Dominique Ingres (1780-1867) ne connut pas la gloire à ses débuts. Pensionnaire à la Villa Médicis entre 1806 et 1810, il étudie de plus près les Primitifs et Raphaël qui était son modèle. Pour « Œdipe et le Sphynx » et « La baigneuse de Valpinçon » on lui reproche son réalisme outrancier. Pour « Jupiter et Thétis », l’Académie des Beaux- Arts déclare qu’il « n’emploie son talent qu’à se placer au-dessous de lui-même ». Ingres préfère donc demeurer à Rome où il se marie avec une modiste de Guéret, venue le rejoindre, union très heureuse. Il peint, en 1814, « La Grande Odalisque » mais connaît une période de difficultés matérielles et doit faire de nombreux portraits de touristes à la mine de plomb. Il s’installe à Florence, en 1820, et obtient un triomphe, en 1824, en présentant « Le Vœu de Louis XIII ». Désormais reconnu en France, il est nommé membre de l’Institut, en 1825, et ouvre un atelier rue Visconti à Paris. Mais, à nouveau critiqué, il demande la direction de l’Académie de France à Rome. De 1835 à 1841, il vit à nouveau à la Villa Médicis qu’il administre et fait restaurer. Il y organise des soirées musicales où il tient la partie de violon. A son retour à Paris, il est invité par le roi Louis-Philippe à Versailles et à Neuilly. Le duc de Luynes lui commande la décoration d’une galerie du château de Dampierre. Il achève les portraits commandés dont celui de Mme Moitessier. A 79 ans, il l termine « le bain turc » pour le prince Napoléon. Son dernier crayon est une étude du « Christ au tombeau » d’après Giotto. Il meurt à Paris 11 quai Voltaire et est inhumé au cimetière du Père Lachaise.
Merci Beque de ce rappel historique .
Ingres est mon peintre préféré et je ne me lasse pas de revoir ses magnifiques portraits , notamment ceux de la famille Rivière ( au Louvre )
Ingres était un excellent … violon.
Deuxième violon à l’orchestre du Capitole de Toulouse.
D’où l’expression.
A part ça, hé hé, prenons plaisir à relever qu’il était éclectique dans ses thèmes de peinture. Parce que, passer du Bain Turc au Christ au Tombeau, faut l’faire !
J’habite Orléans. Je vais donc aller voir cette expositions. Il ne faut pas que je traîne mais j’en suis à 6 kms environ. C’est vrai que nous avons un très beau musée des beaux arts et j’ai la chance d’habiter dans une fort jolie ville.
Beque
14 décembre 2021 @ 09:33
Dominique Ingres (1780-1867) ne connut pas la gloire à ses débuts. Pensionnaire à la Villa Médicis entre 1806 et 1810, il étudie de plus près les Primitifs et Raphaël qui était son modèle. Pour « Œdipe et le Sphynx » et « La baigneuse de Valpinçon » on lui reproche son réalisme outrancier. Pour « Jupiter et Thétis », l’Académie des Beaux- Arts déclare qu’il « n’emploie son talent qu’à se placer au-dessous de lui-même ». Ingres préfère donc demeurer à Rome où il se marie avec une modiste de Guéret, venue le rejoindre, union très heureuse. Il peint, en 1814, « La Grande Odalisque » mais connaît une période de difficultés matérielles et doit faire de nombreux portraits de touristes à la mine de plomb. Il s’installe à Florence, en 1820, et obtient un triomphe, en 1824, en présentant « Le Vœu de Louis XIII ». Désormais reconnu en France, il est nommé membre de l’Institut, en 1825, et ouvre un atelier rue Visconti à Paris. Mais, à nouveau critiqué, il demande la direction de l’Académie de France à Rome. De 1835 à 1841, il vit à nouveau à la Villa Médicis qu’il administre et fait restaurer. Il y organise des soirées musicales où il tient la partie de violon. A son retour à Paris, il est invité par le roi Louis-Philippe à Versailles et à Neuilly. Le duc de Luynes lui commande la décoration d’une galerie du château de Dampierre. Il achève les portraits commandés dont celui de Mme Moitessier. A 79 ans, il l termine « le bain turc » pour le prince Napoléon. Son dernier crayon est une étude du « Christ au tombeau » d’après Giotto. Il meurt à Paris 11 quai Voltaire et est inhumé au cimetière du Père Lachaise.
Marinella
14 décembre 2021 @ 15:01
Merci Beque de ce rappel historique .
Ingres est mon peintre préféré et je ne me lasse pas de revoir ses magnifiques portraits , notamment ceux de la famille Rivière ( au Louvre )
Beque
15 décembre 2021 @ 18:15
Merci, Marinella
Caroline
14 décembre 2021 @ 23:54
Beque,
Perfecto !!! 👍
Beque
15 décembre 2021 @ 12:41
Merci, à nouveau, Caroline. C’est étonnant de constater qu’Ingres a beaucoup vécu en Italie.
Leonor
15 décembre 2021 @ 11:08
Ingres était un excellent … violon.
Deuxième violon à l’orchestre du Capitole de Toulouse.
D’où l’expression.
A part ça, hé hé, prenons plaisir à relever qu’il était éclectique dans ses thèmes de peinture. Parce que, passer du Bain Turc au Christ au Tombeau, faut l’faire !
DEB
14 décembre 2021 @ 11:41
Très beau musée et ville charmante.
MartineR
14 décembre 2021 @ 13:12
Le musée des Beaux Arts d Orléans est un des plus anciens de France et aussi un des plus riches.
Lors des journées du patrimoine on peut y visiter, avec les conservateurs et conservatrices, les riches réserves
Bambou
15 décembre 2021 @ 15:21
J’habite Orléans. Je vais donc aller voir cette expositions. Il ne faut pas que je traîne mais j’en suis à 6 kms environ. C’est vrai que nous avons un très beau musée des beaux arts et j’ai la chance d’habiter dans une fort jolie ville.
Hervé J. VOLTO
18 décembre 2021 @ 13:39
Merci Beque, pour ce rappel historique extrêmement interessant !
Ingres, Le Voeu de Louis XIII
https://it.wikipedia.org/wiki/File:Le_Voeu_de_Louis_XIII.jpg
Beque
19 décembre 2021 @ 13:20
Merc, Volto, vous êtes très aimable.