« Cette exposition permet d’évoquer l’importance du bleu, du XVIIIe siècle à nos jours, à travers divers domaines où cette couleur et ses nuances occupent une place essentielle : la faïence, les arts graphiques, la joaillerie et la mode. À travers sa représentation en peinture, dans les arts décoratifs, la littérature ou le vêtement, l’histoire du bleu témoigne de l’évolution progressive des mentalités et raconte une épopée riche en symboles, en enjeux et en émotions.
Ce nouvel accrochage présente un ensemble d’œuvres provenant des collections permanentes du musée, parfois rarement exposées, ainsi que de celles du Musée Grobet-Labadié et du Musée des Beaux-Arts de Marseille, qui est à découvrir au fil des différentes salles du château Borély.
Enfin, des œuvres contemporaines et de jeunes créateurs du Fonds Maison Mode Méditerranée, montrent comment le bleu continue d’inspirer artistes et stylistes d’aujourd’hui ». (merci à Bertrand Meyer)
12 avril 2025 @ 07:25
C’est amusant cette exposition à Marseille, la cité Phocéenne !
Savez-vous que les Grecs détestaient la couleur bleue ? ils associaient cette couleur aux Barbares, les Romains aussi d’ailleurs.
Ainsi dans l’Odyssée, le bleu de la mer et du ciel est désigné par le mot « glaukos » …
pas de couleur mais une nuance plutôt délavée, des subtilités entre violet, verdâtre parfois même noir.
Cette absence de reconnaissance du bleu chez les Grecs anciens est une énigme quand on connaît un peu la Grèce, son ciel, sa mer.
Par la suite cette aversion pour le bleu a disparu, le drapeau grec est bleu et blanc et les dômes de Santorin sont bien bleus n’est-ce pas Kalistea ?
12 avril 2025 @ 08:25
Merci Bertrand Meyer, je vais y aller!