Jusqu’au 10 novembre 2024, le musée Mode & Dentelle à Bruxelles présente l’exposition « Jules François Crahay. Back to the spotlights ».
Jules François Crahay est né en 1917 à Liège. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est prisonnier dans un stalag près de Hanovre. Il dessine des costumes de scène pour de petites représentations qui y sont données.
En 1951, il arrive à Paris et reprend la maison de couture Jane Régny située au n°22, avenue Pierre I de Serbie.
La maison fait faillite en 1952 après deux collections. Il signe alors avec la maison Nina Ricci où il est engagé comme modéliste avant de s’occuper de la Haute Couture.
En 1955, il reprend aussi la ligne « boutique » de Nina Ricci.
En 1963, il passe à la Maison Lanvin. On dit alors qu’il est le couturier le mieux payé de Paris.
Il dessine la robe de mariée de Maryll Orsini qui épouse Bernard Lanvin.
Il crée les costumes d’Ingrid Bergman pour le film « La rancune » de Bernhard Wicki.
Pour le grand-public, Jules François Crahay est un inconnu.
A cette époque, on parlait en effet davantage des maisons de couture que des créateurs qui les dirigeaient.
Il a remporté trois Dés d’or de la couture en 1977, 1981 et 1984. Il a travaillé pendant 20 ans chez Lanvin.
Il a créé des tenues pour Jackie Kennedy, la reine Paola alors princesse de Liège et l’impératrice Farah d’Iran.
En 1986, il lance sa propre ligne au Japon. Il s’est éteint Monte-Carlo en 1988.
Cette exposition qui présente ses créations pour Nina Ricci et Lanvin a pour objectif de le (re)mettre dans la lumière.
Des croquis, des articles de presse et des films de ses défilés complètent la scénographie.
Musée Mode & Dentelle – Rue de la Violette, 12 – 1000 Bruxelles (à côté de la Grand Place) – Fermé le lundi.
Régine ⋅ Actualité 2024, Belgique, Expositions, France, Iran, Mode 15 Comments
Baboula
20 août 2024 @ 07:06
Monsieur Crahay n’a peut être pas eu un monsieur Boussac ou un Pierre Bergé pour le soutenir mais les robes présentées ici ne présentent pas un style ou une personnalité qui auraient pu le propulser au premier plan ,marquer son temps. Travail honnête,sans plus.
G
21 août 2024 @ 18:48
Vous êtes sévère
Même si les modèles sont un peu surannés
Ils sont classe, chic, élégant
Je ne pense pas que J.Kennedy et Paola se seraient laisser habiller par un ‘apprenti’ couturier
Nina Ricci et Lanvin étaient à l’époque des grandes maisons de couture
JAusten
20 août 2024 @ 07:20
Il y a de très jolis modèles. Quand on voit les robes en tissu à impression graphique on se doute de qui DVF s’est inspiré.
Vasco2
20 août 2024 @ 08:55
J’adore le style de robe de la première photo. De couleur blanche, celle-ci ferait une robe de mariée magnifique.
Lunaforever
20 août 2024 @ 10:40
Et encore zappée !
Il faut seulement des compliments alors ?
Baboula
20 août 2024 @ 14:23
L’excellence est souvent zappée au profit du bas de gamme.
Lunaforever
21 août 2024 @ 11:46
Vous me flattez😉
Danielle
20 août 2024 @ 11:21
Merci Régine pour ce beau reportage.
Les première, troisième robes et celle avec de la fourrure aux manches sont superbes.
Zut alors!
20 août 2024 @ 19:37
Je trouve ces tenues très jolies et surtout parfaitement « portables », contrairement à ce qu’on voit de nos jours sur les podiums des défilés de mode…
chicarde
20 août 2024 @ 23:19
Oh oui, Danielle ! Quel luxe raffiné !
Carole 007
20 août 2024 @ 16:18
Beau reportage intéressant.
Lapiequichante
20 août 2024 @ 17:54
Je ne connaissais pas, j’aime beaucoup. Trop loin pour voir l’exposition, malheureusement.
Benoite
20 août 2024 @ 18:02
Je viens de regarder les modèles et les belles créations. Tout me plait à voir ici. C’est pour l’époque, un style très spécial, mais aussi si beau, féminin, les couleurs ne manquent pas.. J’ai un faible depuis toujours pour les manches 3/4, ici, elles y sont et mettent en valeur les mannequins (vivantes) qui ont dû les porter.
Alors, je ne suis pas souvent bavarde sur le chapître « Mode » mais là, je dis merci à Régine.. Ce grand monsieur avait un vrai beau talent, et il s’est bien exprimé..
royal777
21 août 2024 @ 08:23
Superbe exposition. Je l’ai déjà visitée et ça vaut la peine de la voir.
Leclercq
21 août 2024 @ 10:29
Entrée gratuite les premiers dimanches du mois. Visites guidées à 15 h ces dimanches-là .