Jusqu’au 21 juin 2015, la Pinacothèque de Paris accueille l’exposition « Au temps de Klimt, la Sécession à Vienne » qui présente 180 œuvres issues des collections du musée du Belvédère de Vienne et de collections privées. Une dernière section de l’exposition est consacrée aux arts viennois, aux anciens et raffinés métiers de l’artisanat d’art, qui ont donné naissance à des pièces de mobilier et des bijoux précieux, à de splendides céramiques, mais aussi à de complexes reconstructions d’oeuvres et de riches documents historiques, témoignages de la genèse et de l’évolution de grands artistes et d’architectes de cette époque tels Adolf Loos, Josef Hoffmann et à l’Atelier viennois. (Merci à Mélusine – Source : Pinacothèque de Paris)
DEB
5 mars 2015 @ 09:24
Ce doit être Judith et la tête d’Holoferne, qui illustre l’article. Le thème de la femme fatale est souvent présent dans l’œuvre de Klimt.
Petites anecdotes: le musée de Vienne avait fait une campagne, intitulée » the worst of Klimt » sur Facebook pour montrer les objets les plus insolites et les plus kitchs dérivés de son œuvre.
Klimt a peint énormément de portraits pour des familles juives viennoises dont les Lederer et l’histoire dit que la fille de Lederer, Elizabeth a prétendu être la fille illégitime de Klimt ( confirmé par les autorités) ce qui la sauvée de la déportation.
Je suppose qu’elle a invoqué le nombre de portraits réalisés par Klimt de sa « fille ».
Comme quoi, l’utilité des portraits n’est pas toujours celle qu’on croit !
Gisèle
5 mars 2015 @ 18:37
C’est exact, il s’agit bien de Judith. L’exposition est trés intéressante.
DEB
6 mars 2015 @ 07:54
Si l’un de vous est de passage à Bruxelles, je fais une digression pour vous signaler la remarquable exposition Chagall, que j’ai vue ce mardi dans un des musées royaux des beaux-arts de Belgique, rue de la régence . 200 œuvres de Chagall évoquant son village natal,l’iconographie russe,son incursion dans le cubisme, ses symboles récurrents et ses tableaux majeurs . L’accrochage et l’éclairage sont excellents .
L’expo.a débuté samedi et se poursuit jusqu’en mai, je crois.
Je vous la recommande.
Gibbs
7 mars 2015 @ 10:29
Merci DEB
Danielle
5 mars 2015 @ 09:39
J’irai voir cette exposition prochainement.
Gibbs
5 mars 2015 @ 09:47
Ce doit être un plaisir pour les amateurs dont je suis.
septentrion
5 mars 2015 @ 10:57
Certainement magnifique
Pierre-Yves
5 mars 2015 @ 14:44
Je dois reconnaître que j’ai été un peu déçu par cette expo, qui a bien sûr le grand avantage de présenter quelques chefs d’oeuvre, comme Judit, Salomé ou la fresque de Beethoven.
Mais je l’ai trouvée inutilement encombrée d’oeuvres (des contemporains de Klimt) qui m’ont paru mineures, ou, en tout cas d’un intérêt plus faible.
Et par là-dessus, la foule qui s’agglutine dans les petits espaces de la Pinacothèque, donc un plaisir mitigé pour ce qui me concerne.
Mais surtout, que ça ne vous dissuade pas d’y aller.
Robespierre
5 mars 2015 @ 18:18
C’est vrai ce que vous dites. On prend un titre générique d’un grand artiste dont finalement il y a moins d’oeuvres que supposé, et on « habille » l’exposition d’oeuvres mineures de contemporains. Merci de nous avoir avertis.
Corsica
5 mars 2015 @ 22:06
Robespierre, d’accord avec vous, cela m’est arrivé cette année et j’étais furieuse ! J’aime les grandes rétrospectives mais les assurances coûtent tellement cher qu’il devient très onéreux de réunir beaucoup d’œuvres d’un même artiste .
Corsica
5 mars 2015 @ 17:26
Lors d’un voyage au Canada, j’ai eu la chance de pouvoir visiter à Ottawa une grande rétrospective de Klimt . Outre ses œuvres archiconnues, j’ai découvert son œuvre dessinée et certains portraits exceptionnels comme par exemple celui de Josef Pembaur . Il semblait tellement vivant que c’en était bouleversant . Quatorze ans plus tard, je m’en souviens encore . Je ne retournerai pas à la pinacothèque puisque , d’après Pierre-Yves, il y a énormément de monde mais pour ceux qui n’ont jamais pu voir de près ses œuvres, je crois que cela vaut l’inconfort d’une foule dans un espace plutôt restreint .
Francine du Canada
7 mars 2015 @ 05:36
Moi j’adore et j’ai pu voir en Autriche… à me saouler! Magnifique! FdC
marielouise
5 mars 2015 @ 17:54
Est-ce la même qu’à Milan,en juin passé que j’avais vu mais comme vous Jean-Pierre j’étais un peu restée sur ma faim?
J’irai quand même voir celle-ci pour comparer,dans deux petites semaines mais je me réjouis surtout d’aller à Vienne,au musée du Belvédère!
marielouise
5 mars 2015 @ 17:54
Oh excusez-moi,c’était Pierre-Yves!!!!!
Zeugma
5 mars 2015 @ 20:54
Il est préférable d’aller visiter la merveilleuse « Neue Galerie », le musée new-yorkais de la Ve Avenue – dans Upper East Side – consacré à la peinture autrichienne et allemande.
L’œuvre principale de ce musée est incontestablement le fameux, le fascinant, portrait d’ Adele Bloch-Bauer que Gustav Klimt peignit en 1907.
Le tableau avait été confisqué à son propriétaire Juif par les nazis en 1938, resta longtemps exposé dans le superbe palais du Belvèdère qui surplombe Vienne et – après une interminable bataille juridique – fut restitué par un tribunal arbitral à l’héritière du légitime propriétaire du tableau.
Avec le portrait de la princesse de Broglie par Ingres (au MET) ce tableau vaut à lui seul le voyage.
Signalons le café de style viennois extrêmement agréable de ce musée, avec peut-être un peu trop d’affluence le dimanche.
Sinon, on peut se contenter du bar du Carlyle (un des endroits préféré de feu Diana, princesse de Galles, à New-York) pour y déguster un somptueux cheese cake
dans un décor à peine éclairé.
marielouise
6 mars 2015 @ 08:47
Zeugma vous aimez NY en la décrivant si bien,il me semble…tout comme moi!
Mélusine
6 mars 2015 @ 01:05
Il ne faut pas retenir que le nom de Klimt, en allant voir cette exposition.
Elle est centrée sur l’éclosion de l’Art Nouveau à Vienne « la Sécession viennoise », fondée par Klimt en 1897 avec 18 de ses amis artistes, dont Moser, très actif au sein du groupe.
Se joindront à eux Schiele et Kokoschka, quelques années plus tard, qui partageront les idées de renouveau artistique de ces Sécessionnistes, dont la devise était « A chaque époque son art et à chaque art sa liberté », c’est-à-dire faire de l’art avec tout : objets, meubles, bijoux, au « temps de Klimt », en mêlant aux beaux-arts les arts appliqués et les arts décoratifs, ce qui justifie la diversité des oeuvres opportunément présentées à cette exposition.
Comme pour tous les autres musées et expositions temporaires, il vaut mieux éviter les week-end, jours fériés ainsi que certaines tranches horaires et réserver prudemment ses billets à l’avance, pour cette belle pinacothèque, qui a l’avantage d’être située dans le très agréable quartier de la Madeleine et d’organiser de belles et intéressantes expositions.
Jean Pierre
6 mars 2015 @ 10:18
Quelle exposition originale…..un peu comme Rembrant à Amsterdam….et bientôt Vélasquez à Paris.
Mais pour équilibrer financièrement, il n’y a plus le choix.
Mélusine
6 mars 2015 @ 21:54
Jean Pierre,
Le jeune public n’est pas encore blasé et apprécie, lui…
Même lieu, du 12 mars au 3 septembre : « le Pressionnisme, les chefs-d’oeuvre du graffiti sur toile » (de Basquiat à Bando), cela vous convient-il ?
marielouise
7 mars 2015 @ 17:04
J’ai découvert Basquiat au musée Beyeler de Bâle,il y a quelques années,une belle rencontre!