A l’occasion du 150e anniversaire de sa naissance, une exposition intitulée « L’Ange blanc » est consacrée à la vie de la grande duchesse Elisabeth Feodorovna Romanov, devenue Sainte Elisabeth, au Musée d’histoire contemporaine à Moscou. 18 musées de Russie ont réuni des objets ayant appartenu à la fondatrice du Couvent des Saintes-Marthe-et-Marie, princesse d’origine allemande, petite-fille de la reine Victoria, tombée en amour pour la Russie et le peuple russe. Cliquez ici pour revoir la biographie de la grande-duchesse Elisabeth. (Merci à Agnès pour ce reportage)
val
30 mars 2015 @ 13:10
C’est vraiment affreux quel destin jusqu’au bout dans le puit ou ils avaient lancé son pauvre corp ils entendaient chanter un chant de Dieu vérité ou légende
Mary
30 mars 2015 @ 13:59
Jolie femme,mais je fin de vie assez terrible…
Mary
31 mars 2015 @ 14:52
« …mais je çrois sa fin de vie assez terrible… »
J’ai dû tapoter n’importe comment !
Mary
31 mars 2015 @ 14:54
« …je crois »
Décidément …
Nania
30 mars 2015 @ 15:26
Merci , Régine et Agnès pour cet article je ne connaîssais pas cette princesse admirable dont le destin a été cruel….Je suis fascinée par la personnalité de cette Sainte.
COLETTE C.
30 mars 2015 @ 16:47
Merci pour cette information, et les anciennes photos que j’adore. J’ai relu avec plaisir sa biographie.
nicolette
30 mars 2015 @ 19:45
J’ai lu plusieurs fois que son mariage avec le grand-duc Serge n’avait pas été consommé. Savez-vous comment des faits aussi intimes ont été révélés au public ?
agnes
31 mars 2015 @ 06:55
Les historiens ne sont pas d’accord sur cela. On a plusieurs versions, on ne sait pas.
Ma guide russe m’a regardée avec effroi quand je lui ai posé la question, pour elle Elisabeth montrait tellement d’amour pour son mari que ce n’est pas imaginable.
Jean Pierre
1 avril 2015 @ 08:30
D’un autre côté chère Agnès, ce n’est pas en l’appelant l’Ange Blanc que les choses seront plus claires. C’est bien connu les anges n’ont pas de sexe.
agnes
1 avril 2015 @ 19:10
excellent !
Cosmo
30 mars 2015 @ 19:45
Ces conversions extrêmes me laissent songeur. La grande-duchesse Elisabeth a vécu sa foi nouvelle jusqu’au martyr. Quel destin !
Francine du Canada
1 avril 2015 @ 03:54
Oui, bon… mais… je ne suis pas satisfaite là! FdC
lagalette
30 mars 2015 @ 21:06
Pour mieux la connaitre, lire les mémoires de sa nièce, Marie de Russie, Education d’une princesse, que l’on trouve sur les sites de vente de livres anciens.
Pour Nicolette, Marie y raconte que le Grand Duc Serge et sa femme dormaient dans le même lit, chose rare à l’époque dans ce milieu, et qui, je pense, balaye toutes les rumeurs à ce sujet.
nicolette
31 mars 2015 @ 10:32
Merci à Lagalette pour sa réponse. Mais alors d’où vient cette information relayée par Frédéric Mitterand et Wikipedia ?
Mary
31 mars 2015 @ 15:08
F.Mitterand n’a jamais caché qu’il extrapolait un peu dans ces portraits. Comme on sous-entend que le grand-duc était +ou -gay,F. Mitterand en tire des conclusions,mais il n’en sait pas plus que vous et moi. De plus,beaucoup de gays se sont mariés et on eut des enfants,ils ont donc consommé,consommé encore,voire surconsommé !
Mary
31 mars 2015 @ 15:10
« Ont eu… »il vaut mieux que j’arrête de poster aujourd’hui…
Anne-Cécile
1 avril 2015 @ 04:55
Il semble que les rumeurs sur le non consommation du mariage de cette princesse émanent de la Cour même et prennent naissance sur la solide réputation de Serge en homosexuel refoulé et de pratiquant de l’asexualisme. Le choix d’aides de camp et autres personnels masculins, jeunes et particulièrement bien fait de leur personne, les effroyables descriptions de l’emprisonnement des étudiants (on appelait à l’époque les prisons de Moscou l’Université et on sous-entendait que le Grand-duc prenait plaisir à assister à la torture des meneurs et de simples étudiants là où il ne le prenait pas avec son épouse) ont concuru peut-être à la naissance de ces rumeurs.
Quoiqu’il en soit il n’y a aucune trace officielle (propos rapportés par tiers dignes de confiance, écrits…) à part cette lettre d’Elisabeth où elle explique seulement que son mari et elle vivent comme frère et soeur (depuis le début, après quelques années d’union….?) et l’offre d’AlexandreI II, rejetée par Elisabeth elle-même, de lui accorder le divorce d’avec son frère.
Et les éclats de Serge (décrit comme plus cultivé qu’Alexandre III) devant ses cousins et des aristocrates tentant de défendre son épouse ou lui reprochant sa sévérité et la vie qu’il lui faisait mener. La Cour prenait peine pour l’admirable Elisabeth. Elle ne sous-entendait pas que les époux ne s’aimaient pas à leur manière.
Tous les Russes ne sont pas prudes, et peuvent accepter l’allusion à l’homosexualité de Tchaïkovski ou au déséquilibre peut-être dû à une homosexualité refoulée, de Serge Romanov.
Dans un de ses célèbres romans de sa série Fandorine, l’écrivain russe contemporain le plus lu de part de la monde, Boris Akounine, »Le Couronnement », ne se gène pas pour décrire le malaise du héros face à la personnalité de Serge et écrire noir sur blanc que personne n’aimait le Grand duc à commencer par sa propre famille.
Pourtant tout n’était noir chez ce psycho rigide personnage : il s’est montré des plus attentionnés pour ses neveux qu’on lui avait confié après l’exil de son frère Paul.
Je crois que c’est sur sa mort (il mourut de l’éclat reçu à la tête lors d’un attentat à la bombe le visant) qu’un contemporain eut cette cruelle phrase en parlant de cet éclat : « C’est bien la seule chose qui lui ait jamais traversée le cerveau ».
Je recommande la pièce d’Albert Camus « Les Justes » sur le nihilisme russe qui emporta le Grand-Duc et hâta la prise de voile de son épouse, qui caressait ce rêve depuis longtemps. Et la lecture des philosophes Berdyaev et Chestov. Le nihilisme, particulièrement russe, est aussi effrayant que passionnant et permet d’apprécier toute la force du courant philosophique mais surtout théologique russe du XXème s, sans pareil dans le monde chrétien de l’époque.
nicolette
1 avril 2015 @ 14:37
Merci à Anne Cécile, j’ai la réponse a une question que je me posais depuis la lecture des « aigles foudroyés » de F. Mitterand.