C’est l’un des événements de la rentrée. Du 7 octobre 2015 au 10 janvier 2016, la National Gallery de Londres présente l’exposition « Goya : the portraits« . 70 chefs-d’oeuvre de l’artiste espagnol Francisco de Goya orneront les cimaises du musée.
Il connut vite la faveur de la cour et des cercles aristocratiques de son temps. Ses portraits furent le point de départ de son ascension, et il fut nommé à partir de 1789 « pintor de Camara del Rey« .
Il peint à merveille l’ombre et la lumière, saisit l’innocence des enfants, souligne la niaiserie de certains personnages. Goya n’a rien d’un portraitiste impartial et laisse transparaître les sentiments qu’il éprouve envers le modèle. On en oublie la rigidité protocolaire de la pose pour mieux goûter l’intensité de son travail. (merci à Bertrand Meyer)
Lisabé
10 août 2015 @ 07:49
Soit ce sont les sujets des portraits,soit le coup de patte artistique qui les interprète,mais je n’aime pas trop Goya….Bref,ça tombe bien,je n’allais pas à Londres,donc je resterai là !
;-)))
Sûrement passionnant pour celui qui aime.
Francine du Canada
11 août 2015 @ 03:23
J’ai vu toutes ses toiles en Espagne et j’ai bien aimé sauf… sa période noire (la guerre d’Espagne) ça… je n’ai pas aimé du tout. FdC
Cosmo
12 août 2015 @ 12:03
Et pourtant, chère Francine, c’est dans cette peinture qu’il s’est démarqué de ses confrères car il y fut avant-gardiste, loin des attitudes compassées de la Cour et de la Famille royale.
Amicalement
Cosmo
Francine du Canada
14 août 2015 @ 05:53
Picasso a peint aussi sur ce thème; je pense au Guernica qui n’a pas suscité chez moi la même émotion de dégoût, de lassitude, de saturation… Le Guernica n’est pas vide de sens pour autant; c’est tout un procès! Je suis bien consciente que l’émotion que va susciter une toile relève du tempérament et du monde intérieur de celui où celle qui la regarde et c’est personnel. Un autre y verra tout autre chose. Cette période noire chez Goya m’a fortement déplue… comme si elle était l’œuvre d’une personne malade. Amicalement, FdC
Cosmo
14 août 2015 @ 12:10
Chère Francine,
L’artiste vit-il en dehors du monde ? Goya, peintre mondain, fut touché par le désespoir du peuple espagnol, les années noires de l’occupation française venues. Les princes étaient en exil, la société espagnole se battait pour sa liberté. La guerre fut affreuse. Pouvait-il l’ignorer ?
Amicalement
Cosmo
Robespierre
10 août 2015 @ 08:45
Fascinant !
Tessa
10 août 2015 @ 13:11
Tous les visages peints sont particulièrement laids. ?
Lisabé
11 août 2015 @ 07:51
Voilà,chère Tessa,c’est aussi la question que je me posais plus haut:Faute à la manière de l’artiste ou faute aux sujets??Car oui…Ces portraits sont laids! ;-))
COLETTE C.
10 août 2015 @ 16:05
Les visages sont saisissants de vérité !
flabemont8
10 août 2015 @ 20:53
Oui, c’est ce que j’aime chez Goya , il ne flatte pas …la vanité , la sottise, la gourmandise transparaissent sous les riches habits de cour .
Je découvre avec surprise son visage .
Cosmo
12 août 2015 @ 12:04
Ferdinand VII est particulièrement gratiné, n’est-ce pas, dear Little Cat !
flabemont8
14 août 2015 @ 23:49
Oh là là , oui , cher Cosmo ! :-))