Du 20 mars au 25 août 2019, le Musée d’Art et d’Histoire du judaïsme de Paris présente l’exposition « Helena Rubinstein, l’aventure de la beauté ». Celle qui fut l’impératrice de la beauté, épousa en 1938 le prince georgien Artchill Gourielli-Tchkonia. On verra dans l’exposition parisienne (qui arrive de New York) les tableaux, bijoux et autres souvenirs de cette diva des cosmétiques. (merci à Bertrand Meyer)
Gatienne
14 mars 2019 @ 10:04
Juste avant Estée Lauder ce fut la grand papesse de la beauté .
Mais, alors qu’on achète encore du Estée Lauder, les produits Rubinstein ont presque déserté les linéaires des parfumeries.
Personnellement, je me rappelle que mon premier mascara (après celui en cake piqué à ma mère, celui avec la brossette où l’on crachait dessus) fut un Helena Rubinstein, dans son stylo doré et joliement ouvragé, qui déposait sur vos cils d’infimes particules pour les faire paraître plus fournis : souvenirs…souvenirs…
berton
14 mars 2019 @ 13:55
Idem, si mais souvenirs sont bons, il y avait pas de brosse mais be bout était fileté !!! Enfin hier quoi ….
Gatienne
15 mars 2019 @ 13:07
Exact, Berton, une petite révolution !
la brosse c’était avant, puis après…
aubert
14 mars 2019 @ 14:44
Puisque vous y allez de vos souvenirs j’ajoute mon grain de sel.
L’épouse d’un collègue de travail était responsable du stand Héléna Rubinstein d’un grand magasin de centre ville.
Lorsqu’il appelait sa femme, passant à l’époque par le standard téléphonique il disait: » Puis-je parler à madame Héléna « . Cela déclenchait quelques ricanements chez les gamins que nous étions.
Baboula
14 mars 2019 @ 17:03
La gifle de mon père quand il a vu que je portais du Rimmel est toujours en ma mémoire ,accompagnée d’un : je ne suis pas encore mort ! La plaisanterie ne faisait pas partie de l’éducation .
Baia
15 mars 2019 @ 15:03
Une « gifle » c’est violent !
L'Alsacienne
14 mars 2019 @ 18:45
Ah oui, Gatienne, J’ai également possédé un tel mascara (long lash ?). Le bout de la tige était comme une vis…. souvenirs, souvenirs.
berton
15 mars 2019 @ 18:18
Ah oui, le « long lash » quelle mémoire ! un très joli packaging par rapport au banal tube noir d’aujourd’hui .
Corsica
14 mars 2019 @ 22:15
Ah, merci Gatienne de me faire revenir à ce fameux mascara en cake que l’on nommait par sa marque « Rimmel » et qui m’a valu une sacrée punition quand, un jour, ayant oublié de l’enlever, ma mère se rendit compte que non seulement je m’étais maquillée mais qu’en plus j’avais craché dessus…😕😕 Quant au mascara fluide et en tube, c’est bien Helena Rubistein qui l’inventa. C’était en 1957 mais le tube et la brosse étaient séparés. Un an plus tard, elle eut l’idee d’intégrer la brosse dans le tube, le Mascara-Matic était né.
Baboula
15 mars 2019 @ 13:27
Merci Corsica pour cet historique du mascara .Il n’y a plus de progrès et les promesses de cils hollywoodiens ne sont pas tenues .
Jean Pierre
14 mars 2019 @ 10:17
Jean Yanne et Jacques Martin s’étaient fait virer de l’ORTF pour avoir dit : » il n’y a qu’à voir la tête d’Hélène Rubinstein pour apprécier l’inefficacité de sa crème ».
bételgeuse70
14 mars 2019 @ 14:17
Virés, peut-être, mais à l’époque on cultivait l’impertinence. Aujourd’hui, les journalistes ont peur du moindre dérapage verbal.
PIerre-Yves
15 mars 2019 @ 13:29
C’est normal qu’ils en aient peur, vu comment on leur tombe dessus sur les réseaux dits sociaux qui se transforment souvent en véritable tribunal populaire …
Muscate-Valeska de Lisabé
14 mars 2019 @ 14:55
…Et ils avaient pourtant parfaitement raison!!…quand on voit les visages ridés des femmes les plus riches du monde,princesses ou non,on a bien la preuve que les cosmétiques anti-âge,c’est du bidon!
Madame Bettencourt des produits L’Oréal était également représentative malgré sa position…
Merci pour cette piqûre de rappel qui vaut botox pour la mémoire,Jean-Pierre.
kalistéa
19 mars 2019 @ 18:16
Le remède miracle n’existe pas , mais tout de même , à âge égal on peut serendre compte qu’une femme qui use de ces crêmes de beauté quotidiennement , ont une peau mieux conservée que celles qui n’en ont jamais fait usage!
Corsica
14 mars 2019 @ 21:54
Peut-être pas belle mais une femme visionnaire, tenace et redoutable en affaires qui, partie de rien, battit une fortune. Ce qui est nettement plus confortable et gratifiant que de dépendre de celle d’un homme surtout quand cette bonne fortune dépend d’une chose aussi éphémère que la beauté.
Slavin
29 février 2024 @ 13:54
Oui, j’avais tellement ri…. À cette époque les pubs étaient faite par les animateurs…
Baboula
14 mars 2019 @ 10:26
La vie d’Helena Rubinstein fût un roman qu’ elle écrivit avec courage et opiniâtreté.
pit
14 mars 2019 @ 12:23
Prince Artchil (1 seul L) je pense
Sheiley
14 mars 2019 @ 13:15
Une vie de ténacité et de courage . Quel parcours depuis le shetll d’Europe central , la fuite a cause des pogroms, jusqu’a sa magnifique réussite américaine. Paul Lou Sulitzer lui a consacré une biographie plus ou moins romancée ( un roman à clefs en fait) il y a plusieurs années. Y a t’il d’autres ouvrages . Je pense que l’on doit les trouver à l’exposition. Une self-made-woman !
Alinéas
14 mars 2019 @ 15:59
Que de souvenirs !!!
Celia72
14 mars 2019 @ 18:03
Meme souvenir que vous Gatienne.
Bien a vous
Gérard
15 mars 2019 @ 18:34
Helena se remaria donc en 1938 avec celui qu’on appelait le prince Artchil Gourielli-Tchkonia (1895-1955), qui en réalité était de noblesse sans titre (aznauri) appartenant à la famille Tchkonia de Gourie, mais qui aurait été le petit-fils d’une princesse Gourielli dont il aurait adopté le nom et le titre.
Il avait 23 ans de moins que sa femme et elle-même était heureuse d’être appelée princesse. Il était fort élégant, aimait le jeu et les soirées, avait beaucoup d’amis artistes parmi lesquels Dali qui fit son portrait vendu une fortune en 2017.
Artchil était né le 18 février 1895 à Tbilissi fils d’Alexander et de Nene.
Il mourut à New York à l’âge de 60 ans le 21 novembre 1955 et il est inhumé au cimetière catholique de Mount Olivet à New York, ainsi que son épouse qui le rejoignit 10 ans plus tard, sous une lourde pierre chargée des armoiries qui auraient été les siennes. Le mariage fut bénéfique à chacun des deux car il collabora activement aux affaires de sa femme dont il avait fait par ailleurs son héritière. Elle fut dévastée par sa mort.
Les Gourielli ou Gouriéli avaient été les princes souverains de Gourie en Géorgie occidentale. Ils sont de noblesse immémoriale et connus dès le XIe siècle. Ils sont issus de la dynastie des Vardanisdzé qui elle-même venait de Vardan Dadiani, mort en 1213, ministre de la reine Thamar de Géorgie et qui était prince souverain de Svanéthie (au nord-ouest de la Géorgie). Ils furent princes souverains indépendants de Gourie jusqu’en 1823 de facto et au 7 septembre 1829 où la principauté fut annexée à l’Empire russe. Les princes reçurent par ukase le titre de princes russes (knyaz) avec la qualification d’altesses sérénissimes par primogéniture et d’altesses illustrissimes pour les cadets le 20 janvier 1843 et ils furent inscrits au cinquième livre de la Noblesse princière du gouvernement de Koutaïs.
Ceci profitait après la mort du dernier prince souverain David en 1839 à son cousin David II Gourielli (1802-1856) et à ses descendants (David II eut deux filles et huit fils, dont Jambakur Gourielli, +1902 qui lui succéda comme chef de la maison ducale de Gourie).
Le prince David Ier en effet combattit sous l’uniforme russe de second lieutenant les montagnards du Caucase dirigés par l’imam Shamil et fut tué au combat le 23 août 1839 pendant le siège de la forteresse de Shamil, Akhulgo. Il avait environ vingt ans.
Les Gourielli avaient été reconnus princes indépendants en 1491 mais furent vassaux de la Géorgie à partir de 1792 et signèrent un traité de protectorat avec la Russie le 8 avril 1811. Ils sont éteints dans la ligne des princes régnants.
Artchil aurait été issu de la descendance d’une des sœurs du dernier prince régnant. On en connaît quatre donc deux survécurent à leur frère et furent reconnues altesses sérénissimes en 1843 et il est possible mais loin d’être certain que l’union de l’une d’elles ait échappé aux historiens. On sait que la princesse Ekaterina (1815-1880) épousa le prince Levan Chichua dont elle fut veuve après deux mois de mariage et que la princesse Terezia (1825-1871), dame d’honneur de l’impératrice, épousa le général prince Grigol Dadiani des ducs des ducs (sic) de Mingrélie.
Leonor
16 mars 2019 @ 10:52
L’énorme majorité de ces produits à tartiner sont inutiles.
Mais l’espoir fait vivre. Surtout ceux et celles à qui leur prix fou fait faire fortune.
Ca s’appelle entuber le monde. Mais après tout, s’il y a des gens volontaires pour se laisser faire …
Zoé
17 mars 2019 @ 15:07
Oui un morceau de savon vaut toutes les crèmes du monde…en Alsace ! un vieux pantalon, de vielles bottes etc…
Baboula
17 mars 2019 @ 10:56
Il y a dans une nourriture variée des éléments nutritifs bien plus efficaces pour la peau et dont se privent les adeptes de régimes restrictifs.
Menthe
18 mars 2019 @ 18:35
Bravo Baboula, je n’aurai su mieux dire ! et du coup, d’accord aussi avec Leonor.