Jusqu’au 14 avril 2013, la maison de la culture de La Panne accueille l’exposition « Het hospitaal van de Koningin. Rode Kruis, L’Océan en De Panne. 1914-1918 » qui retrace la vie d’un hôtel réquisitionné pendant la Première Guerre Mondiale pour accueillir des blessés et où la reine Elisabeth, épouse du roi Albert I, était très présente au chevet des soldats. Le roi Albert II et la reine Paola ont d’ailleurs visité l’exposition il y a quelques jours.
Cultuurhuis De Scharbiellie – Kasteelstraat, 34 – De Panne – Fermé le lundi
Sylvie-Laure
26 février 2013 @ 08:06
Au regard de la médecine , 100 ans après le début de la guerre 1914-1918, les visiteurs de cette exposition seront très impressionnés. Les médecins d’alors, les infirmiers, les soeurs infirmières, tous dévoués qu’ils fussent ne disposaient que de moyens médicaux très limités. Dans l’urgence, les médecins dépassés et parfois dans l’épuisement des vagues de blessés et mourants amenés dans les hopitaux de fortune, décidaient si tel ou tel était opérable. Un extrait d’un film sur cette époque, faisait froid dans le dos. « celui ci était opérable d’une grosse blessure au dos, et au ventre » et celui d’à coté, pour une blessure à la jambe (éclat d’obus) ne l’était pas, car blessure grangénée, alors qu’il allait être père, le mois suivant.
Triste et sinistre époque : les infirmières ne discutaient pas, elles s’activaient sans relache, les soeurs infirmières étaient dévouées à leurs malades. Les conditions d’hygiène étaient lamentables, les soins étaient les meilleurs possibles. Il y avait bien une vocation médicale à cette époque.
Dans les princesses infirmières, on peut citer, la jeune Elisabeth et sa mère, au château de Glamis en Ecosse, la reine Elisabeth de Belgique, l’Impératrice Dona épouse de Guillaume II de Prusse, (grâce à l’article de Portrait récent), la Grande Duchesse Alice DE Hesse Darmstadt, sa soeur la princesse Hélène,(Lenchen) la tsarine Alexandra de Russie, fille d’Alice de Hesse, et ses filles, la soeur de celle ci Irène de Hesse, la reine Frédérika plus tard, à la seconde guerre mondiale, la reine Alexandrine de Danemark, si elle ne fut pas une infirmière reconnue sur place dans les hopitaux, s’investit elle aussi beaucoup pour les soldats blessés.
Sa soeur Cécilie de Prusse, elle aussi fut investie, pour les soldats prussiens ou Allemands, et Anne de Bourbon Parme, aussi partagea la vie de ces pauvres soldats, et des personnels soignants.
En France, dans la famille royale de France, il y eut des femmes, épouses, ou mères, qui ont offert leurs services, et temps à la cause des soldats. Peut être la Duchesse de Guise, la mère de feu le comte de Paris, mais en exil, hors du pays, ce ne fut pas pareil.
En Italie, Marie José, princesse de Naples, eut aussi une conduite comme les princesses et reine de Belgique.
Marie Astrid de Luxembourg à suivi au Congo, à Lambaréné, une période volontaire de la Croix Rouge, pour la cause des civils malades d’épidémie, ou de dénutrition.
Les ames fortes, sont souvent celles qui sont confrontées à toutes sortes d’horreur, et qui se font un devoir de soulager et secourir tous les cas désespérés, et apporter aussi un soutien moral, et inconditionnel. au dépens souvent de leurs conditions physiques et émotionnelles.
Jean Pierre
26 février 2013 @ 12:05
Comment était perçue en Belgique la reine Elisabeth pendant la première guerre mondiale, en tant que bavaroise ?