(j’ai 10 ans) découvrant un monde inconnu, les fils , le gros métier bruyant, le tissu qui avance doucement, les mains des ouvrières qui arrêtent le métier dès qu’un fil casse, et le réparent immédiatement.. cela n’arrête pas. Merci Guizmo. Les métiers en dizaine, tous en activité..
Caroline
24 janvier 2022 @ 11:38
Très intéressant !
Ce n’ est plus à la mode de tapisser nos murs avec la toile de Jouy. Mais, ça reviendra avec le temps….!
Beque
24 janvier 2022 @ 11:40
En plus des Fables de La Fontaine, « Paul et Virginie », « Atala » et d’autres oeuvres littéraires ont servi d’inspiration pour les Toiles de Jouy.
.
24 janvier 2022 @ 12:00
Je n’aime pas la toile de Jouy avec des motifs indiens mais le musée est très beau.
Charlotte (de Brie)
24 janvier 2022 @ 12:19
Superbe exposition, merci Guizmo !
La Toile de Jouy a connu une traversée du désert ces dernières décennies, jugée ringarde, lassante avec ses coloris rouges ou bleus, ses motifs « gnan gnan » et surtout il faut le reconnaître le défaut que l’on avait, (avis personnel) de conjuguer tentures, rideaux, fauteuils dans une même pièce d’où une atmosphère parfois un peu étouffante
Elle semble avoir retrouvé le chemin des décors intérieurs par petites touches, mais aussi dans les vêtements, les sacs, les chaussures voire certains bijoux dits « fantaisie »
L’un des commissaires de l’exposition, ou plutôt des expositions puisque jumelée avec la Maison de Chateubriand à Châtenay Malabry, est Alain Montandon, professeur émérite de Littérature Générale et Comparée, d’où les thèmes : « La littérature dans les indiennes aux 18è et 19è » au Musée de Jouy en Josas et » Les étoffes dans la littérature au 19è » au Domaine de la Vallée aux Loups » avec le concours de la maison Pierre Frey.
C’est à Christophe-Philippe Oberkampf que l’on doit ces toiles mais elles ne sont qu’une infime partie des productions de sa manufacture. Dans le livre de Jean Diwo » Les Dames du Faubourg » je crois que c’est dans le tome 2 « Le lit d’acajou »
il est question d’Oberkampf qui est alors coloriste dans les ateliers d’indiennes du fabriquant Cottin, rue de Charonne dans le XIè arrondissement.
Si Oberkampf a choisi Jouy en Josas c’est en raison de la proximité de la Bièvre, situation idéale pour le lavage des tissus.
Les toiles sont partagées en deux familles : les « florales » représentant plantes et arbres et les « narratives » celles que l’on connait le mieux en général, dont les sujets sont inspirés de la littérature et de la mythologie : scènes pastorales , galantes, chasses, animaux des fables de La Fontaine.
Le peintre Jean-Baptiste Huet a peint des motifs reproduits à Jouy en Josas et on peut en voir un exemplaire au château de Champs sur Marne.
Ciboulette
26 janvier 2022 @ 16:33
Charlotte , quel plaisir de vous lire ! Comme toujours , votre article bien documenté nous apprend ( m’apprend ) bien des aspects que je ne connaissais pas . Merci pour cette pause et ce beau voyage .
A du A
24 janvier 2022 @ 13:56
C est le genre de choses qui me font craquer d envie en déco pas vous?
pit
24 janvier 2022 @ 14:54
La toile de Jouy est une étoffe de coton (dite indienne), d’où le titre de l’exposition.
Danielle
24 janvier 2022 @ 17:33
. = Danielle
Baboula
25 janvier 2022 @ 09:54
Il y a une belle indienne accrochée à ma porte d’entrée ,son décor a la fois chargé mais léger ( paradoxe) convient bien à cette pièce souvent délaissée et lui donne bonne mine .
Ciboulette
26 janvier 2022 @ 16:35
Tella ne s’y est pas encore attaquée ? Du genre faire ses griffes dessus ? Transmettez- lui , je vous prie , les miaous amicaux de la petite Image qui regarde la neige tomber avec intérêt .