Jusqu’à la fin de l’année, le musée allemand de l’éventail situé à Bielefeld et dont la duchesse Elisabeth en Bavière vient d’être nommée directrice, accueille l’exposition « La culture de l’éventail à la Cour de Munich de 1850 à 1914 ». (Merci à Michèle – Copyright photo : site du musée)
Kalistéa
8 février 2012 @ 12:23
J’adore les éventails,j’en ai moi-mème une collection:le plus beau me vient d’une bisaieule(oui, seulement bisaieule!) qui vivait sous le 2e empire.Un autre ,interessant,en ivoire m’a été donné par une amie proche de la famille royale espagnole.
J’aime regarder celui-ci mais j’aurais voulu qu’il y en ait d’autres…on reste un peu sur sa faim.
Kamila
8 février 2012 @ 17:14
Dommage que ce ne soit pas une exposition itinérante! J’aime beaucoup cet accessoire qui donne du caractère à une tenue: il fait toujours effet sur les gens et, parfois l’été, en province , des femmes me regardent de travers lorsque je l’utilise :)
Mélusine
11 février 2012 @ 12:03
Kamila
Au fait, j’ai oublié de vous dire : si certaines femmes « vous regardent de travers » lorsque vous utilisez un éventail, en été, (ce que je fais souvent moi-même) c’est que cela doit très bien vous aller et vous confère une originalité et un charme qu’elles n’ont pas. Ces jalouses n’ont qu’à vous imiter.
Kamila
12 février 2012 @ 18:05
Merci Mélusine !
Je pense que ces femmes associent l’éventail à une certaine aristocratie fantasmée, donc, quand elles me voient, elles se disent: ‘ non mais, pour qui se prend-elle, celle-là?! ‘
Bon début de semaine à vous :)
Mélusine
8 février 2012 @ 19:34
Pour les amoureux ou amoureuses de cet accessoire de beauté, il existe également à PARIS un petit MUSEE DE L’EVENTAIL, 2 boulevard de Strasbourg (10ème) présentant une collection de 1000 pièces du XVIIIe au XXe siècle. Un petit coup d’oeil sur leur site, pour préparer la visite.
Bianca
9 février 2012 @ 15:49
Merci Mélusine de rappeler cette adresse où, à défaut de ne pouvoir assister à l’exposition de Bielefeld, il est possible d’admirer une importante collection d’éventails, cet accessoire si féminin servait aussi à délivrer des messages !
Mélusine
10 février 2012 @ 13:08
Bianca
Vous avez raison, il y avait au XIXè siècle un LANGAGE DE L’EVENTAIL. Après information :
Ouvrir complètement son éventail signifiait « j’y songe »
Poser sa main sur son coeur en tenant l’éventail ouvert devant ses yeux : « je t’aime »
Indiquer le sol près de soi avec son éventail ouvert : « approche toi de moi ».
Mignon, n’est-ce pas ? Mais il en existe sans doute bien d’autres…
Caroline
9 février 2012 @ 19:38
Mélusine,mille fois merci pour votre adresse puisque je connais très bien le boulevard de Strasbourg à Paris 10ème ! J’ignorais drolemement l’existence du petit musée de l’Eventail en plein Paris!!!
Mélusine
10 février 2012 @ 15:16
Caroline
Paris fourmille de petits musées très intéressants, une vraie mine d’or pour les curieux et les curieuses. J’en ai fait une liste que je complète sans cesse. Il faudrait sept vies comme les chats, pour tout voir, ici et ailleurs.
Kamila
10 février 2012 @ 20:00
Merci pour l’info, Mélusine. Je ne connaissais pas ce musée.
COLETTE C.
8 février 2012 @ 20:04
Il doit y avoir de très belles pièces !
Où est Bielefeld ? En Bavière?
Michèle
12 février 2012 @ 00:01
Absolument pas.
Bielefeld se trouve dans le land allemand de la « Rhénanie-du-Nord-Westphalie » entre Dortmund et Hanovre,
Danielle
8 février 2012 @ 20:25
Comme Kalistéa, j’adore les éventails et si j’étais là-bas, je ne manquerais pas cette exposition.
Cosmo
9 février 2012 @ 10:09
La Cour de Bavière à propos de laquelle la comtesse de Pange, raconte que lors de leur voyage de noces, ils ont été invités à un grand dîner à la Résidence. La comtesse, née Princesse Pauline de Broglie, eût l’honneur d’être dans la première salle en sa qualité de princesse du Saint-Empire et son mari, simple noble français eut à dîner dans la troisième salle.
On ne connaissait pas à Munich l’usage qui veut que lors de première année du mariage on ne sépare pas les époux.
Kalistéa
9 février 2012 @ 21:04
Bonsoir cher ami, Cosmo,j’ai lu avec toujours le mème plaisir votre anecdote.Mais…quel rapport avec les éventails?
Cosmo
10 février 2012 @ 11:42
Chère Kalistéa,
Aucun rapport direct…
L’éventail n’est-il pas le symbole évanoui de ces grands dîners royaux?
J’imagine que ces dames devaient avoir des éventails lors du dîner en question.
Amicalement
Cosmo
Kalistéa
10 février 2012 @ 21:22
Je ne pense pas mon cher Cosmo :difficile de manier à la fois la fourchette ,le couteau et l’éventail! par contre pour la conversation…et le grand triomphe de l’éventail c’était bien entendu dans la loge de l’opéra ou au théàtre .
Comme dit Bianca,on pouvait alors en minaudant envoyer un message à l’autre bout de la salle.Peut-ètre que notre amie connait le code et voudra bien nous le communiquer?
Je ne sais si la reine Sophie d’Espagne lance des messages codés avec son éventail mais le fait est qu’elle affectionne particulièrement cet accessoire: il faut dire que le climat de l’Espagne favorise son maniement.
En outre ,j’ai toujours pensé qu’en donnant l’exemple et favorisant la mode la reine aidait l’industrie de l’éventail qui est encore fabriqué en Espagne…Je ne sais pas si c’est encore le cas en France.
Bonne soirée à tous.
Cosmo
11 février 2012 @ 19:35
Chère Kalistéa,
A peine le message envoyé, je me suis rendu compte de la chose. Fourchette et éventail ne font pas bon ménage, vous avez raison. Mais je dois dire à ma décharge que je plus habitué au maniement de la première que du second.
Mais enfin,j’aurais dû réfléchir.
J’imagine mal la Reine Sofia lançant des messages codés…à moins que ce ne soit au cousin Louis…et encore…non une Reine d’Espagne, pas plus qu’elle ne se met à la fenêtre, ne lance pas de message, dixit Doña Juana.
Amicalement
Cosmo
Kalistéa
12 février 2012 @ 16:03
Mon cher Cosmo,vous m’avez tout l’air d’ètre « une bonne fourchette ».Quelle est votre cuisine préférée ne nous dites pas que c’est l’anglaise !…mème servie par les blanches mains de Camilla?
Bien à vous.K.
Cosmo
13 février 2012 @ 18:24
Chère Kalistéa,
Pour avoir beaucoup vécu à l’étranger, dont l’Angleterre, je peux dire que c’est la cuisine française que je préfère, pour moi la meilleure au monde.
Même si SAR me sert de ses blanches mimines, je continurai à dire, c’est la française que je préfère.
Snob mais pas trop!
Amicalement
Cosmo
PS: Cela dit on peut très bien manger anglais en Angleterre.
Nana
9 février 2012 @ 10:48
Aucune ancêtre ne m’a légué sa collection, hélas ! Serait-il possible d’avoir d’autres photos de cette exposition qui me fait rêver ?
Livia
9 février 2012 @ 21:41
Nana il y a un site très sympa pour avoir plein d’infos qui s’appelle « place de l’éventail ».
Mélusine
10 février 2012 @ 15:09
Livia
Merci pour votre « place de l’éventail », très joli et instructif site à consulter, car nous connaissons toutes et tous les somptueux éventails des dames de jadis, mais peut-être beaucoup moins bien les éventails commémoratifs et les éventails publicitaires, de même que tout ce qui se rattache à l’histoire et la confection de ce bel objet.
Bianca
10 février 2012 @ 22:49
LIVIA, je viens de consulter rapidement le site que vous indiquez à Nana. L’histoire de cet accessoire élégant de l’antiquité au début du XXè siècle est fort intéressante et je vais la détailler « par le menu » durant les jours prochains de froid et de neige.
Les dames de ce site vont pouvoir, si elles le souhaitent, satisfaire leur curiosité. Grand merci à vous et à Mélusine. Bon week end à tous et toutes.
Mélusine
11 février 2012 @ 11:57
Bon week end et bonnes lectures, Bianca et toutes/tous les autres.
HRC
11 février 2012 @ 12:58
dans le fond de la province, l’éventail version quotidienne utilitaire revient tous les étés !
Livia
11 février 2012 @ 16:50
Je suis ravie d’avoir apporter un petit agrément à votre week-end.A bientôt.
Michèle
12 février 2012 @ 03:12
ORDRE DE LOUISE-ULRIQUE ou DE L’ÉVENTAIL,
La princesse hériditaire de Suède Louise Ulrique était sur un navire et faisait jouer son éventail, quand un coup de vent vint le briser : la princesse en comtemplant les debris à ses pieds prononca ces graves paroles « la liaison fait ma valeur, et la division me perd »; aussitôt tous les assistants d´admirer et d´applaudir.
On recueilli, on commenta cette sentance et on poussa l´enthousiasme jusqu´à proposer d´en faire la devise d´un Ordre de Chevalerie qui aurait pour but de maintenir l´union.
Institué en 1744 par Louise-Ulrique, princesse héréditaire de Suède, soeur de Frédéric II, roi de Prusse, dans le but de faire régner parmi les membres l’union et la paix.
La devise était : La liaison fait ma valeur, la division me perd.
Cet Ordre, dans le principe, destiné seulement aux dames, fut par la suite conféré aux deux se
Michèle
12 février 2012 @ 04:34
L’éventail d’une belle est le sceptre du monde. Sylvain Maréchal.
En mai 1870 au South Kensington Muséum, de Londres, sur l’initiative de S. M. la reine Victoria eut lieu une grande exposition d´éventails.
Un article publié par le Figaro du 3 juillet 1870, sous le pseudonyme de Montjoie, nous fournit sur cette exposition, qui contenait 413 modèles d’Éventails originaux hors ligne, les quelques renseignements suivants qu’il n’est pas sans intérêt de citer ici :
La comtesse de Paris a envoyé un très bel éven-tail, peint par Eugène Lamy: une scène vénitienne.
On voit aussi l’éventail qui figurait dans la corbeille de la duchesse d’Orléans, peint par Gigoux et qui a été donné par le comte de Paris à la princesse Hélène, épouse du prince Christian. Cet éventail se trouve, détail piquant, immédiatement proche de celui donné à la reine Victoria par l’empereur et l’impératrice des Français, en souvenir de sa visite à Versailles et à Saint-Cloud, en 1855.
Au-dessous se trouve l’éventail de la reine des Belges, prêté par la reine Victoria, ainsi que celui de Marie-Antoinette, en vernis Martin.
Viennent ensuite les éventails de la princesse royale de Prusse, puis l’éventail de Mme de Pompadour (?),prêté par M. Jubinal, dont les sujets sont assez légers; celui de Mme de Pourtalès, présent de S. M. l’impératrice, sujet genre Watteau; un bel éventail en
vernis Martin, la toilette de Vénus sous les traits de Mme de Montespan, éventail historique, grâce à une lettre de Mme de Sévigné, qui le décrit. Eventail appartenant à Mme de Nadaillac, peint par Gavarni, et un autre à la duchesse de Mouchy.
Ce catalogue est le livre d´or des collection-neurs d´éventails.
books.google
Mélusine
12 février 2012 @ 18:03
Merci Michèle
pour le musée de l’éventail de Bielefeld (peut-être une escapade en été).
A propos de Louise-Ulrique ou comment un mot d’esprit peut devenir une devise ou un Ordre et passer à la postérité.
L’exposition de 1870 à Londres devait être fabuleuse, merci de nous en avoir offert quelques descriptions attrayantes.
Il paraît que, Marie-Antoinette étant myope, des « lentilles de vue » étaient dissimulées dans ses éventails. Le monde de l’éventail recèle bien des secrets et plus on l’explore, plus il paraît vaste.
Wiki dit que le peintre Auguste Renoir peignait des éventails, à l’âge de 17 ans, pour gagner sa vie. « Le sceptre du monde », selon Sylvain Maréchal que vous citez, n’a pas fini de nous étonner.
Serge DAVOUDIAN
13 février 2012 @ 10:50
M. et Mme Barisch ont l’un des plus beaux musées du monde concernant l’éventail. Nous vous engageons vivement à le visiter.
D’autres musées intéressants sont également situés à Bielefeld, notamment le Huelsmann museum.
Mélusine
13 février 2012 @ 19:05
Serge DAVOUDIAN
Merci pour ce renseignement. Ce très beau musée de la FONDATION BARISCH se trouve donc bien dans le centre historique de BIELEFELD.
Avec tous ces musées, cette ville offre décidément aux amateurs d’éventails de quoi satisfaire leur curiosité.
PHB
13 février 2012 @ 12:34
Bonjour Mesdames
En tant que « webmestre » de la Place de l’Eventail, collectionneur (avec ma femme) et « historien de l’art des éventails » (excusez du peu… et du pompeux !) je voulais remercier Livia et Melusine de leurs commentaires aimables à propos de notre site.
Mais je voulais aussi leur dire de faire bien attention à ce que l’on peut lire concernant les éventails. Il y a beaucoup d’ouvrages, notamment au XIXe siècle mais encore maintenant qui sont remplis d’erreurs. Ainsi le fameux « langage de l’Eventail » n’est guère qu’une invention « Marketing » notamment de l’éventailliste Duvelleroy. Ce qui ne veut pas dire (bien au contraire) qu’il n’y ait pas une façon d’user de l’éventail en société, ni que l’éventail n’ait pas beaucoup à nous apprendre.
Et s’il n’y a jamais eu (sauf exceptions) de beaux éventails en Espagne, il y a encore en France quelques créateurs de grande qualité. Ainsi Sylvain Le Guen, auquel le Fan Museum de Greenwich a consacré récemment une exposition. Ce musée de Londres est LE Musée de l’Eventail par excellence, même si ceux de Paris et Bielefeld sont intéressants. L’exposition actuelle est consacrée à l’éventailliste Alexandre, fournisseur reconnu des cours royales et impériales dans la deuxième moitié du XIXe siècle.
Et la « Place de l’Eventail », dans sa page « liens » vous permet de voyager partout dans cet univers plein de charme !
PHB
Mélusine
13 février 2012 @ 16:42
PHB
Mille mercis pour cette mise au point et les précieuses informations que nous fournit votre commentaire. Bien noté LE musée de Londres, pour un prochain voyage dans cette belle ville.
Chaleureuses félicitations pour votre superbe site consacré à l’éventail. Il fallait bien un bel écrin pour un si délicat et charmant objet !
Livia
14 février 2012 @ 23:14
Monsieur, c’est un petit bonheur que vous soyez passé par là.