A partir du 20 juillet 2020, le château de Versailles présente l’exposition « Un air impérial. Portraits napoléoniens du château de Versailles ».
En voici le descriptif : « À la veille du bicentenaire de la mort de Napoléon Bonaparte (le 5 mai 2021), le château de Versailles présente un ensemble de portraits de la famille impériale issus de ses collections, à partir du mois de juillet 2020 dans les appartements de Madame de Maintenon.
Raconter une « histoire de famille », tout en évoquant les codes du portrait sous Napoléon Ier, telle est l’ambition de la présentation Un air impérial proposée par le château de Versailles à partir du mois de juillet 2020 au sein des appartements de Madame de Maintenon. À travers une vingtaine d’œuvres – peintures en pied et bustes en marbre – issue de la collection napoléonienne du château de Versailles (la plus importante au monde), sont ainsi évoquées les origines des Bonaparte, de la Corse à la France, jusqu’à leur accession aux trônes d’Europe… en passant par la mise en place de l’Empire français et l’ambition de créer une quatrième dynastie succédant aux Bourbons.
Napoléon Bonaparte comprend très tôt le pouvoir de l’image, et du portrait en particulier, et dès la première campagne d’Italie et son portrait au Pont d’Arcole, il se fait régulièrement représenter dans l’attitude, dans la tenue et avec les accessoires de la situation. Ses portraits sont largement diffusés par des répliques, copies et gravures en France et dans toute l’Europe. Sa mère, et ses frères et soeurs, ayant participé à sa prise de pouvoir et à la mise en place de l’Empire français, bénéficient à leur tour du talent des plus grands portraitistes de l’époque, parmi lesquels François Gérard, Anne-Louis Girodet, ou encore Élisabeth Vigée Le Brun.
Restaurés pour la plupart d’entre eux ces dernières années, ces portraits sont presque tous à caractère officiel, et ont servi au décor des résidences impériales, à Paris, au palais des Tuileries, ainsi que dans les châteaux de Saint-Cloud, Fontainebleau, Compiègne, etc. Ils sont présentés ici quelques mois avant de reprendre place dans les salles des attiques Chimay et du Midi. »
Régine ⋅ Actualité 2020, Châteaux, Expositions, France, Napoléon 9 Comments
HRC
14 juillet 2020 @ 08:53
Et voilà…
ciboulette
14 juillet 2020 @ 13:30
Bien que très réservée sur les guerres napoléoniennes ( trop de sang versé ) , je sais gré à Napoléon de son action civile et de la notion de » mérite » .
Une anecdote ( vraie , donc ) : les Français sont , de tous les Européens , ceux qui ont le plus de problèmes circulatoires aux jambes . Napoléon ne prenait que des soldats bons marcheurs , dont beaucoup ont été tués lors des guerres . Le reste de la population , dont nous descendons en grande partie , était donc constituée de gens en moins bonne santé artérielle et veineuse .
DEB
15 juillet 2020 @ 13:47
😳.
Je ne savais pas.
Et on attribue cela à quoi ?
ciboulette
16 juillet 2020 @ 19:06
Je vous l’explique .Les gens qui restaient en France n’avaient donc pas de bonnes jambes , mais ce sont ceux qui ont survécu et fait souche , et , génétiquement , nous sommes leurs héritiers .
DEB
17 juillet 2020 @ 15:54
Merci, Ciboulette.
Roxane
14 juillet 2020 @ 20:25
Trop mignon, ce petit enfant qui joue avec les figurines 💕
Caroline
14 juillet 2020 @ 21:54
Très bien ! 👏
Le jeu des soldats de plomb d’ antan, en plastique de nos jours !
Gérard
15 juillet 2020 @ 17:44
Présenté au Salon de 1810, le tableau de Ducis montre pour la première fois un Empereur paternel, jouant avec des enfants en toute simplicité. Ces enfants sont ses neveux et nièces, entre autres les petites Louise et Letizia, filles de Caroline Murat, reine de Naples, copiées d’après le tableau de Gérard (musée de Fontainebleau). Ducis s’est inspiré ici de Gérard pour peindre au premier plan le jeune garçon à la ceinture bleue, Napoléon-Charles, fils de Louis, roi de Hollande, et de la reine Hortense, et à droite un peu à l’écart, l’aîné des garçons, Achille, fils de Caroline, revêtu d’un uniforme militaire, que son attitude pose en quelque sorte en héritier présomptif de Napoléon. La formation militaire de ces jeunes garçons est déjà commencée comme le montrent les petits soldats avec lesquels joue le petit prince accroupi, Napoléon-Louis Murat, toujours copié de Gérard. Cependant c’est l’enfant que tient Napoléon sur ses genoux qui deviendra plus tard Napoléon III : il s’agit de Louis-Napoléon né en 1808, fils de la reine Hortense et de Louis, roi de Hollande.
Mais c’est bien l’attente d’une descendance assurée de Napoléon qui est peinte. Chez Ducis, elle se révèle dans l’attitude du garçon de droite et dans celle du petit prince vêtu de blanc, qui l’un et l’autre regardent fixement le spectateur de l’œuvre comme s’ils l’interrogeaient sur le futur choix impérial.
Le peintre Jean-Louis Ducis est né à Versailles le 14 juillet 1775 fils d’un maître faïencier Louis Ducis et neveu d’un poète et académicien Jean-François Ducis et il épousa Anne-Euphrosine Talma la sœur du grand Talma. Il fut élève de David et eut un grand succès sous l’Empire et la Restauration.
Le tableau de 1810 L’Empereur Napoléon Ier sur la terrasse du château de Saint-Cloud entouré des enfants de sa famille est à Versailles.
À l’arrière plan à gauche des serviteurs en livrée impériale verte portent une petite table recouverte d’une nappe sous l’œil du mamelouk Roustan tandis qu’à droite deux dames veillent de loin sur les enfants.
Sur l’ensemble du tableau du 1er juin 1810 on peut voir de gauche à droite la princesse Letizia Murat (1802-1859) qui devait épouser Guido-Taddeo, marquis Premoli. Devant elle le prince Napoléon-Louis de Hollande (1804-1831) qui porte en sautoir le grand cordon de l’Ordre de l’Union de Hollande fondé par son père le roi Louis, et lui-même est grand-duc de Berg et de Clèves de 1809 à 1815 et roi de Hollande du 1er au 13 juillet 1810 sous le nom de Louis II. Sur les genoux de l’empereur c’est le prince Louis-Napoléon le futur empereur Napoléon III frère cadet du précédent.
Les deux derniers enfants que nous voyons sur l’image sont pour le plus grand qui est en uniforme Achille Murat (1801-1847) prince héritier de Naples et ancien prince héritier de Berg et de Clèves, il épousera l’arrière-petite-nièce de George Washington, Catherine Daingerfield Willis veuve Gray dont il lui pas d’enfant.
Le dernier qui joue avec les petits soldats est Napoléon-Lucien Murat (1803-1878), qui sera le troisième prince Murat et qui est le futur prince de Pontecorvo.
Gérard
15 juillet 2020 @ 17:46
https://histoire-image.org/fr/etudes/napoleon-prive