Le Musée Maillot accueille jusqu’au 28 juillet 2013 l’exposition « Fragile. Murano, chefs-d’œuvre de verre de la Renaissance au XXIe siècle« . Murano : si le nom de cette île vénitienne renvoie à l’art du verre, les créations purement touristiques qui envahissent les magasins de souvenirs font parfois oublier le savoir-faire précieux, la qualité unique et la splendeur des objets en verre produits depuis des siècles dans ses ateliers.
Pour la première fois en France, une exposition retrace l’aventure du verre de Murano en parcourant sept siècles de création intense, du milieu du XVe siècle à nos jours. Ainsi, près de deux cents pièces issues de collections publiques ou jalousement conservées dans des collections privées, seront réunies.
L’exposition retrace le parcours historique de la production des grandes verreries : une sélection parmi les plus beaux objets réalisés pour les grandes familles et les cours européennes de la Renaissance, les fantaisies baroques et les créations du XVIIIe siècle, les pièces Art déco des années 1920 et du modernisme des années 1950.
Cette exposition est réalisée sous le haut patronage de la Ville de Venise, avec la participation des Surintendances des musées de Venise, Rome, Naples, Florence et Milan, du Victoria and Albert Museum de Londres, du National Museum et du Museum of Decorative Arts de Prague, du Stiftung Museum Kunstpalast de Düsseldorf, du Kunstsammlungen der Veste Coburg de Cobourg, du Musée des Arts Décoratifs Paris, du Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, du Petit Palais, des plus importantes collections particulières internationales et des artistes contemporains.
Musée Maillot – Fondation Dina Vierny – 61, rue de Grenelle – 75007 Paris
Valeska
1 avril 2013 @ 08:43
Passionnant,sans aucun doute,quand on aime les jolies choses et le talent…Bien aussi de souligner le galvaudage d’objets d’une représentation très approximative dans les boutiques touristiques de Venise,où par exemple les fameux »danseurs »en pâte de verre,de toutes les couleurs qu’on veut,sont légions et d’une qualité plus que médiocre…Je le sais pour n’y avoir pas échappé,et deux d’entre-eux sont dans une de mes vitrines…C’est fait à la va-vite et ça se voit.Rien à voir avec les oeuvres d’Art sur commande et les pièces uniques qui ne sont pas,comme pour le commun des mortels,fabriqués par des apprentis et »à la chaîne »…
Le VRAI Murano,c’est très beau.ET FRAGILE! ;)
COLETTE C.
1 avril 2013 @ 11:39
Ces verres en Murano sont une merveille, je me souviens avoir vu dans cette île des lustres à couper le souffle !
Patricia C
1 avril 2013 @ 13:06
En effet, c’est plutôt intéressant de rappeler l’origine de cet art souvent dénaturé au niveau touristique. Voici une exposition à ne pas manquer.
flabemont8
1 avril 2013 @ 21:46
Oui, tout ce qui est exceptionnel est hélas souvent copié…Au 16eme siècle,les pays étrangers (dont la France ) envoyaient des espons pour tenter de percer les secrets de fabrication.Nous avons également des cristalleries ou verreries, dont la plus ancienne de France à Passavant la Rochère, Hennezel , Baccarat…mais rien de semblable à Murano, chaque site ayant évidemment son génie propre.
marielouise
2 avril 2013 @ 07:27
Lors de mes séjour à Paris,je ne manque jamais une visite au musée Maillol,proche de mon hôtel … mais le verre Murano,bien que je reconnaisse le talent ,pour y avoir été et vu travailler les souffleurs de verre,ne me plaît pas beaucoup!Belles Pâque à vous tous d’Italie où il ne fait pas beau!!!!
Cosmo
2 avril 2013 @ 07:55
Pour pourvoir être nettoyé, un lustre en verre de Murano se démonte complètement quelle que soit sa taille car tous ses éléments sont indépendants.
Le lustre du Palais Alliata à Palerme a été démonté il y a quelques années, avant la visite de la reine Beatrix, et une fois à plat il occcupait le plancher de la salle de bal. Et son nettoyage fait, pièce par pièce, par la princesse Alliata elle-même, prit plus de deux mois.
Marquise
2 avril 2013 @ 11:38
Cosmo, « chère fée du logis »,
Dans votre décompte, vous omettez le décompte horaire/jour de la princesse astiquant son lustre???? ;-)
Cosmo
2 avril 2013 @ 15:14
Ah, Marquise, vous avez raison ! Mais vous savez bien que dans l’aristocratie on ne compte pas…
Cela dit l’anecdote est vraie. Je la tiens de « la femme de ménage », Signoretta de son prénom et princesse de Baucina de son titre…
;)