« Fabergé : a brillant vision« , tel est le titre de l’exposition qui ouvre le 1er février au Texas au Houston Museum of Natural Science, l’un des dix musées les plus visités aux Etats-Unis. C’est Tatiana Fabergé, l’arrière petite-fille de Peter Carl-Fabergé qui supervise ce show qui présente 350 pièces du joaillier des tsars. (Copyright photos : DR – Merci à Bertrand Meyer)
Anastasie
24 janvier 2013 @ 08:50
Il ne reste plus qu’à espérer que cette exposition vienne ensuite plus près de chez nous car le Texas, c’est loin !
Zeugma
24 janvier 2013 @ 09:02
Merci pour l’information mais je doute que nous soyons nombreux à faire le déplacement à Houston.
Cela dit, les expositions sont maintenant de plus en plus itinérantes. Par exemple, « L’impressionsme et la mode », actuellement au musée d’Orsay, à Paris, ira ensuite au MET à New-York (plus facile d’accès que Houston). On peut donc espérer.
La reine avait montré sa somptueuse collection de Fabergé à Buckingham Palace l’été 2011, si j’ai bonne mémoire.
COLETTE C.
24 janvier 2013 @ 12:18
De superbes pièces.Qu’est devenu ce beau diadème ?
Caroline
24 janvier 2013 @ 12:55
J’ignorais pour la descendance du célébrissme Fabergé!Y-a-t-il au moins un descendant capable d’etre aussi artiste que son ancetre?
Toujours m-a-g-n-i-f-i-q-u-e!!!!!Je bave d’admiration devant ces pièces uniques en leur genre!!!
Anastasie
24 janvier 2013 @ 16:04
Il y a une descendance Fabergé qui a récemment repris le contrôle des produits qui portent ce nom. Si vous lisez l’anglais, allez sur le site et vous y trouverez toute l’histoire !
http://www.faberge.com/news/47-storyoffaberg.aspx
Caroline
25 janvier 2013 @ 10:59
Anastasie,mille fois merci pour votre lien conseillé!
Pour ceux et celles qui ne savent pas l’anglais,à voir la mini-vidéo ‘Discovering Fabergé’!Trop magnifique!!!
Juliette
24 janvier 2013 @ 15:56
Houston c’est loin, ce n’est pas une très jolie ville et tout ce qu’on nous montre quand on y va c’est le site où le président Kennedy a été tué et le Centre d’Achat où on voyait JR….. cette exposition relevera le niveau de ce qu’on peut y voir…. pour un temps.
Juliette
24 janvier 2013 @ 15:58
Je dormais sûrement puisque je parlais de Dallas……….. excusez-moi. Disons que les grandes villes du Texas sont à peu près identiques.
Mélusine
24 janvier 2013 @ 16:49
Fabuleux Fabergé. Son dernier chef-doeuvre, avant son départ de Russie, après l’arrestation de la famille impériale, date de 1917.
Il s’agit de « l’oeuf aux constellations », un globe céleste en verre bleu serti de diamants, sur lequel se trouve gravée la position des astres à l’heure de la naissance de l’héritier au trône, Alexis.
L’oeuf est inachevé, comme la vie du tsarévitch, exécuté à l’âge de 14 ans.
Le génial Karl Fabergé meurt en 1920 à Lausanne et il repose à présent à Cannes, au cimetière du Grand Jas.
Trajan
24 janvier 2013 @ 18:01
La plupart des beautés créées par le celebre Fagerge pour la famille impériale russe (le tsar Nicolas II, sa mère, Maria Feodorovna et sa femme Alexandra Feodorovna ), on peut voir au Musée du Kremlin,a Moscou.
Mélusine
24 janvier 2013 @ 20:41
Oui, Trajan, mais en ce moment Moscou trop froid (-15°). Plutôt aller dans cette ville en été.
Martine Rose
24 janvier 2013 @ 19:49
Quelle élégance et quelle délicatesse dans ces pièces intemporelles !
Danielle
24 janvier 2013 @ 20:25
J’adore ces pièces.
Silvia
24 janvier 2013 @ 21:03
Alors, on sait déjà que l’exagération fait partie de la culture texane, mais, néanmoins, l’allégation que ce musée se trouve parmi les 10 musées les plus visité des États-Unis me paraît tout à fait absurde… un « stunt » publicitaire. Le Musée des Sciences Naturelles de Houston est, dirais-je, vraiment méconnu au niveau national. Le musée le plus célèbre de Houston est le Museum of Fine Arts (Musée de Beaux Arts), et même celui-là n’est pas l’un des « top 10 » aux USA. Si vous avez l’occasion de visiter notre pays, voici quelques listes des musées les plus fréquentés:
http://www.squidoo.com/AmericasMostVisitedMuseums
http://www.mapsofworld.com/usa/usa-maps/most-visited-museums.html
http://usatoday30.usatoday.com/travel/destinations/2007-09-28-most-visited-museums-forbes_N.htm
Silvia
24 janvier 2013 @ 21:10
Correction:
Le Musée de Beaux Arts de Houston (mais pas celui des Sciences Naturelles) apparaît parmi les « top 10 » dans la seconde liste ci-dessus, mais pas dans les deux autres.
Tonton Soupic
24 janvier 2013 @ 21:41
Si j’avais su, j’y serais allé. Je n’ai plus d’eau de toilette.
marianne
26 janvier 2013 @ 11:34
Trop drôle , Tonton ! :)
Sylvie-Laure
24 janvier 2013 @ 22:44
Le diadème vu ici, est celui qui fut vendu par la princesse Marie Gabrielle de Savoie aux enchères, par Christie’s à Londres le 13 juin 2007, pour 1 555 642E précisemment.
Bijou signé d’un maitre diamantaire, de la firme Fabergé, il fut acquis par Albert et Elisabeth de Belgique en 1920, pour leur 2e fils , Charles comte de Flandres, futur régent de Belgique. Mais celui ci resta célibataire, et légua ce bijou en 1983, après son décès à sa soeur, Marie José ex reine d’Italie. qui ne l’a jamais porté, et le transmis aussi à son décès en 2001, à sa fille Marie Gabrielle. L’histoire de ce diadème est réputée très historique. Les pierres (diamants en briolette » sont acquises d’appartenance à Joséphine de Beauharnais, monté pour moitié, sur ce diadème griffé August Holmström, un des meilleurs spécialiste chez Fabergé, et vendu par les héritiers de Maximilien de Beauharnais (fils d’Eugène) et de son épouse, Maria Nicolaievna de Russie, éxilés de Russie, et quasi ruinés, à cause de la Révolution Russe, comme bon nombre d’aritocrates de la Noblesse Russe.
On trouve sur le diadème, 6 gros diamants, en goutte, taille briolette, qui faisaient partie de l’Héritage de Joséphine de Beauharnais à ses enfants. Le bijou a été ensuite complété avec d’autres diamants.
Avec une origine Impériale et Royale de cette sorte, la vente de ce bijou était très attendue, et l’estimation a été très dépassée. L’acquéreur non connu, peut être le revendra un jour, mais finalement, ce magnifique bijou, avec ses diamants taillés de cette sorte, n’a pas été porté, ni par la reine d’Italie, ni par sa fille.
Et quand on sait, que plus de 9 wagons chargés des bijoux et objets d’art Fabergé, qui voulait mettre à l’abri, en Suisse, toute sa fabrication qui lui appartenait, ne sont jamais arrivés à destination, « volés » par les soldats bolcheviques, on peut comprendre que le Maitre Fabergé, anéanti, par la Révolution Russe, la perte de ses usines, et de ses ouvriers, se soit laissé dépérir de désespoir
COLETTE C.
25 janvier 2013 @ 14:07
Merci,Sylvie-Laure, pour vos intéressants renseignements !