En voici le descriptif : « Pour la première fois en France, découvrez un ensemble unique d’estampes pour éventails d’Utagawa Hiroshige (1797-1858).
Réalisées entre les années 1830 et 1850, elles comptent parmi les plus rares et les plus élaborées de l’œuvre de l’artiste, l’un des derniers grands imagiers du Japon de l’époque d’Edo.
Ces feuilles d’éventails révèlent l’inventivité graphique et la diversité de son travail, depuis les sites célèbres de la ville d’Edo et les paysages de provinces japonaises, jusqu’aux subtiles compositions de fleurs et d’oiseaux, en passant par les portraits féminins, les scènes historiques, littéraires ou les images parodiques.
Une exposition réalisée avec des prêts exceptionnels de la Collection Georges Leskowicz. »
Rainette
21 janvier 2023 @ 07:16
Très délicate exposition à venir, hâte de la voir !
Aldona
21 janvier 2023 @ 09:30
Comme j’aimerais être à Paris pour voir cette exposition, j’ai un goût pour les éventails, et les collectionne, c’est un élément très féminin dans le geste
JAusten
21 janvier 2023 @ 11:07
Oui et bien utile quand il fait chaud car sa surface « d’accroche » à l’air est grande et ça rafraichit vraiment. J’en ai toujours un dans mon sac l’été.
Passiflore
21 janvier 2023 @ 10:06
Arrivé à Paris en 1886, Van Gogh (1853-1890) fait la connaissance du père Tanguy, marchand de couleurs, qui expose aussi des estampes japonaises. C’est là qu’il découvre les gravures d’Hiroshige Ando (1797-1858). Il écrivait à son frère Théo, le 15 juillet 1888 : » Tout mon travail est un peu basé sur la japonaiserie ». La majorité de ses paysages, à partir de 1887, s’inspirent du maître japonais. L’estampe d’Hiroshige, « Ohashi, averse soudaine à Atake », qui se trouve à Giverny, a été réinterprétée par Van Gogh qui a ajouté la couleur verte pour « Le Pont sous la pluie » ; « L’oliveraie » est inspirée de l’estampe « plage des Maikos dans la province de Harima » ; « Pont basculant à Nieuw Amsterdam » de Van Gogh est à comparer avec « Groupe d’hommes aveugles et temple yugyo dans le lointain » d’Hiroshige. Et tant d’autres exemples…
Joelle Iemma
21 janvier 2023 @ 16:14
Lors de la correction des épreuves du bac., à Perpignan, par 35°, j’ai sorti un éventail acheté en 1992 à Séville. Rires, gloussements de mes collègues ! Je faisais certainement « vieille France ». Mais l’année d’après, toutes les femmes avaient leurs éventails (l’Espagne est à 25 kms). La mode était lancée… Depuis, mes neveux, lorsqu’ils partent en voyage, m’en rapportent toujours un : de Venise, de la plantation de bambous d’Anduze… C’est beau et c’est pratique ! Pourquoi ne pas faire des expositions itinérantes en province ?
Léa 33
21 janvier 2023 @ 17:12
Bonjour
Quel dommage d’être loin, cela aurait été un plaisir d’admirer les estampes d’Hiroshige. C’est un art délicat décrivant paysages et scènes de vie. Les éventails ainsi ornés sont des petites merveilles.